• Aider mon enfant à mieux se repérer dans l’espace

    Quelques petites astuces d’intégration d’activités :

    • Réalisme : partir d’où il est et y aller une étape à la fois. Souvent, plusieurs mini-objectifs un après l’autre est plus bénéfique qu’un seul plus imposant.
    • Cohérence : vous souhaitez que votre enfant persévère dans sa difficulté, il faut alors y accorder le temps nécessaire. Planifiez à l’horaire et à l’agenda familial un temps précis allouer à l’activité en question. Dans ce sens, c’est un objectif familial de respecter le temps prévu à l’horaire afin d’atteindre l’objectif principal de votre fils.
    • Constance : afin de bien évaluer si l’activité donne des résultats, il faut au minimum faire le processus durant au moins 3 semaines afin de bien intégrer l’apprentissage.
    • Plaisir : apprendre en s’amusant est toujours une formule gagnante ! Plus l’esprit sera détendu en lien avec la situation, plus ce sera bénéfique et cela contribuera à la motivation.
    • Combinaison avec les forces : combiner l’activité à exercer avec un sujet avec lequel votre enfant a un intérêt. De plus, utiliser les forces de votre enfant pour les intégrer à son défi est tout à fait gagnant et contribue également à l’estime de soi.
    • Faire AVEC lui : l’enfant apprend beaucoup par imitation et ils ont en général un côté visuel et kinesthésique très développé. Certains enfants comprendront et assimileront rapidement avec quelques explications. Pour d’autres enfants, le fait que l’adulte le fasse avec eux sera le petit déclic pour mieux saisir. Et pour une majorité d’enfants, le fait de FAIRE et d’EXPÉRIMENTER sera concluant. L’apprentissage par mode kinesthésique est en fait un apprentissage qui passe via le corps, par les perceptions, les sensations et par l’expérience vécue.

    Prenons l’exemple de dessin : s’installer et faire nous aussi le dessin en question. Prendre le temps de faire étape par étape afin que l’enfant prenne le temps de saisir le processus d’enchaînement du dessin. Pour faire un bonhomme, il faut un cercle, différentes longueurs de barres et varier les orientations des barres. Faites chaque étape seule et enchaînez tranquillement chacune des parties dans le but de former le tout, soit le bonhomme. Si le cercle n’est pas acquis, alors l’activité sera à apprendre à faire un cercle d’abord.

    Dire à l’enfant de « se concentrer » ou de « garder son focus » est évident pour nous. Il est logique de le dire ainsi en lien avec le but qu’on veut atteindre. Cependant, il peut être vague dans la compréhension réelle de l’enfant.

    Sait-il vraiment ce qu’il doit faire lorsqu’on lui demande de se concentrer ?

    Je vous suggère de vous assurer de sa compréhension concrète des consignes qu’il reçoit. Dans le cas où c’est ambigu, je vous recommande d’abord de mieux définir avec lui ces notions par des activités ou exercices qui auront ce but. Si l’on veut que l’enfant apprenne à mieux se concentrer, faites des exercices de concentration. Lorsque le concept de concentration sera bien saisi et intégré, les exercices d’apprentissage des étapes d’un dessin seront plus faciles.

    Pour savoir quels types d’activités ou d’exercices choisir, personnellement, je trouve qu’il est plus facile de proposer lorsqu’on connaît bien les intérêts et les forces de l’enfant.

    Je crois comme vous que c’est un trait de personnalité qui peut être davantage stimulé afin de minimiser les impacts négatifs sur votre enfant. Soyez rassurée, votre enfant possède toutes les capacités en lui, cependant parfois nous devons user davantage de stratégies et d’idées afin de parvenir à trouver une façon d’apprentissage qui conviendra à son modèle à lui d’apprentissage !

    Pour concrétiser les exercices en tant que tels, si ces informations ne vous sont pas suffisantes, quelques petites rencontres à domicile avec un coach familial ou un suivi en ergothérapie pourraient davantage vous aider.

     


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  • École : le rapport Komités recommande le recrutement d'accompagnants de jeunes handicapés, formés, diplômés et à durée indéterminée

    472029_preschool_girls_outside4_74.jpgC’est une solution clés en main, mais avec encore de nombreux réglages à prévoir que propose, dans son rapport rendu public ce mardi 25 juin, le groupe de travail pour professionnaliser les accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap. Sa présidente, Pénélope Komitès, et les représentants des associations, des pouvoirs publics, des syndicats et des élus recommandent la création d’une fonction d’accompagnant de jeune handicapé (AJH). Ces AJH accompagneraient les enfants et les adolescents, voire même les jeunes adultes poursuivant des études, dans tous leurs lieux de vie, « chaque fois que cela est nécessaire » : à l’école, bien sûr, mais aussi, en stage, au centre aéré, etc.

     

    Sortir de la précarité

    Pour « assurer la sortie de la précarité » à laquelle sont actuellement condamnés les auxiliaires de vie scolaire embauchés sur des contrats de courte durée, les AJH seraient recrutés sur contrat à durée indéterminée de droit public par un groupement d’intérêt public. Un GIP qui permettrait d’organiser la concertation de tous les acteurs publics et associatifs et de recueillir les financements des collectivités locales, des organismes publics et parapublics, mais dans lequel le ministère de l’Éducation nationale aurait la « prééminence ».

    La formation initiale des aspirants AJH s’étendrait sur un an et déboucherait sur un diplôme de niveau V (CAP ou BEP) ou IV (bac). Une formation et/ou une validation des acquis de l’expérience serai(en)t proposée(s) aux AVS actuellement sous contrat avec le ministère. Les premières sessions pourraient démarrer en septembre 2014 pour une sortie des premières promotions en juin 2015.

    « Un GIP ? Pourquoi pas ?, réagit Sophie Cluzel, la présidente de la Fnaseph, une fédération d’associationsmais de nombreux points restent encore en suspens : Quelle sera l’évolution de carrière de ces salariés sous contrat de droit public mais qui ne seront pas rattachés à la fonction publique ? Comment les quelque 250 AVS qui sont actuellement employés par les associations pourront intégrer ce GIP ?... » 

    Les erreurs de calcul de Vincent Peillon

    Des « arbitrages » doivent être rendus sur ce dossier pour être annoncés lors du prochain Comité interministériel du handicap… dont la date n’a toujours pas été fixée ! Et en attendant la réforme à venir, le bricolage continue. Les effets d’annonce aussi. Vincent Peillon a déclaré, le 20 juin au Sénat, que 8 000 postes « seront consacrés à nouveau à la rentrée pour accompagner les enfants en situation de handicap ». 8 000 -des créations ou de simples renouvellements de contrats ?- qui viendraient s’ajouter aux 1 500 recrutements de la rentrée 2012. Un effort qui s’impose, selon le ministre de l’Éducation nationale, parce qu’« entre 2010 et 2012, le nombre d'aides pour les enfants en situation de handicap est tombé de 20 000 à 5 000 ». D’où sort-il ce chiffre ? Mystère. Le rapport Komitès comptabilisait 27 882 AVS équivalents temps plein, au 30 juin 2012 ! Vincent Peillon serait-il plus fort en calcul politique qu’en mathématiques ? Franck Seuret - Photo Anissat

    472029_preschool_girls_outside4_74.jpgC’est une solution clés en main, mais avec encore de nombreux réglages à prévoir que propose, dans son rapport rendu public ce mardi 25 juin, le groupe de travail pour professionnaliser les accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap. Sa présidente, Pénélope Komitès, et les représentants des associations, des pouvoirs publics, des syndicats et des élus recommandent la création d’une fonction d’accompagnant de jeune handicapé (AJH). Ces AJH accompagneraient les enfants et les adolescents, voire même les jeunes adultes poursuivant des études, dans tous leurs lieux de vie, « chaque fois que cela est nécessaire » : à l’école, bien sûr, mais aussi, en stage, au centre aéré, etc.

     

    Sortir de la précarité

    Pour « assurer la sortie de la précarité » à laquelle sont actuellement condamnés les auxiliaires de vie scolaire embauchés sur des contrats de courte durée, les AJH seraient recrutés sur contrat à durée indéterminée de droit public par un groupement d’intérêt public. Un GIP qui permettrait d’organiser la concertation de tous les acteurs publics et associatifs et de recueillir les financements des collectivités locales, des organismes publics et parapublics, mais dans lequel le ministère de l’Éducation nationale aurait la « prééminence ».

    La formation initiale des aspirants AJH s’étendrait sur un an et déboucherait sur un diplôme de niveau V (CAP ou BEP) ou IV (bac). Une formation et/ou une validation des acquis de l’expérience serai(en)t proposée(s) aux AVS actuellement sous contrat avec le ministère. Les premières sessions pourraient démarrer en septembre 2014 pour une sortie des premières promotions en juin 2015.

    « Un GIP ? Pourquoi pas ?, réagit Sophie Cluzel, la présidente de la Fnaseph, une fédération d’associationsmais de nombreux points restent encore en suspens : Quelle sera l’évolution de carrière de ces salariés sous contrat de droit public mais qui ne seront pas rattachés à la fonction publique ? Comment les quelque 250 AVS qui sont actuellement employés par les associations pourront intégrer ce GIP ?... » 

    Les erreurs de calcul de Vincent Peillon

    Des « arbitrages » doivent être rendus sur ce dossier pour être annoncés lors du prochain Comité interministériel du handicap… dont la date n’a toujours pas été fixée ! Et en attendant la réforme à venir, le bricolage continue. Les effets d’annonce aussi. Vincent Peillon a déclaré, le 20 juin au Sénat, que 8 000 postes « seront consacrés à nouveau à la rentrée pour accompagner les enfants en situation de handicap ». 8 000 -des créations ou de simples renouvellements de contrats ?- qui viendraient s’ajouter aux 1 500 recrutements de la rentrée 2012. Un effort qui s’impose, selon le ministre de l’Éducation nationale, parce qu’« entre 2010 et 2012, le nombre d'aides pour les enfants en situation de handicap est tombé de 20 000 à 5 000 ». D’où sort-il ce chiffre ? Mystère. Le rapport Komitès comptabilisait 27 882 AVS équivalents temps plein, au 30 juin 2012 ! Vincent Peillon serait-il plus fort en calcul politique qu’en mathématiques ? Franck Seuret - Photo Anissat


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  • Auxiliaires de vie scolaire pour enfants handicapés : une réforme au milieu du gué

    kail,éducation,école,avs,élèves,accompagnement scolaire,komitesUne ébauche de solution pour les assistants d’éducation ; rien pour les contrats aidés. Les annonces sur l’accompagnement des élèves en situation de handicap faites, jeudi 22 août, par Jean-Marc Ayrault et trois de ses ministres, sont loin de mettre un point final à ce dossier épineux. Car le terme générique d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) regroupe des personnels intervenant, principalement, sous deux statuts : les assistants d’éducation (AED), ayant au moins le bac, embauchés sur un contrat à durée déterminée de droit public de trois ans, renouvelable une fois (28 057 personnes représentant 16 421 équivalents temps plein) ; et les contrats uniques d’insertion -des contrats aidés, d’une durée maximale de deux ans, recrutés sans condition de diplôme (26 000 personnes, soit 15 000 équivalents temps plein). Il y a donc les précaires et les très précaires… Et seuls les premiers vont voir leur statut évoluer.


    Premiers CDI en 2014

    « Nous sommes en mesure de proposer aux 28 000 assistants d’éducation, les AED, un contrat à durée indéterminée », s’est félicitée Marie-Arlette Carlotti, la ministre en charge des personnes handicapées. Mais dans les faits, le nombre de personnes concernées ne sera pas aussi élevé. Le ministère de l’Éducation nationale ne proposera en effet ce CDI qu’aux AVS qui « arriveront, au cours des prochaines années, au terme des six années de contrat d’assistant d’éducation », précise le dossier de presse. Deuxième condition : ils devront avoir « engagé une démarche de valorisation des acquis de l’expérience (qui) leur permettra de valider un nouveau diplôme, en cours d’élaboration, relatif à l’accompagnement des personnes. » « Cette formation s’inscrira dans le cadre de la fusion du diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS) et du diplôme d’État d’aide médico-psychologique, qui deviendront des spécialités au même titre que l’intervention en milieu scolaire », a précisé Marie-Arlette Carlotti.

    Les premiers CDI seront proposés à partir de la rentrée 2014. Quid de ceux qui arriveront au terme de leurs six années de contrat dans l’intervalle ? « Ils pourront être provisoirement maintenus dans leur fonction, par les recteurs, en attente de la signature de leur futur CDI », promettent les ministres. Détail important : les signataires de ce CDI de droit public n’auront pas le statut de fonctionnaire même si leur rémunération sera établie sur la base des grilles de la catégorie C de la fonction publique (la plus basse).

    Des contrats aidés encore plus nombreux

    Mais comme ces assistants d’éducation ne sont pas suffisamment nombreux pour répondre aux besoins, le gouvernement devra continuer à recourir aux contrats aidés. Il a même prévu d’en recruter 8 000 supplémentaires, sur un contrat de deux ans, pour la rentrée 2013. Seule nouveauté pour eux : leur nombre d’heures de formation va passer de 60 à 120.

    Autrement dit, l’accompagnement scolaire va continuer à fonctionner à deux vitesses, ce que dénonce l'Unaisse, une association d'accompagnants, avec d’un côté des professionnels diplômés en CDI -qui seront forcément moins nombreux que les 28 000 assistants d’éducation d’aujourd’hui car tous ne rempliront pas la double condition (aller au bout des six années de contrat et obtenir le nouveau diplôme), et de l’autre, des contrats aidés extrêmement précaires, un peu mieux formés qu’avant mais plus nombreux (34 000 dès cette rentrée).

    L’accompagnement des enfants en dehors du temps scolaire (activités sportives, stages, etc.), qui constituait l’une des préconisations du groupe de travail pour professionnaliser les accompagnants scolaires pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap, reste également en suspens : la réforme des rythmes scolaires, qui devrait aboutir à alléger la journée de classe, va pourtant accroître les besoins. Et ces heures d’accompagnement pourraient compléter celles effectuées par les AVS à l’école et leur garantir un temps plein. Pour la Fnaseph, une fédération d'associations de familles, « le passage en CDI ne suffira pas à sortir les AVS de la précarité et à répondre aux besoins des jeunes handicapés et des familles ».

    « Une première étape », pour l’APF

    « En fait, je vois plutôt dans ces annonces une première étape dans la mise en œuvre du rapport du groupe de travail, tempère Bénédicte Kail, la conseillère nationale éducation et famille de l’APF, qui, tout en pointant les nombreuses interrogations soulevées, souligne plusieurs points positifs : la responsabilisation de l’Éducation nationale, qui va recruter les AED en CDI ; la création du diplôme d’État ; mais aussi l’engagement d’inscrire dans la formation de tous les futurs enseignants un module obligatoire concernant la prise en compte des besoins spécifiques des élèves en situation de handicap. Ces décisions marquent un tournant dans la politique du handicap et dénotent d’une volonté de mettre en place un système éducatif inclusif. » Franck Seuret - Photo DR

    Commentaires

    bonsoir, une question que deviennent les auxiliaires de vie scolaire employées en cui cae dont la durée de contrat est soi disant 24 mais mais qui en réalité n'en font que 21 et qui malgré la formation suivit se retrouvent à pole emploi, pourquoi ne peuvent elles plus exercer leur profession après ? si quelqu'un à une réponse...

    Écrit par : patou | 24/08/2013

    bonjour ......
    J'ai postulé pour un emploi d'avs au mois de mars auprès de l'agence pôle emploi et auprès de l'académie de Toulouse LOL méli-mélo ....au chômage depuis plus de 2 ans complément RSA ....... le pôle emploie ne peut pas prendre en charge le contrat cui ou cae le conseil général non plus les organismes payeurs se renvoient la balle je suis sur le marché disponible mais les postes pour lesquels j'ai postulé me sont refusés "ne savent pas qui payera .........

    Écrit par : brun | 26/08/2013

    bonjour
    je viens de lire l'article sur les nouveaux contrats et je trouve ça pas normal que l'on fasse le méme métier que ceux qui ont fait six ans d'avs.
    Moi j'ai eu droit qu'à2ans pourquoi parce que je n'ai pas de diplôme hors que tou le monde est satisfait de moi dans le travail fait avec les enfants que je me suis occupé.
    mon contrat se termine le9novembre c'est inadmissible de finir comme ça.
    J'aimerai savoir pourquoi toutes les avs ne peuvent pas accéder à un cdi,on a l'impression d’être des bouches-trous.
    à la fin de mon contrat je n'aurai plus droit à ce contrat car nayant pas le bac je ne serai plus retenu.
    Je trouve nulle de voir les choses comme ça.
    Et pourtant il va manquer d'avs et nous qui sommes sur leterrain on nous jette,c'est une honte.
    J'espère que ça va interpeller quelqu'un pour mon message,
    merci d'avance.

    Écrit par : bentafat | 19/09/2013

    Bentafat, une délégation de Paris descend sur Rouen pour justement posé des questions à un groupe qui a été sélectionné et dont je fais parti et je compte bien souligner la chose dés que l'opportunité m'en sera donné car il est logique et je suis d'accord avec toi qu'a un même emploi nous aillons le droit à une reconnaissance similaire... le soucis c'est que l'état actuellement doit faire des économies et une titularisation Massive n'entre pas du tout dans le cadre de faire des économies voila pourquoi les titularisation vont être en demi teinte pour le moment... et malheureusement pour toi et désolé de te le dire ainsi mais tu vas pouvoir retourner postulé à la plus grande entreprise de France une fois ton contrat terminé car il n'y aura aucune mesure spécifique pour toi et les personnes dans ton cas... hors j'ai peut être une solution pour toi! Étant en CUI tu as droit à ce titre de te faire financer une formation par le biais d'un DIF (demande individuel de formation) pour ceux que ca intéresse je pourrais vous en parler plus précisément par Mail, voici mon adresse: seveno.pierrick27@orange.fr

    Voila bon courage à toutes et à tous et ne perdez pas espoir! ;)

    Écrit par : Seveno | 12/12/2013

    Bonjour
    Mon contrat d'AVS en CUI a pris fin le 31 Décembre,j'ai eu droit que de faire ce métier 2 ans,ce que je trouve injuste c'est de savoir qu'une personne qui n'a aucun diplome et qui était dans la même école que moi a eu droit à un contrat de 6 ans c'est pas normal.

    Écrit par : DI-VITA | 20/01/2014


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  • Un décret va préciser la nouvelle organisation de l’accompagnement scolaire des élèves handicapés

    AVS,AESH,élèves,écoles,école,scolarité,komites,CUI,AED,Un changement de nom pour marquer une nouvelle mais timide étape. Exit les auxiliaires de vie scolaire (AVS) et bienvenue aux accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Le comité technique ministériel a examiné le projet de décret sur ces AESH, mardi 13 mai. Ce texte devrait être prochainement publié au Journal officiel. Il met en musique les annonces faites par Jean-Marc Ayrault en août 2013.

    Un CDI au bout de six années de CDD

    Les AESH seront recrutés sur des contrats à durée déterminée d’au moins douze mois. Au bout de six années, ils pourront être embauchés en contrat à durée indéterminée (CDD). C’est le principal changement par rapport au dispositif actuel. 

     

    Recrutement réservé aux diplômés de l’aide à la personne

    Les candidats devront être titulaires d’un diplôme professionnel dans le domaine de l’aide à la personne. Ceux qui peuvent justifier d’une expérience professionnelle de deux ans dans l’accompagnement scolaire en seront dispensés. Ce diplôme, en cours d’élaboration, sera issu de la fusion entre les diplômes d’auxiliaire de vie sociale et d’aide médico-psychologique.

    3 000 embauches en CDI à la rentrée 2014

    Dès la rentrée prochaine, le ministère de l’Éducation nationale proposera un CDI aux assistants d’éducation (AED) travaillant comme AVS depuis six ans. Cela devrait concerner 3 000 personnes en 2014, puis autour de 5 000 chacune des cinq années suivantes. Ceux qui étaient parvenus au terme de leurs six années de contrat avant que cette réforme ne se mette en place (exemple : une personne ayant travaillé de 2005 à 2011) pourront également se porter candidats.

    Un CDD après deux années de contrat aidé

    Et les contrats aidés ? Jusqu’à présent, le terme générique d’AVS regroupe en effet des personnels intervenant, principalement, sous deux statuts. Le premier : les assistants d’éducation (AED), ayant au moins le bac, embauchés sur un contrat à durée déterminée de droit public de trois ans, renouvelable une fois (28 000 personnes). Le second : les contrats uniques d’insertion (CUI) - des contrats aidés, d’une durée maximale de deux ans, recrutés sans condition de diplôme (26 000 personnes). Ces CUI pourront, à l’issue de leur contrat de deux années, être recrutés comme AESH en CDD. Et prétendre, au bout de six années, à un CDI.

    Un système à trois vitesses ne mettant pas fin à la précarité

    Le système va donc désormais fonctionner à trois vitesses : 1 – les contrats aidés (CUI), pour deux années ; 2 – les AESH en CDD, pour six années ; 3 – les AESH en CDI. Sans compter les AED qui finissent leur contrat avant de pouvoir prétendre à un CDI... Si cette réforme permet de sortir une partie des accompagnants de la précarité, elle est bien loin d’y mettre fin. 

    Toujours pas d’accompagnement au-delà du temps scolaire

    « Nous regrettons également que le champ d’intervention de ces AESH soit circonscrit à l’école. La commission Komitès [qui avait planché sur le sujet] préconisait une prise en charge globale, dans et hors l’école, de l’enfant, souligne Christian Chevalier, le secrétaire général du syndicat SE-UNSA. Très concrètement, cela veut dire que l’enfant en situation de handicap risque de ne pas pouvoir participer aux activités périscolaires, mises en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, faute d’accompagnement. Ce n’est pas admissible. » Franck Seuret - Photo Clio


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  • Accompagnement des élèves handicapés : les AESH remplacent les AVS

     

     

    aesh,avs,accompagnement scolaire,école,scolarité,élèvesEn septembre, les accompagnants d’élèves en situation de handicap vont faire leur première rentrée scolaire. Ces AESH interviendront en lieu et place des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Un décret, paru vendredi 27 juin, et une circulaire, envoyée aux recteurs d’académie, précisent les modalités de ce nouveau dispositif.

    1 440 € brut pour un CDI à temps plein

    Les AESH seront recrutés en contrat à durée déterminée (CDD) de trois ans maximum, renouvelables deux fois. À l’issue de six années de contrat, ils seront reconduits automatiquement en contrat à durée indéterminée (CDI).

     

    Seule condition exigée : « les six années d’exercice effectif des fonctions doivent avoir été accomplies de manière continue, ou discontinue si les interruptions entre deux contrats sont inférieures ou égales à quatre mois. » 

     

    Le temps plein sera rémunéré 1 440 € bruts par mois, mais le temps partiel s'appliquera à la plupart des postes.


    Un CDI au terme de six années de CDD

    Les AVS actuellement en poste sous contrat d’assistant d’éducation se verront proposer ce CDI, lorsqu’ils auront effectué six ans de service. Les années déjà réalisées seront comptabilisées au même titre que celles restant à accomplir sous CDD d'AESH. Les personnes dont les contrats n’avaient pas été renouvelés, car elles avaient atteint la durée maximum possible, « peuvent être réengagées (…) directement en CDI », précise la circulaire.

    Enfin, les AVS sous contrat unique d’insertion (CUI) pourront être engagés en CDD d’AESH. Ils accéderont au CDI au terme de ces six années de CDD. Un bien long parcours… Franck Seuret – Photo Mica

     

     


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