• 6 mars 2013 monsieurmathieundlronchin 1 commentaire

    aider un E.I.P

     

    Un enfant intellectuellement précoce se retrouve malheureusement la plupart du temps en difficultés dans sa classe.

     

    Problèmes d’ennui, de motivation, de compréhension ou de stratégies cognitives différentes. Les parents, comme les enseignants, se retrouvent alors déroutés, soit parce qu’ils ignorent le profil de l’enfant, ou a contrario parce qu’ils le connaissent mais ne savent comment l’appréhender.

     

    aider un E.I.P

     

    Cette courte chronique va tenter de vous donner plus d’informations sur le profil d’un enfant intellectuellement précoce et sur les manières les plus efficientes de l’aider – dans la mesure où une autre orientation vers une école spécialisée serait en attente ou impossible à pourvoir.

     

    Ce questionnement ne m’est pas venu par hasard. En effet, nous avons eu il y a deux ans dans mon établissement, le cas d’un enfant intellectuellement précoce, incroyablement doué, doté d’une mémoire exceptionnelle et d’une grande curiosité. Il parvenait, à titre d’exemple, en moyenne section à lire couramment, à orthographier des mots très complexes. Il connaissait les algorithmes opératoires de l’addition et de la soustraction et possédait une mémoire visuelle et auditive impressionnante.

     

    L’ensemble de notre équipe éducative s’est questionnée:

     

    Qu’est ce qu’un enfant intellectuellement précoce?

     

    Par définition selon l’inspection académique de l’Ain: « un enfant intellectuellement précoce manifeste la capacité de réaliser, dans un certain nombre d’activités, des performances que ne parviennent pas à accomplir la plupart des enfants de son âge, qui dispose, au moment de l’observation et dans les domaines considérés, d’aptitudes nettement supérieures à celles de la moyenne de sa classe d’âge. »

     

    Comment les détecter?
    L’outil le plus répandu est le test de quotient intellectuel (QI) déterminé à partir de batteries de tests tels que le WISC.

     

    Il est réalisé sous la conduite d’un psychologue (scolaire ou non).

     

    Le seuil de 130 est reconnu comme le niveau d’une personne surdouée.
    Le résultat de ce test est pourtant à relativiser – car dépendant de la catégorie socio-professionnelle des parents, de la structure familiale ou encore effet de « sur-test » observé chez bon nombre d’enfants qui a force de répéter les batteries de tests, développent des capacités cognitives de réussite à ceux-ci.

     

    Comment en être sûr?

     

    On ne peut jamais l’être. Il est très difficile de différencier un enfant très doué ou en avance et un enfant intellectuellement précoce. Il faut donc s’appuyer sur la communauté éducative la plus large possible qu’il s’agisse du psychologue scolaire, du médecin scolaire, des enseignants qui ont eu l’enfant en classe, les parents, mais aussi les enseignants spécialisés rattachés ou non à l’école qui peuvent être autant de personnes ressources.

     

    Cependant des traits communs qui sautent aux yeux se retrouvent chez ces enfants:

     

    • une mémoire à court et long terme impressionnante
    • un vocabulaire riche et varié et une communication tant avec les pairs qu’avec les adultes très facile pour l’enfant
    • une capacité à réinvestir ou à mobiliser des notions même à peine entrevues.
    • une curiosité intarissable et la volonté d’aller toujours plus loin
    • un coté autodidacte où l’on est épaté de ce que l’enfant a appris à faire seul
    • une facilité à traiter les tâches complexes qui nécessitent une recherche laborieuse aux autres.

     

     

    Comment aider un enfant intellectuellement précoce s’il est en souffrance en classe?

     

    Plus qu’un long discours, je préfère vous confier ces liens très utiles si vous venez à rencontrer ce type de situation avec un enfant intellectuellement précoce  ou si vous avez un doute.

     

     

    Voilà bonne lecture à vous et à bientôt

    M. Mathieuhttp://lewebpedagogique.com/blog/comment-reconnaitre-et-aider-un-e-i-p-enfant-intellectuellement-precoce/


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  • Un problème fréquent rencontré dans la douance et source de beaucoup de déconvenues et de quiproquos vient du fait de supposer que les autres savent.

    Nombreux sont les surdoués qui pensent qu’ils s’adressent la plupart du temps à des pairs.

    Il pensent inconsciemment qu’ils ont le même langage, les mêmes références, le même background, la même curiosité intellectuelle, les mêmes codes (sociaux), les mêmes références.

    Cette problématique va amener rapidement à des

    • incompréhensions
    • rejets
    • quiproquos

     

    La leçon apprise en porte-à-porte.

    Une leçon apprise en porte-à-porte, même s’il ne s’agit pas de la meilleure période de ma vie, est qu’il ne faut jamais supposer des autres.

    En effet, quand on fait ce genre de travail extrêmement répétitif, où on fait toujours le même discours, on finit par avoir la pensée magique que les autres savent déjà de quoi on va leur parler.

    Et c’est en omettant la moitié du discours que l’on se rend compte qu’ils posent des questions sur les éléments non cités…

    Parce que cela paraît pourtant évident d’un point de vue extérieur, ils ne peuvent pas deviner ce qu’il y a dans la tête des gens.

    Pourtant, c’est ce qu’une grande partie des surdoués font tout le temps, pensant que non seulement les autres sont au même niveau, mais qu’ils les comprennent à demi-mot et se confortent par tous les signes extérieurs qui pourrait leur faire croire cela.

    Maintenant, on peut dire que j’ai remplacé les portes par les personnes, et je me trompe moins en considérant par défaut que les gens ne savent rien.

    On n’a pas les mêmes références

    Personne n’a les mêmes références et ce qui vous parle ne parlera peut-être pas à une majorité de personnes.

    De plus il faut savoir que le niveau de culture générale s’est effondré depuis l’avènement d’internet à ce que j’appelle une révolution culturelle (l’ancien est inintéressant, vive le nouveau jusqu’au grotesque) et beaucoup de surdoués (au-dessus de 35 ans surtout) se sont rendu compte d’une abêtisation générale et programmée d’une partie de la jeunesse.

    Supposer que les autres savent… parce qu’ils ont de la mémoire

    Il faut rajouter à cela que les surdoués ont une mémoire très forte alors qu’une majorité à une mémoire limitée voir volontairement très sélective.

    Cela permet de comprendre comment de nombreux surdoués pensent que certains se souviennent de chose précise alors que ce n’est pas du tout le cas.

    Les hommes politiques jouent là dessus, et sont tout à fait capables de revenir en force alors qu’ils ont été l’objet d’une curée seulement un ou deux ans auparavant… à la grande consternation d’un grand nombre d’entre nous, dont moi.

    Quand le surdoué s’aperçoit qu’il est tout seul… à penser comme ça

    Parfois c’est dans le contexte que le surdoué s’aperçoit qu’il est tout seul à penser à sa façon.

    Cela arrive dans un contexte fermé où quand les masques tombent et que l’on apprend à se connaître, le surdoué découvre qu’il est :

    • le seul à penser comme ça
    • le seul à être au courant de ça
    • le seul à avoir une opinion sérieuse sur ça
    • le seul à se sentir impliqué dans ça

    Surtout à ce moment-là on peut même se rendre compte que l’on est la seule personne apte à prendre des décisions sérieuses sur le sujet.

    Bonne attitude à adopter

    Il faut donc partir de 0 et supposer que la personne ne « sait pas ».

    C’est un parallèle que l’on retrouve aussi dans le contexte professionnel où les gens, enfermés dans leur domaine, supposent aussi que tout le monde à les mêmes références qu’eux.

    Plus le domaine est petit plus c’est flagrant : les personnes pensent que leur domaine est très important parce que chez elles, il prend toute la place.

    Alors que pour 95% des gens, la seule chose connue dans le domaine sera le lieu commun qui est considéré comme une insulte pour ceux qui sont dedans…

    Il faut donc recadrer vos interlocuteurs dans leur environnement.

    De même l’inaction est souvent due chez les surdoués à leur vision tronquée de la surreprésentation de ce qu’ils pensent, alors que globalement cela reste parfois anecdotique.

    http://www.surdouement.fr/surdoue-lerreur-de-supposer-que-les-autres-savent.html

     

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  •  

    zebrehttp://www.surdouement.fr/enfants-zebres-comment-interagir-avec-ses-enfants-surdoues.html

     

    Quand on est parent d’un enfant ou de plusieurs petits zèbres c’est un vrai casse-tête.

    C’est d’autant plus stressant que l’on a conscience qu’ils sont extrêmement réceptifs et vigilants et ne même temps on est pas forcément non plus des experts en éducation, faut d’avoir eu également des exemples suffisant dans ce sens.

    La question est donc comment faire pour adopter une attitude pour comprendre ses enfants et ne pas passer à côté. 

    Penser à leur place

    Une attitude très parentale, mais très mauvaise et de systématiquement penser à la place de ses enfants « parce qu’on les connaît très bien ».

    C’est une erreur monumentale, la plus répandue d’ailleurs chez tout le monde, surdoué ou pas.

    Cela peut tout simplement entraîner un phénomène grave de dépersonnalisation où l’enfant considère qu’on lui attribue rôle qui n’est pas lui. Il peut alors renier sa personnalité de deux façons :

    1. jouer un rôle de ce qu’on attend de lui pour protéger sa personnalité
    2. se dépersonnaliser et « coller » à la seule image qui visiblement est acceptée par ses parents

    Mauvaise attitude donc, même si elle ne porte pas toujours à des conséquences aussi graves.

    Essayer de les comprendre avec une avalanche de bouquins

    Là encore je pense que c’est une mauvaise idée.

    Les livres permettent de comprendre, mais pour peu que l’on soit scanner, on va en lire plein pour finalement ne jamais rien mettre en pratique.

    De plus on peut se retrouver complètement perdu et submergé : pour être un bon parent, il faudrait quasiment être psychologue en même temps qu’éducateur spécialisé et s’occuper de ses enfants à plein temps, voir à 200%…

    De quoi créer de la frustration sur l’idée que l’on des parents « vraiment nuls », pas à la hauteur de ce que ses enfants réclament.

    Attitude pragmatique que j’ai adoptée

    Une des attitudes pragmatiques que j’ai adoptée, face à cette avalanche de problématique insoluble sur l’éducation, c’est de considérer qu’un adulte face à un enfant, on est quand même très bête.

    Du coup plutôt que de considérer que je suis l’adulte qui sait tout, et que l’enfant lui ne sait rien, j’ai un peu renversé les rôles.

    Je joue mon rôle d’adulte certes, mais je prends très au sérieux les demandes de mes enfants, comme si c’était mes problématiques d’adulte.

    Des choses insignifiantes d’adultes sont importantes à leurs yeux dans leur monde.

    Comme je ne suis pas capable même avec ma grande intelligence, de comprendre en permanence les enjeux qui se trament derrière leur demande et dans leur petit monde, je prends toujours le temps de les écouter, en considérant par défaut que je suis bête, et que je dois savoir de quoi on me parle.

    Cela permet et je le remarque de valoriser l’enfant et de lui donner plus confiance en lui.

    Il se sent reconnu dans son individualité d’enfant (je ne leur demande pas de devenir de petits adultes) et respecté dans ses envies et désirs.

    Ainsi il est plus facile pour moi aussi de leur faire comprendre quand cela est nécessaire mes propres préoccupations et la raison de tel ou tel interdiction ou refus.

    Je ne sais pas si c’est la meilleure attitude du monde, mais en tout cas c’est celle que je peux appliquer immédiatement sans passer à côté de mes enfants.


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  •  L’Hypersensibilité de l’enfant précocePar Pascal BARBECANNE, Psychologue, IRLES.

    Article original : http://neuropsychologue-bordeaux-irles.blogspot.fr/2013/05/lhypersensibilite-de-lenfant-precoce_14.html#comment-form

    L’hypersensibilité ou l’hyperesthésie désigne la capacité sensorielle exacerbée, des cinq sens en ce qui concerne les enfants intellectuellement précoces.

    Un surdoué a des compétences visuelles, olfactives, gustatives hors normes, mais aussi kinesthésiques (le toucher). La vue est fine, perçante diront certains. L’enfant perçoit les reliefs de façon plus nette,

    les contrastes sont marqués.

    Il remarque tous les détails d’une scène, il les analyse, cherche à les comprendre et à y mettre du sens. Le regard est scrutateur et peu déranger… Les enfants ont une appréhension de leur environnement dans la recherche de sens. 

    Au niveau de l’ouïe, l’écoute est acérée ; elle distingue simultanément des informations en provenance de plusieurs sources, comme si le surdoué disposait de plusieurs canaux auditifs. Il possède une grande capacité de discrimination auditive et en même temps, il a besoin d’entendre la globalité des sons pour en donner du sens…

    On peut faire l’analogie au Jazz où pour improviser il faut ressentir : ressentir les sons, les harmonies, les changements de climats, ressentir sa musique du bout des doigts… Cela demande de connaitre et comprendre le thème choisi ; être capable en pleine exécution d’écouter les autres musiciens pour créer de l’émulation et de la cohérence, du sens. L’approche de l’improvisation est dite « horizontale » bâtie à l’aide de phrases musicales qui ont une histoire, une émotion, un début, une fin.

    Ces phrases participent dans un contexte musical construit comme un dialogue spontané entre plusieurs interprètes qui jouent (dans tous les sens du terme)… Etre surdoué c’est vivre en perpétuelle improvisation dans son rapport au monde…

    Sur le plan de l’odorat, le surdoué a conservé la capacité de se servir des odeurs pour retirer des informations sur les personnes et les choses qui l’entourent. Il en parle rarement car il ignore bien souvent que les autres ne disposent pas de ce sens exacerbé.

    Parfois il fini par croire que son odorat est une tare honteuse. Une tare qui lui permet pourtant de mémoriser plus facilement, de comprendre certaines choses qui sont invisibles par les autres.

    Concernant le gout et le toucher, les enfants surdoués sont plutôt des gastronomes. Ils sont fréquemment dérangés par certaines textures au contact de la peau (la laine, le synthétique…) jusqu’à des réactions épidermiques pouvant entraîner dans certains cas des allergies. A contrario, ils ont besoin de toucher les autres pour bien comprendre ; comme si par le geste ils s’assuraient d’avoir bien intégré toutes les composantes d’un objet.

    http://www.surdouement.fr/article-repris-lhypersensibilite-de-lenfant-precoce.html


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  • De très nombreux adultes surdoués, détectés ou non, se plaignent d’être épuisés de façon presque chronique.

    Certains sont même qualifiés de fainéants ou vont jusqu’à se considérer comme tels, d’autres vont s’habituer à produire des sur-efforts, en perdant tous fondamentaux et en encaissant tout.

    On va revenir sur cet aspect qui met surtout en avant l’inconvénient de l’hyperesthésie.

    L’hyperesthésie chez les surdoués

    On le sait, les surdoués sont hyperesthésiques, à savoir, qu’ils ont les sens plus développés que le « commun des mortels » : oreille absolue, mémoire auditive exceptionnelle, acuité visuelle au delà de 12/10, sens olfactif permettant de séparer les odeurs (comme les chiens), idem pour le goût, allergie à certaines matières, rien qu’au toucher, douleurs physiques sur des sons, etc… 

    Ce que l’on sait moins c’est que cette hyperesthésie peut se révéler un véritable handicap dans la vie de tous les jours, surtout quand on ne sait pas que l’on est surdoué !

    L’envers du décor de l’hyperesthésie

    Pour faire comprendre l’hyperesthésie, c’est exactement comme pour les personnes portant des appareils auditifs (du moins les anciens modèles des années 80).

    Le son des voix est augmenté pour entendre, mais également tous les autres sons extérieurs.

    La personne portant un tel appareil (comme ce fut le cas d’une de mes cousines) arrive à un épuisement complet et se voit dans l’obligation, à un moment où un autre, de couper le son.

    Cette image illustre parfaitement ce que ressentent par exemple de nombreux surdoués dans des environnements bruyants.

    Il leur est non seulement impossible de se concentrer, les stimulations sensorielles étant trop importantes, mais l’épuisement intellectuel nécessité par le traitement de tous ces sons, qui ne forment pour d’autres qu’un simple brouhaha, n’est pas à négliger.

    On peut avoir des personnes proches de la syncope, au bout de une ou deux heures de fêtes de famille par exemple.

    C’est donc bien l’impossibilité de faire abstraction des sons extérieurs qui est la cause de l’épuisement du surdoué.

    Idem pour des situations d’hyper stimulation visuelle comme au cinéma ou lors d’expositions, ou encore sur un dancefloor.

    L’impossibilité de diminuer son hyperesthésie

    Il est très difficile, voire impossible de diminuer l’hyperesthésie.

    Porter des lunettes de soleil en hiver, moyen. Mettre des écouteurs pour se couper des autres, pas mieux.

    De plus, il est très difficile de faire comprendre à son entourage, que l’on ne peut pas se concentrer sur ce que l’on fait, à cause de bruits à l’extérieur… qu’ils n’entendent même plus !

    On rencontre un des problèmes récurrents du surdoué : l’impossibilité pour le cerveau d’établir des priorités dans le traitement des données qu’il reçoit.

    Quand l’hyperesthésie tourne au retrait social

    On en parle peu, mais il arrive que de nombreux surdoués fassent un retrait social, uniquement à cause de ce problème, plus qu’à cause de difficultés d’interaction avec l’autre.

    C’est un peu comme les autistes qui, devant le stress et la fatigue émotionnelle générés par des émotions trop fortes, ont besoin d’un carcan rassurant, fait de petites habitudes.

    De très nombreux surdoués hyperesthésiques n’aspirent qu’à une chose, calme et tranquillité et peu d’interaction avec les autres.

    Malheureusement à la longue, on peut se retrouver avec une vie aux horizons bouchés, sans surprise, routinière.

    Hyperesthésie et fatigue continueHyperesthésie et fatigue continue

    Pour ceux qui ne peuvent, pour des raisons évidentes, gérer leur vie en fonction de celle-ci, un calvaire peut se mettre en place.

    Celui d’une fatigue sans cesse alimentée par une surabondance d’informations et de stimulations en tout genre.

    Parmi les solutions que l’on peut envisager à ce problème (vérifier quand même en allant voir un médecin, s’il n’est pas médical), c’est :

    • Anticiper les moments où l’hyperesthésie sera mise à rude épreuve pour limiter leur temps
    • Faire des micro-siestes régulières dans la journée de quelques minutes, pour reposer les sens
    • S’isoler quelques instants en se bouchant les oreilles (yoga) ou encore en écoutant un morceau calme au casque pas trop fort et en fermant les yeux
    • Aller régulièrement se ressourcer dans des endroits calmes (nature)

    Crédit photo : creative common ©zigazou76

    http://www.surdouement.fr/hyperesthesie-et-fatigue-continue.html?utm_content=bufferd1901&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer


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