• L’éducation structurée pour les autistes Version imprimable Suggérer par mail
    23-10-2012
    education structuréeJardiner, bricoler, s’habiller, mettre la table… L’éducation structurée est un moyen d’encourager et de valoriser toutes les activités du quotidien. Visite dans un établissement lyonnais qui la pratique.

    Les Activités : des prétextes à l’apprentissage

    Quand Lisa, 25 ans, récolte les framboises dans le jardin de L’Ombelle – le centre qu’elle rejoint chaque matin de semaine –, elle travaille sa motricité fine. Le jardinage, comme toutes les activités, est une approche de l’autonomie. Quand la fleur s’est transformée en pomme, Lisa apprend les saisons. Quand Albert ramasse les feuilles mortes, il trie. Lorsqu’il tond, il envisage le jardin dans son espace. En atelier, lors de la confection d’objets en papier mâché, chacun s’oblige à rester assis, à se servir des deux mains avec plus ou moins de force et de précision.

    Adapter à chacun les outils de communication

    Planning de la journée, procédure d’un exercice en atelier, recommandations pour mettre la table… Les outils pour communiquer sont adaptés à chacun, sous forme de tableau ou de casiers. La lecture sera horizontale, verticale, de gauche à droite ou vice versa. Un jeune qui a du mal à conceptualiser trouvera des photos (d’un détail ou de l’objet entier, selon ce qui lui permet de le différencier), plus concrètes, plutôt que des pictogrammes, plus symboliques.

    Valoriser les réussites

    Les ateliers se déroulent en trois temps, en vue d’augmenter les occasions de réussite et donc l’estime de soi. Le jeune commence par une tâche qu’il maîtrise (par exemple, découper du carton), seul. L’éducateur accomplit avec lui une deuxième tâche qui est en cours d’acquisition. Puis le jeune réalise seul une tâche qu’il sait faire. C’est une manière de valoriser l’apprentissage. La gratification est alors de savoir faire de nouvelles choses. S’il apprend à lacer ses chaussures, le jeune en comprend d’emblée les bénéfices : mettre ses chaussures quand il veut, se préparer seul à sortir, ne pas attendre que quelqu’un le lui fasse, etc.

    « Place aux récompenses », « Pouvoir faire des pauses : comment et pourquoi ? », « Pour les parents, le récit par l’image ».


    Retrouvez la suite de l’article dans Déclic n°150 (novembre-décembre 2012)

    Parents d’enfant autiste, atteint du syndrome d’Asperger ou autre forme de trouble envahissant du développement, vous trouverez dans le guide déclic "Mon enfant est autiste " tous les conseils dont vous avez besoin pour accompagner votre enfant.

     

     


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  • L'histoire trouble du vaccin de la rougeole et de l'autisme

    Maman Éprouvette, le 13 novembre 2013, 21h40

    L'histoire du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (RRO) n'est pas un long fleuve tranquille. Elle a tellement marqué le grand public que plus de 15 ans plus tard, plusieurs parents se questionnent toujours sur sa sécurité. Il est donc intéressant de savoir l'origine de cette peur du fameux vaccin contre la rougeole.

    L'histoire trouble du vaccin de la rougeole et de l'autisme
    Cliquer sur la photo pour agrandir

    Aujourd'hui, j'aborde un sujet proposé par Doris Curty, Julie Beauséjour et Caroline Cloutier : la sécurité des vaccins. En particulier, existe-t-il un lien entre le vaccin contre la rougeole et l'autisme.

    Tous les lundis, je réponds à une question des lecteurs sur la périnatalité. Il y a quelque chose que vous auriez toujours aimé savoir concernant la grossesse, l'accouchement, l'allaitement ou le développement de l'enfant? Écrivez-moi à info@mamaneprouvette.com et je tenterai de trouver la réponse.

    Le vaccin RRO a été introduit dans les années 1970 et 1980. On voulait alors prévenir la rougeole qui causait environ 770 000 morts par année. Ce traitement présentait aussi l'avantage de protéger contre les oreillons, responsables de problèmes neurologiques ou de surdité, et contre la rubéole, une maladie peu dangereuse en soi, mais qui s'avère parfois fatale pour un bébé exposé pendant la grossesse.

    Toutefois, en 1998, un article paraît dans le prestigieux journal scientifique The Lancet, créant une onde de choc, vite reprise par les médias. Les auteurs, sous la direction du Dr Wakefield, proposent un lien entre le vaccin RRO et l'autisme.

    Cette étude consiste en fait en l'analyse de 12 patients souffrant de maladies inflammatoires chroniques intestinales et d'autisme. En se basant sur le fait que chez 8 de ces enfants, le médecin traitant ou les parents font un lien entre l'administration du vaccin et leur condition, les chercheurs émettent l'hypothèse suivante. Lors de la vaccination, une infection persistante par le virus de la rougeole s'installerait dans les intestins des enfants et causerait de l'inflammation. Cette situation engendrait par la suite des problèmes au niveau du développement neurologique, c'est-à-dire l'autisme.

    Dès la publication de l'article, des objections s'élèvent. Premièrement, certains experts font remarquer que les causes de l'autisme sont largement génétiques. La maladie se développerait donc avant la naissance, c'est-à-dire longtemps avant l'administration du vaccin RRO. Deuxièmement, l'étude comporte plusieurs faiblesses expérimentales : un échantillon trop petit et pas de comparaison avec un groupe contrôle. Enfin, rien ne semble confirmer un lien entre les problèmes intestinaux et l'autisme. Les chercheurs n'ont pas pu isoler des virus de la rougeole dans les selles des enfants et l'apparition de la maladie intestinale ne précède pas celle de l'autisme comme on pourrait s'y attendre selon l'hypothèse de Wakefield.

    Bien vite, des doutes remettent en cause la crédibilité de l'article. De plus, on sait maintenant que Wakefield conseillait les avocats de parents qui croyaient que le vaccin RRO était responsable des problèmes de leurs enfants. Cette apparence de conflit d'intérêts n'avait pas été mentionnée à The Lancet au moment de la publication, ce qui est pourtant essentiel éthiquement en recherche. Considérant la possibilité que les chercheurs aient manipulé les résultats, le journal a officiellement retiré l'étude par la suite.

    La réponse de la communauté scientifique

    Toutefois, pour certains parents, l’inquiétude demeure. Et si Wakefield avait mis le doigt sur quelque chose? S'il existait réellement un lien entre le vaccin RRO et l'autisme? Plusieurs scientifiques ont tenté de répondre à cette question.

    Par exemple, une étude réalisée à Londres a analysé 498 cas d'autismes entre 1979 et 1999 en se basant sur les registres de vaccination. Les chercheurs ont d'abord remarqué que la fréquence de l'autisme n'avait pas augmenté après l'introduction du vaccin RRO en 1988. Par ailleurs, l'âge de la vaccination ou le fait d'être vacciné ou non ne modifiait pas l'âge de l'apparition des symptômes d'autisme. Enfin, il n'y avait pas plus d'enfants vaccinés chez les enfants autistes que chez les autres.

    En Californie, des scientifiques ont comparé l'évolution de la vaccination RRO à celle des troubles autistiques entre 1980 et 1994. Leur analyse n'a pas trouvé aucun un lien entre le vaccin et l'autisme.

    Une étude réalisée en Finlande apporte aussi des informations intéressantes. Sur 3 millions d'enfants vaccinés, seulement 31 enfants ont rapporté des problèmes intestinaux à la suite de l'administration du vaccin. Aucun de ces enfants n'a toutefois démontré de symptômes autistiques, ce qui invalide l'hypothèse de Wakefield.

    Enfin, des chercheurs danois ont étudié 537 303 enfants entre 1991 et 1998. De ce nombre, 82 % ont reçu le vaccin RRO. Chez les enfants vaccinés, 0,06% ont développé de l'autisme alors que chez les enfants non vaccinés, on parle de 0,055%. Selon les auteurs, cette différence de 0,005 % serait négligeable statistiquement.

    En conclusion, à ce jour, aucune étude sérieuse n'a pu confirmer les données présentées par Wakefield en 1998. Le risque que le vaccin RRO puisse causer l'autisme semble donc inexistant et l'article paru dans The Lancet aura causé beaucoup de bruit pour rien.

    - Ce billet a d'abord été publié sur le site Maman Éprouvette.


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  • Confirmation : les vaccins sont bien à l'origine de la vague d'autisme

     

     
     
     
     
    Confirmation : les vaccins sont bien à l'origine de la vague d'autisme

    L'abstract de l'étude est consultable ici et évoque une multiplication des risques par 7,6 pour l'autisme, 5 pour les troubles du sommeil, 2,1 pour les troubles de la parole et 1,8 pour les troubles  du développement neurologique associé au mercure vaccinal.

    http://www.ashotoftruth.org/sites/default/files/exhibit_22_-_verstraeten_et_al_1999_abstract_risks_of_autism.pdf

    Malgré cela, le CDC  n'hésite pas à mentir sous serment pour protéger Big Pharma (en Europe ce n'est pas mieux). Dire que ce sont ces gens qui sont censés veiller sur notre santé. Vaste supercherie...Fawkes

     

     

    Le CDC américain a dissimulé les données attestant d'un lien entre l'autisme et le mercure des vaccins

     

     

     

    L'abstract de l'étude est consultable ici et évoque une multiplication des risques par 7,6 pour l'autisme, 5 pour les troubles du sommeil, 2,1 pour les troubles de la parole et 1,8 pour les troubles  du développement neurologique associé au mercure vaccinal. Malgré cela, le CDC  n'hésite pas à mentir sous serment pour protéger Big Pharma (en Europe ce n'est pas mieux). Dire que ce sont ces gens qui sont censés veiller sur notre santé. Vaste supercherie...Fawkes

     En novembre 2012, le Dr Coleen Boyle du CDC (= Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies) témoigne sous serment devant le Congrès que l’ensemble des preuves réunies montre qu’il n’existe aucun lien entre le mercure des vaccins et l’autisme

     

     

    Health Impact News, 24 février 2014

     

     

     

    Un communiqué de presse publié cette semaine - que les médias n’ont pas pris la peine de rapporter - fait savoir que le Dr Brian Hooker a finalement pu obtenir des documents du CDC grâce au « Freedom Information Act » et qui révèle que le CDC a bien eu accès aux données reliant le thiomersal (mercure) des vaccins à l’autisme, aux troubles du sommeil non organiques et aux troubles de la parole.

     

     

     

    Deux membres du Congrès ont assisté le Dr Hooker pour la rédaction d’une lettre adressée au CDC, après que ce médecin ait, en vain, passé quasi 10 années à introduire plus de 100 requêtes basées sur le « Freedom of Information Act ».

     

     

     

    A ce jour, cette information a été complètement occultée dans les médias grand public.

     

     

     

    Cette information est particulièrement dommageable pour le CDC qui, pendant des années a déclaré qu’il n’existait aucune étude montrant un lien entre le mercure des vaccins (thiomersal) et l’autisme. Tout un chacun peut voir ci-dessous les vidéos de l’audience au Congrès, notamment le témoignage le plus récent du CDC en novembre 2012 où ce même CDC affirme qu’il n’y a aucune étude reliant le thiomersal à l’autisme. Il est à signaler que le thiomersal est encore utilisé aujourd’hui dans le vaccin contre la grippe qui est administré à des femmes enceintes et à des nourrissons.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A l’exception de la Chaîne C-Span, ces informations ont largement été ignorées par les médias traditionnels.

     

     

     

    La position officielle des grands médias au sujet des vaccins et de l’autisme est qu’ « il a été démontré qu’il n’y avait pas de lien ». Le Dr A. Wakefield a été utilisé comme bouc émissaire et présenté comme « médecin en disgrâce » parce qu’il aurait soi-disant fabriqué de toutes pièces son étude. Il est cependant clair que l’étude du Dr Wakefield a été reproduite dans pas moins de 28 autres études et qu’aucun procès n’a jamais été gagné en justice contre le Dr Wakefield. Le litige est toujours en cours et l’un des médecins, co-auteur de l’étude a été entièrement disculpé au Royaume-Uni.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pourtant, l’homme qui a soi-disant dirigé les études pour le CDC pour prouver que les vaccins ne provoquent pas l’autisme, est un criminel recherché pour avoir volé des millions de dollars au CDC. Il est toujours recherché par la justice. Mais toute cette histoire est très rarement, sinon jamais rapportée dans les médias traditionnels.

     

     

     

    Voir aussi « Le scandale du CDC à propos du lien entre vaccin et autisme..Manifestement Wakefield n’était pas l’homme qui devait être condamné »

     

     

     

     

     

     

    Pour comprendre le débat au sujet de la vaccination et de l’autisme, il convient de chercher son information en dehors des grands médias grandement financés par Big Pharma, comme par exemple chez Ben Swann qui a remporté le prix « Emmy » : http://www.youtube.com/watch?v=wfqpZqEP6gg

     

     

     

    « The Canary Party » a aussi produit une excellente vidéo : « Do vaccines cause autism ? » http://www.youtube.com/watch?v=6S1-LgYyjQg
     
     
     
     
     
     

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  • Le iceberg du TDA/H..... si vous pensiez qu'il y avait seulement que le Titanic qui pouvait frôler un iceberg....

     

    Le iceberg du TDA/H..... si vous pensiez qu'il y avait seulement que le Titanic qui pouvait frôler un iceberg....


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  • TDAH : l'origine neurobiologique confirmée

     

     

    TDAH : l'origine neurobiologique confirmée

    Sur cette image un marquage permet de voir les axones des neurones de la rétine (en rouge) qui innervent le colliculus supérieur (en bleu) chez une souris "normale". Michael Reber / Institut des neurosciences cellulaires et intégratives

    Des chercheurs ont mis en évidence le rôle d’une structurecérébrale dans l’apparition des troubles du déficit de l'attention : le colliculus supérieur.

    COLLICULUS. Les scientifiques s’en doutaient. Cette fois c’est confirmé : les troubles du déficit de l’attention (TDA) proviennent bien d’une anomalie neurobiologique.

    Une équipe de chercheurs du CNRS, de l’université de Strtasbourg et de l’Inserm ont mis en évidence le rôle d’une structure cérébrale bien précise dans l’apparition des TDA : le colliculus supérieur.

    Celui-ci fait partie d’une structure cérébrale appelée tubercules quadrijumeaux un ensemble de quatre éminences arrondies situées à la partie supérieure du tronc cérébral, entre le cerveau et le cervelet.

    Une plaque tournante sensorielle

    Le colliculus supérieur est une plaque tournante sensorielle impliquée dans le contrôle de l'attention et de l'orientation visuelle et spatiale.  Il est fortement impliqué dans la sélection des centres d'intérêt, l'orientation de la tête et des yeux vers ces centres d'intérêt, la coordination tête-œil et l'initiation des saccades oculomotrices.

    L’étude publiée dans la revue Brain Structure and Function s’est concentrée sur le comportement de souris dont le développement du colliculus supérieur a été perturbé par manipulation génétique. Cette anomalie a provoqué une hyperstimulation visuelle du colliculus supérieur qui provoquait chez les souris des modifications du comportement similaires à celles de certains patient souffrant de TDA.

    Des changements comportementaux significatifs

    Les chercheurs se sont également aperçu que cette anomalie provoquait un excès de noradrénaline, une variété d’hormone qui joue le rôle de neuromédiateur permettant le passage de l’influx nerveux d’une cellule vers une autre cellule nerveuse.

    Ce déséquilibre en noradrénaline a été associé à des changements comportementaux significatifs chez les souris porteuses de la mutation génétique.

    Utiliser ces nouveaux modèles permettrait de développer une approche plus globale du TDA, en élargissant le périmètre classique des recherches sur ses causes. Et caractériser plus précisément les effets de la noradrénaline sur le colliculus supérieur pourrait donc ouvrir la voie à des stratégies thérapeutiques innovantes.

    LireHyperactivité et troubles de l'attention chez l'enfant 

    Le trouble du déficit de l’attention touche entre 4% et 8% des enfants. Il se manifeste principalement par une perturbation de l'attention, une impulsivité verbale et motrice, parfois accompagnés d'hyperactivité. Environ 60% de ces enfants présenteront encore des symptômes à l'âge adulte.

    Il n'existe à ce jour aucun traitement curatif. Seule l'administration de psychostimulants améliore l'état des patients, avec cependant des effets secondaires importants. Une controverse persistante autour de l'origine neurobiologique de ce trouble a freiné le développement de nouveaux traitements.


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