• 7 techniques simples pour apprendre plus facilement

     

    apprendre-plaisirLa concentration vous permet de mieux travailler, de mémoriser facilement et d’étudier aisément. Maintenant, comment pouvez-vous développer votre concentration? Voici 7  techniques simples:

    1. Imposez-vous une limite de temps : Votre inconscient s’arrangera pour la respecter, ce qui vous amènera à être plus concentré.

    2. Lecture en transparence : Écrivez sur une feuille, tournez là de bord et lisez par transparence. L’attention soutenue par l’exercice (déchiffrage + attention) vous permet de stimuler votre concentration.

    3. Utilisez une fiche de dispersion : Disposez une « fiche de dispersion » à côté de votre lieu de travail. L’idée est d’y inscrire un trait à chaque fois que votre esprit se disperse ou s’éloigne de la tâche en cours. Vous devez être honnête avec vous-même. Ce qui est fascinant, c’est qu’en quelques jours le nombre de traits diminuera. Vous apprendrez ainsi à devenir le « gouverneur » de votre esprit. Ce n’est plus lui qui décide quand vous devez « déconnecter », mais vous. Allez-y en douceur en augmentant progressivement votre “petit effort” supplémentaire de concentration. Vous développerez ainsi votre endurance mentale.

    4. Menthe : Lavez vos dents avec un dentifrice à base de menthe ou mâchez de la gomme à la menthe

    5. Utilisez la main que vous n’utilisez pas normalement : Ça casse la routine… ce qui favorise la concentration!

    6. Stimulez-vous : Mettez votre tête entre vos mains pour une séance de stimulation tactile. Terminez en vous frottant les mains pendant soixante secondes. Votre cerveau sera bien oxygéné et vos neurones fins prêts à vous servir.

    7. Créez-vous un rituel : Déterminez une séquence d’action délibérée à faire systématiquement avant de vous lancer dans vos études ou votre travail. Vous indiquerez ainsi clairement à votre esprit que vous êtes prêt. Par exemple : rangez votre bureau, prenez trois grandes respirations, taillez vos crayons… et commendez. Victor Hugo le faisait en retirant tous ses vêtements. Alexandre Dumas mangeait une pomme tous les matins à 7 heures sous l’Arc de triomphe avant d’écrire pendant une heure dans un café juste à côté. Mark Twain s’allongeait sur le sol. Ernest Hemingway taillait ses crayons. Thomas Huxley écrivait avec son nez.

    —-

    Prochaine étape : Formation : Apprentissage accéléré

    Comment apprendre 5 fois plus rapidement et vous en souvenir à long-terme?

    Apprendre 1 000 nouveaux mots d’une langue étrangère en une seule journée, c’est possible? À première vue, non. Et pourtant, il s’agit de savoir comment faire. De la même façon, vous pouvez apprendre tout ce que vous voulez, jusqu’à 5 fois plus rapidement que maintenant. Comment? C’est  ce que vous expérimenterez pendant cette formation.

    En gros, dans cette formation, vous apprendrez à déployer toutes les ressources de votre cerveau pour apprendre rapidement, efficacement et à long-terme. Vous apprendrez aussi à éliminer les processus mentaux qui bloquent et ralentissent l’apprentissage.

    Ça doit demander beaucoup d’efforts!

    Hummm… non. En fait, c’est tout le contraire. Pour apprendre rapidement et efficacement, il faut connaître les stratégies qui permettent à votre cerveau de fonctionner de façon optimale.  Vous devez aussi lui présenter l’information de façon stimulante, émotive (nous verrons pourquoi en classe!) et amusante.

    C’est de l’apprentissage par le jeu? Ça existe depuis longtemps ça!

    Le jeu est seulement une petite partie de l’approche que nous vous proposons. En fait, voici un bref aperçu des techniques et stratégies qui vous permettront d’apprendre jusqu’à 5 fois plus rapidement :

    • Tissage de chaînes associatives : Vous apprendrez comment relier les nouvelles informations à celles que vous connaissez déjà pour les tatouer dans votre cerveau.
    • Saturation mentale : Comment faire taire la petite voix à l’intérieur qui ralentit tant l’apprentissage.
    • Phosphénisme, rythmes et mouvements : Comment vous pouvez utiliser la lumière, la musique et votre corps pour réduire drastiquement votre temps d’étude.
    • Techniques hypnotiques et autohypnose : Votre état d’esprit est relié directement à la vitesse de vos apprentissages. Vous apprendrez à mettre votre cerveau dans ses meilleurs états pour accélérer l’apprentissage et synthétiser l’information.
    • Stratégies et méthodologie : Vous apprendrez comment combiner et intégrer ces techniques et bien d’autres dans votre vie de tous les jours. Vous pourrez aussi vous en servir immédiatement pour aider vos élèves et enfants.

    Et c’est simple! Certaines de ces techniques ont de drôles de noms, mais en fait, vous verrez qu’elles sont biens simples à utiliser une fois que vous en aurez fait l’expérience une première fois avec nous pendant la formation.

    Qu’est-ce que je peux apprendre avec  cette approche?

    Cette approche est excellente pour les apprentissages suivants :

    • Langues nouvelles et courantes (Anglais, Espagnol, Mandarin, etc.);
    • Histoire, géographie, comptabilité, textes de loi, langage de programmation, etc.
    • Sciences de la vie (biologie, chimie, pharmacie, médecine, etc.)
    • Pièces de théâtre, discours oratoires, etc.
    • Et bien d’autres sujets intéressants!

    Et ça fonctionne vraiment?

    Cette approche est basée entre autres sur les travaux de :

    • Le psychothérapeute Bulgare Georgi Lozanov : Suggestopédie et étude des états d’hypermémoire;
    • Dr. Linda Williams de l’université Berkeley en Californie : suggestions métaphoriques;
    • Dr. Thomas Budzinski (qui a lui-même basé ses travaux sur ceux des lauréats de prix nobel de médecine Roger Sperry et David Hubbel) : surcharge des hémisphères du cerveau

    Pendant la formation, vous utiliserez toutes les techniques et stratégies pour apprendre l’espagnol. C’est donc en apprenant un sujet concrètement que vous approdondirez votre compréhension de l’apprentissage accéléré. Vous évaluerez vos connaissances au début et à la fin de la formation pour constater votre progrès.

    Vous serez en mesure de mémoriser et d’approfondir vos connaissances rapidement tout en augmentant votre rétention à long-terme.

    Comment se déroule la formation?

    C’est une formation de 2 jours. Lors de la première matinée, vous apprendrez les concepts de base sur lesquels repose  cette approche. Le reste de la formation est très « pratico-pratique ». Vous verrez, dans l’action, comment les mettre en application. Vous ferez l’expérience d’un grand nombre de techniques simples que vous pourrez appliquer immédiatement à vos propres études et en support à vos élèves et à vos enfants.

    Est-ce que c’est pour moi?

    Dans l’économie d’aujourd’hui, votre qualité de vie est directement reliée à votre capacité à apprendre. Les changements sont de plus en plus rapides, vous devez savoir vous adapter rapidement et apprendre constamment.

    Cette formation est pour vous si vous voulez apprendre rapidement et sauver du temps. C’est aussi agréable d’apprendre plus en profondeur et de se souvenir à long-terme. C’est ce que vous permet cette approche.

    Cette formation est aussi pour vous si vous êtes enseignant, tuteur ou parent. Elle vous permettra de donner goût aux études aux jeunes et de les aider à réussir à l’école. Les techniques que vous leur enseignerez leur serviront toute leur vie.


    votre commentaire
  • Mieux vaut habiter dans la Drôme que dans les Hauts-de-Seine lorsqu’on est parent d’un élève handicapé.

    Carte de France part des élèves handicapés à la rentrée 2013 par départementSelon la 11e édition de Géographie de l’école, publiée fin juin, le pourcentage d’enfants en situation de handicap dans les effectifs des écoles primaires (maternelles et élémentaires confondues) et dans les collèges peut varier du simple au triple d’un département à l’autre. Les statistiques du ministère de l’Éducation nationale tendent donc à accréditer l’idée que certains départements sont plus accueillants que d’autres pour les écoliers et collégiens handicapés.

    Les élèves handicapés représentent 2% des effectifs

    Dans le primaire, la moyenne nationale s’élève à 2% (2,3% dans les Carte de France part des eleves handicapes scolarises parmi les eleves de college a la rentree 2013collèges). Mais dans la Drôme, la Meuse et la Saône-et-Loire, les enfants handicapés représentaient près de 3% des effectifs des écoles primaires, à la rentrée 2013, contre 1% seulement dans le Maine-et-Loire, les Hauts-de-Seine et Mayotte. Le taux de prévalence du handicap étant sensiblement le même dans toute la France, il faut chercher l’explication ailleurs.

    Deux tiers des élèves handicapés scolarisés en classe ordinaire

    carte de france part des eleves handicapes scolarises dans une classe ordinaire dans le premier degre a la rentree 2013Ce que confirment d’ailleurs les écarts, d’un département à l’autre, dans la répartition des élèves entre classe ordinaire et Classe pour l’inclusion scolaire, en primaire, et Unité localisée pour l’inclusion scolaire, en collège. Dans ces Clis et Ulis, les élèves reçoivent un enseignement spécifique, encadrés par un enseignant spécialisé.

    Au niveau national, deux élèves handicapés sur trois sont scolarisés dans une classe ordinaire, et un sur trois en Clis. Mais, dans le centre de la France, le pourcentage des élèves en classe ordinaire tombe sous la barre des 59% alors qu’en Bretagne et dans le Sud-Est, il dépasse les 73%. En collège, l’écart est encore plus important.

    Pas assez de places en Sessad = moins d’élèves à l’école

    Ces écarts s’expliquent, en partie, par les différences de taux d’équipements. En services d’éducation et de soins spécialisés à domicile (Sessad), notamment. Un enfant ayant besoin d’un accompagnement médico-social pour être scolarisé sera contraint d’aller en établissement spécialisé s’il n’y a pas de Sessad à proximité. La création de Sessad est de la responsabilité des agences régionales de santé.

    Les MDPH attribuent plus ou moins facilement des auxiliaires de vie scolaire

    Autre acteur majeur : les Maisons départementales des personnes handicapées. Les MDPH sont en effet chargées de l’orientation des enfants : en classe ordinaire ; en Clis ou Ulis ; ou vers un établissement spécialisé. Elles décident également d’affecter, ou pas, auprès de l’enfant handicapé, un auxiliaire de vie scolaire chargé de l’assister, à temps plein ou à temps partiel. Or, sans AVS, certains élèves en situation de handicap ne peuvent être scolarisés en classe ordinaire.

    L’Éducation nationale a aussi sa part de responsabilités

    Enfin, le directeur académique des services de l’Éducation nationale joue également un rôle important. Ce Da-sen est chargé d’animer et de mettre en œuvre la politique éducative dans les départements. Certains peuvent faire de la politique inclusive une priorité ; d’autres, pas… Pour le bonheur, ou le malheur, des parents d’enfant(s) handicapé(s). Franck Seuret


    votre commentaire
  • Le guide antistress des devoirs à la maison

     

    Comment s'organiser ?

    Chaque soir, la plupart des enfants franchissent le seuil de la maison chargés de leçons à apprendre et de devoirs à faire… Quand et comment s’y mettre ?

    Motivatrice et membre de l’Acmée, Brigitte Prot (auteur de J’suis pas motivé, je fais pas exprès !, Albin Michel, 2003) conseille d’imposer une rupture après le retour de l’école. « Avant 13 ans, trois quarts d’heure au moins sont nécessaires à l’enfant pour vivre la transition et quitter tout à fait l’univers scolaire afin d’entrer dans celui de la vie domestique. » Goûter, jeu, sport… Activités mais aussi discussions doivent être différentes ; difficile pour lui de se changer les idées si vous l’accueillez en lui demandant de parler de son interro de maths… La règle d’or : installer un rituel « devoirs du soir », avec heure, lieu et durée identiques chaque jour. « Cette rigueur favorise la structure des apprentissages. »

    Pour quelle durée ? Il n’y a pas de règle, le rythme et la quantité de devoirs donnés étant variables. Cependant, le temps de travail idéal, entre 8 et 12 ans, est de une demi-heure en continu. Au-delà, l’enfant ne peut plus se concentrer efficacement. Ce temps ne doit être consacré à rien d’autre.

    Cela posé, « entre 8 et 10 ans, il n’est pas rare qu’il ait besoin de courtes pauses », précise Brigitte Prot. Selon elle, cela vaut surtout pour les créatifs et les rêveurs… Dans ce cas, faites des pauses de trois minutes, pendant lesquelles vous pouvez proposer une activité créative (dessin, puzzle, Lego…). L’écolier la commence avant les devoirs, la poursuit deux ou trois fois pendant et la termine une fois le travail fini. L’activité permet de ne pas rompre le calme exigé pour les devoirs, mais aussi « de relier la créativité au travail, la rupture entre ces deux mondes étant l’une des grandes causes de démotivation chez ces petits rêveurs ».

    Acmée : Association Agir pour la communication et la motivation dans l’éducation et l’enseignement, 9, square des Cottages, 91200 Athis-Mons. T. : 01.43.26.90.04 .

    Faut-il être présent ?

    Oui, parce que l’adulte est le garant de l’organisation. « Il faut des années à un enfant pour être en mesure de gérer son emploi du temps », indique Brigitte Prot. Seul face à ses cahiers, il risque de s’attarder sur un exercice, de manquer de concentration pour les autres… De plus, il a besoin que son travail soit validé par un regard d’adulte. « Etudiant, grand frère, voisin…, l’essentiel est qu’il s’agisse d’une personne en laquelle l’enfant ait confiance et dont il sait qu’elle est là pour le soutenir et aussi le féliciter. » L’accompagnateur lui offre un cadre sécurisant et nourrit sa confiance en lui.

    S’il n’y a pas d’adulte ou si votre enfant est gardé par une baby-sitter maîtrisant mal le français, vous pouvez lui indiquer en début d’année une méthodologie de travail. Il peut, par exemple, faire seul ses devoirs de lecture ou les exercices simples. A votre retour, prenez le temps de vérifier ce qui a été fait, et bien sûr accompagnez-le pour la suite.

    Jusqu'où l'aider ?

    Cultivez son envie de lire... sur Internet

    Voici un nouveau site dédié à la lecture pour les 3-10 ans: www.iletaitunehistoire.com Un site gratuit avec des contenus éducatifs ludiques et interactifs : des fables de La Fontaine à écouter, des albums photos, des jeux sur des contes et des poésies ou encore des aides à la lecture en ligne.

    Comment intervenir sans entraver son autonomie ? En étant à ses côtés, le risque est de le laisser penser que l’on est à sa disposition. « Il doit comprendre, en l’expérimentant, que vous n’êtes pas là pour faire à sa place. » Regardez ensemble la liste des exercices demandés, aidez-le à se lancer en établissant un emploi du temps de travail, puis vaquez à vos activités, en lui précisant toutefois que vous êtes là s’il a besoin d’aide. Enfin, vérifiez avec lui le travail effectué… « Vous devez garder à l’esprit qu’il s’agit d’un accompagnement vers une prise d’autonomie de l’enfant », insiste Brigitte Prot.

    La principale clé ? N’apportez pas les réponses aux problèmes, mais apprenez à votre enfant à se poser les bonnes questions pour avancer dans son raisonnement et pour y répondre seul : « Qu’est-ce que tu dois faire pour diviser ce nombre par deux ? Tu veux conjuguer ce verbe : sais-tu à quel groupe il appartient ?, etc. » A court terme, cette démarche lui offre la satisfaction de voir qu’il possède en lui les moyens de résoudre tous les problèmes. A long terme, elle lui permet d’acquérir une autonomie et d’élaborer sa propre méthode de travail.

     

    Quel rôle jouer ?

    Brigitte Prot constate que beaucoup de parents oscillent entre deux attitudes : d’un côté, ceux qui jugent les devoirs à la maison inutiles ou "trop lourds". De l’autre, ceux qui exigent toujours plus et ajoutent quantité d’exercices. Ces deux attitudes sont néfastes aux progrès de l’enfant : la première revient à nier ses capacités et le décourage dans ses efforts d’apprentissage. La seconde lui inflige une pression excessive et favorise un rejet du travail. Ces comportements cachent souvent un manque de confiance et de communication avec le monde de l’école.

    Vous pouvez rencontrer régulièrement les professeurs, suggère le pédagogue Philippe Meirieu (directeur de l’Institut universitaire de formations des maîtres (IUFM) de Lyon, il est l’auteur de “Faire l’école, faire la classe”, ESF, 2004), discuter avec eux des devoirs du soir, mais aussi leur demander des conseils pour savoir comment aider votre enfant : « Apprendre une poésie ou réviser un contrôle, personne ne sait faire cela spontanément ! » Quoi qu’il en soit, le respect du rôle de chacun est indispensable. Aussi, poursuit Philippe Meirieu, « refaire la leçon à la place du professeur, expliquer que l’on dispose d’une méthode plus efficace… cela crée, aux yeux de votre enfant, un conflit de loyautés (envers son professeur et/ou envers son parent) qui le met, à coup sûr, en difficulté. »

    Ajouter des exercices ?

    Proposer un ou deux exercices supplémentaires peut être utile si vous voulez vous assurer que votre enfant a assimilé la leçon. Mais expliquez-le-lui : « Tu as vu que cet exercice t’a posé problème, on va en faire un dernier pour que tu sois sûr de savoir le résoudre quand tu seras en classe. »

    Une autre façon de tester ses acquis : en proposer une application pratique et ludique. Après un devoir de maths, faites-lui lire une recette de cuisine ; après une dictée, cherchez des définitions dans le dictionnaire ou sur Internet, mais sans tomber dans la démarche qui consiste à faire de tout un apprentissage. Trop solliciter un enfant est le meilleur moyen de le dégoûter.

    Comment gérer une crise ?

    La bonne volonté de part et d’autre ne suffit pas toujours, et certains soirs, l’étape des devoirs tourne à la crise. Dans ce cas, conseille Brigitte Prot, « fermez les cahiers et passez à autre chose… en prévoyant de vous y remettre plus tard dans la soirée ou le lendemain matin ». Car s’acharner, c’est risquer de faire de ce rituel des devoirs le « rituel des tensions ».

    « Entre votre enfant et vous, les enjeux affectifs sont tels qu’ils ne permettent pas toujours à chacun de prendre la distance suffisante pour bien vivre cette relation de travail », explique Brigitte Prot. Vous êtes tenté de revivre votre propre scolarité à travers celle de votre écolier ; et lui risque de culpabiliser et de perdre ses moyens à l’idée de vous décevoir. La solution : passer le relais à un autre adulte, proche ou étudiant.

    QUand penser aux cours particuliers ?

    De plus en plus de parents perfectionnistes ou stressés anticipent les difficultés de leur enfant, constate Brigitte Prot. Faire appel à un professeur particulier est envisageable, « mais seulement si des lacunes ont été repérées par l’enseignant ». Dans le cas contraire, votre enfant a le sentiment que vous vous inquiétez. Il perd confiance, angoisse… et se bloque. Seuls des besoins réels justifient le recours à des leçons particulières. N’oubliez pas non plus d’en parler avec lui : « Ce n’est pas une punition, mais une aide pour que tu sois plus à l’aise en classe » ; et de limiter ces leçons dans la durée, par exemple pendant un trimestre.

    Quand lacher les brides ?

    Sur internet

    Espacerpa est destiné aux élèves en difficulté en français et en maths, dès le CM1. Les connaissances et capacités de l’enfant sont évaluées dès l’inscription ; ses progrès, régulièrement analysés. Le site fonctionne aussi pendant les vacances.

    Paraschool offre de véritables cours particuliers, payants. Le profil de l’enfant enregistré permet d’évaluer ses progrès.

    Cyberprofs est destiné aux élèves du secondaire (collège et lycée). Des fiches par matière donnent des conseils généraux. L’élève peut aussi poser sa question en ligne (5 euros la question. Abonnements au trimestre, au mois, à la semaine).

    Cyberpapy est un site gratuit et très avenant : les professeurs sont des grands-parents, parfois des professeurs à la retraite. Un pont intelligent entre les générations.

    Clairacademy, le site de la marque de papeterie Clairefontaine propose des fiches et, très utile, une sélection des différents sites d’aide pour les plus jeunes.

    Maxicours offre une aide à partir du CE1, avec des fiches bien faites, des tests d’évaluation et des exercices interactifs.

    La prise d’autonomie dans le travail scolaire varie largement d’un enfant à l’autre. C’est à vous d’être attentif au rythme de votre propre enfant, en évitant d’abord de le comparer à ses camarades. Puis en lui laissant davantage d’indépendance dans son travail, par exemple en réduisant progressivement les vérifications des devoirs à une fois tous les deux jours, puis tous les trois ou quatre jours.

    Si votre enfant réussit bien seul, s’il sait se poser les questions qui lui permettent d’avancer dans son raisonnement, votre accompagnement devient inutile. « Mais votre présence et votre regard sur le travail final – ne serait-ce qu’une fois par semaine – reste indispensable jusqu’à 13 ans environ. » Brigitte Prot constate en effet que, généralement en fin de cinquième, une étape est franchie. Ou votre enfant a pris conscience des enjeux scolaires et a acquis une totale autonomie dans son travail, et vous pouvez dès lors lâcher la bride. Ou il se rebelle contre les devoirs, et vous devrez mettre en place une autre forme d’accompagnement : travail en groupe, auprès d’un autre parent, d’un grand frère… Dans tous les cas, après plus de cinq ans d’accompagnement, vous pouvez envisager la fin de ce rituel quotidien… sans pour autant démissionner de votre rôle d’éducateur toujours attentif aux progrès de votre enfant.

    L'avis de l'expert : Béatrice Copper-Royer

    « Ne surinvestissez pas votre enfant ! »

    Psychologue, Béatrice Copper-Royer a publié Non, tu n’es pas encore ado ! (avec Guillemette de La Borie, Albin Michel, 2004). Elle revient sur les principaux écueils à éviter dans le suivi du travail scolaire. Et sur la place que chacun doit occuper dans la famille.

    Pourquoi les devoirs mettent-ils certains parents dans un réel état d’angoisse ?
    Béatrice Copper-Royer : Il faut d’abord distinguer père et mère – c’est souvent elle qui s’occupe des devoirs. Son implication n’est pas la même. Pour une mère, réussir à faire travailler son enfant, c’est être une bonne mère ; si cela se passe mal, elle se voit comme une mauvaise mère. Le père, lui, a plus de distance. Ensuite, il faut comprendre le changement dans les relations parents-enfants que crée l’entrée à l’école. C’est le premier regard extérieur sur l’enfant, qui peut écorner l’image que les parents se faisaient de lui, et surtout d’eux-mêmes. Ceux qui ont surinvesti leur enfant réalisent qu’il n’est pas l’enfant idéal dont ils rêvaient.
    D’autant que l’entrée à l’école de nos enfants nous ramène à notre propre histoire…
    Béatrice Copper-Royer : Pour en revenir aux mères, travailler avec ses enfants peut faire naître des sentiments violents, de colère notamment. Parce qu’elle est renvoyée à sa propre histoire. Si elle était une élève brillante, il lui est incompréhensible et angoissant de se trouver face à son enfant qui peine. Si sa scolarité a été mauvaise, elle la revit douloureusement. Dans les deux cas, l’angoisse domine.
    Quelles sont les conséquences sur l’enfant ?
    Béatrice Copper-Royer : Quand ça se passe mal, il peut entendre des mots terribles qui, même si on regrette de les avoir prononcés, ont du poids. Il a le sentiment de déplaire à ses parents ; il perd l’estime de lui-même. C’est insupportable. Quand les devoirs se font dans la douleur, l’enfant ne gagne aucune autonomie, reste immature. Un enfant immature ne trouve aucun sens à son travail scolaire.
    Comment sortir de cette situation ?
    Béatrice Copper-Royer : Il faut expliquer à l’enfant : « Je m’énerve parce que ça me rappelle des mauvais souvenirs. On va trouver un relais. » On doit alors se tourner vers un autre adulte. C’est un moment idéal pour réfléchir sur la place de chacun dans la famille, sur les liens entre parents et enfants, sur le regard que l’on porte sur eux.
    Quel est le rôle du père ?
    Béatrice Copper-Royer : Il doit avoir une parole apaisante. Etre celui qui sépare, désamorce la crise, remet chacun à sa place.
    Quels conseils donneriez-vous aux parents ?
    Béatrice Copper-Royer : Ne pas surinvestir son enfant ! Le surinvestissement, phénomène qui s’aggrave, ne peut conduire qu’à des déceptions gigantesques. L’enfant que l’on a survalorisé vivra durement l’épreuve de la réalité. Ensuite, ne pas faire de chantage à l’avenir. Cela n’a pas de sens de parler du bac et de chômage à un enfant de 8 ans. Cela ne lui dit rien. Il ne pensera qu’une chose : mes parents n’ont pas confiance en moi. Là encore, on retrouve le problème de l’estime de soi. Enfin, ne pas perdre de vue l’objectif de rendre l’enfant le plus autonome possible. Cela passe par le plaisir. Un enfant qui travaille avec plaisir trouve du sens à ce qu’il fait.

    (Propos recueillis par Sophie Rostain)

     

    votre commentaire
  • PARIS, 03 déc 2012 (AFP) -
    Dans un communiqué publié à l'occasion de la journée internationale des personnes handicapées, Dominique Baudis a indiqué "constater, dans les situations qu'il traite, que les enfants handicapés sont confrontés à des difficultés pour participer aux activités extrascolaires et périscolaires".
    "Les principes d'égalité de traitement et l'intérêt supérieur de l'enfant, affirmés dans la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées et la Convention internationale des droits de l'enfant, ne sont pas suffisamment mis en oeuvre", a-t-il estimé.
    Pourtant, a-t-il souligné, l'expérience montre "les bienfaits de la mixité pour l'épanouissement individuel et l'apprentissage collectif".
    Le Défenseur des droits demande donc au ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, "dans le cadre du projet de réforme de l'école et des rythmes scolaires, de veiller à prendre en compte les besoins spécifiques des élèves handicapés, en particulier des besoins d'accompagnement sur le temps périscolaire".
    Il s'adresse aussi aux ministres des Sports, des Affaires sociales et des Personnes handicapées, Valérie Fourneyron, Marisol Touraine et Marie-Arlette Carlotti, pour qu'elles veillent à "adapter les dispositions législatives et réglementaires existantes en précisant les conditions d'accueil et de prise en charge des enfants handicapés dans les structures d'accueil collectif de loisirs".

    db/ct

    « Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© (2003) Agence France-Presse.Toutes les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations »


    votre commentaire
  • Depuis 2008, l'aide personnalisée aux étudiants handicapés est ouverte à tous, sans conditions de ressources. Calculée par les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), en fonction du handicap spécifique et des besoins qui en incombent, cette aide mensuelle s'adresse aux étudiants de moins de 21 ans. Le montant moyen accordé s'élève à 1 300 euros. Par l'intermédiaire de l'université, d'autres aides individuelles telles que la transcription en braille ou l'assistance pédagogique sont également accessibles.

    Étudier à l'étranger, c'est possible

    Ces aides s'ajoutent à la bourse d'enseignement supérieur sur critères sociaux, qui tient compte des ressources et des charges de l'étudiant et de sa famille. L'appréciation particulière du handicap permet d'ajouter 2 points de charge en cas d'une incapacité permanente ou de l'intervention d'une tierce personne en permanence. Pour déposer une première demande de bourse, la limite d'âge de 28 ans n'est pas opposable aux étudiants handicapés. Avant d'effectuer cette demande, l'étudiant doit justifier d'une reconnaissance de handicap de la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Celle-ci doit être déposée entre le 15 janvier et le 30 avril précédant la rentrée universitaire auprès du CROUS de sa région. Enfin, il est aussi possible de bénéficier de la bourse de mobilité Erasmus pour participer aux programmes d'études à l'étranger.

    « Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr.Toutes les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par Handicap.fr. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, sans accord. »


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique