• par Jean Cottraux - SPS n°303, janvier 2013

     

    La personnalité se définit comme l’intégration stable et individualisée d’un ensemble de comportements, d’émotions et de cognitions, fondée sur des modes de réactions à l’environnement qui caractérisent chaque individu (Cottraux et Blackburn, 2005). C’est notre signature comportementale qui fait dire aux autres : « c’est bien vous ! ». La personnalité inclut à la fois le tempérament d’origine génétique et le caractère qui résulte des apprentissages et des événements de vie de chacun.

     

    Les psychologues représentent la personnalité sous la forme de traits qui vont de la normalité à la pathologie : c’est ce que fait le modèle à cinq facteurs OCEAN : Ouverture, Contrainte, Extraversion, Agréabilité, Neuroticisme (affect négatif).

     

    Les psychiatres ont isolé des types de personnalité : ce que fait, en particulier, le DSM-IV détaillé plus loin. Quant aux psychothérapeutes, ils décrivent les troubles de la personnalité en termes de processus cognitifs, émotionnels et comportementaux qui sous-tendent et maintiennent la répétition de scénarios de vie par lesquels le patient se met lui même en échec (Cottraux, 2001). Ces trois approches sont compatibles entre elles car elles décrivent les troubles de la personnalité selon des angles différents. Une bonne classification a pour tâche de concilier ces points de vue en ne retenant ce qui est démontré par la recherche clinique.

     

    L’axe II du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM pour Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) s’efforce de sortir le trouble de personnalité des stéréotypes sociaux du « bon et mauvais caractère », mais sa classification demeure un fait de culture plus que de nature car elle repose sur un consensus d’experts. Le passage à partir de 2013 du DSM-IV au DSM-5 a donné lieu à de nombreuses publications scientifiques contradictoires (Regier et al. 2011).

     

    Les troubles de la personnalité selon le DSM-IV

     

    Le DSM-IV, en place depuis 1996, propose six critères d’ensemble pour classifier les troubles de la personnalité et distingue ensuite dix troubles classés en trois sous-catégories (voir encadré).

     

    Une étude de l’OMS effectuée sur treize pays (Huang et al., 2009) qui utilisait les critères du DSM-IV, a montré, sur les 21 162 personnes étudiées avec un inventaire de personnalité, que 6,1 % de la population mondiale pourraient présenter un trouble de la personnalité.

     

    Les troubles de la personnalité selon le DSM-IV (1996)

    Six critères d’ensemble

    Critère A. Les traits représentent une déviation importante par rapport à ce que la culture à laquelle appartient l’individu attend de lui et ils se manifestent dans au moins deux des quatre domaines suivants : cognition, affectivité, relations interpersonnelles, ou contrôle des impulsions.

    Critère B. Les traits de personnalité doivent être rigides et se manifester dans de très nombreuses situations.

    Critère C. Ils conduisent à une détresse des perturbations dans les relations sociales et professionnelles.

    Critère D. Le pattern est stable et peut être retracé depuis l’adolescence, ou le début de l’âge adulte.

    Critère E. Ils ne doivent pas résulter d’un autre trouble psychiatrique.

    Critère F. Ils ne résultent pas d’un état de dépendance (addiction), d’un abus de substance ou d’une maladie médicale.

    Dix types de troubles de la personnalité

    Ces dix types sont classés en trois sous-catégories et une catégorie résiduelle : le trouble de personnalité non spécifié.

    Groupe A : Distant (excentrique, bizarre)

    1. La personnalité paranoïaque : méfiance soupçonneuse envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes.

    2. La personnalité schizoïde : détachement des relations sociales et restriction de la variété des expressions émotionnelles.

    3. La personnalité schizotypique : gêne aiguë dans les relations proches, distorsions cognitives et perceptuelles et conduites excentriques.

    Groupe B : Impulsif (dramatique, émotionnel).

    4. La personnalité antisociale : mépris et transgression des droits d’autrui.

    5. La personnalité borderline : impulsivité marquée et instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects.

    6. La personnalité histrionique : réponses émotionnelles excessives et quête d’attention.

    7. La personnalité narcissique : fantasmes ou comportements grandioses, besoin d’être admiré et manque d’empathie.

    Groupe C : Anxieux et peureux.

    8. La personnalité évitante : inhibition sociale, sentiments de ne pas être à la hauteur et hypersensibilité au jugement négatif d’autrui.

    9. La personnalité dépendante : comportement soumis et « collant » lié à un besoin excessif d’être pris en charge.

    10. La personnalité obsessionnelle compulsive : préoccupation de l’ordre, de la perfection et du contrôle.

    Le trouble de personnalité non spécifié correspond à plusieurs traits subliminaires de différents types ou à un type qui n’appartient pas aux dix types ci-dessus : par exemple la personnalité passive agressive ou la personnalité dépressive.

     

    Les évolutions proposées pour le DSM-5

     

    L’enjeu était de limiter le nombre de troubles de personnalité et surtout de définir des dimensions de personnalité, sans enfermer comme le faisait le DSM-IV les patients dans une dizaine de « cases » contestables. En particulier, une onzième case : « trouble de personnalité non spécifié » se trouvait être la plus utilisée dans certaines études ce qui mettait en doute la pertinence de la classification établie par le DSM-IV.

     

    De plus, la plupart des troubles de personnalité sont comorbides : en particulier la personnalité histrionique recoupe largement la personnalité borderline (Skodol et Bender, 2009).

     

    Propositions d’évolution du DSM-5 pour les troubles de la personnalité

    De nouveaux critères

    Ces nouveaux critères se substitueraient aux six précédents.

    A. Altération du soi (identité et direction de soi) et du fonctionnement interpersonnel (empathie ou intimité).

    B. Un trait pathologique ou plus, ou bien des facettes correspondant à des traits.

    C. L’altération de la personnalité et l’expression des traits sont relativement stables dans le temps et constants à travers les situations. D. L’altération de la personnalité et l’expression des traits ne sont pas mieux compris comme normaux en considérant le stade du développement ou le contexte socioculturel.

    E. L’altération de la personnalité et l’expression des traits ne sont pas seulement dus à l’effet direct d’une substance (ex : addictions) ou à un état qui relève de la médecine générale (ex : traumatisme crânien).

    Six troubles de personnalité

    Seulement six troubles de la personnalité ont été conservés : antisocial, évitant, borderline, narcissique, obsessionnel-compulsif et schizotypique. Voir en exemple, dans l’encadré « Trouble narcissique de personnalité » avec les critères qui définissent ce trouble.

    Échelle des niveaux de fonctionnement de la personnalité

    Altération du soi (identité et direction de soi) et du fonctionnement interpersonnel (empathie ou intimité). Les cinq niveaux de sévérité : 0 = Pas d’altération, 1 = Légère altération, 2 = Altération modérée, 3 = Sérieuse altération, 4 = Altération extrême.

    Cinq traits et les vingt-cinq facettes

    Évaluation : 0. peu, 1. légèrement, 2. modérément, 3. très descriptif.

    Émotion négative
    - Émotions labiles, angoisse, peur de la séparation, persévération, soumission, hostilité, tendances dépressives, suspicion, affectivité restreinte ou manque total de restriction affective.

    Détachement
    - Affectivité restreinte, tendances dépressives, suspicion, retrait, anhédonie (absence de capacité à ressentir du plaisir), évitement de l’intimité.

    Antagonisme
    - Manipulation, tromperie, grandiosité, recherche de l’attention, manque d’égards, hostilité.

    Désinhibition/Compulsivité
    - Irresponsabilité, impulsivité, distractibilité, prise de risques.

    - À l’opposé conformisme rigide ou absence totale de conformisme.

    Psychoticisme
    - Expériences et croyances bizarres. – Excentricité.

    - Dérégulation cognitive et perceptive.

     

     

    Les tendances actuelles ont été publiées sur le site du DSM-5 en date du 21 juin 2012. Selon le DSM-5, un trouble de la personnalité correspond à une altération du fonctionnement du soi (self) et du fonctionnement interpersonnel et à la présence de traits pathologiques. Le diagnostic repose sur six critères, et seulement six troubles ont été conservés. Cinq traits (ou domaines) de personnalité et vingt-cinq facettes permettent d’assurer leur diagnostic. Une échelle permet de mesurer l’importance de l’altération du fonctionnement de la personnalité : l’échelle des niveaux de fonctionnement de la personnalité représentée dans le tableau (voir encadré).

     

    Le trouble de personnalité narcissique qui avait été au début éliminé vient d’être rajouté au DSM-5 à la suite de discussions très serrées. Il aurait été dommageable de l’éliminer car les patients qui en sont porteurs viennent souvent consulter pour une dépression, après un échec personnel ou professionnel.

     

    C’est parmi elles que se trouvent les personnes qui exercent le harcèlement moral sur les autres, les leaders pathologiques qui créent sans cesse des conflits de pouvoir au travail, car ils ont des idéaux exigeants et une haute opinion d’eux-mêmes. Ils font souvent souffrir les autres, même s’ils souffrent peu en dehors des épisodes de dépression où se révèlent leurs sentiments profonds de non-valeur et d’incompétence.

     

    Comment établir le diagnostic ?

     

    L’approche standard proposée par le DSM-5 suit les étapes suivantes :

     

    1. Est-ce qu’il existe une altération du soi et des relations interpersonnelles ou non ?

     

    2. Si oui, évaluer le niveau d’altération du soi (identité ou direction de soi) et des relations interpersonnelles (empathie ou intimité) avec l’échelle des niveaux de fonctionnement de la personnalité.

     

    3. Est-ce qu’un des six types de trouble de la personnalité est présent ?

     

    4. Si oui, enregistrer ce type et la sévérité de l’altération.

     

    5. Si non, est-ce qu’un trait spécifique est présent parmi les cinq traits ?

     

    6. Si oui, enregistrer le domaine du trait et le niveau d’altération. La présence d’un ou plusieurs traits spécifiés remplace la catégorie : trouble de personnalité non spécifié du DSM-IV. Le nouveau nom pour cette catégorie est : trouble de personnalité avec un trait spécifié (en anglais PDTS, en français TPTS).

     

    7. Si l’un des six troubles de personnalité est présent enregistrer les différentes facettes que comportent le ou les traits pathologiques.

     

    8. S’il n’y a ni un des six troubles, ni un trouble de personnalité avec un trait spécifié : évaluer les domaines et les facettes de personnalité si cette démarche apparaît utile pour comprendre le cas.

     

    Conclusion

     

    Le DSM-5 représente un tournant radical car il réduit le nombre de troubles de la personnalité de dix à six et propose, en plus de ces six types, une approche dimensionnelle. Cette nouvelle classification est en train d’être testée sur le terrain. Mais on peut déjà observer qu’elle n’est pas simple, et sera très exigeante pour le clinicien.

     

    Références

    American Psychiatric Association, DSM-IV. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, trad. fr. de J.-D. Guelfi, Paris, Masson, 1996.
    DSM-5 : http://www.dsm5.org/proposedrevisio...
    Cottraux J et Blackburn IM : Psychothérapie cognitive des troubles de la personnalité, Masson, Paris, 2006.
    Cottraux J, La répétition des scénarios de vie, Odile Jacob, Paris, 2001.
    Huang Y, Kotov R, de Girolamo G, Preti, Angermeyer A M,, Benjet C, Demyttenaere K, de Graaf R, Gureje O, R Nasser Karam A, Lee S, Lépine JP, Matschinger H, Posada-Villa J, Suliman S, Vilagut G, Kessler RC : « DSM-IV personality disorders in the WHO World Mental Health Surveys » ; The British Journal of Psychiatry, 2009, 195, 46-53.
    Regier DA, Narrow WE, Kuhl EA, Kupfer D : The conceptual evolution of DSM-5, American Psychiatric Association, Washington DC, 2011.
    Skodol AE, Bender DS :The Future of Personality Disorders in DSM-V ? American Journal of Psychiatry 2009 ;166 :388-391.

     

    Mis en ligne le 8 août 2013
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  • Comment différencier le stress, la dépression et l’anxiété?

    Le stress, la dépression et l’anxiété : en quoi nous affectent-ils ?

    D’après différentes études, ces trois troubles changent directement notre perception de la vie. Ils affectent notre cerveau et la façon dont nous avons des relations avec les autres. Ils modifient aussi la confiance en soi, l’enthousiasme et l’envie de faire une tâche ou un travail. Ils génèrent divers problèmes plus ou moins graves, et on peut dire qu’ils font même baisser nos défenses immunitaires.

    La dépression, l’anxiété et le stress attaquent la zone préfrontale du cerveau. C’est là que se développent les pensées les plus poussées : on imagine le futur, on évalue les stratégies possibles pour solutionner les problèmes et on prend des décisions. En plus, cette zone est intimement liée au système limbique. c’est à dire au cerveau émotionnel.

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    Le stress : ce qu’il faut savoir

    De nos jours, le stress est un mot récurrent que l’on entend dans toutes les bouches. Il peut arriver après n’importe quelle situation ou pensée. On se sent alors anxieux, furieux ou frustré. Les médecins disent qu’avoir un peu de stress est une bonne chose. Cependant, ça ne l’est plus dès que son taux monte trop. Trop de stress rend les gens plus fragiles. Ces derniers peuvent alors souffrir de tout type de maladies physiques ou psychologiques.

    Ainsi, le stress peut engendrer un faible taux de sucre dans le sang, une hyperactivité de la thyroïde, une crise cardiaque, une augmentation de la sécrétion de bile ou une augmentation du cholestérol dans les artères. Parmi les symptômes habituels, on peut retrouver une douleur abdominale ou des maux de tête, une difficulté à avaler ou digérer certains aliments, des nausées, une respiration agitée, de l’insomnie, un rythme cardiaque irrégulier, une transpiration excessive, des troubles du sommeil, de la fatigue, un manque de concentration, des problèmes dans le rendement sexuel et des cauchemars. Dans certains cas, le stress se manifeste sous la forme de phobies ou de troubles psychologiques.

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    Différentes recherches affirment qu’une carence en vitamine B12 peut provoquer du stress. Il en va de même pour la consommation de certaines substances telles que l’alcool, la nicotine ou les médicaments pour la thyroïde, qui engendreraient du stress.

    La dépression : ce qu’il faut savoir

    On peut décrire ce problème comme le fait d’être triste, malheureux, mélancolique ou complètement effondré. Parfois, il y a des raisons de l’être, d’autre fois non. La majorité des gens ressentent une dépression au moins une fois dans leur vie. La dépression clinique est un trouble qui se maintient dans le temps et qui modifie les états d’humeur. D’un coup, on ressent de la colère ou de la frustration pour quelque chose, et des envies de pleurer arrivent alors à n’importe quel moment.

    La dépression se classifie en terme de gravité : faible, modérée, ou sévère. Un médecin psychiatre peut la déterminer à l’aide d’une ou plusieurs séances. Il recommandera alors le traitement adéquat. Les symptômes les plus connus de la dépression sont : des difficultés pour dormir, un sommeil excessif, des changements dans l’appétit (anxiété pour manger de tout parfois, alors qu’on ne peut rien ingérer), une prise ou une perte de poids, un manque d’énergie, de la fatigue, de la haine pour soi-même, des sentiments d’être inutile, se croire coupable de tout, de l’agitation, de l’irritabilité, une grande inquiétude, des difficultés pour se concentrer, l’arrêt des activités habituelles, de l’inactivité, de l’abandon, du désespoir, des pensées sur la mort ou sur le suicide.

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    La faible estime de soi est l’un des symptômes les plus courants de la dépression. Un autre symptôme est le manque de plaisir dans les activités qui habituellement nous rendent heureux (comme passer la journée en famille, l’activité sexuelle), etc. Pour que la dépression soit considérer telle quelle, il faut présenter cinq symptômes ou plus pendant deux semaines consécutives. L’atypique est celle dont souffre un tiers des patients. Nous pouvons également trouver la dysthymie, un type de dépression légère qui dure environ deux ans.

    Différentes situations peuvent provoquer une dépression : l’accouchement (de nombreuses femmes souffrent de ce que l’on appelle la dépression post-partum), le cycle menstruel (une semaine avant les règles ; les symptômes disparaissent lorsqu’elles sont là) et les saisons (on la retrouve dans les mois froids d’hiver et d’automne, et elle s’en va quand arrive le printemps et l’été : elle vient du manque de lumière solaire).

    L’anxiété : ce qu’il faut savoir

    Il s’agit d’une réponse émotionnelle à un ou plusieurs stimulus. Ils peuvent tout aussi bien provenir du patient ou de l’extérieur. Cela veut dire qu’ils se présentent par les pensées, les sentiments ou les éléments de la vie en général. Ce trouble englobe les aspects corporels ; il y a une grande activation du système périphérique et moteur, ce qui implique un changement de comportement. L’anxiété est liée au sentiment de survie, à la peur, la colère, le bonheur et la tristesse.

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    Cela a été prouvé. Pour préserver l’intégrité physique face à une attaque ou une menace, les gens mettent en marche des réponses rapides, adaptatives et efficaces. On estime que plus de 20% de la population souffrent d’un trouble de l’anxiété. De nombreuses personnes ne le savent même pas !

    L’explication médicale de ce problème est que l’organisme fait fonctionner son système adrénergique devant une situation d’alerte. C’est ce qui libère des signaux vers le système nerveux central. Les symptômes d’anxiété sont : l’hyperactivité, la tachycardie, l’essoufflement, une perte de contrôle et de raisonnement, des tremblements dans les membres, une transpiration excessive, des nausées, de l’insomnie, une faiblesse ou une rigidité musculaire, de l’agitation, des pensées négatives, de l’obsession ou des problèmes de communication avec les autres.

    D’autre part, l’anxiété peut provoquer une hypoglycémie ou une arythmie cardiaque. Elle peut aussi se transformer en panique. Le patient pense à sa propre mort, ou il croit que quelque chose de mauvais va arriver. La pression artérielle augmente et apparaissent des palpitations, des bouffées de chaleurs ou une pâleur sur le visage. On ressent une oppression sur la poitrine et une aérophagie, et l’on peut souffir d’une perte de poids ou d’une envie excessive de nourriture. Les yeux et la bouche se dessèchent. Pour terminer, il peut même y avoir une aménorrhée chez les femmes.

    Photographies reproduites avec l’aimable autorisation de Vic, Gisela Giardino, Joe Penna, Louis Robinson, Michael Dorokhov et Orin Zebest.

     

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  • Étudier avec de l'Hyperactivité avec déficit d'attention (HADA)

    Vous n'êtes pas seul si vous avez de l'hyperactivité avec déficit d’attention (HADA). Environ 4% d'enfants l'ont. En outre, d'autres étudiants ont une ou plusiers d'caractéristiques d'HADA.

     

    Il sera utile de savoir et de se développer c'en surmontant HADA

    En classe:

    Vous aider à suivre des instructions :

    • Simplifiez les instructions à un ou deux choses essentielles, et développer le problème peu à peu. Vérifiez avec votre professeur, ou
    • Demandez à votre professeur de décomposer les problèmes par étapes pour que vous les suiviez
    Répondre à tout bout de champ ou l'interrompre la classe, ou des professeurs, est normal pour HADA: surtout essayez de vous rappeler que vous essayez d'apprendre
    • écrire votre question ou commentaire sur un morceaude papier avant de parler
    • Etraînez vous à lever votre main avant d'offrir vos reponses
    Prendre de bonnes notes est une tâche pour tous les étudiants. Ces techniques peuvent vous donner un avantage :
    • Apportez un magnétophone en classe
    • Étudiez avec un camarade de classe
    • Avec HADA, la lecture n'est pas la meilleure moyen d'apprendre.  Demandez à votre professeur un sommaire imprimé de la lecture, ou des méthodes alternatives pour obtenir la même information
    • Appuyez-vous sur notre guides La notation textuelle et La prise de notes

    Les Devoirs:

    Pour vous aider à vous concentrer:
    • Trouvez un endroit calme chez vous, pour éviter la distraction tel que le mouvement et le bruit de votre famille, de vos animaux domestiques, de la télé, du téléphone, de la musique, etc...
    • Si l'espace dans votre maison est limité, vos parents ou précepteur peuvent trouver un endroit dans une bibliothèque ou dans le voisinage, dans un centre religieux, chez le voisin, ou dans un autre endroit sympathique
    • Des écouteurs spéciaux peuvent bloquer le bruit et vous aider à vous concentrer
    • Entrez dans une routine, trouvez un moment propice  pour étudier
    • Référez-vous à notre guide sur la concentration

    Pour vous aider à mémorizer:

    • Développez des habitudes! Par exemple, avant d'aller à l'école, organiser votre travail de classe de façon simulaire chaque jour. Faites en quelques-uns vous aider a commencer cette routine. 
    • Gardez vos devoirs dans la même poche de votre sac à dos. Dites-le à votre enseignant
    • Gardez une liste de tâches à vous rappeler dans une poche de votre sac à dos
    Pour vous aider avec les details
    • Révisez vos devoirs avec vos parents, un camarade de classe, ou un précepteur
    • Employez les correcteurs de grammaire et de vocabulaire régulièrement pour le travail informatique
    • Rappelez-vous que de faire des erreurs, ou de sauter les détails, n'est pas un manque d'intelligence, mais plutôt une charactéristique de cette condition.

    Vous aider à apprendre

    Prennez en bien soin;
    obtenez l'aide dont vous avez besoin:
    La patience est un défi pour ceux avec HADA. Si vous vous sentez fâché, découragé, ou frustré par votre progrès, trouvez du soutien. A part vous apprendre inclut la famille, les enseignants, des professionnels. Nous tous avons besoin de patience. Les messages devraient être réguliers et cohérents, mais essayez de comprendre qu'ils ne le sont pas toujours. 

    According to the American Surgeon General "Inattention or attention deficit may not become apparent until the child enters the challenging environment of elementary school. Such children then have difficulty paying attention to details and are easily distracted by other events that are occurring at the same time; they find it difficult and unpleasant to finish their schoolwork; they put off anything that requires a sustained mental effort; they are prone to make careless mistakes, and are disorganized, losing their school books and assignments; they appear not to listen when spoken to and often fail to follow through on tasks.

    ... "There appears to be a "disconnect" between developmental or educational (school-based) assessments and health-related (medical practice-based) services." (DSM-IV; Waslick & Greenhill, 1997).Mental Health, a Report from the Surgeon General, Chapter 3, as found at http://www.surgeongeneral.gov/library/mentalhealth/chapter3/sec4.html (December 11, 2000)

    1. American description of ADHD http://www.mentalhealth.com/dis1/p21-ch01.html See also: European description of "ADHD" http://www.mentalhealth.com/icd/p22-ch01.html

    Edits and revision with appreciation to Julia Nielson, Counsellor, Athabasca University, Alberta, Canada.

    Being in Control. The Role of Biofeedback in Controlling ADD
    by Jason Alster, MSc, http://www.lessontutor.com/ja_biofeedback.html
    Includes a link to a bibliography on ADHD

    Voir aussi

    Apprendre á apprendre | Apprendre de façon visuelle/spatiale |
    L'érudition comme un étudiant-athlète ou un étudiant-interprète |
    Étudier avec l'hyperactivité avec déficit de l’attention (HADA) |
    Étudier en tant qu'adulte | Apprentissage par Problèmes/APP |
    Apprentissage en ligne carte d'ensembleLes arbres de concepts |
    La nétiquette pour le courrier électroniqueLes façons de mieux étudier |
    La cohésion des équipes d'apprentissage


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  • Adrien autiste, veut continuer à apprendre


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