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    Accueillir un enfant à besoins particuliers, une chance !

    Pour un enseignant être confronté à des élèves atteints d’un handicap ou à besoins particuliers est souvent au premier abord une épreuve.

    Accueillir un enfant à besoins particuliers, une chance !

     

     

     

     

     

     

     

    Parce qu’il a peur de ne pas savoir faire, n’a pas envie de faire face à des contraintes supplémentaires quand il y en a déjà tellement à gérer… et puis en plus il n’a pas été formé à : la dyslexie, l’autisme, la dysphasie, les troubles du comportements, la précocité… d’abord !

    C’est vrai, ce n’est pas forcément facile mais pas insurmontable non plus et nous allons voir que ça peut même être une chance, si si, je vous assure !

    D’abord ne pas trop s’inquiéter, faire connaissance avec cet élève et relativiser son manque de formation. En effet on peut avoir suivi des heures de théorie sur un trouble, un handicap et être tout aussi démuni pour s’occuper de cet élève en particulier, qui ne se limite pas à ses difficultés et a aussi des ressources et des qualités à découvrir… Par contre aider des élèves, même en difficulté, à apprendre, ça tout enseignant sait au moins un peu le faire. Il n’est bien sûr pas inutile de se documenter dans les grandes lignes sur le handicap ou le trouble nommé cela apportera des éléments mais ne sera pas forcément ce qui sera le plus efficace !

    Le mieux est de rencontrer rapidement – vouloir faire connaissance avec l’élève sans a priori c’est louable mais en cas de difficultés lourdes ou très spécifiques ne pas attendre est plus raisonnable – ceux qui connaissent le mieux l’enfant à savoir ses parents. Vous allez non seulement récupérer ainsi plein d’informations très utiles mais en plus, bénéfice non négligeable, vous allez montrer à ces parents que vous êtes attentif, bienveillant, soucieux de bien faire et que leur avis vous importe – et cela ne peut vraiment pas faire de mal ! 

    Avec les parents, plus que le diagnostique et le parcours médical, il est important de recueillir des informations sur le parcours scolaire mais aussi et surtout de s’informer précisément de ce qui est difficile pour l’enfant, de ce qui l’aide, de ce qui lui complique la tâche et aussi de ce qui le motive, de ses centres d’intérêts et de ses points forts. Attachez-vous aux détails, ce sont souvent de petites choses qui peuvent paraître anodines qui donnent des clés.

    Pensez bien aussi à demander aux parents les coordonnées des personnes qui suivent l’enfant par ailleurs (orthophoniste…) et leur autorisation de les contacter dans le but de mieux accompagner votre élève. N’hésitez pas à le faire en demandant bien quoi faire concrètement dans la classe pour accompagner efficacement cet élève.

    Discutez bien entendu avec les collègues qui ont eu cet élève les années précédentes en vous intéressant aux adaptations qu’ils ont mises en place avec cet élève.

    Ensuite, il faut se montrer astucieux : adapter la tâche de l’élève quand c’est nécessaire sans forcément se donner plus de boulot de préparation…

    Bien repérer ce qui lui coûte du temps et des efforts, vérifier avec les parents et les personnes qui suivent l’élève par ailleurs ce qu’il faut tenir et ce qu’on peut lâcher. Un élève en grande difficulté travaille bien souvent beaucoup plus que les autres et s’épuise parfois sur des choses qui n’en valent pas la peine. Si par exemple le passage à l’écrit est un gros souci on peut dispenser l’élève d’un certain nombre de tâches pour se recentrer sur les objectifs essentiels de l’activité. Suivant les cas il peut : répondre à l’oral, n’écrire que l’essentiel, avoir l’autorisation d’utiliser une tablette ou un ordinateur, dicter son travail à un camarade, être dispensé au moins d’une partie des travaux de copie (texte fourni par l’enseignant, photocopie du cahier d’un camarade, prise en photo du tableau…). Et là, on peut en profiter par la même occasion pour voir si cela ne pourrait pas être utile aussi aux autres élèves. Des documents photographiés ou numérisés accessibles via un blog ou autre service en ligne peuvent aussi servir aux absents, aux étourdis qui ont oublié leur cahier en classe, à ceux qui ont du mal à se relire… Il est aussi possible de lui demander, pendant que ses camarades copient le résumé de la leçon, de représenter celle-ci sous forme de carte mentale – carte mentale qui pourra éventuellement être présentée à tous.

    Ne pas oublier de solliciter l’élève lui-même et ses camarades aussi, sur ce qu’on pourrait essayer pour surmonter ou contourner une difficulté ; nos élèves ont bien souvent de très bonnes idées à tester, à adopter ou non, à réajuster…

    Avoir un élève à besoins particuliers dans sa classe, c’est aussi l’occasion d’être particulièrement attentif à diversifier nos entrées pour aider aux apprentissages en pensant à solliciter le visuel, l’auditif, le kinesthésique, à ne pas négliger les manipulations. Là encore cela peut être utile à plusieurs de nos élèves et permettre à chacun d’élargir le panel de ses méthodes pour apprendre.

    Penser aussi au travail en groupe, au tutorat entre élèves, qui sont des modalités qui permettent d’inclure plus facilement un élève qui ne peut pas gérer certaines tâches. De plus cela évite l’écueil de faire peser sur un élève la responsabilité d’aider son camarade.

    En résumé : faire confiance à ses compétences professionnelles, se documenter mais avant tout s’informer auprès des parents, se montrer astucieux pour tester des solutions en évitant de se rajouter trop de travail, utiliser le numérique (en utilisant si besoin le téléphone qu’on a dans notre poche en cas de pénurie criante d’équipement), penser à faire bénéficier les autres élèves de certains aménagements, diversifier ses approches pédagogiques et faire travailler davantage nos élèves ensemble.

    Résultat des courses ? Avoir un élève handicapé ou en grande difficulté dans sa classe est un formidable catalyseur pour améliorer sa pédagogie et élargir ses compétences professionnelles au bénéfice de tous nos élèves !

     

    http://ecolededemain.wordpress.com/2014/04/03/accueillir-un-enfant-a-besoins-particuliers-une-chance/

     


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  • Mon enfant n’arrive pas à se concentrer

     

    Auteure du livre « Il me cherche ! », la psychothérapeute Isabelle Filliozat explique pourquoi certains enfants connaissent des troubles de l’attention et comment les aider à canaliser leur énergie.

     

    enfant troubles concentrationCertains enfants sont tout simplement normalement actifs. Un garçon de dix-onze ans a énormément d’énergie et besoin de la dépenser. Quand il est enfermé trop longtemps, contraint à rester assis pendant des heures, et ne peut pas aller courir au parc avant de rentrer à la maison, son cerveau est sous stress.

     

    D’autres, en revanche, souffrent de ce trouble nommé TDAH, trouble du déficit d’attention et d’hyperactivité. 5 à 10 % de la population en sont dits atteints, surtout des garçons (trois pour une fille). Et non, une prétendue absence d’autorité des parents n’est pas en cause ! Le TDAH est multifactoriel. Si le facteur génétique est indéniable, l’environnement joue un rôle de premier plan.

     

    Ce que vous pouvez faire : jouer avec avec lui ! Toutes sortes de jeux pour nourrir l’attachement, aider à la maturation du cerveau, enseigner la maîtrise du stress, des impulsions et la tolérance à la frustration.

     

    Quelques jeux pour apprendre à maîtriser ses impulsions : 1, 2, 3 soleil/Jacques a dit/Jeux physiques rythmiques, surtout en groupe : Stop ! à droite, sautiller…/ Cubes : tri par forme, par couleur…/ Suites de tapes dans les mains, comptines/ Élastique/Corde à sauter…

     

    Nombre des comportements ou des humeurs de mon enfant ne sont pas sous son contrôle. Je l’aide à nourrir son cerveau pour lui permettre de retrouver la maîtrise de ses actes, sentiments et pensées. Je lis les étiquettes pour éviter les produits annonçant : « Ces colorants peuvent avoir un effet nuisible sur l’activité et l’attention des enfants. »

     

    Isabelle Filliozat Il me chercheCe texte de la psychothérapeute Isabelle Filliozat est extrait de son livre Il me cherche ! (JC Lattès, 18 euros). Un ouvrage consacré aux 6-11 ans et rempli de conseils pratiques.

     

    Si votre enfant peine à se concentrer, oublie ses affaires, vous ment, se montre difficile à table, fait encore pipi au lit… Vous y trouverez les clés pour comprendre son comportement et adopter l’attitude la plus adéquate. De quoi retrouver de la sérénité au quotidien.

     

    Par Fabienne Broucaret

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  • Si votre enfant peine à se concentrer, oublie ses affaires, vous ment, se montre difficile à table, fait encore pipi au lit… Vous y trouverez les clés pour comprendre son comportement et adopter l’attitude la plus adéquate. De quoi retrouver de la sérénité au quotidien.

    Par Fabienne Broucaret


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  • Lacet génial

     

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  • Les désordres du processus sensoriel

    Les désordres du processus sensoriel

    Les troubles sensoriels ont été abordés pour la première fois par Jean Ayres, ergothérapeute et psychologue spécialiste du développement américain, vers 1960.  Aujourd’hui, la théorie a progressé et s’est étoffée.  Ainsi, on ne parle plus de troubles d’intégration sensorielle mais de désordres du processus sensoriel.  Nous vous proposons ici une synthèse d’une excellente présentation que nous avons trouvé sur internet et dont vous trouverez le lien de téléchargement en fin d’article.

     

    L’importance des sens pour le développement de l’enfant

     

    C’est par nos sens que nous percevons le monde ! Cela est encore plus vrai pour les bébés et jeunes enfants.  Ainsi, on sait que l’enfant de 0 à 18 mois apprend majoritairement des stimulations reçues.  Les enfants doivent apprendre à organiser,  moduler et prioriser cette information sensorielle reçue de manière à développer des comportements appropriés et adaptés aux différentes situations.

     

    Connaissez-vous tous les sens ?

     

    Nous connaissons tous les principaux : la vue, l’odorat, le toucher, l’audition, le goût.  Mais connaissez-vous la proprioception ?  Ou encore le sens vestibulaire ?  Ce dernier est d’ailleurs l’un des premiers systèmes sensoriels à se développer in utero !  Les désordres du processus sensoriel peuvent toucher l’intégralité des sens, mais avec des particularités pour chacune des personnes touchées.

     

    Ne confondez pas perception et réception !

     

    GRANDE COUVERTURE LESTÉE

    la couverture lestée

     

    La différence entre les deux termes est importante.  La réception sensorielle est le processus selon lequel un ou plusieurs de nos organes récepteurs (par exemple, les yeux pour la vue) est activé/stimulé par un événement (ex : une image, un son…).  Les enfants déficients visuels ont donc un trouble touchant la réception sensorielle.

     

    L’information sensorielle passe ensuite par le système nerveux avant d’être envoyée au cerveau.  Celui-ci va alors traiter cette information afin d’engendrer une réponse adéquate (ex : c’est trop chaud, j’enlève ma main…).  C’est la perception sensorielle.

     

    Un désordre du processus sensoriel implique que les informations sensorielles reçues ne sont pas organisées en réponses appropriées, ce qui entraîne des problèmes dans la vie quotidienne.  Il y a un problème de perception sensorielle.

     

    Il existe 3 types de désordres du processus sensoriel :

     

    • Les troubles moteurs ayant une origine sensorielle (problèmes de stabilisation/équilibre, troubles praxiques…). 
    • Les troubles de discrimination sensorielle (difficultés à percevoir les similitudes et les différences entre les sensations).
    • Les troubles de la modulation sensorielle.

     

     Le processus de traitement sensoriel

     

    LE NID HAMAC JOKI OUTDOOR

    Le nid hamac Joki

     

    Tous les jours, à chaque moment, nous traitons donc de l’information sensorielle.  La plupart des personnes savent parfaitement moduler ce traitement selon les circonstances,  ou ce qu’elles veulent faire (par exemple, se focaliser sur un endroit lorsqu’on prend une photo).  La majorité des individus sait très bien gérer plusieurs stimuli sensoriels à la fois.  Mais il arrive quelquefois que cette capacité soit malmenée ou amenuisée  (par exemple, un individu peut être irritable ou moins attentif en fin de journée).

     

    Un enfant ayant des troubles de traitement sensoriel n’aura pas de gestion fine des informations sensorielles.  Il aura du mal à filtrer l’information ou à ajuster son comportement de manière adéquate.  Ce trouble est lié au système nerveux autonome.  Ce n’est pas un trouble cognitif.

     

    Il existe une grande variété de  « profils ».  On parle de personne hyper-réactive ou hyper-sensible lorsqu’il existe des défenses et des aversions sensorielles.  On distingue ensuite des profils hypo-réactif/hypo-sensible qui implique une certaine dormance sensorielle, de la passivité et de la maladresse.  Il existe aussi des personnes qui seront en recherche constante de stimulations.  Ces profils sont ensuite à juxtaposer avec les différents sens.  On parlera alors d’hypo-sensible oral, par exemple.

     

    En réponse aux troubles, l’autorégulation

     

    CUDDLELOOP

    Le cuddleloop

     

    L’autorégulation est un moyen de s’auto-équilibrer.  Les moyens employés peuvent être conscients ou/et inconscients.  Certains peuvent être acceptables socialement, « fonctionnels » et d’autres moins…

     

    Exemples de comportement d’auto-régulation : mâchouiller, mordre, se balancer, tourner, courir, se frapper la tête…

     

     Et au quotidien, on fait quoi ?

     

    Voici une liste de suggestions pour accompagner au jour le jour un individu ayant un désordre du processus sensoriel.  Elles ne s’appliqueront pas toutes à votre enfant car selon son profil et les sens touchés, les préconisations seront différentes !

     

    • Pour un enfant hypersensible auditif, mettre des caches oreilles, notamment dans des lieux très bruyants.
    • Pour un enfant hyper ou hypo sensible visuel, privilégiez d’autres sens pour stimuler les apprentissages.
    • Une hypo ou hyper sensibilité orale ?  Utilisez une brosse à dents vibrante car la vibration permet une réorganisation du système sensoriel ! Stimulez les habiletés oro-motrices (succion, mastication, déglutition) avec du matériel adéquat.
    • Un enfant hypo sensible tactile ?  Essayez les stimulations tactiles profondes (brossage, bac d’exploration), la vibration et les pressions fermes, les produits lestés (sous supervision d’un adulte).
    • Il a un trouble vestibulaire ? Essayez les trampolines, les ballons sauteurs, les rocking chair, les toupies géantes

    Vous souhaitez en savoir plus sur les désordres du processus sensoriel ?  Téléchargez la présentation de A. Gosselin, ergothérapeute, et G. Pomerleau, pédiatre du développement en cliquant ici.

     

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    A propos de l'auteur

    Véronique est la cofondatrice de Hop'Toys et directrice commerciale. Elle rédige principalement des articles et dossiers de fond, des conseils.

     

     

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