• http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html&cid_bo=86110

    Guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation (GEVA-Sco)

     

    NOR : MENE1502719A
    arrêté du 6-2-2015 - J.O. du 11-2-2015
    MENESR - DGESCO A1-3

     

    Vu code de l'action sociale et des familles ; code de l'éducation ; avis du Conseil national consultatif des personnes handicapées du 9-12-2014 ; avis du Conseil national de l'enseignement agricole du 11-12-2014 ; avis du CSE du 15-1-2015


     

    Article 1 - Lorsqu'un élève majeur ou, s'il est mineur, ses responsables légaux, a saisi la maison départementale des personnes handicapées d'une première demande d'élaboration d'un projet personnalisé de scolarisation, les informations relatives à sa situation scolaire peuvent être recueillies au moyen du document intitulé « guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation (GEVA-Sco première demande) » annexé au présent arrêté. À la demande de l'élève handicapé majeur ou, s'il est mineur, de ses responsables légaux, ce document est renseigné par l'équipe éducative.

     

    Article 2 - Lorsqu'un élève en situation de handicap bénéficie d'un projet personnalisé de scolarisation, l'équipe de suivi de la scolarisation définie à l'article L. 112-2-1 du code de l'éducation procède au moins une fois par an à l'évaluation de ce projet et de sa mise en œuvre. Les informations recueillies au cours de cette réunion sont transcrites dans le document intitulé « guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation (GEVA-Sco réexamen) », annexé au présent arrêté.

     

    Article 3 - La directrice générale de l'enseignement scolaire,  la directrice générale de la cohésion sociale et la directrice générale de l'enseignement et de la recherche sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

     

    Fait le 6 février 2015


    La ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche,
    Najat Vallaud-Belkacem

    La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes,
    Marisol Touraine

    Le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement,
    Stéphane Le Foll

    La secrétaire d'État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion,
    Ségolène Neuville

    Annexes 

    Introduction

     

    Le dépôt d'une demande de compensation à la maison départementale de la personne handicapée  doit être accompagné des pièces mentionnées à l'article R. 146-26 du code de l'action sociale et des familles. Dans le champ de la scolarisation, le guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation (GEVA-Sco) regroupe les principales informations sur la situation d'un élève, afin qu'elles soient prises en compte pour l'évaluation de ses besoins de compensation en vue de l'élaboration du projet personnalisé de scolarisation. Lorsque la demande porte sur le parcours de scolarisation et de formation d'un élève, le GEVA-Sco est également joint afin que l'équipe pluridisciplinaire puisse procéder à l'évaluation prévue à l'article R. 146-29 du code de l'action sociale et des familles. Les échanges entre les services compétents de l'éducation nationale et la MDPH, au sujet d'un élève, se font par l'intermédiaire du GEVA-Sco, qui remplace tous les documents supports de demandes, notamment d'accompagnement, de matériel pédagogique adapté ou d'orientation.

    Seules les informations utiles à l'évaluation des besoins de l'élève, notamment en fonction de son projet de formation et de sa problématique, doivent figurer dans le GEVA-Sco. Pour certains items, la réponse s'appuie sur un système de cotation qui est mentionné. La mention « sans objet » est apportée en réponse aux questions ou items qui ne sont pas pertinents compte tenu de la situation de l'élève.

    Dans le cas d'une première saisine de la MDPH, le recueil des informations concernant la situation de l'élève peut prendre la forme du GEVA-Sco première demande. Ce document est renseigné, notamment,  par l'équipe éducative, dans le cadre d'un dialogue avec l'élève handicapé majeur ou, s'il est mineur, ses représentants légaux. Ce document fait l'objet de l'annexe 1.

    Lorsque l'élève bénéficie déjà d'un projet personnalisé de scolarisation, le GEVA-Sco réexamen est renseigné par l'enseignant référent lors de la réunion de l'équipe de suivi de la scolarisation prévue par l'article D. 351-10 du code de l'éducation. Il constitue le compte-rendu de cette réunion. Il fait l'objet de l'annexe 2.

    Annexe 1

    Guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation - première demande (GEVA-Sco première demande)

    Il convient d'ouvrir ce document avec un logiciel de lecture PDF afin de renseigner les champs de formulaire.

    Annexe 2

    Guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation - réexamen (GEVA-Sco réexamen)

    Il convient d'ouvrir ce document avec un logiciel de lecture PDF afin de renseigner les champs de formulaire.

     


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  • Troubles d’attention

     

    Troubles d'apprentissages

    Il est nécessaire de consulter un spécialiste lorsque l’on remarque chez l’enfant :

     

    • de la difficulté à rester longtemps concentré sur une tâche
    • une désorganisation générale (à la maison comme à l’école)
    • des oublis ou des pertes fréquentes de matériel ou d’affaires personnelles
    • des signes d’inattention, une attitude « tête en l’air» quand on lui parle
    • de la difficulté à suivre des séries de consignes
    • une facilité à se laisser distraire de son travail par tout stimuli externe
    • une faible capacité à réaliser plusieurs tâches simultanément
    • une tendance à se perdre
    • des difficultés à se repérer dans dans le temps et dans l’espace.

     

      ⇒ Signes possibles de :  

     

    – déficit d’attention avec ou sans hyperactivité

    Troubles « dys »

     

     

     

    Les troubles « dys » sont des troubles cognitifs  d’origine neurobiologique sans déficience intellectuelle globale.

     

    Le préfixe DYS- évoque un dysfonctionnement :

     

    la dyscalculie s’applique au calcul
    la dyschronie, à la notion du temps
    la dysgraphie, à l’écriture et au dessin
    la dyslexie, à la lecture
    la dysorthographie, à l’apprentissage de l’orthographe
    la dysphasie, au langage
    la dyspraxie, aux gestes.

     

    Il est fréquent qu’un enfant souffre simultanément de plusieurs troubles de la famille « dys ». Ces troubles peuvent être plus ou moins sévères selon les cas.

    Qui consulter ?

     

    • Un psychiatre / pédopsychiatre
    • Un neurologue / neuropédiatre
    • Un neuropsychologue

     

    Quels tests effectuer ?

     

    Le praticien choisira les tests qui correspondent le mieux au profil de l’enfant. Les plus courants pour ce type de trouble sont : WISC IV ou K-ABC, le Test de Conners, le CBCL et le TEA-CH

     

    https://troublesdapprentissage.com/les-troubles-dattention/


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  • Quelques livres intéressants pour les troubles d'apprentissages

    Quelques livres intéressants pour les troubles d'apprentissages

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  • Comprendre le TDAH chez l’adulte ADHD

     

    http://adhdawarenessweek.ca/fr/?page_id=459

     

     

    par Heidi Bernhardt, IA

    Le TDAH chez l’adulte est un trouble neurobiologique qui peut aussi être classé comme un trouble de santé mentale.

    Taux de prévalence

    Auparavant, on croyait que les symptômes du TDAH disparaissaient lorsque l’enfant devenait un adolescent. Mais nous savons maintenant que plus de 60% des adultes continueront à présenter les principaux symptômes à l’âge adulte. Certains adultes atteints d’un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ont été diagnostiqués avec un TDAH lorsqu’ils étaient enfants et d’autres ont peut-être reçu un traitement, mais beaucoup d’adultes ne savent pas que leurs difficultés sont causées par le TDAH jusqu’à ce qu’ils soient diagnostiqués. Selon une estimation prudente, la prévalence du TDAH est de 4% chez les adultes. Le TDAH n’est pas strictement un phénomène nord-américain, mais un trouble qui est reconnu dans le monde entier.

    Symptômes

    Les symptômes du TDAH incluent l’incapacité à gérer l’attention (incapacité à être attentif pendant un certain temps, hyper concentration et incapacité à recentrer son attention, et difficulté à donner une priorité selon le niveau d’importance et non d’intérêt) ayant une atteinte fonctionnelle significative sur la vie de l’individu et possiblement, mais pas nécessairement, l’hyperactivité et l’impulsivité. Comme pour le TDAH chez l’enfant, il existe trois sous-types de TDAH chez l’adulte qui sont déterminés en fonction du type de symptômes présentés, y compris: inattention prédominante (anciennement connu sous le nom TDA), combiné (tous les trois symptômes) et hyperactivité prédominante (extrêmement rare). Plusieurs des symptômes du sous-type inattention prédominante du TDAH peuvent être introvertis, ce qui les rend plus difficiles à identifier.

    Certains symptômes du TDAH, comme l’hyperactivité extravertie, peuvent diminuer tout au long de la vie de l’individu, mais plusieurs adultes continuent à décrire un sentiment d’agitation interne. Certains adultes disent qu’ils ont simplement appris à canaliser leur agitation. Même si l’impulsivité peut diminuer à l’âge adulte ou tout simplement changer la façon dont elle se présente, plusieurs adultes atteints d’un TDAH trouvent que l’impulsivité au niveau de leurs paroles, gestes et habitudes de dépenses peut leur donner beaucoup d’ennuis. Les déficiences des fonctions exécutives telles que les difficultés avec la mémoire active, les habiletés organisationnelles, la gestion du temps, la planification et la hiérarchisation des priorités, de même que le manque d’habiletés sociales, sont toutes présentes chez les adultes atteints d’un TDAH. Pour la liste complète des symptômes, veuillez consulter le document intitulé “Drapeaux rouges – TDAH chez l’adulte”.

    Quelles sont les causes du TDAH?

    Le TDAH est un trouble avec une forte composante génétique. Un faible pourcentage peut être causé par l’alcool et les cigarettes pendant la grossesse, les complications obstétricales, par un traumatisme crânien ou l’exposition au plomb ou à d’autres toxines.

    Même si la cause exacte du TDAH demeure inconnue, des études en imagerie cérébrale ont identifié des différences dans le cerveau des personnes atteintes d’un TDAH. Pour plus de renseignements, veuillez consulter : http://www.nimh.nih.gov/health/publications/attention-deficit-hyperactivity-disorder/index.shtml. Des chercheurs ont découvert que des déficiences au niveau des neurotransmetteurs chimiques du cerveau, la dopamine, la noradrénaline et l’adrénaline sont également des causes de la maladie.

    Critères pour un diagnostic

    Même si pas toujours diagnostiqué pendant l’enfance, les symptômes doivent avoir été présents avant l’âge de 12 ans afin de prononcer un diagnostic du TDAH. Le TDAH n’apparaît pas subitement à l’âge adulte. Plusieurs adultes seront diagnostiqués après que leurs enfants aient été évalués pour un TDAH. Bien que la plupart des gens éprouvent plusieurs de ces symptômes de temps à autre, les symptômes d’inattention, d’hyperactivité et d’impulsivité doivent être à un niveau d’atteinte fonctionnelle significative pour qu’un diagnostic du TDAH soit prononcé. Il existe une différence importante entre avoir des difficultés d’inattention occasionnelle lorsque vous êtes fatigué ou stressé et être incapable d’être attentif la plupart du temps, peu importe les efforts faits ou l’importance de la tâche. Puisqu’il est reconnu que la présentation des symptômes change avec le vieillissement des enfants, le DSM 5 a récemment réduit les exigences pour le diagnostic des adultes et des adolescents, à désormais cinq symptômes reconnaissables requis contre six pour les enfants.Pour plus d’information sur l’évaluation approfondie et le diagnostic du TDAH chez l’adulte, veuillez consulter le document intitulé “L’évaluation et le diagnostic du TDAH chez l’adulte”.

    Différences entre les sexes

    Bien que le TDAH soit encore trois fois plus souvent diagnostiqué chez les garçons que chez les filles, les taux de prévalence deviennent plus égaux à l’âge adulte, démontrant que le TDAH est sous-diagnostiqué chez les filles. Ceci est probablement dû au fait que les femmes sont plus souvent diagnostiquées avec le sous-type inattention prédominante avec moins d’hyperactivité et d’impulsivité. Alors que l’hyperactivité et l’impulsivité peuvent être des signes précurseurs pour les enseignants et les parents, ce sont les difficultés d’attention, communes aux deux sous-types, qui provoquent le plus des problèmes académiques. Beaucoup de femmes adultes atteints d’un TDAH se souviennent avoir passé la plupart de leur journée en classe en train de rêver, être incapable d’écouter et de se concentrer sur leurs tâches. Les femmes sont généralement diagnostiquées plus tard dans la vie.

    Malheureusement, aujourd’hui encore, de nombreuses femmes atteintes d’un TDAH ont tendance à être diagnostiquées avec une dépression au lieu d’un TDAH. Parfois, cette dépression se présente en comorbidité avec le TDAH et les deux devraient être diagnostiqués. Également, certains médecins consultés par les patientes n’ont pas été formés dans le domaine du TDAH et ils interprètent mal les difficultés d’attention comme étant des symptômes d’une dépression plutôt que le sous-type inattention prédominante du TDAH. Bien que les hommes et les femmes puissent présenter des troubles d’anxiété et de dépression en même temps, les femmes souffrent plus de détresse psychologique et de faible estime de soi. Des études ont démontré que les femmes sont cinq fois plus susceptibles que les hommes d’être diagnostiquées avec une dépression et trois fois plus susceptibles d’être traitées pour une dépression avant que leur TDAH soit diagnostiqué.

    Comme autres troubles commorbides communs chez les femmes, il y a la suralimentation compulsive, le manque chronique de sommeil, le stress chronique et la fibromyalgie. Les fluctuations hormonales peuvent aussi causer des difficultés supplémentaires puisque les symptômes du TDAH augmentent à mesure que l’œstrogène diminue. Cela rend également la thérapie pharmacologique plus difficile. Lorsque non traité, les hommes atteints d’un TDAH présentent une incidence plus élevée de criminalité et d’abus de substances. Les symptômes d’intensité et de sous-type ne diffèrent pas entre les hommes et les femmes.


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    http://www.drlouisvera.com/blog/30/5/2015/le-mensonge-chez-lenfant-et-ladolescent

     

     

    Le mensonge est un comportement commun chez l’être humain, bien peu de personnes peuvent se vanter de ne jamais mentir ou de ne l’avoir jamais fait. Cela devient problématique à partir du moment où il interfère avec la qualité des relations familiales ou sociales, plus généralement, ou lorsqu’il s’inscrit dans un ensemble de troubles du comportement.

    Souvent, il se manifeste chez l’enfant qui manque de confiance en soi, l’objectif est différent en fonction de la personne à laquelle le mensonge est adressé.

    L’enfant ou l’adolescent ment à ses parents pour éviter une punition ou obtenir une récompense qu’il n’a pas méritée. L’enfant TDA/H, par exemple, dit avoir fait ses devoirs pour éviter une réprimande qu’il a déjà trop souvent entendue. Il peut mentir pour éviter d’avoir à faire cette tâche qu’il estime trop difficile ou inutile. La tâche est jugée trop compliquée quand il est fatigable ou facilement distrait ; inutile quand il ne voit plus de lien entre les efforts qu’il peut faire et la récompense, c’est-à-dire qu’il a beau passer du temps à réviser, il n’a pas pour autant de bons résultats. Parfois, quand il a une anxiété de performance, il a pu constater qu’il obtenait de meilleurs résultats en ne révisant pas (moins de stress) que lorsqu’il travaillait beaucoup (risque d’être paralysé par l’anxiété pendant l’évaluation). 

    L’enfant ment à ses pairs pour être mieux accepté, il « fait son intéressant » peut-on souvent entendre à propos de ce mensonge. En effet, l’enfant qui a de mauvaises habiletés sociales et ne sait comment s’intégrer dans le groupe juge souvent à tort que les autres sont plus intéressants que lui. Il a l’impression que ses camarades ont toujours quelque chose d’intéressant à dire, alors que, lui, n’a pas grand-chose de captivant à faire valoir dans son discours. Le mensonge est alors une tentative maladroite de participer aux discussions avec ses camarades et, peut-être, de les intéresser. Le problème, avec ce type de comportement, est que les autres jeunes ne sont pas dupes et réalisent rapidement la tromperie ; il est alors rejeté d’autant plus fort.

    L’enfant peut se mentir à lui-même quand il est rejeté par son entourage, qu’il s’agisse de ses camarades ou de son entourage familial. Il se construit alors une muraille de croyances défensives et imagine qu’il est bien accepté ou même qu’il a beaucoup d’amis. Ce type de mensonges indique une souffrance importante chez l’enfant dont l’image de soi est fortement fragilisée ; il a pour but de maintenir un équilibre psychique.

    Le mensonge le plus problématique est celui qui a pour but de manipuler l’autre, notamment lorsqu’il est associé à d’autres conduites antisociales (comportements agressifs, vols, non-respect répété des règles sociales). Ce type de mensonge est inscrit dans le mode de fonctionnement des délinquants.

    La première étape pour venir à bout des problèmes de mensonge chez l’enfant ou l’adolescent est de déterminer le type de mensonge auquel l’on a à faire. Devant un manque d’estime de soi, le but sera d’aider l’enfant à développer une meilleure estime de soi en valorisant ses points forts (sans exagérer) et en donnant une perspective plus objective aux qualités des autres (il surestime trop souvent les qualités des autres et sous-estime les siennes). Lorsque le mensonge a pour but d’éviter une tâche fastidieuse, il faut l’encourager à communiquer sur ce qu’il ressent plutôt que de le blâmer. Adopter une attitude positive a de meilleurs effets que les punitions.


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