•  

    Démarches recommandées dans les Démarches recommandées dans les rapports avec l’établissement scolaire :rapports avec l’établissement scolaire :

     

    A l’annonce du diagnostic, il convient de prévenir avec l’accord préalable de l’enfant :

    • Le Directeur de l’école ou le Chef d’établissement
    • Le Conseiller Pédagogique d’Education [CPE], si l’enfant est scolarisé au collège
    • Les enseignants de l’enfant
    • Le médecin scolaire, qui est formé aux troubles des apprentissages et sera susceptible d’exprimer les besoins de l’enfant, dans le cadre des différents dispositifs qui pourront être mis en œuvre pour lui venir en aide à l’école.

    L’information devrait idéalement porter sur :

    • Le diagnostic posé par un spécialiste
    • Les manifestations du TDAH et d’éventuels troubles associés
    • Les méthodes ou les préconisations reçues et qui doivent permettre une meilleure intégration de l’enfant au sein de l’établissement de manière générale et dans la classe de manière plus spécifique

    L’information pourra être renouvelée chaque année :

    • En cas de changement d’établissement scolaire
    • En cas de changement de Directeur, Chef d’établissement, CPE, médecin scolaire
    • A chaque enseignant qui ne connait pas encore l’enfant

    Un réel partenariat entre la famille, l’école, l’enfant et le cas échéant les différents professionnels qui peuvent être sollicités, est indispensable à la bonne intégration et à la réussite de l’enfant qui présente un TDAH. Il est conditionné par un dialogue de qualité, entretenu tout au long du parcours scolaire et tolérant sur les difficultés que peuvent rencontrer chacun des acteurs de ce partenariat, tous ayant une vocation commune à œuvrer dans l’intérêt de l’enfant-élève.

    mercredi 1er octobre 2014

     

    http://www.tdahecole.fr/demarches-recommandees-dans-les-rapports-avec-l-etablissement-scolaire

     


    votre commentaire
  • Les répercussions des troubles spécifiques des apprentissages sur la scolarité

    http://www.onisep.fr/Formation-et-handicap/Mieux-vivre-sa-scolarite/Par-type-de-handicap/Scolarite-et-troubles-specifiques-des-apprentissages/Les-repercussions-des-troubles-specifiques-des-apprentissages-sur-la-scolarite

     

    Publication : avril 2014

    Les troubles des apprentissages retentissent non seulement sur les fonctions qu’ils affectent, mais aussi sur la confiance en soi de l’élève. D’où l’importance d’une prise en compte par les enseignants et des aménagements de la scolarité.

     

    Répercussions

     

    Les difficultés rencontrées par les élèves

    • La dysphasie altère significativement la communication : réciter, raconter, prendre en compte les conjugaisons, mais aussi établir des relations avec autrui.
    • La dyspraxie entraîne une gêne pour la motricité fine et les gestes de la vie quotidienne : écriture, prise de notes, manipulations, géométrie, utilisation de documents visuels comme les tableaux, repérage dans l’espace.
    • En l’absence d’aménagements pédagogiques, l’attention de l’élève présentant un TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité) décroche fréquemment. Le cadre collectif des apprentissages est source de distraction pour l’enfant hyperactif qui a du mal à se focaliser. Livré à lui-même, il passe vite d’une activité à l’autre, sans finir un travail à peine commencé. Conséquences de ses difficultés, une baisse de l’estime de soi et des troubles du comportement viennent fréquemment perturber son adaptation.
    • Selon leur intensité, la dyslexie, qui perturbe l’apprentissage de la lecture, et la dysorthographie interfèrent avec l’ensemble des apprentissages scolaires et la vie sociale. Des troubles du calcul ou de la coordination motrice y sont parfois associés.
    • La dyscalculie a un impact sur la vie quotidienne (évaluation des distances, de la durée, d’une somme d’argent) et sur les apprentissages mathématiques : dénombrement, calcul, résolution de problèmes. Elle peut être associée à d’autres troubles des apprentissages.

    Les moyens pour y remédier

    Si les troubles persistent et selon leur intensité, on peut vous conseiller d’établir un PAI (projet d’accueil individualisé) ou un PPS (projet personnalisé de scolarisation). Ces projets prendront en compte l’accompagnement et les aménagements nécessaires.

    Un projet d’accueil individualisé

    Élaboré par les différents partenaires intervenant auprès de l’élève, le PAI tient compte de ses troubles et de ses besoins particuliers. Il précise les adaptations nécessaires, par exemple la reformulation ou la simplification des consignes, la non-prise en compte des fautes d’orthographe, l’utilisation de ressources numériques (ordinateur, logiciels), mais aussi les mesures à prendre en cas d’apparition de symptômes associés tels que l’agressivité ou l’anxiété. Mieux informé, l’enseignant pourra aider l’élève à surmonter ou contourner ses difficultés et à réduire le sentiment d’échec qu’il pourrait éprouver.

    Un projet personnalisé de scolarisation

    Si le retentissement des troubles sur la scolarité est trop sévère, la famille sera orientée vers la MDPH (maison départementale des personnes handicapées), afin d’élaborer un PPS. Tout en restant en milieu ordinaire, l’élève pourra bénéficier d’un rythme scolaire adapté, d’un matériel pédagogique adapté (un ordinateur, par exemple), et/ou de l’aide d’un AVS (auxiliaire de vie scolaire). Des rééducations, en orthophonie ou en psychomotricité, peuvent contribuer à réduire les troubles. Enfin, des aménagements aux examens pourront être accordés par la MDPH, sur la base d’un diagnostic médical précis.

    Les centres référents

     

    Les centres référents pour les troubles du langage sont des centres de consultation multidisciplinaires, attachés à des équipes hospitalières universitaires.

    Ils informent les familles, établissent un diagnostic de prise en charge des troubles spécifiques et participent à la formation des professionnels.

    La spécialité de ces centres varie en fonction de la nature du service hospitalier (service neurologique, ORL, service de rééducatrice motrice…). Ils sont destinés aux enfants dans une limite d’âge propre à chaque centre (jusqu’à 12 ou 15 ans en moyenne). Les critères d’admission sont valables pour tous les centres. L’enfant doit être adressé obligatoirement par un professionnel qui a eu l’enfant en charge pendant un certain temps. La liste de ces centres est accessible via le moteur de recherche de l’Onisep.

     

     

    À lire aussi

     

     

     

     

    À la une

     

    image pour carrousel

    Scolarité et autisme

     

    image pour carrousel

    Scolarité et handicap mental

     

    image pour carrousel

    Scolarité et handicap moteur

     

    image pour carrousel

    Scolarité et handicap auditif


    votre commentaire
  • http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html&cid_bo=86110

    Guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation (GEVA-Sco)

     

    NOR : MENE1502719A
    arrêté du 6-2-2015 - J.O. du 11-2-2015
    MENESR - DGESCO A1-3

     

    Vu code de l'action sociale et des familles ; code de l'éducation ; avis du Conseil national consultatif des personnes handicapées du 9-12-2014 ; avis du Conseil national de l'enseignement agricole du 11-12-2014 ; avis du CSE du 15-1-2015


     

    Article 1 - Lorsqu'un élève majeur ou, s'il est mineur, ses responsables légaux, a saisi la maison départementale des personnes handicapées d'une première demande d'élaboration d'un projet personnalisé de scolarisation, les informations relatives à sa situation scolaire peuvent être recueillies au moyen du document intitulé « guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation (GEVA-Sco première demande) » annexé au présent arrêté. À la demande de l'élève handicapé majeur ou, s'il est mineur, de ses responsables légaux, ce document est renseigné par l'équipe éducative.

     

    Article 2 - Lorsqu'un élève en situation de handicap bénéficie d'un projet personnalisé de scolarisation, l'équipe de suivi de la scolarisation définie à l'article L. 112-2-1 du code de l'éducation procède au moins une fois par an à l'évaluation de ce projet et de sa mise en œuvre. Les informations recueillies au cours de cette réunion sont transcrites dans le document intitulé « guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation (GEVA-Sco réexamen) », annexé au présent arrêté.

     

    Article 3 - La directrice générale de l'enseignement scolaire,  la directrice générale de la cohésion sociale et la directrice générale de l'enseignement et de la recherche sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

     

    Fait le 6 février 2015


    La ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche,
    Najat Vallaud-Belkacem

    La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes,
    Marisol Touraine

    Le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement,
    Stéphane Le Foll

    La secrétaire d'État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion,
    Ségolène Neuville

    Annexes 

    Introduction

     

    Le dépôt d'une demande de compensation à la maison départementale de la personne handicapée  doit être accompagné des pièces mentionnées à l'article R. 146-26 du code de l'action sociale et des familles. Dans le champ de la scolarisation, le guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation (GEVA-Sco) regroupe les principales informations sur la situation d'un élève, afin qu'elles soient prises en compte pour l'évaluation de ses besoins de compensation en vue de l'élaboration du projet personnalisé de scolarisation. Lorsque la demande porte sur le parcours de scolarisation et de formation d'un élève, le GEVA-Sco est également joint afin que l'équipe pluridisciplinaire puisse procéder à l'évaluation prévue à l'article R. 146-29 du code de l'action sociale et des familles. Les échanges entre les services compétents de l'éducation nationale et la MDPH, au sujet d'un élève, se font par l'intermédiaire du GEVA-Sco, qui remplace tous les documents supports de demandes, notamment d'accompagnement, de matériel pédagogique adapté ou d'orientation.

    Seules les informations utiles à l'évaluation des besoins de l'élève, notamment en fonction de son projet de formation et de sa problématique, doivent figurer dans le GEVA-Sco. Pour certains items, la réponse s'appuie sur un système de cotation qui est mentionné. La mention « sans objet » est apportée en réponse aux questions ou items qui ne sont pas pertinents compte tenu de la situation de l'élève.

    Dans le cas d'une première saisine de la MDPH, le recueil des informations concernant la situation de l'élève peut prendre la forme du GEVA-Sco première demande. Ce document est renseigné, notamment,  par l'équipe éducative, dans le cadre d'un dialogue avec l'élève handicapé majeur ou, s'il est mineur, ses représentants légaux. Ce document fait l'objet de l'annexe 1.

    Lorsque l'élève bénéficie déjà d'un projet personnalisé de scolarisation, le GEVA-Sco réexamen est renseigné par l'enseignant référent lors de la réunion de l'équipe de suivi de la scolarisation prévue par l'article D. 351-10 du code de l'éducation. Il constitue le compte-rendu de cette réunion. Il fait l'objet de l'annexe 2.

    Annexe 1

    Guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation - première demande (GEVA-Sco première demande)

    Il convient d'ouvrir ce document avec un logiciel de lecture PDF afin de renseigner les champs de formulaire.

    Annexe 2

    Guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation - réexamen (GEVA-Sco réexamen)

    Il convient d'ouvrir ce document avec un logiciel de lecture PDF afin de renseigner les champs de formulaire.

     


    votre commentaire
  • Publié le 1 décembre 2014 par Moscillo Sylvie

     

    http://defis74.com.over-blog.com/2014/12/temps-d-activites-periscolaires-tap-handicaps.html

    Qui accompagne les enfants handicapés pendant les TAP ?

    Des accompagnants des élèves en situation de handicap peuvent être recrutés pour exercer des fonctions d'aide à l'inclusion scolaire de ces élèves, y compris en dehors du temps scolaire. Ils sont recrutés par l’État, par les établissements d'enseignement mentionnés au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV de la deuxième partie ou par les établissements mentionnés à l'article L. 442-1. Lorsqu'ils sont recrutés par ces établissements, leur recrutement intervient après accord du directeur académique des services de l'éducation nationale.

    Ils peuvent être mis à la disposition des collectivités territoriales dans les conditions prévues à l'article L. 916-2 du présent code.

    L'accompagnement des enfants en situation de handicap sur le temps périscolaire fait partie des missions confiées aux AVS/AESH. Voir annexe II de la circulaire N° 2003-093 du 11 juin 2003 :

    « L’auxiliaire de vie scolaire peut être amené à effectuer quatre types d'activités :
    1. Des interventions dans la classe définies en concertation avec l'enseignant (aide pour écrire ou manipuler le matériel dont l'élève a besoin) ou en dehors des temps d'enseignement (interclasses, repas, ...). […]

    Les auxiliaires de vie scolaire interviennent à titre principal pendant le temps scolaire, mais aussi dans les activités péri-scolaires (cantine, garderie, ...) qui sont une condition de possibilité de la scolarité. Ils ne peuvent intervenir au domicile de l'élève.[...] »

    Les TAP - activités périscolaire ?

     

    Les TAP (temps d'activités Périscolaires) font bien évidemment et comme leur nom l'indique, partie des temps périscolaires.

    Le temps périscolaire est constitué des heures qui précèdent et suivent la classe durant lesquelles un encadrement est proposé aux enfants scolarisés.
    Il s'agit :
    - de la période d'accueil du matin avant la classe ;
    - du temps méridien (de la fin de la matinée de classe au retour en classe l'après-midi comprenant le cas échéant un temps de restauration) ;
    - de la période d'accueil du soir immédiatement après la classe (études surveillées, accompagnement à la scolarité, accueils de loisirs, activités culturelles ou sportives, garderie).

    Le temps extrascolaire est le temps durant lequel un encadrement est proposé aux enfants :
    - en soirée après le retour de l'enfant à son domicile ;
    - le mercredi ou le samedi après la classe lorsqu'il y a école le matin ;
    - le mercredi ou le samedi toute la journée s'il n'y a pas d'école ;
    - le dimanche, les jours fériés et durant les vacances scolaires.

     

    Cette définition reprend celle de la circulaire 98-144 du 9 juillet 1998 relative au contrat éducatif local.
    "L’adjectif périscolaire est utilisé pour qualifier, soit un temps, soit des activités qui sont en relation, par le contenu ou par le contexte, avec le temps ou les activités considérés comme strictement scolaires. On parle ainsi de temps périscolaire pour désigner le temps que l’élève passe à l’école en dehors des cours obligatoires : accueil du matin et du soir, déjeuner, ateliers distractifs ou culturels du temps de midi, études et autres permanences".

    La circulaire 2003-193 du 11 juin 2003 précisait que "les activités péri-scolaires (cantine, garderie, ...) sont une condition de possibilité de la scolarité"

    Les TAP sont donc incontestablement des activités périscolaires.

    Comment obtenir un accompagnement sur les TAP ?

    Si les TAP sont une nouveauté, l'accompagnement par un AVS/AESH sur le temps périscolaire (cantine, garderie...) n'a rien de nouveau. On se demande bien d'où vient la difficulté pour les TAP.

    Comme pour l'accompagnement sur le temps scolaire, il faut en faire la demande à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). Le besoin d'heures d'accompagnement sur les TAP vient s'ajouter dans votre demande aux heures d'accompagnement sur le temps scolaire.

    Cette information devrait vous être communiquée par l'enseignant référent de votre enfant lors de l'ESS (Équipe de Suivi de Scolarisation).

    L'EP (Equipe Pluridisciplinaire de la MDPH) évalue les besoins de votre enfant et vous propose, sur la base de votre demande, des bilans des professionnels de soin et des informations fournies par l'école, un PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) qui comprend toutes les mesures, adaptations nécessaires au bon déroulement de la scolarité de votre enfant. Vous avez 15 jours pour valider ce plan (ou pas).

    La CDAPH (Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées) valide (ou pas) la proposition de PPS et notifie les mesures qui ouvrent des droits pour vos enfants, ici notifie l'attribution d'un accompagnement :

    - Soit un accompagnement individuel : en précisant le nombre d'heures attribuées et les missions confiées à l'AVS/AESH, sur le temps scolaire et périscolaire.

    - Soit un accompagnement mutualisé : en précisant les missions sur le temps scolaire ou périscolaire.

    Décision n° 2003-471 du Conseil Constitutionnel du 24 avril 2003 :

    "Il résulte de ses termes mêmes que cet article (L216-1) se borne à permettre aux assistants d'éducation de participer, en dehors des missions pour lesquelles ils ont été recrutés, à des activités organisées par les collectivités territoriales, qu'il s'agisse des activités éducatives, sportives et culturelles complémentaires prévues, dans le cadre du temps scolaire, par l'article L. 216-1 ou des activités à caractère culturel, sportif, social ou socio-éducatif organisées, en dehors du temps scolaire, dans les conditions prévues par l'article L. 212-15 ; que cet article n'a ainsi ni pour objet ni pour effet de permettre aux collectivités territoriales de financer des emplois d'assistants d'éducation pour exercer les missions incombant à l'Etat prévues à l'article L. 916-1"

    Arrêté du 20 avril 2011 du Conseil d'Etat :

    Recommandation du Défenseur des droits du 30 novembre 2012

     

    Le Défenseur des droits décide de recommander au ministre de l'éducation nationale, dans le cadre du projet annoncé de réforme de l'école et des rythmes scolaires, de veiller à prendre en compte les besoins spécifiques des élèves handicapés s'agissant, en particulier, de la nécessité d'accompagnement par un AVS sur l'ensemble des temps d'activités scolaires et périscolaires, conformément aux préconisations de la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH)

    Circulaire du 25 février 2015 de la CNAF

    Accompagnement des besoins spécifiques pour la mise en oeuvre du fond "publics et territoires"

     

     

     


    votre commentaire