• TDAH : l'origine neurobiologique confirmée 

    Sur cette image un marquage permet de voir les axones des neurones de la rétine (en rouge) qui innervent le colliculus supérieur (en bleu) chez une souris "normale". Michael Reber / Institut des neurosciences cellulaires et intégratives

    Des chercheurs ont mis en évidence le rôle d’une structure cérébrale dans l’apparition des troubles du déficit de l'attention : le colliculus supérieur.

     

    COLLICULUS. Les scientifiques s’en doutaient. Cette fois c’est confirmé : les troubles du déficit de l’attention (TDA) proviennent bien d’une anomalie neurobiologique.

    Une équipe de chercheurs du CNRS, de l’université de Strtasbourg et de l’Inserm ont mis en évidence le rôle d’une structure cérébrale bien précise dans l’apparition des TDA : le colliculus supérieur.

    Celui-ci fait partie d’une structure cérébrale appelée tubercules quadrijumeaux un ensemble de quatre éminences arrondies situées à la partie supérieure du tronc cérébral, entre le cerveau et le cervelet.

    Une plaque tournante sensorielle

    Le colliculus supérieur est une plaque tournante sensorielle impliquée dans le contrôle de l'attention et de l'orientation visuelle et spatiale.  Il est fortement impliqué dans la sélection des centres d'intérêt, l'orientation de la tête et des yeux vers ces centres d'intérêt, la coordination tête-œil et l'initiation des saccades oculomotrices.

    L’étude publiée dans la revue Brain Structure and Function s’est concentrée sur le comportement de souris dont le développement du colliculus supérieur a été perturbé par manipulation génétique. Cette anomalie a provoqué une hyperstimulation visuelle du colliculus supérieur qui provoquait chez les souris des modifications du comportement similaires à celles de certains patient souffrant de TDA.

    Des changements comportementaux significatifs

    Les chercheurs se sont également aperçu que cette anomalie provoquait un excès de noradrénaline, une variété d’hormone qui joue le rôle de neuromédiateur permettant le passage de l’influx nerveux d’une cellule vers une autre cellule nerveuse.

    Ce déséquilibre en noradrénaline a été associé à des changements comportementaux significatifs chez les souris porteuses de la mutation génétique.

    Utiliser ces nouveaux modèles permettrait de développer une approche plus globale du TDA, en élargissant le périmètre classique des recherches sur ses causes. Et caractériser plus précisément les effets de la noradrénaline sur le colliculus supérieur pourrait donc ouvrir la voie à des stratégies thérapeutiques innovantes.

    LireHyperactivité et troubles de l'attention chez l'enfant 

    Le trouble du déficit de l’attention touche entre 4% et 8% des enfants. Il se manifeste principalement par une perturbation de l'attention, une impulsivité verbale et motrice, parfois accompagnés d'hyperactivité. Environ 60% de ces enfants présenteront encore des symptômes à l'âge adulte.

    Il n'existe à ce jour aucun traitement curatif. Seule l'administration de psychostimulants améliore l'état des patients, avec cependant des effets secondaires importants. Une controverse persistante autour de l'origine neurobiologique de ce trouble a freiné le développement de nouveaux traitements.

     

     


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  • P'tit fascicule pour ados avec TDAH

     

    P'tit fascicule pour ados avec TDAH

     

    http://www.tdah.be/ADHD_teen_focus_F.pdf


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  • Les vaccins sont la cause principale des allergies alimentaires

    Les vaccins sont la cause principale des allergies alimentaires  ?

     

    Par Barbara Feick Gregory, Community Contributor


    publié: 10 avril 2009; Alternativehealthjournal


    Les allergies alimentaires sont un problème majeur! Dans les pays industrialisés, entre 6 et 10% des enfants ont des allergies alimentaires. [1] 


    Les vaccins sont la cause principale des allergies alimentaires! Le fait que les vaccinations puissent causer des allergies semble avoir été oublié récemment. Il était connu depuis 1839 que les injections de protéines alimentaires causent des symptômes similaires à des allergies chez les animaux. [2] Il a été reconnu que la gélatine cause des allergies lorsqu'elle est injectée avec un adjuvant aluminique. [3] Les réactions de Jones-Mote, l'hypersensibilité à l'adjuvant et à la protéine, découlent du fait que "toute protéine pure mélangée à un adjuvant peut provoquer une réponse immunitaire." [4] Les injections de protéines alimentaires sont utilisées pour provoquer des allergies chez les animaux. [5] [6] Il a été reconnu que la protéine de l'œuf dans les vaccins peut causer des allergies à l'œuf chez les enfants. [7] Tous les ingrédients des vaccins peuvent provoquer une allergie. 

     

    Le lait maternel est le premier aliment d'un bébé. Il n'est pas "normal" pour un bébé d'être allergique au lait de sa mère! [9] L'allergie au lait était inconnue jusqu'en 1901.[10] Depuis cette époque, de nombreux vaccins ont été utilisés. [11] L'allergie à la caséine (au lait) est due à la caséine et à l'adjuvant aluminique dans le vaccin contre l'hépatite B qui est souvent administré au nourrisson avant qu'il ne quitte l'hôpital, mais avant ses 2 mois.[12] [13] Étant donné que tous les bébés sont immédiatement nourris de lait sous n'importe quelle forme, c'est la première allergie à être diagnostiquée. 


    L'allergie suivante, qui apparaît habituellement vers 3 mois, est l'allergie au lait de soja [14], due au bouillon de culture aux peptones de soja et à l'adjuvant aluminique[15] dans les vaccins antipneumococciques conjugués administrés vers 2 mois. Étant donné que les nourrissons reçoivent souvent du lait de soja, cette allergie se déclare tôt. 

    D'autres ingrédients "connus" des vaccins peuvent provoquer des allergies. L'adjuvant aluminique peut provoquer des allergies à l'aluminium.[16]  Le sérum de veau[17] provoque l'allergie à la viande bovine. [18] Certaines personnes souffrent d'une allergie à la levure[19]. [20] Les cultures cellulaires d'embryon de poulet pour le ROR[21] sont connues pour causer des allergies à l'œuf. [22] La gélatine hydrolysée de porc est un ingrédient du vaccin contre la varicelle. [23] "La gélatine bovine hydrolysée de façon médiocre était immunogénique lorsqu'elle était administrée avec l'adjuvant aluminique." Même si la gélatine bovine "bien" hydrolysée est moins immunogénique, elle peut quand même provoquer des allergies. [24] Il est aussi possible que les cellules de reins de singe des vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche (DTP) [25] soient responsables de l'allergie à la fourrure de singe chez certains pilotes de voitures de courses. [26] Le "syndrome du restaurant chinois" provoque les mêmes symptômes que l'allergie au glutamate monosodique (GMS), qui pourrait être due au GMS utilisé dans le vaccin ROR. [27] [28] Un autre ingrédient du ROR qui provoque des allergies est la néomycine. [29] [30] Le Thimérosal, qui est toujours utilisé dans le vaccin Fluval, provoque également des allergies. [31] [32]

    Ensuite, il y a les ingrédients "inconnus" des vaccins. Les huiles sont utilisées comme "transporteurs" depuis 1919. [33] Le livre "Peanut Allergy Answer" disait  que la première référence à une allergie aux arachides date de 1920. [34] "L'aluminium est utilisé comme adjuvant dans les vaccins. Un adjuvant est un composant du vaccin qui sert à stimuler la réponse immunitaire au vaccin. Les effets de l'aluminium en tant qu'adjuvant ont été découverts en 1926." [35] L'aluminum est utilisé dans les vaccins parce qu'il permet aux fabricants d'économiser de l'argent, et il augmente la réponse immunitaire du corps à la protéine contenue dans le vaccin. [36] Les fabricants de vaccins ne sont pas tenus de lister les ingrédients "inactifs" sur la notice de leurs vaccins. Toutes les différentes sortes d'huiles utilisées dans l'adjuvant des vaccins et tous les différents aliments utilisés dans les milieux de culture sont donc un secret commercial protégé. [37] [38] [39]


    La seule chose que nous pouvons faire pour savoir quels ingrédients exacts sont utilisés dans les vaccins est de payer pour les faire analyser. Mais nous pouvons découvrir qu'il est probable que des aliments soient utilisés dans les vaccins en lisant les brevets pour les adjuvants vaccinaux et les milieux de culture. Pour chaque allergie alimentaire dont j'ai trouvé une mention sur Internet (avec une seule exception pour le calamar qui provoque des allergies au Japon), j'ai trouvé l'aliment incriminé listé comme ingrédient dans un adjuvant vaccinal ou un milieu de culture.

    Toutes les pièces du puzzle concernant la plupart des allergies alimentaires concordent... L'éléphant sauvage souffrant d'une allergie au blé avait été vacciné. Nos chiens et chats souffrant d'allergies alimentaires ont été vaccinés. L'"épidémie" d'allergies alimentaires s'est déclarée lorsque le nombre de vaccins recommandés durant l'enfance a considérablement augmenté. 


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  • La cinquième édition des
    Chiffres clés de
    l’aide à l’autonomie
    met à la disposition des
    acteurs et des décideurs du secteur médico-
    social les données disponibles en 2014.
    La CNSA consacre, par ses ressources
    propres et les crédits d’assurance maladie
    qu’elle gère, près de 22 milliards d’euros
    au financement des politiques d’aide à
    l’autonomie, à peu près à parité entre
    personnes âgées et personnes handicapées.
    S’y ajoutent, notamment, des financements
    de l’État, de la Sécurité sociale et des
    conseils généraux. Soit un ensemble de
    réponses qui doivent progresser et mieux
    s’articuler pour renforcer la solidarité pour
    l’autonomie.
     
    CNSA
     
     
     
     
     

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  • Les TED et l'alimentation

    Les TED et l'alimentation

    Les parents savent bien que les enfants, en général, ont des gouts alimentaires plutôt restreints et qu’ils sont peu portés à vouloir essayer de nouveaux mets.

    Chez les autistes, cette caractéristique est problématique et crée de sérieux ennuis aux parents. « Dans l’ensemble de la population, les problèmes d’alimentation touchent 25 % des enfants en bas âge, mais le taux grimpe à 80 % chez les enfants qui souffrent de troubles envahissants du développement », explique Geneviève Nadon, ergothérapeute au centre de réadaptation La myriade, à Joliette, et qui intervient plus spécialement auprès de ces jeunes.

    Les troubles envahissants du développement, communément désignés par l’acronyme TED, incluent l’autisme, le syndrome d’Asperger, le syndrome de Rett et le trouble désintégratif de l’enfance. On compte 60 personnes sur 10 000 atteintes de l’un de ces troubles qui frappent quatre fois plus de garçons que de filles. « Les enfants qui présentent un TED ont des gouts restreints, des comportements répétitifs et obsessifs et font preuve de peu d’imagination, souligne Geneviève Nadon. Cela se répercute sur leur alimentation. Certains d’entre eux peuvent même limiter leur nourriture à moins de 10 aliments. » La sélection peut aller jusqu’à refuser un produit alimentaire, du yogourt par exemple, d’une nouvelle marque de commerce. Si les parents tentent d’introduire de la nouveauté, une crise alimentaire peut être déclenchée. Dans les cas extrêmes, l’enfant pourrait refuser une assiette dans laquelle aurait été mis un aliment qu’il n’aime pas. « Certains enfants vont lancer l’assiette s’ils n’aiment pas les pois et qu’il s’en trouve à côté des pommes de terre », signale Mme Nadon. Il arrive également que des enfants se limitent à un aliment pendant des semaines et le rejettent subitement par la suite.

    « Certaines études recommandent un régime sans gluten ni caséine – une protéine du lait –, des éléments que les enfants aux prises avec un TED tolèreraient moins bien. Mais cette approche ne fait pas l’unanimité, affirme Mme Nadon. Les autres suggestions visent à modifier le comportement par des mesures plutôt intrusives. » Ces enfants réagiraient parfois de façon exagérée aux informations sensorielles, tant en ce qui concerne le bruit et l’odeur que le gout ou même la texture de l’aliment; le blocage alimentaire pourrait découler de ce type de réactions exacerbées. Les données recueillies pour l’instant auprès d’une trentaine d’enfants (sur un objectif de 200) montrent que la sélection alimentaire constitue un problème dans 65 % des cas de TED et que ce problème est modéré ou grave dans presque 50 % des cas; 65 % des enfants goutent rarement ou ne goutent jamais à de nouveaux aliments et 80 % finissent par refuser un aliment qu’ils acceptaient auparavant.


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