• Les répercussions des troubles spécifiques des apprentissages sur la scolarité

    Les répercussions des troubles spécifiques des apprentissages sur la scolarité

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    Publication : avril 2014

    Les troubles des apprentissages retentissent non seulement sur les fonctions qu’ils affectent, mais aussi sur la confiance en soi de l’élève. D’où l’importance d’une prise en compte par les enseignants et des aménagements de la scolarité.

     

    Répercussions

     

    Les difficultés rencontrées par les élèves

    • La dysphasie altère significativement la communication : réciter, raconter, prendre en compte les conjugaisons, mais aussi établir des relations avec autrui.
    • La dyspraxie entraîne une gêne pour la motricité fine et les gestes de la vie quotidienne : écriture, prise de notes, manipulations, géométrie, utilisation de documents visuels comme les tableaux, repérage dans l’espace.
    • En l’absence d’aménagements pédagogiques, l’attention de l’élève présentant un TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité) décroche fréquemment. Le cadre collectif des apprentissages est source de distraction pour l’enfant hyperactif qui a du mal à se focaliser. Livré à lui-même, il passe vite d’une activité à l’autre, sans finir un travail à peine commencé. Conséquences de ses difficultés, une baisse de l’estime de soi et des troubles du comportement viennent fréquemment perturber son adaptation.
    • Selon leur intensité, la dyslexie, qui perturbe l’apprentissage de la lecture, et la dysorthographie interfèrent avec l’ensemble des apprentissages scolaires et la vie sociale. Des troubles du calcul ou de la coordination motrice y sont parfois associés.
    • La dyscalculie a un impact sur la vie quotidienne (évaluation des distances, de la durée, d’une somme d’argent) et sur les apprentissages mathématiques : dénombrement, calcul, résolution de problèmes. Elle peut être associée à d’autres troubles des apprentissages.

    Les moyens pour y remédier

    Si les troubles persistent et selon leur intensité, on peut vous conseiller d’établir un PAI (projet d’accueil individualisé) ou un PPS (projet personnalisé de scolarisation). Ces projets prendront en compte l’accompagnement et les aménagements nécessaires.

    Un projet d’accueil individualisé

    Élaboré par les différents partenaires intervenant auprès de l’élève, le PAI tient compte de ses troubles et de ses besoins particuliers. Il précise les adaptations nécessaires, par exemple la reformulation ou la simplification des consignes, la non-prise en compte des fautes d’orthographe, l’utilisation de ressources numériques (ordinateur, logiciels), mais aussi les mesures à prendre en cas d’apparition de symptômes associés tels que l’agressivité ou l’anxiété. Mieux informé, l’enseignant pourra aider l’élève à surmonter ou contourner ses difficultés et à réduire le sentiment d’échec qu’il pourrait éprouver.

    Un projet personnalisé de scolarisation

    Si le retentissement des troubles sur la scolarité est trop sévère, la famille sera orientée vers la MDPH (maison départementale des personnes handicapées), afin d’élaborer un PPS. Tout en restant en milieu ordinaire, l’élève pourra bénéficier d’un rythme scolaire adapté, d’un matériel pédagogique adapté (un ordinateur, par exemple), et/ou de l’aide d’un AVS (auxiliaire de vie scolaire). Des rééducations, en orthophonie ou en psychomotricité, peuvent contribuer à réduire les troubles. Enfin, des aménagements aux examens pourront être accordés par la MDPH, sur la base d’un diagnostic médical précis.

    Les centres référents

     

    Les centres référents pour les troubles du langage sont des centres de consultation multidisciplinaires, attachés à des équipes hospitalières universitaires.

    Ils informent les familles, établissent un diagnostic de prise en charge des troubles spécifiques et participent à la formation des professionnels.

    La spécialité de ces centres varie en fonction de la nature du service hospitalier (service neurologique, ORL, service de rééducatrice motrice…). Ils sont destinés aux enfants dans une limite d’âge propre à chaque centre (jusqu’à 12 ou 15 ans en moyenne). Les critères d’admission sont valables pour tous les centres. L’enfant doit être adressé obligatoirement par un professionnel qui a eu l’enfant en charge pendant un certain temps. La liste de ces centres est accessible via le moteur de recherche de l’Onisep.

     

     

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