• Le projet d'accompagnement personnalisé est la grande nouveauté de cette rentrée des classes 2014. Il doit permettre des aménagements pédagogiques rapides et concrets pour les enfants handicapés.


     

    Loin du jeu de chaises musicales qui secoue le ministère de l'Education, la reprise des cours arrive à grand pas. Et en cette rentrée scolaire 2014, qu'est-ce qui va changer pour les enfants handicapés ? Une nouveauté est à retenir, il s'agit du Projet d'Accompagnement Personnalisé (PAP). Ce nouveau plan a été pensé pour permettre des adaptations pédagogiques rapides et concrètes afin de faciliter l'apprentissage des enfants en situation de handicap. Inscrit dans la loi Peillon de Juillet 2013, le Plan d'Accompagnement Personnalisé attendait ses décrets d'application pour entrer en vigueur. Ce devrait être chose faite dans quelques jours, dès que le conseil d'Etat aura donné son feu vert.

     

    Un effet pervers redouté


    Les aménagements prévus par le PAP sont nombreux : "un jeune qui est à l'école va pouvoir utiliser son ordinateur avec son correcteur d'orthographe. On doit aussi lui présenter des devoirs de façon plus aéré avec une police de caractère suffisamment grande. Cela répond vraiment à des besoins", estime Diane Cabouat, animatrice de la Commission scolarité au Conseil national consultatif des personnes handicapées. Le PAP constitue donc une réponse adaptée au quotidien des enfants en situation de handicap à l'école, mais il doit cependant être encadré.

     

     

    "Dans la théorie le PAP c'est très bien. C'est une réponse pour des jeunes qui ont des troubles de l'apprentissage mais qui n'ont pas d'autres besoins que des aménagements pédagogiques", explique Diane Cabouat. Une crainte subiste cependant : celle de voir le PAP, dispositif simple, remplacer des aménagements déjà existants, plus complets et plus coûteux. "Dans la pratique il y a un effet pervers qu'on voit arriver. Demain moi j'ai un enfant dyslexique, je m'adresse à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) parce que mon enfant va avoir besoin de psychomotricité, d'un ordinateur, donc d'outils de compensation et la MDPH va me dire : il est dyslexique, il n'est pas handicapé, demandez un PAP". 

     

     

    Trop de plans ?

     

    Parmi les plans déjà en vigueur aujourd'hui, on trouve le Projet personnalisé de scolarisation (PPS) mis en place en 2005. Il permet à un élève de faire appel à des compensations plus importantes que le PAP, notamment le recours à un auxiliaire de vie scolaire (AVS) et à du matériel adapté, comme un ordinateur. La mise en place du PPS est souvent longue et nécéssite le depôt d'un dossier devant la Maison Départementale du Handicap. Le PAP et le PPS doivent donc être envisagés en complémentarité, sans que le moins coûteux ne finisse par remplacer le plus complet. En d'autres termes, pour les associations, le PAP ne doit pas devenir un PPS au rabais.

     

    Les parents risquent de ne plus savoir vers quel plan se tourner. Entre le PPS pour ceux qui ont les plus grandes difficultés, le PAI (Plan d'accompagnement individualisé) pour les enfants touchés par une maladie chronique (et pas forcément un handicap) ou un PPRE (Plan personnalisé de Réussite éducative) pour les difficultés scolaires "ordinaires", il y a de quoi s'y perdre. Une fois le décret publié, il faudra que le Ministère donne des instructions claires pour que les inspecteurs spécialisés, eux au moins, puissent s'y retrouver....  

     

     

    Les différents dispositifs du ministère de l'Education nationale pour le handicap

     

    Le PAP : Projet d’Accompagnement Personnalisé

    Le Projet d’Accompagnement Personnalisé (PAP) doit voir le jour pour la rentrée 2014. Il devrait concerner des élèves présentant des troubles des apprentissages et pour lesquels un diagnostic a été posé. En l’absence de besoins de compensation (matériel financé, accompagnement humain, rééducations), le PAP devrait permettre la mise en place d’aménagements et adaptations pédagogiques. Cela concerne aussi bien la possibilité d’utiliser son ordinateur que la des présentations adaptées des documents, des reformulations de consignes ….

     

    Le PPS : Projet Personnalisé de  Scolarisation

    Le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) définit les modalités de déroulement de la scolarité de l'enfant handicapé et les actions répondant à ses besoins particuliers. Le PPS est une des composantes du plan de compensation. C’est un document écrit qui définit les modalités de scolarisation et les actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, médicales et paramédicales adéquates. Il précise si l’élève a besoin d’un AVS (auxiliaire de vie scolaire) et de matériel pédagogique adapté.

     

    Le PAI : Projet d’Accueil Individualisé

    Le Projet d’Accueil Individualisé (PAI) est un protocole destiné à accueillir un élève présentant des besoins médicaux à l’école. Il est ainsi utilisé pour définir la condition de prise de médicaments à l’école.

    Louise Sébille Vignaud


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  • Je viens de lire un document (passé par une orthophoniste, extrait d’Ortho magazine,  juillet/août 2014) sur le PAP : plan d’accompagnement personnalisé. Il s’agit d’un projet de circulaire qui devrait entrer en scène  dès la rentrée  : un dispositif Education Nationale, défini comme un outil de suivi de l’élève .

     

    1. J’ai tout d’abord résumé les 2 pages de l’article dans une carte mentale que voici :

     

    le PAP  un outil de suivi de l'élève2

     

    2. L’article se termine par ces mots ( en parlant du document type ou modèle national)    "Ce modèle présente une liste de possibilités d’aménagements. Plutôt que de cocher un trop grand nombre d’items, il est préférable de mettre en évidence les aménagements indispensables. Il s’agit avant tout pour l’enseignant, de centrer son action sur des aménagements qui pourront être poursuivis tout au long de l’année scolaire"……..

     

    3. Faisant suite à cet article, on trouve les 4 fiches "annexes" de ce projet de circulaire maternelle, élémentaire, collège, lycée.Je les ai parcourues des yeux : les adaptations et aménagements à mettre en place ressemblent étrangement à ce que l’on demande dans le PPS pour ce qui est des lignes essentielles et c’est en élémentaire qu’ils sont le plus fournis.C’est tout de même une liste d’aménagements , d’adaptations relativement clairs et faciles à mettre en oeuvre . Cela manque un peu de personnalisation à mon goût (pourtant le titre est prometteur "plan d’accompagnement personnalisé") et d’outils à préciser mais c’est déjà bien qu’une "trame" existe .Certaines académies proposaient depuis quelque temps déjà ce même type de fiches (souvent plus détaillées d’ailleurs) un exemple ici (pour la dyspraxie) de l’Académie de Rouen.

     

    Remarques personnelles : Pour la plupart, ce sont d’abord des adaptations "de bon sens", valables en grande partie pour plusieurs types de difficultés donc très générales … ( à personnaliser et à préciser MAIS peut-être que là, on n’est plus dans le cadre ? on passe dans la "gamme au-dessus ": le PPS ? )

     

    D’autre part si le document donne une liste d’adaptations possibles, il me semble qu’il manque "une pièce" à cette procédure : la connaissance précise de l’enfant (ses points faibles sont connus mais ses points forts , où apparaissent-ils ?) et de son (ses)  trouble(s ) par l’enseignant pour faire des choix.

     

    4. J’ai trouvé ,sur d’autres documents, cette phrase :

     

    "Le PAP se distingue du PPS car :

     

    • il ne relève pas du champ du handicap

    • il est à visée pédagogique

    • il engage les personnels de l’Education Nationale, la famille et l’élève"

     

    et cela m’a interpelée :

     

    • Qui va déterminer la "frontière" du handicap et décider si c’est un  PPS ou un PAP qu’il faut mettre en place ?
    • Les aménagements et adaptations ne sont -ils pas de nature pédagogique dans le PPS ?
    • le PPS n’engage-t-il pas les personnels de l’Education Nationale ?

     

    En conclusion pour l’instant , attendons de voir le texte et ses annexes ……

     


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  • Agitation, difficultés d’attention et impulsivité. TDA/H ou pas, ça se travaille!

        • 9 trucs simples pour améliorer la capacité d’attention et l’autocontrôleL’attention, la concentration et l’autocontrôle varient d’une personne à l’autre. Toutefois, une difficulté à rester attentif ou un surplus d’énergie ne signifient pas nécessairement que l’enfant est hyperactif. Plusieurs éléments peuvent influer sur les capacités attentionnelles et l’autocontrôle. Ainsi, la fatigue, le stress, une personnalité anxieuse, un manque d’intérêt pour la matière ou encore des difficultés académiques peuvent rendre plus difficile la concentration et augmenter l’envie de bouger.

          Imaginez un instant que vous devez assister à une formation toute la journée, sur un sujet qui ne vous intéresse pas, alors que vous êtes fatigué ou préoccupé. Auriez-vous du mal à rester attentif et calme? Si, en plus les chaises sont inconfortables, le formateur ennuyeux et que vous avez du mal à comprendre la matière, que se passerait-il? Je crois qu’on en demande beaucoup à nos cocos qui sont à un âge où ils ont bien davantage envie de jouer. Ceci dit, ils doivent tout de même aller à l’école et apprendre. Il importe donc d’aider l’enfant, par l’entraînement, à développer progressivement ces habiletés puisqu’elles sont essentielles à sa réussite scolaire et sociale. Certains chercheurs croient que près des deux tiers des enfants sous médication n’auraient pas de réel TDA/H et pourraient se passer de médication si une intervention adéquate et globale était faite dans leur milieu familial. Voici donc quelques pistes pouvant aider un enfant à développer sa capacité d’attention et son autocontrôle.

          1. Répondre au besoin de bouger

          • Lors de la routine, prévoir des activités où l’enfant pourra dépenser son énergie avant les périodes où il doit rester calme (repas, dodo, ateliers, etc.).
          • Fournir à l’enfant quelque chose qui occupe ses mains ou ses pieds pendant qu’il doit rester calme : balle antistress, corde avec nœuds à défaire, élastique à cheveux, etc.

          2. Réduire les sources de stress et la stimulation

          • Limiter le bruit et réduire l’éclairage (lumière du jour lorsque c’est possible plutôt que des néons et lumière tamisée le soir).
          • Ralentir le rythme de vie, diminuer le nombre d’activités structurées et la pression qu’on met à l’enfant afin qu’il aie une conduite irréprochable.
          • Diminuer le nombre d’intervention et de reproches (« Ne fais pas ça ! Tu vas le briser ! », « Dis bonjour à la dame ! Tu pourrais sourire ! », « Ne touche pas à ça ! Mange comme il le faut… »).
          • Arrêter de le bousculer constamment (« Grouille ! Dépêche ! ») et lui laisser le temps de respecter votre consigne avant de répéter.

          3. Augmenter les heures de sommeil

          • Coucher l’enfant 30 à 45 minutes plus tôt, quitte à permettre quelques minutes de lectures.
          • Ne pas les laisser se coucher trop tard les week-ends. On leur fait plaisir sur le coup mais on leur nuit à moyen terme.
          • Faire des siestes les week-ends.

          4. Adopter une saine alimentation

          • Réduire la quantité d’aliments préparés.
          • Moins de sucre, de gras et d’agents de conservation.
          • Vérifier si l’enfant ne pourrait pas avoir des intolérances alimentaires (lactose, gluten, etc.) Une mauvaise digestion peut influer grandement sur l’attention et l’humeur.

          5. Réduire le temps devant les écrans

          • Pas plus de 2h par jour, au total, devant la télé, les jeux vidéos, l’ordinateur ou tout autre écran.

          6. Augmenter le temps de lecture

          • 20 à 30 minutes de lecture par jour peuvent faire une énorme différence sur les résultats académiques, quitte à lire avec lui.
          • Déployez des efforts afin de trouver un type de lecture ou une série qui plaira à votre enfant.
          • On peut offrir à l’enfant un vingt minutes de lecture au coucher. « Tu lis ou tu te couches tout de suite… » à la longue, il risque de développer un goût pour la lecture.

          7. Jeux de table et de société (30 minutes de jeu par jour)

          • Jouer à des jeux qui demandent de la concentration : casse-têtes, jeux de mémoire et de logique (Ottello, dames, Rummy, etc.)
          • S’assurer qu’il s’amuse et qu’il vit des réussites : choisir des jeux adaptés à ses capacités intellectuelles et à sa capacité d’attention pour qu’il puisse terminer le jeu.
          • Faire des jeux où l’enfant doit se concentrer sur plus d’une chose à la fois, par exemple :
            • Sauter sur le rythme de la musique tout en obéissant à des consignes visuelles et arrêter de courir lorsque la musique arrête;
            • Marcher sur une ligne en chantant une chanson ou en répondant à des questions de l’éducatrice;
            • Jouer à la tag tout en tentant de garder une balle de golf dans une cuillère, etc.

          8. Faciliter l’apprentissage

          • Utiliser les trois styles d’apprentissage :
            • Auditif/verbal : expliquer brièvement avec des mots…
            • Visuel/concret : montrer ce qu’on veut, faire une démonstration, utiliser des pictogrammes, tenir l’objet concerné…
            • Kinesthésique/expérientiel : Faire vivre l’expérience, faire des mises en situation, amorcer le mouvement, tenir par la main, caresser le dos, associer l’apprentissage à un mouvement, faire manipuler, etc.
          • Parler et agir lentement pour lui laisser le temps de comprendre, d’assimiler et de traiter l’information.

          9. L’aider à se calmer lorsqu’il est trop agité

          • Baissez le ton, parlez peu et tamisez les lumières. L’attention, la concentration et l’autocontrôle varient d’une personne à l’autre. Toutefois, une difficulté à rester attentif ou un surplus d’énergie ne signifient pas nécessairement que l’enfant est hyperactif. Plusieurs éléments peuvent influer sur les capacités attentionnelles et l’autocontrôle. Ainsi, la fatigue, le stress, une personnalité anxieuse, un manque d’intérêt pour la matière ou encore des difficultés académiques peuvent rendre plus difficile la concentration et augmenter l’envie de bouger.

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  • de vinci

    Dans nos classes nous rencontrons des élèves parfois un peu "différents de la norme". Certains sont repérables facilement d'autres beaucoup moins.

    Dans cette rubrique vous trouverez des informations concernant les enfants précoces, les enfants présentant des troubles spécifiques du langage oral et écrit (dyslexie, dyspraxie, etc...) les enfants ayant des troubles de l'attention, les enfants présentant un handicap moteur ou cérébral (trisomiques, autistes, malvoyants, malentendants, etc...), les enfants présentant d'autres troubles (épileptie, spasmophilie...), les enfants gauchers encore trop souvent malmenés par des méthodes d'enseignement pour droitiers sans oublier les enfants victimes de maltraitances graves.

    Nous pouvons éviter ou du moins limiter le naufrage scolaire de certains de ces enfants, nous pouvons aider ces élèves différents. Pour cela il faut être attentif à leur comportement, aux signaux qu'ils peuvent envoyer et surtout il faut se donner la peine de se renseigner sur leurs particularités.
    En cherchant bien on arrive toujours à trouver des outils ...


    Quelques outils pédagogiques : les élèves à besoins particuliers 
    http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/ain/aisbourg/sommaire_bep.html


    La volonté d’intégration de tous les élèves quelles que soient leurs difficultés peut amener certains enfants ayant des handicaps plus lourds à fréquenter le milieu scolaire ordinaire. Parfois, cette intégration nécessitera l’intervention d’une personne supplémentaire : une AVSi (Auxiliaire de vie scolaire individualisée) qui a pour rôle de permettre à l’enfant de suivre sa scolarité du mieux possible (adaptation et aide à la manipulation du matériel, reformulation des consignes, aide aux déplacements, aide à la communication, développement de l’autonomie, etc.). Malheureusement, le nombre de postes n’est pas suffisant et tous les enfants en ayant le besoin ne peuvent pas bénéficier d’une telle aide à temps plein ; vous pourriez donc avoir à vous occuper au sein de votre classe d’enfants à besoins spécifiques.
     




    Adaptation scolaire sociale
    http://www.adaptationscolaire.org/index.htm

    A la découverte de nos élèves extraordinaires
    http://pages.videotron.com/touze/


         

    Enfants intellectuellement précoces (EIP)

             le plus célèbre ... gif

            Les enfants intellectuellement précoces commencent à peine à être reconnus par l'Education Nationale alors que de nombreux autres pays tiennent compte depuis longtemps de leurs particularités. En 2002 le rapport Delaubier a mis en évidence la nécessité de faire des adaptations dans l'enseignement scolaire pour ses enfants à haut potentiel mais également très fragiles car hypersensibles, ce qui leur vaut de nombreux déboires dans notre système scolaire actuel. D'autant plus que l'immense majorité des enseignants a des idées totalement fausses sur la précocité. En effet précocité intellectuelle ne veut pas dire excellence scolaire. Les EIP ne sont pas forcément têtes de classe, beaucoup sont même en échec scolaire en particulier à partir du collège.

              Il ne faut pas perdre de vue que les enfants précoces ont souvent un comportement très différent à l'école et à la maison. Même si un enfant dissimule à l'école et ne montre rien de particulier pour essayer de se fondre avec le groupe, cela ne signifie pas pour autant qu'il soit dans la norme. C'est pourquoi il est très important de tenir compte des paroles des parents, qui eux voient souvent leur enfant sous une autre facette. Par exemple un enfant qui nous parait calme, sans problème particulier à l'école peut à la maison avoir un comportement explosif, être passionné par des sujets ne correspondant pas à son âge, harceler ses parents de questions en tous genres. A l'inverse un autre EIP peut perturber le déroulement de la classe, être très agité, provocateur, avoir des difficultés scolaires ou attentionnelles et en même temps être très sage à la maison car il y trouve de quoi se nourrir intellectuellement et de quoi se rassurer.
    Chaque enfant est différent, les EIP ont toutefois la particularité d'avoir une sensibilité hyperdéveloppée, ce qui peut être cause de grandes souffrances chez certains. Les parents sont souvent plus à l'écoute de leurs enfants de ce point de vue là et il ne faut pas négliger les signaux que ces enfants peuvent envoyer à leur famille : refus d'aller à l'école, problème d'intégration avec les autres enfants, isolement, pb de santé (maux de ventre, eczéma...), débordements émotionnels, tics nerveux..etc.

    Rapport Delaubier concernant la scolarisation des élèves intellectuellement précoces

    Beaucoup d'EIP en souffrance dans nos classes rentrent dans une démarche d'inhibition intellectuelle et sont victimes du complexe de l'albatros.

    Complexe de l'albatros expliqué par un pédopsychiatre



    Le quotidien de l'enfant précoce (doué ou à haut potentiel selon la terminologie employée)

    Etre doué ou précoce n’est pas une pathologie, mais une particularité qui peut devenir difficile à vivre si l’enfant n’est pas décelé à temps et compris dans sa spécificité. Quand c’est le cas, différents problèmes peuvent survenir : dépression, échec scolaire, tentative de suicide, troubles alimentaires… Il est donc essentiel d’aider les enfants précoces à s’adapter à un système qui ne fonctionne pas comme eux.

    Une personne douée ou précoce a un mode de pensée et un comportement psycho-affectif différents de la norme : excellente mémoire à court et à long terme, hypersensibilité, créativité, intuition, pensée en arborescence (et non séquentielle, comme c’est le cas chez la plupart des enfants; d’où risque d’échec scolaire, ce mode étant privilégié dans l’enseignement).

    Le mode de fonctionnement d’un enfant précoce est trop différent pour s’adapter sans dommages aux normes scolaires fixées par le système éducatif et pour s’intégrer au sein des différents groupes de pairs qu’il rencontre au quotidien. Sous la pression scolaire ou sociale normalisatrice, le jeune à haut potentiel qui se sentira inadapté pourra être poussé au déni de ses possibilités ou à sa marginalisation sociale.

    Lorsqu’un enfant ou un adolescent vit cette situation quotidiennement et en ignorant totalement la cause de ses difficultés, deux solutions s’offrent à lui pour exprimer son mal-être : soit il accuse le monde extérieur et le rend responsable de tous ses maux. Il extériorisera alors ses difficultés à vivre cette situation en adoptant des comportements alarmants (arrogance, prétention, isolement, dissipation, rêverie…) ; soit il se persuadera petit à petit que c’est lui qui est anormal et il intériorisera sa douleur par des comportements autodestructeurs (dépréciation, automutilation, troubles alimentaires, dépression…).



    Les enseignants désireux de découvrir ce qu'est réellement la précocité intellectuelle et ou en sont les recherches sur le sujet peuvent consulter les sites suivants :

    Conférence sur la précocité intellectuelle, l'école et les apprentissages
    http://www3.ac-clermont.fr/cadres2/actions/conference_cambe.htm

    Groupe académique de recherche sur la scolarité des enfants précoces
    http://pedagogie.ac-toulouse.fr/garsep/index1.htm

    Etude sur la prise en charge des EIP
    http://www0.dfj.vd.ch/ursp/activites/publications/ursp_publ/03_110_surdoues_kd/KD_surdoues_03.htm

    Etat de la recherche sur les enfants dits "surdoués"
    Rapport de la fondation de France au format PDF

    Rapport de chercheurs sur les enfants et les adolescents à haut potentiel
    Rapport au format PDF

    Caractéristiques des EIP
    http://www.douance.be/douance-ehp-caracteristiques.htm

    Grille d'identification des EIP
    http://www.douance.be/douance-ehp-identification.htm

    Guide et outils à l'usage des enseignants ayant un EIP en classe
    http://www.pedagogie91.ac-versailles.fr/IMG/pdf/EnfantsPrecoces.pdf
    http://www.ais.edres74.ac-grenoble.fr/article.php3?id_article=506
    http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/ain/aisbourg/la_precocite.html
    http://eduscol.education.fr/index.php?./D0126/besoins_educatifs_particuliers_latouille.htm
    http://www.enseignement.be/jhp/index.php?m=page_039
    http://www.iufm.unice.fr/application/spip/rubrique.php3?id_rubrique=136
    http://www.acsis-pm.org/

    L'Education nationale et les EIP (tous les textes officiels dans l'ordre de parution)
    http://surdoues-info.ifrance.com/ (rubrique EN et surdoués)

    Les parents d'EIP sont souvent démunis face aux comportement extrêmes de leurs enfants et à la non prise en compte de leurs spécificités à l'école. Bien souvent non seulement l'institution scolaire n'aide pas ces enfants mais elle aggrave même leurs difficultés, par méconnaissance de la précocité. C'est pourquoi il est essentiel de savoir ce qu'est exactement la précocité et de reconnaitre ces enfants atypiques qui ont souvent tendance à essayer de se fondre dans la masse au prix de souffrances importantes. Les associations sont d'une grande aide pour comprendre ce que vivent les familles. Il existe plusieurs associations, les deux plus connues sur le plan national étant l'ANPEIP et l'AFEP qui ont des antennes sur tout le territoire :

    http://www.anpeip.org/nuk/
    http://www.afep.asso.fr/

    Il y en a d'autres peut être un peu moins répandues du point de vue géographique :
    http://www.alrep.org/
    http://www.ae-hpi.com


    Les parents et les enseignants qui veulent comprendre les EIP peuvent trouver de l'aide et des renseignements également auprès des portails spécialisés :
    http://www.precoces.org/site/index.php
    http://membres.lycos.fr/surdouesinfo/
    http://eeip.free.fr/
    http://www.douance.be/
    http://surdoues-info.ifrance.com/

    Les forums spécialisés sont aussi d'une très grande utilité pour appréhender les difficultés quotidiennes des familles :
    http://www.enfant-precoce.com
    http://www.precoces.org/site/modules.php?op=modload&name=phpBB2&file=index
    http://afejas.free.fr/forum/index.php
    http://www.enfantsprecoces.info

    Bibliothèque

    Ouvrages de référence
           
    Autres ouvrages
    EIP et scolarité
       
    Ouvrages pour les enfants

    pour les grands à partir de 10 ans
         



    Enfants ayant des troubles dys




    Plan d'action pour les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage
    http://www.education.gouv.fr/discours/2001/dyslexie.htm


    Exemple concret de protocole d'action pour les enseignants
    http://membres.lycos.fr/amemaineetloire/protocole.htm


    Conférence sur la prévention des troubles dys
    http://www.jeunesplus.org/oipef/pedagogie/conf1.htm

    Site en relation avec la lecture et son apprentissage
    http://www.bienlire.education.fr/


    Site de l'association Coridys
    http://www.coridys.asso.fr

    Comment prendre en compte les troubles du langage oral et écrit à l'école ?
    http://www.ais.edres74.ac-grenoble.fr/rubrique.php3?id_rubrique=4

    ASH et troubles cognitifs d'apprentissage
    http://webu2.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/difficultes.html

            - Enfants dyslexiques
     
    Rapport de JC Ringard à propos de l'enfant dysphasique et de l'enfant dyslexique
     
    http://www.education.gouv.fr/cid1944/a-propos-de-l-enfant-dysphasique-et-de-l-enfant-dyslexique.html


    Site de l'association québecoise des troubles d'apprentissage
    http://www.aqeta.qc.ca/francais/accueil.htm

       Site de l'association des parents d'élèves dyslexiques
    http://www.apedys.org/dyslexie/index.php?op=edito

    Rubrique spéciale pour les enseignants
    http://www.apedys.org/dyslexie/article.php?sid=35
    http://alain.lennuyeux.free.fr/dyslexie/primaire.htm

    Outils de dépistage pour les dyslexies
    http://www.lebulletinpmev.com/articles.php?lng=fr&pg=1975

    Qu'est ce que la dyslexie
    http://www.orthopedagogiek.com/dyslexie%20Fr.htm

    Bibliographie recommandée

    "Comprendre et aider l'enfant dyslexique"- Bernard Jumel - Dunod
     
            - Enfants dyscalculiques
    Qu'est ce que la dyscalculie ?
    http://www.orthophonistes.fr/upload/021220041011la%20dyscalculie.pdf
    http://www.orthopedagogiek.com/dyscalculie%20origine.htm

    Suggestions pour les enseignants
    http://www.aqeta.qc.ca/francais/document/dyscalcu.pdf

           - Enfants dysgraphiques
    Qu'est ce que la dysgraphie ?
    http://www.orthopedagogiek.com/dysgraphia%20fr.htm


           - Enfants dysorthographiques


           - Enfants dyspraxiques
    Site sur les dyspraxies
    http://www.dyspraxie.info/

    Dyspraxie et l'école
    http://www.aqeta.qc.ca/francais/document/dyspraxi.pdf

    Qu'est ce que la dyspraxie?
    http://www.orthopedagogiek.com/dyspraxie%20dyslexie%20dysphasie.htm

    Rubrique spéciale pour les enseignants en maternelle
    http://www.dyspraxie.info/scolarite/maternelle.htm

    Rubrique spéciale pour les enseignants en élémentaire
    http://www.dyspraxie.info/scolarite/primaire.htm

           - Enfants dysphasiques
    Sites généralistes sur la dysphasie
    http://enfant.dysphasie.free.fr/
    http://www.dysphasie.be/
    http://www.chezmaroca.com/
    http://www.dysphasie.org/

    Site d'association de parents
    http://www.avenir-dysphasie.asso.fr/

    Rapport de JC Ringard à propos de l'enfant dysphasique et de l'enfant dyslexique
    http://www.education.gouv.fr/rapport/ringard/som.htm

    Dyslexie

    Pourquoi ai-je des difficultés pour apprendre à lire et à écrire alors que la majorité de mes camarades de classe n'en ont pas ? Suis- je gogol et pas tout à fait normal ? Voici les questions que se pose l'élève dyslexique. S'il est difficile de répondre à la première question, il est par contre important de le rassurer sur sa normalité et de l'informer sur l'essentiel des difficultés de son trouble spécifique d'apprentissage. Comment l'homme fonctionne-t-il pour lire, écrire et mémoriser? Comment ces fonctions peuvent-elles un peu " déraper " et poser des difficultés à l'élève dyslexique ? Nous devons ces explications aux enfants dyslexiques. En effet, elles vont lui faire comprendre le bien fondé de sa rééducation - orthophonique ou orthopédagogique - et de l'aide qui lui est apportée par l'école et par ses parents... Le tiroir coincé lu par l'enseignante à toute la classe permet une réelle " intégration " de l'élève dyslexique et évitera que celui-ci ne devienne la risée de ses camarades. Cet ouvrage fait également découvrir à l'élève dyslexique qu'il n'est pas bête, qu'il doit utiliser son intelligence non seulement pour contourner et surmonter ses difficultés mais aussi pour embellir sa vie. L'ouvrage utilise des exemples égayés par les illustrations de Pierre Milon.

    Benjamin est un enfant plein d'imagination, qui invente des jeux et des histoires pour sa petite sœur. Mais, à l'école, il a de la difficulté. II ne sait pas lire comme les autres élèves et quand il écrit, il fait des erreurs et se décourage facilement. II préfère regarder par la fenêtre et rêvasser. Pourtant, il aimerait bien écrire comme les autres. " Benjamin essaie d'attraper le premier mot. II fixe le mot avec ses yeux, puis l'amène jusqu'à la pointe de son crayon. Comme le chat attrape la souris par la queue. Mais ça ne marche pas. Pendant qu'il écrit la première lettre, le mot a déjà disparu de sa tête. II doit repartir le chercher sur le grand tableau noir. Mais où? Pif "

    Jérôme n'aime pas les livres. Il préfère les petites voitures et les jeux de construction. Et il ne veut pas aller à l'école, car à l'école, on apprend à lire. Mais un jour le grand-père de Jérôme lui présente le Grand Détective. Ce personnage mystérieux offre un cahier à Jérôme. Or, ce cahier contient un secret...
    Dysorthographie et dysgraphie
    Dyspraxie et dyscalculie
           
    Dysphasie
             
    Bégaiement
           
    Troubles de l'apprentissage divers

    Bob est un petit garçon qui déforme tout, mélange tout, confond tout : les chiffres, les lettres, les mots, les idées... À l'école, il réinterprète à sa façon les énoncés des exercices et collectionne les blâmes. Heureusement, il y a aussi les 1 001 petites choses que Bob adore : mimer les rêves du bon gros géant de Roald Dahl, sauter à l'élastique avec Anna, imiter la directrice en roulant des yeux terrifiants... Et surtout, quoi qu'il arrive, Bob peut compter sur sa maman pour l'aider à tout remettre d'aplomb...

    Les troubles des apprentissages sont omniprésents à l'école mais, si le sujet est à la mode, peu d'enseignants sont réellement à l'aise pour prendre en charge ces élèves. La dyslexie, la dysphasie (trouble central lié à la communication verbale), la dyspraxie (altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements déterminés, en l'absence de toute paralysie) et les autres troubles restent des sujets obscurs. Les enseignants concernés sont souvent démunis et découragés. Leur besoin de formation est criant mais ils ne disposent que de peu de temps pour s'approprier les connaissances indispensables sur les troubles des apprentissages. Ce petit guide dispense ces connaissances de base, de façon simple, rapide et pratique, afin que chacun puisse trouver les informations concernant les troubles qu'il aura à prendre en charge dans sa classe.
           


    Enfants ayant un trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)

    Site sur l'hyperactivité
    http://perso.wanadoo.fr/thada-france/indexaccueil.htm
    http://www.caducee.net/DossierSpecialises/psychologie/hyperactivite1.asp
     

     Petit guide à l'usage des enseignants confrontés à un élève ayant un TDA/H
    http://www.forumhyper.net/scarlett/enseignants.html


    Portail
    http://www.tdah-france.fr/


           
    Ouvrages pour les enfants
         


    Enfants trisomiques

    Site de la Fédération des Associations pour l'Intégration sociale des personnes porteuses d'une Trisomie 21
    http://www.trisomie21-france.org/

               
             


    Enfants autistes et troubles envahissant du développement


    L’autisme est très difficile à décrire de façon précise car il y a autant d’autismes différents que de personnes autistes. Il s’agit d’un trouble important qualifié d’anomalie du développement entraînant des difficultés de communication (verbale et non verbale) et de socialisation.
    Selon le degré de handicap, l’intégration scolaire peut nécessiter quelques aménagements.
    Pour l'aider à s'intégrer dans une classe, il faut savoir que :
    -L’enfant autiste est souvent très visuel. Les méthodes adaptées (TEACCH) utilisent des pictogrammes représentant les activités que l’on va faire, ce qui permet à l’enfant d’anticiper car il a du mal à se projeter dans le temps.
    -Il a une grande résistance aux changements qui peuvent profondément l’angoisser. Il est donc important d'avoir un rythme régulier dans la classe pour que l'enfant autiste comprenne bien ce qu'il doit faire, ce qu'on attend de lui, et puisse prévoir ce qui va se passer après.
    -Pour l'aider à se concentrer, il faut lui fournir un espace de travail au calme et sans trop de stimulis visuels dans son champ de vision.
     


    http://autisme.france.free.fr/

    http://www.autisme-basse-normandie.org/ 

    Guide à l'usage des enseignants
    http://www.autisme.net/enseignants.html

    Syndrome Asperger
    http://www.aspergeraide.com/
    http://www.autisme.net/Asperger.html
    http://www.asperger-integration.com/

    Qu'est ce que l'autisme
    http://www.orthopedagogiek.com/autisme%20DSM%20IV%20Fr.htm


    pour les enfants Asperger
         
             


    Enfants ayant un handicap physique ou cérébral autre

    Scolarisation des enfants handicapés
     
    http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-handicapes.html

    Site annuaire et forum
    http://www.handi-repertoire.com/annuaire/index.php

    Troubles visuels
    La vue des enfants
    http://ophtasurf.free.fr/vue/lavisionenfants.htm

        - Enfants daltoniens

    http://daltonien.free.fr/

    Site d'ophthalmologie
    http://ophtasurf.free.fr/lavision.htm?

        - Enfants malvoyants
    Système Braille
    http://ophtasurf.free.fr/lebraille.htm

    Association Valentin-Haüy
    http://www.avh.asso.fr/index.php?module=0

    Site pour enfants aveugles
    http://www.enfant-aveugle.com/

    Troubles auditifs
    Site sur la perte d'audition, les causes...
    http://www.sos-audition.org/ (archives)
    http://www.sos-audition.org/forum3/ (nouveau forum)

    Site
    pédagogique pour les enfans sourds élaboré par des enseignants en formation CAPSAIS Option A
     
    http://atelieroptiona.free.fr/


    Association Nationale de Parents d'Enfants Sourds
    http://anpes.free.fr/


    Enfants synesthètes

    Enfants précoces et synesthésie
    http://www.mensa.fr/?action=presentation_facettes&PF=2

    Qu'est ce que la synesthésie ?
    http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9900/bin19/welcome.htm

    Synesthésie ou syndrome de Rimbaud
    http://www.freenix.fr/netizen/special/psyche/synes.html

             
         


    Enfants spasmophiles

    http://www.spasmophilie.com/

    Enfants épileptiques

    Site de l'Association pour la Recherche, Pour l'Education et l'Insertion des Jeunes Epileptiques
    http://www.arpeije.org/

               
             


    Enfants maltraités

    Infos utiles
    http://www.ecole-plus.com/enfance-maltraitee.html

    Enfants gauchers

    Le site des gauchers
    http://www.lesgauchers.com/


    Petit texte sur les idées reçues concernant la mauvaise écriture des gauchers
    http://www.lecavalierbleu.com/idees_recues/Extraits_pdf/gauchers.pdf

     

     
    Pour leur participation et aide un grand merci à
    Valou, Sosso, Tabadou, Anne Cécile, Laeti, Sofadel, Marianne, Cécile, Claire, Myrtille, Zozor et Dédales


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