• parents d'enfants différents

     

    DYSPRAXIE-Dans les yeux d'Olivier

     

    http://www.youtube.com/watch?v=2O9jXO0dZ3c


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  • Cessez de répéter, ils ne sont pas sourds!!!

     

    Cessez de répéter, ils ne sont pas sourds!!!

    Juliette saute sur le divan du salon en riant alors que c’est formellement interdit. Son père, qui est à la cuisine lui dit: « Juliette? Juliette? JULIETTE! Descends de là! Juliette! Qu’est-ce que papa t’a dit, arrête! Descends, tu vas briser les coussins et c’est dangereux de tomber ma princesse…» La belle enfant ne regarde même pas son père et poursuit son jeu… Papa, toujours occupé dans la cuisine, dit : « Juliette, s’il te plaît! Écoute papa, ma cocotte, c’est dangereux, descends de là… » Maman, qui arrive du sous-sol, s’en mêle aussi : «Juliette, ton père t’a parlé! Arrête, j’ai dit! Juliette! Tu sais bien que c’est interdit! JU-LI-ETTE!!!!!! Je suis tannée de répéter! Est-ce que tu veux une conséquence? Hein! Veux-tu une conséquence Juliette? Réponds! »

    Un grand classique, n’est-ce pas? Premièrement, ne quêtez jamais l’obéissance de votre enfant. On doit utiliser les « s’il vous plaît » pour les demandes, non pour les consignes, et surtout pas quand vous avez déjà répété quelques fois! Deuxièmement, il ne sert à rien de demander à Juliette si elle veut une conséquence puisqu’on sait que la réponse sera certainement négative. Annoncez plutôt la conséquence ou appliquez-la simplement.

    Le plus important : taisez-vous! Plus vous répétez, plus ils vous feront répéter! Quand l’enfant fait « de la surdité sélective » et ignore vos consignes, il est tout à fait inutile de répéter. Vous le gavez d’attention et il attendra que vous montiez le ton avant de s’arrêter. Vous alimentez alors son opposition. Certains enfants iront systématiquement jusqu’à la limite de ce qui est permis. Il ne tient donc qu’à vous de leur donner une marge de manœuvre claire et constante afin qu’ils sachent à quoi s’en tenir sans que vous n’ayez à monter le ton.

    Un autre exemple : « Noémie tu as oublié de fermer la porte ma cocotte… Noémie! Ferme la porte, mon ange, les mouches vont entrer. Noémie, je te parle, qu’est-ce que j’ai dit hein? Ferme la porte tout de suite… Noémie, les mouches vont entrer dans la maison, ferme la porte… » STOP! Taisez-vous et agissez! Allez chercher Noémie par la main, calmement, mais fermement, et ramenez-la près de la porte afin qu’elle la ferme. Avertissez-la ensuite sérieusement que lorsque vous donnez une consigne, vous vous attendez à ce qu’elle vous obéisse. Dites-lui également que la prochaine fois qu’elle fera mine de ne pas vous entendre, elle aura une conséquence à assumer. Mettez ensuite vos menaces à exécution et retirez l’enfant chaque fois qu’il vous fait répéter plus de deux fois. Les premiers jours, l’enfant sera très souvent en retrait, mais rapidement, il s’adaptera et vous cesserez de gaspiller votre énergie et d’user votre patience en intervenant pour des peccadilles.

    D’autres trucs…

    Le décompte

    Vous donnez une consigne et votre enfant ne la respecte pas? Plutôt que de répéter ou de crier, offrez-lui un autre type de signal. Par exemple, faites un compte à rebours : 5, 4, 3, 2, 1, 0. Ensuite, agissez (prenez-le par la main pour l’amener à la tâche demandée, fermez la télévision, enlevez-lui son assiette, etc.) ou appliquez une conséquence logique. Il apprendra vite que lorsque vous commencez le décompte, vous êtes sérieux!

    Résistez toutefois à la tentation de ralentir le rythme du décompte ou de l’entrecouper de menaces et de réprimandes supplémentaires afin de « donner une chance » à l’enfant d’obéir avant la fin. Soyons honnêtes, vous tentez ainsi d’éviter de devoir appliquer la conséquence et donc d’affronter la colère de l’enfant.

    En agissant de la sorte, votre enfant prendra l’habitude d’attendre que vous prononciez le zéro avant de bouger… Vous devez donc compter au rythme des secondes et appliquer les sanctions. À zéro, il est trop tard pour l’enfant. Vous appliquerez la conséquence, même si votre enfant vous assure qu’il est maintenant prêt à agir. Le message doit être clair : il doit obéir AVANT que vous ayez prononcé zéro.

    La  méthode 1, 2, 3

    1. Donnez une consigne courte et claire, par exemple : « Je veux que tu ranges tes jouets ». Évitez les formules vagues comme « Ce serait bien que tu fasses un peu de rangement, tu ne trouves pas? »

    S’il n’obéit pas…

    2. Demandez-lui de venir vous voir.  Allez le chercher au besoin et ramenez-le dans la pièce où vous étiez. Vous arrêtez ainsi son jeu, et lui faites vivre un petit malaise. Répétez votre consigne plus fermement, les yeux dans les yeux. Assurez-vous qu’il a bien compris. Vous pouvez lui annoncer la conséquence qui s’en vient ou lui dire clairement quelles sont les possibilités qui s’offrent à lui. Par exemple : « Soit tu fais ce que je te demande, soit tu vas dans ta chambre. Choisis! »

    S’il n’obéit toujours pas…

    3. Laissez passer quelques secondespuis appliquez immédiatement la conséquence sans lui accorder d’attention (conséquence logique ou retrait, selon la situation).

    La méthode des crochets

    Si vous avez du mal à sévir après « seulement » deux avertissements, vous pouvez aussi utiliser la méthode des crochets. Vous inscrivez alors sur une feuille (qui sera affichée à la vue de tous) les noms de chacun des enfants. Chaque fois que vous devez répéter une consigne, vous inscrivez un crochet sous son nom. Après cinq crochets, l’enfant doit se coucher 30 minutes plus tôt, après dix crochets, une heure plus tôt… (rappelez-vous que les conséquences à 25 sous n’ont aucun effet…). Vous aurez toutefois avantage à souligner les moments où les enfants vous obéissent du premier coup en inscrivant une étoile à côté de son nom. Ainsi, après cinq étoiles, il pourrait avoir un privilège.

    Des règles claires

    Clarifiez, avec votre conjoint, les règles de la maison et les conséquences prévues, puis affichez-les bien en vue. Par ailleurs, écoutez-vous un peu… quand vous réalisez que vous intervenez constamment par rapport aux mêmes situations, il est temps de clarifier les règles qui s’y rapportent. Par exemple, si vous avez à intervenir à plusieurs reprises chaque fois que les enfants sont dans la piscine, vous devriez, soit avec votre conjoint ou lors d’un « conseil de famille », si les enfants sont âgés de plus de cinq ans, clarifier toutes les règles se rapportant à la piscine et les conséquences prévues lorsqu’elles ne seront pas respectées. On pourrait alors décider qu’il est interdit de pousser les autres et de courir autour du plan d’eau. Si ces consignes ne sont pas respectées, on pourrait donner les conséquences suivantes : expulsion de l’enfant pour 30 minutes la première fois, puis pour la journée entière en cas de récidive. Vous trouvez mes conséquences sévères? Allez lire mon article sur le sujet!

    Cessez de « donner des chances »

    Lorsqu’une règle est claire et que l’enfant la connaît bien , appliquez une conséquence immédiate, sans donner aucun avertissement. Par exemple, s’il est clair que Samuel n’a pas le droit de frapper lorsqu’il est en colère, placez-le en retrait chaque fois qu’il fait des gestes violents. Ne donnez aucune explication, il a compris.

    Enfin, rappelez-vous qu’on a 18 ans pour éduquer un enfant! On doit donc être un peu patient… Nos interventions ne porteront peut-être fruit que dans quelques années…


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  • Guide pratique pour les personnes en situation de handicap - 2014

     

    Guide pratique pour les personnes en situation de handicap - 2014

     

    http://www.ille-et-vilaine.fr/fr/publication/guide-pratique-pour-les-personnes-en-situation-handicap-2014


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  • Renforcer son estime de soi

     

    L’estime de soi est la clé de la réussite dans la vie, au travail, mais aussi en amour. De quoi dépend-elle ? Comment la muscler ?

    Qu’est-ce que l’estime de soi ?

    Elle rassemble les jugements que nous portons sur nous-même. Ce sentiment n’a rien à voir avec la réussite sociale, mais correspond à une satisfaction réelle et profonde. La personne dotée de ce précieux capital pense avoir de la valeur. Une erreur ne l’accable pas définitivement. Si elle est en difficulté, elle ne se sent pas diminuée de demander de l’aide. Sans être prétentieuse, elle est consciente de ses qualités comme de ses limites.

    D’où vient-elle ?

    Elle puise sa force dans le regard et le discours des parents durant l’enfance. Si vos échecs étaient systématiquement relevés, vos réussites passées sous silence, ou considérées comme évidentes, il y a un risque pour que votre estime de soi demeure faible. Heureusement, tout ne se joue pas avant 6 ans ! Les signes de reconnaissance, les compliments, les réussites ultérieures viennent réparer ces regards peu gratifiants, même s’il subsiste souvent un doute… On ne redira jamais assez l’importance des encouragements durant l’enfance.

    Devenez indulgent avec vous-même

    Pensez à vous parler avec bienveillance, celle dont on n’a pas fait preuve envers vous. Une fois adulte, nous devenons nos propres parents. Quand vous doutez ou que vous subissez un échec, rappelez-vous aussitôt une de vos réussites. Non, vous ne ratez pas toujours tout. Vous avez juste failli lors de cet examen… Bref, évitez les généralisations négatives.

    Ne vous réduisez pas à vos comportements

    Bien souvent, une personne qui a une mauvaise estime d’elle-même se confond avec son comportement. Ainsi, si vous ratez un plat, ne vous dites pas « de toute façon, je ne suis pas bonne cuisinière ». Faites toujours la différence entre ce que vous faites et qui vous êtes.

    Poursuivez des projets qui vous tiennent à cœur

    Chercher à réaliser un projet, le mener à bien, rien de tel pour booster l’estime de soi. Centrez-vous sur vos progrès, relativisez les obstacles. Et n’oubliez pas de vous féliciter à chaque progression.
     

    Prenez soin de vous

    Vous donnez de la valeur à votre personne en prenant soin de vous. Nourrissez-vous correctement, habillez-vous avec soin, allez chez le coiffeur régulièrement. Et n’oubliez pas de faire du sport : toutes les études montrent qu’il améliore considérablement l’image de soi.
     

    Consultez en cas de trop grande souffrance

    Si votre estime de vous-même est trop basse, les bons conseils ne suffiront pas. Mieux vaut consulter un thérapeute pour guérir avec lui vos blessures d’enfant.


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  • Le poney au service de l’autisme

     

    Les centres équestres sont de plus en plus nombreux à accueillir des enfants autistes, pour le plus grand bonheur des petits cavaliers et de leurs parents. Une belle voie pour s’ouvrir aux autres et grandir.

    L’enfant autiste : muré dans son monde

    L’enfant autiste a peur d’entrer dans le monde, de communiquer, pour se protéger, il ferme toutes les portes. C’est pourquoi, bien souvent, il évite le regard, se bouche les oreilles, fuyant au maximum tout contact. Mais ce faisant, il se coupe aussi de ses sensations et de ses émotions. Faire du poney va l’aider à se connecter en douceur.

    Un ami qui ne lui fait pas peur

    Très vite, l’enfant autiste va être en confiance avec son poney. Celui-ci ne le regarde pas dans les yeux, ne lui demande pas de parler, respecte son silence… Ne se sentant pas acculé à communiquer, c’est l’enfant autiste lui-même qui va se mettre à lui « parler » par la voix ou les coups de talon, pour le faire avancer ou s’arrêter. « Dans le manège, le regard doit se porter au loin, sur les autres poneys, ce qui convient parfaitement à un enfant qui se méfie souvent des sensations trop proches de lui. Progressivement, il découvre le plaisir d’apprendre, lui qui s’y refuse bien souvent car, pour apprendre, il faut prendre de l’autre humain. Trop risqué… », explique la psychanalyste Catherine Vanier.

    À la conquête de l’autonomie

    Chaque enfant rêve en secret d’autonomie, de liberté, même l’enfant autiste, mais il en est empêché. « En se promenant sur sa monture, balancé par le mouvement, il se laisse porter pour aller de l’avant, là où il n’oserait pas le faire lui-même », poursuit la spécialiste. Le plus souvent, les moniteurs constatent que le poney ne se comporte pas de la même façon avec lui: il est précautionneux, ne rue pas, comme s’il était conscient de la mission qui est la sienne. Juché sur ce compagnon de confiance, l’enfant autiste se sent fort, prêt à affronter ce monde qui l’effraie tant. Et les parents s’émerveillent de voir leur enfant s’éloigner sans crainte.


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