• Mardi 9 octobre, le chef de l'Etat a refermé les trois mois de concertation et énoncé ses priorités pour l'école. Le ministre de l'éducation, Vincent Peillon, sa feuille de route en main, expose dans une interview exclusive au "Monde" sa méthode et son calendrier pour mettre en œuvre la refondation de l'école.

     

    Du discours de François Hollande, l'opinion retient la fin des devoirs à la maison. Qu'est-ce que cela dit de notre société ?

     

    Vincent Peillon : Ce n'est pas le seul sujet retenu, et heureusement! Si celui-là a particulièrement marqué, c'est sans doute parce qu'il montre concrètement qu'un projet pour l'école est, comme l'a dit le président de la République, un projet de société. Parce que nous souhaitons une société juste, nous voulons une école qui offre à tous les mêmes chances de réussite. Cela passe par le fait d'accompagner tous les élèves dans leur travail personnel, plutôt que de les abandonner à leurs ressources privées, y compris financières, comme c'est trop le cas aujourd'hui.

     

    On aurait aussi pu retenir les efforts que nous allons produire pour améliorer les résultats des élèves dès le début de la scolarité obligatoire, ou l'"orientation choisie", cette idée qu'un enfant doit construire son parcours plutôt que de le subir, avec l'expertise et les conseils avisés de ses enseignants et des professionnels de l'orientation, mais aussi avec sa famille. C'est une question de justice: aujourd'hui, on n'oriente pas de la même manière les élèves selon leur milieu social. Mais c'est aussi une question d'efficacité économique et de cohésion sociale.

     

    Ces faiblesses de notre orientation provoquent un grand gâchis humain, c'est la raison de beaucoup de décrochages, mais aussi économique, puisque beaucoup de métiers peinent à recruter. Le service public territorialisé de l'orientation porte cette ambition [en lien avec les régions].

     

    Vous avez désormais votre feuille de route. Comment allez-vous la mettre en œuvre ?

     

    La concertation a permis de partager un diagnostic et de dégager des propositions. Il faut désormais concrétiser un certain nombre d'avancées dès la rentrée 2013 et poursuivre dans la durée une action résolue.

     

    "La "boîte à idées" sur la refondation de l’école attend sa déclinaison politique"

     

    Ce matin, j'ai exposé au Conseil supérieur de l'éducation le calendrier qui doit être le nôtre. Lundi, j'ouvrirai des discussions approfondies avec les syndicats d'enseignants, les collectivités locales, les représentants de parents d'élèves, les associations et mouvements d'éducation populaire.

     

    J'expliquerai nos choix, j'écouterai leurs avis, j'enrichirai ma réflexion des leurs. A la fin de la semaine, à l'issue de ces rencontres, s'ouvriront les discussions interministérielles. Si l'on veut que la loi d'orientation et de programmation sur l'école soit examinée en conseil des ministres avant Noël, nous devons la transmettre aux différentes instances consultatives, début novembre.

     

    Qu'y aura-t-il dans cette loi ?

     

    L'intérêt d'une loi d'orientation, c'est qu'elle nous permet, au-delà de ce qui ressort strictement du domaine législatif, de fixer les objectifs à moyen terme et d'expliquer l'esprit qui préside à notre action commune. La représentation nationale doit aussi se prononcer sur les instruments qui permettront dans la durée cette refondation de l'école : c'est pourquoi figureront, notamment dans la loi, la création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation [en remplacement des IUFM] et celle des instances d'élaboration des programmes et d'évaluation de l'école.

     

    Les programmes comme le contenu du socle commun doivent en effet changer. Ce sera le rôle d'une instance placée auprès du ministre et qui comprendra des gens de terrain, des universitaires… Quant à l'évaluation de notre système éducatif, nous avons besoin d'un organisme indépendant, irréprochable. Et puis il faudra aussi un institut des hautes études de l'éducation nationale pour que la connaissance de l'école soit partagée avec toute la nation.

     

    La loi de programmation permettra de sanctuariser les moyens afin que l'école ne soit plus une variable d'ajustement budgétaire et que l'on puisse agir dans la durée.

     

    La rentrée 2013 sera la première rentrée de gauche ; qu'est-ce qui va changer ?

     

    Les écoles du professorat et de l'éducation accueilleront, dès septembre, les futurs professeurs et personnels de l'éducation. Nous aurons la première génération de professeurs ayant une entrée progressive dans le métier, avec seulement six heures devant les élèves.

     

    Dès cette année également, la priorité accordée au primaire se traduira par la relance de la scolarisation des enfants de moins de trois ans dans les zones difficiles, les débuts de l'application du "plus de maîtres que de classes" et, bien sûr, par la réforme des rythmes.

     

    Comme l'a annoncé le chef de l'Etat, la semaine comptera quatre jours et demi. La journée de classe sera allégée et mieux articulée avec les temps périéducatifs, qui comprendront l'aide aux devoirs – qui se feront désormais à l'école –, ainsi que des activités culturelles et sportives. Aucun enfant ne sera hors de l'école avant 16h30. Et toutes les ressources doivent être mobilisées pour garantir à tous, sur tous les territoires, y compris les moins riches, une prise en charge périéducative de qualité : Etat, collectivités, caisses d'allocations familiales et –pourquoi pas – fondations d'entreprise participeront à son financement.

     

    "Quatre heures de devoirs encadrés par semaines seraient suffisants"

     

    Par ailleurs, le service public territorialisé de l'orientation prendra forme dans les régions tandis que la grande ambition numérique à l'école que nous portons commencera à se déployer.

     

    Nous donnerons plus de responsabilités aux collectivités locales et nous permettrons aux équipes éducatives de pouvoir mieux développer leurs initiatives, favorisant en particulier les projets permettant une meilleure articulation entre niveaux d'enseignement.

     

    Les nouvelles orientations pédagogiques retenues par le président – devoirs du soir faits à l'école, évaluation des élèves plus constructive, limitation du redoublement – devront progressivement entrer dans les pratiques.

     

    Et ensuite… Quelle école la refondation aura-t-elle dessiné en 2017 ?

     

    Le temps de l'éducation est un temps long. La loi est un moment essentiel, mais ne résume pas à elle seule la grande tâche que nous devons conduire. La refondation, ce sont des réformes immédiates, une ambition de moyen terme et un profond changement dans les mentalités, qui prendra nécessairement du temps.

     

    Si l'on prend l'exemple du numérique : dès 2013, nous aurons créé des contenus pédagogiques nouveaux, amélioré le raccordement et l'équipement des écoles et permis aux parents un meilleur suivi de leur enfant par Internet.

     

    Pour que tous les enseignants soient formés, pour qu'une industrie nationale de production de contenus pédagogiques numériques voie le jour et qu'un service public de l'aide aux devoirs soit en ligne pour les élèves du secondaire, nous nous fixons l'objectif du quinquennat.

     

    D'autres chantiers vont être ouverts. La question essentielle des programmes est devant nous, comme l'articulation du lycée et des études supérieures. Nous aurons à reparler du temps de l'année scolaire comme du baccalauréat. Il en va de même pour l'éducation artistique ou l'enseignement de la morale laïque. J'ouvrirai aussi le chantier qui concerne les évolutions du métier d'enseignant.

     

    Retenez-vous cette idée issue de la concertation qu'un enseignant en début de collège peut enseigner deux disciplines ?

     

    Nous pouvons créer du lien entre le CM2 et le collège en développant la coopération entre les établissements, l'échange de services, le travail en commun… Mais agiter le chiffon rouge de la remise en cause des identités disciplinaires à un moment où les professeurs vivent légitimement une crise de confiance, blesser les acteurs dont nous avons le plus besoin pour avancer n'a pas beaucoup de sens. C'est le contraire de ma démarche qui veut le respect pour chacun et la construction d'une volonté partagée qui entraîne et responsabilise tous les acteurs.

     

    En revanche, il faut travailler autrement sur les carrières. Un enseignant devrait pouvoir devenir chef d'établissement, inspecteur, former les jeunes enseignants, avoir des responsabilités de coordination et continuer à enseigner, ou revenir à l'enseignement sans perdre ses avancées de carrière. Je veux ouvrir une réflexion ambitieuse sur le cadre d'emploi avec un principe: n'oublions jamais que le cœur du métier, c'est la rencontre entre un maître et un élève, c'est cela le plus difficile et le plus précieux.

     

    A court terme, allez-vous supprimer les zones d'éducation prioritaires, les ZEP, c'est-à-dire détricoter ce que la gauche à mis en place en 1982…

     

    On ne peut pas faire le constat de l'accroissement des inégalités – des évictions, de la concurrence et de la ségrégation – entre les établissements, et s'accrocher a des mécanismes qui ne font pas leurs preuves.

     

    En France nous donnons plus à ceux qui ont plus. C'est vrai dans le système universitaire, c'est vrai aussi dans le système scolaire. La Cour des comptes vient de le rappeler avec force, et une certaine cruauté. Nous devons en tenir compte. La République ne peut pas l'accepter.

     

    Et cela peut se faire au moyen d'une "aide" apportée directement aux établissements en fonction de leurs spécificités territoriales, scolaires et sociales. Bien entendu, et je veux rassurer tous ceux qui se dévouent aujourd'hui dans les écoles et établissements de l'éducation prioritaire, cela s'accompagnera d'un dispositif de pilotage et d'animation pour venir en appui aux équipes éducatives dans les établissements en difficulté.

     

    Et pour que cela marche, le chef de l'Etat a rappelé que les volontaires pour y enseigner bénéficieraient d'améliorations de leurs conditions de travail. Il ne s'agit pas d'abandonner les territoires en difficultés, mais exactement de l'inverse, et j'associerai à cette nouvelle politiques tous les acteurs.

     

    Par ailleurs, nous devons reconstruire une carte scolaire, l'assouplissement de cette dernière ayant aggravé les difficultés. Il revient à l'école de la République de bâtir du commun entre les enfants de France. Pour cela il ne faut pas craindre d'organiser la mixité scolaire et sociale. C'est une erreur de considérer que l'excellence de quelques uns doit se construire sur l'échec des autres. C'est l'inverse. La réussite de tous doit permettre au contraire de mieux recruter nos élites.

     

    Le chef de l'Etat se veut le garant que tous les enfants du pays maîtrisent le socle commun de connaissances et de compétences. Quel socle ? Les deux grandes fédérations ne sont pas d'accord sur sa définition. En faveur de qui allez-vous trancher ?

     

    Je n'aborde pas ce sujet essentiel en ces termes. La vraie question est de savoir ce que nous voulons transmettre à tous nos enfants. Il ne s'agit surtout pas de le penser comme un minimum, mais tout au contraire un ensemble constituant pour tous un tremplin pour des études futures, quelles qu'elles soient. Je veux que l'on continue d'élever le niveau de connaissance, de culture, les compétences de tous. Je vois là non une capitulation ou une soumission à des exigences du marché, mais au contraire une exigence à mettre en œuvre.

     

    Sur cette base, nous pouvons nous rassembler. Par contre, et nous avons déjà pris des décisions de simplification, nous reviendrons sur le livret personnel de compétences et nous rendrons cohérent, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, cette approche aves les programmes et avec le brevet.

     

    Et pourquoi réussiriez-vous là où tous vos prédécesseurs ont échoué ?

     

    Il me semble que pour réussir il faut avoir une idée claire de ce que l'on veut, c'est-à-dire des convictions et un idéal. Il faut que vos interlocuteurs sentent que vous êtes animé d'abord par l'amour de l'école – j'ose le mot –, l'amour des élèves, des professeurs, de la connaissance et de la transmission, ce qui commande un respect pour chacun mais ce qui autorise aussi une exigence à l'égard de tous.

     

    Sans doute n'est-il pas inutile non plus de connaître un peu l'histoire de l'école, qui se confond avec celle de la République, et aussi sa réalité présente, complexe, nuancée. L'homme d'école que je suis a la chance que beaucoup de mes prédécesseurs n'ont pas eu: servir sous un président qui a fait de l'école sa priorité, partager avec lui, avec le premier ministre et le gouvernement une certaine idée de la France et de la responsabilité politique qui est inséparable d'une grande ambition pour notre jeunesse et pour l'école de la République.

    "Un trio d'experts pour faire la leçon de 'morale laïque'" et "Le ministre de l'éducation joue au bon élève du gouvernement"


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  • Modules de formation d'initiative nationale dans le domaine de l'adaptation scolaire et de la scolarisation des élèves handicapés - année scolaire 2014-2015

    NOR : MENE1417866C
    circulaire n° 2014-099 du 25-7-2014
    MENESR - DGESCO A1-3

     

     

    Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie-directrices et directeurs académiques des services de l'éducation nationale
    Référence : décret n° 2004-13 du 5-1-2004, arrêté du 5-1-2004 et circulaire n° 2004-026 du 10-2-2004


    En application des articles 4 et 9 du décret n° 2004-13 du 5 janvier 2004 relatif à la création du CAPA-SH et du 2CA-SH, des modules de formation d'initiative nationale sont organisés au niveau interacadémique. Ils s'inscrivent dans le cadre de la formation continue des enseignants.

    Ces modules sont regroupés par thématiques : scolarisation des élèves handicapés dans le second degré, fonction de coordonnateur en Ulis, développement de compétences pour l'enseignement de la langue des signes française et le langage parlé complété, scolarisation des élèves présentant des troubles envahissants du développement, des troubles importants du comportement, ou des troubles sévères des apprentissages. Vous trouverez, en annexe à la présente circulaire, la liste des modules prévus en 2014-2015.

    Il vous appartient de procéder, chacun pour ce qui vous concerne, au recueil des candidatures à ces formations. Les candidatures seront regroupées au niveau académique par le responsable académique de la formation continue des enseignants pour inscription avant le 3 octobre 2014 délai de rigueur, à l'adresse suivante : https://gaia.orion.education.fr/pnpresp

    Après validation des inscriptions par la direction générale de l'enseignement scolaire, il appartiendra aux services académiques et départementaux d'établir, chacun en ce qui le concerne, les ordres de missions nécessaires.

    Les frais de transport et d'hébergement seront imputés, le cas échéant, sur les crédits du programme 141 pour les personnels du second degré ou sur les crédits du programme 140 pour les personnels du premier degré.


    Pour le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche
    et par délégation,
    La directrice générale de l'enseignement scolaire,
    Florence Robine

    Annexe

    Thème : Scolarisation des élèves handicapés dans le second degré

    Identifiant : 14NDGS6001

    Titre : Fonction de coordonnateurs en Ulis - Les différentes missions du coordonnateur en Ulis

    Opérateur principal : Espe de l'académie de Lyon - université Claude-Bernard Lyon-1.

    Durée : 24 heures (1 semaine).

    Dates : du lundi 2 février 2015 au vendredi 6 février 2015.

    Lieu : Espe de Lyon - université Claude-Bernard Lyon 1, 5, rue Anselme, 69004 Lyon.

    Nombre de participants prévus : 25 personnes.

    Public concerné : Enseignants exerçant une mission de coordination en Ulis (collège ou lycée) et/ou enseignant spécialisé 1er et 2nd degrés titulaires du CAPA SH ou du 2CA-SH intéressés pour postuler sur une mission de coordonnateur d'Ulis ou coordonnant déjà une Ulis.

    Objectifs de formation :

    - pour les coordonnateurs en poste : conduire une analyse du fonctionnement du dispositif Ulis dont ils ont la responsabilité au regard d'apports théoriques et pratiques présentés durant le stage ;

    - pour les coordonnateurs en devenir : comprendre les enjeux actuels de ce dispositif d'inclusion au sein des EPLE ;

    - proposer un espace d'échanges aux stagiaires avec des professionnels de l'éducation nationale et hors éducation nationale, engagés dans la scolarisation d'élèves accueillis en Ulis.

    Contenus proposés :

    - aborder sous différents angles les deux dimensions rattachées au poste de coordonnateur, la coordination d'une part et la mise en œuvre des adaptations pédagogiques d'autre part ;

    - offrir un espace d'échange entre professionnels d'Ulis pour aborder différentes problématiques ;

    - alterner des apports théoriques, des témoignages de pratique, des temps d'analyse.

    Historique : de l'UPI à l'Ulis

    - le contexte institutionnel ;

    - la coordination au sein de l'EPLE ;

    - le travail en partenariat interne (enseignant référent, autres collègues, médecin de l'éducation nationale, administration de l'EPLE, AVS, etc.) et externe : médical, paramédical, famille, SESSAD, MDPH, etc.

    - les scolarisations dans les classes ordinaires ;

    - le projet de l'élève : PPS dont  PPO ;

    - l'orientation post Ulis et la formation professionnelle ;

    - les adaptations pédagogiques et l'accessibilité pédagogique : articuler les besoins de chaque élève et les exigences des programmes et du socle commun, actuellement en vigueur / le CFG.

    Intervenants : Membres du groupe académique Ulis, IEN-ASH, IEN-IO, chef de service SESSAD, témoins d'expérience.

     

    Identifiant : 14NDGS6002

    Titre : Scolarisation des élèves présentant des troubles des fonctions cognitives ou mentales en lycée professionnel : du parcours de formation à l'insertion professionnelle.

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 50 heures (2 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 15 décembre 2014 au vendredi 19 décembre 2014 et du lundi 6 avril 2015 au vendredi 10 avril 2015.

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60, avenue des Landes, 92150 Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 25 personnes.

    Public concerné : Coordonateurs d'Ulis, enseignants titulaires du 2CA-SH ou du CAPA-SH - enseignants du 2nd degré et conseillers principaux d'éducation scolarisant en LP des élèves présentant ces troubles - conseillers d'orientation-psychologues, médecins de l'éducation nationale, enseignants référents.

    Objectifs de formation :

    - cerner les problématiques particulières des jeunes présentant des troubles importants des fonctions cognitives ou mentales ;

    - approfondir la réflexion sur la construction de parcours de formation au lycée en vue de l'insertion professionnelle de ces jeunes ;

    - réfléchir au processus d'évaluation et de certification ;

    - identifier la place et l'apport des dispositifs déployés au lycée dans l'accompagnement des élèves vers l'emploi et l'élaboration de leur projet de vie : comment l'Ulis peut apporter des réponses adaptées ;

    - connaître et travailler avec les différents acteurs concernés par la formation et l'insertion de ces jeunes ;

    - explorer les diverses perspectives d'accès vers l'emploi.

    Contenus proposés :

    - la politique actuelle de scolarisation et de formation professionnelle des adolescents présentant des troubles cognitifs ;

    - le repérage des besoins particuliers, l'évaluation des compétences ;

    - la construction d'outils pour organiser, élaborer et accompagner des parcours de formation vers l'insertion professionnelle ;

    - les dispositifs de formation et d'insertion, le repérage et le travail avec les partenaires, la coopération avec les familles ;

    - la sortie du lycée professionnel et la poursuite de formation (apprentissage), passerelles vers l'emploi et l'insertion professionnelle.

    Intervenants : Formateurs INSHEA, et intervenants extérieurs.

    Thème : Scolarisation des enfants et adolescents présentant des troubles envahissants du développement

    Identifiant : 14NDGS6003

    Titre : Les troubles du spectre autistique.

    Opérateur principal : Espe de l'académie de Lyon.

    Durée : 24 heures (1 semaine).

    Dates : du lundi 26 janvier 2015 au vendredi 30 janvier 2015.

    Lieu : Espe de l'académie de Lyon - université Claude-Bernard Lyon 1, 5, rue Anselme, 69004 Lyon.

    Nombre de participants prévus : 25 personnes.

    Public concerné : membres des équipes de direction, enseignants titulaires du CAPA-SH ou du 2CA-SH - enseignants du 1er ou du 2nd degré scolarisant ou non des élèves porteurs de ces troubles, conseillers principaux d'éducation.

    Objectifs de formation :

    - informer sur l'état actuel des recherches et des connaissances du spectre autistique ;

    - présenter les textes en vigueur et les incidences de la loi du 11 février 2005 dans leurs prises en charge ;

    - connaître les modalités de repérage, dépistage et diagnostic et le rôle de chaque partenaire ;

    - analyser les particularités et les difficultés liées à ces pathologies, identifier leurs conséquences sur les apprentissages scolaires ;

    - connaître les fonctions cognitives et identifier les particularités de la cognition de l'autisme ainsi que les besoins spécifiques de ces élèves ; 

    - proposer et construire des réponses pédagogiques adaptées ;

    - articuler l'action de l'enseignant avec tous les partenaires qui participent au projet personnalisé de scolarisation.

    Contenus proposés :

    - les modalités de scolarisation des élèves autistes ou présentant des troubles du spectre autistique ;

    - état des lieux de la recherche sur les troubles du spectre autistique ;

    - analyse des difficultés de ces élèves et proposition d'aide ;

    - compensations et aides dans les situations pédagogiques ;

    - le travail avec les partenaires et les parents ;

    - apport sur les méthodologies mises en œuvre .

    Intervenants : Enseignants, professionnels, parents.

     

    Identifiant : 14NDGS6004

    Titre : Troubles envahissants du développement.

    Opérateur principal : rectorat de l'académie d'Amiens.

    Durée : 24 heures (1 semaine).

    Dates : du lundi 19 janvier 2015 au vendredi 23 janvier 2015.

    Lieu : 49, boulevard de Châteaudun, 80044 Amiens.

    Nombre de participants : 24 personnes.

    Public concerné : Enseignants du 1er et du 2nd degrés scolarisant des élèves présentant des troubles envahissants du développement.

    Objectifs de formation :

    Amener les stagiaires à :

    - approfondir leur connaissance des troubles envahissants du développement (TED) et de l'autisme, pour savoir mettre en œuvre un accompagnement et des démarches pédagogiques adaptées auprès d'élèves présentant ces troubles ;

    - devenir des personnes ressources auprès de leurs collègues.

    Contenus proposés :

    - point sur les connaissances actuelles relatives à l'autisme et aux TED ;

    - présentation des dispositifs et structures scolarisant des élèves autistes et TED (Clis, Ulis, IME, hôpital de jour, parcours d'inclusion individuelle en milieu ordinaire) ;

    - études de cas ;

    - élaboration d'adaptations pédagogiques.

    Intervenants : Universitaires, intervenants extérieurs, directeurs et enseignants spécialisés, inspecteurs ASH.

     

    Identifiant : 14NDGS6005

    Titre : Autisme et troubles envahissants du développement : de la compréhension du fonctionnement autistique à la mise en œuvre de stratégies éducatives et pédagogiques.

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 50 heures (2 x 1 semaine).

    Dates pour les académies de Créteil, Paris, Versailles et Bordeaux : du lundi 5 janvier 2015 au vendredi 9 janvier 2015 et du lundi 9 février 2015 au vendredi 13 février 2015

    Dates pour les autres académies : du lundi 16 mars 2015 au vendredi 20 mars 2015 et du lundi 11 mai 2015 au vendredi 15 mai 2015

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60, avenue des Landes, 92150 Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 30 personnes.

    Public concerné : Enseignants titulaires du CAPA-SH ou du 2CA-SH - enseignants du 1er ou du 2nd degré scolarisant des élèves présentant ces troubles.

    Objectifs de formation :

    L'approche proposée dans ce module vise à optimiser l'action pédagogique des enseignants auprès des élèves présentant ces troubles afin de :

    - situer la question de l'autisme dans une perspective historique ;

    - connaître les difficultés liées à ce syndrome dans les domaines de la communication, du comportement et des apprentissages et repérer les particularités cognitives de ces élèves ;

    - poser les principes d'une démarche éducative et pédagogique spécifique ;

    - initier les participants aux méthodes et outils spécifiques, en particulier aux aides visuelles pour la communication ;

    - mettre en œuvre le projet personnalisé de scolarisation.

    Contenus proposés :

    - présentation du « spectre autistique » et des différentes formes d'autisme dont l'autisme de « haut niveau » ou le syndrome d'Asperger ;

    - mise en œuvre du projet personnalisé de scolarisation : les collaborations nécessaires ;

    - exemples de pratiques pédagogiques spécifiques, dans diverses disciplines ;

    - présentation d'outils éducatifs au service de l'enseignement (méthodes TEACCH, MAKATON, ABA, système PEC'S et les aides visuelles à la communication) ;

    - projet de vie et parcours de formation de ces élèves.

    Intervenants : Formateurs INSHEA, enseignants spécialisés, intervenants extérieurs (universitaires et chercheurs).

     

    Identifiant : 14NDGS6006

    Titre : Les troubles des conduites.
    Opérateur principal: Rectorat de Paris.

    Durée : 27 heures.
    Dates : du lundi 16 mars 2015, 9 heures au vendredi 20 mars 2015, 12 heures.

    Lieu du stage : Rectorat de Paris - 44, rue Alphonse-Penaud 75020 Paris.

    Nombre de participants pouvant être accueillis : 24 personnes.

    Public concerné : enseignants du 1er degré et enseignants des Rased.

    Objectifs de formation :

    - donner des apports théoriques, sociologiques, psychologiques et pédagogiques sur les troubles des conduites ;

    - apporter des réponses en termes d'adaptations individuelles et collectives.

    Contenus pédagogiques proposés :

    - apports théoriques, analyses de situation professionnelle, réflexions, construction et échanges d'outils.

    Thème : Scolarisation des enfants et adolescents présentant des troubles du comportement

    Identifiant : 14NDGS6007

    Titre : Scolarisation des enfants et adolescents présentant des difficultés et troubles du comportement.

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 50 heures (2 x 1 semaine).

    Dates pour les académies de Créteil, Paris, Versailles et Bordeaux : du lundi 24 novembre 2014 (10 heures) au vendredi 28 novembre 2014 (12 heures) et du lundi 9 février 2015 (10 heures) au vendredi 13 février 2015 (12 heures).

    Dates pour les autres académies : du lundi 1er décembre 2014 (10 heures) au vendredi 5 décembre 2014 (12 heures) et du lundi 18 mai 2015 (10 heures) au vendredi 22 mai 2015 (12 heures).

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60, avenue des Landes, 92150 Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 30 personnes.

    Public concerné : Enseignants titulaires du CAPA-SH ou du 2CA-SH et personnels des Rased - enseignants du 1er ou du 2nd degré scolarisant des élèves présentant ce type de troubles, conseillers principaux d'éducation, enseignants référents et directeurs d'établissements, personnels enseignant et soignant des CMPP, CAMSP, IME, ITEP et SESSAD, enseignants référents, CPE et directeurs d'établissement.

    Objectifs de formation :

    - informer sur les différentes conceptions et les débats actuels sur les troubles du comportement, analyser les différentes catégories de difficultés, de troubles, et leurs manifestations ;

    - repérer les signes cliniques, connaître les critères d'évaluation de ces troubles, analyser les difficultés qui en résultent dans les domaines du corps, de l'affectivité, de la pensée et des relations ;

    - analyser les modalités du rapport aux savoirs et à l'apprentissage de ces élèves, expliciter leurs besoins éducatifs particuliers pour adapter les pratiques d'enseignement ;

    - élaborer les actions et les aides spécialisées à mettre en œuvre, analyser les conditions de scolarisation et d'intervention pour ces élèves en fonction des différents modes de prise en charge.

    Contenus proposés :

    - conceptions et définitions des troubles du comportement, débats actuels ;

    - approches croisées et pluridisciplinaires de ces troubles dans une perspective d'articulation des modèles et de complémentarité des interventions ;

    - modalités et conditions de scolarisation de ces enfants et adolescents : école, secteur médico-social, etc. ;

    - conceptions et démarches d'enseignement auprès de ces élèves ;

    - élucidation de la posture de l'enseignant face aux troubles du comportement des élèves ;

    - le travail avec les parents ;

    - les enjeux du travail de collaboration et de partenariat pour la prise en charge et le suivi de ces élèves.

    Intervenants : Formateurs INSHEA, intervenants extérieurs.

     

    Identifiant : 14NDGS6008

    Titre : Modalités de scolarisation des enfants et adolescents présentant des difficultés et troubles du comportement et de la conduite

    Opérateur principal : UCBL Lyon 1 - Espe de l'académie de Lyon.

    Durée : 25 heures (1 semaine).

    Dates : du lundi 2 février 2015 au vendredi 6 février 2015.

    Lieu : UCBL Lyon 1 - 5, rue Anselme, 69317, Lyon cedex 04.

    Nombre de participants prévus : 30 personnes.

    Public concerné : Enseignants du 1er ou du 2nd degré scolarisant des élèves présentant ce type de troubles, conseillers principaux d'éducation.

    Objectifs de formation :

    - appréhender l'historique de la scolarisation des enfants et adolescents porteurs de troubles du comportement et de la conduite 

    - informer et former sur l'état actuel des recherches et connaissances sur les troubles des comportements et leurs conséquences chez les enfants et adolescents en âge d'être scolarisés ;

    - analyser les difficultés liées à ces troubles et leurs conséquences sur les apprentissages ;

    - proposer et construire des réponses pédagogiques adaptées ;

    - mettre en place un partenariat qui participe à la prise en compte des besoins spécifiques de ce public.

    Contenus pédagogiques proposés :

    - les troubles importants du comportement : aspects cliniques et thérapeutiques, point sur les connaissances et les pratiques actuelles de prises en charge éducative et thérapeutique ;

    - les conséquences de ces troubles sur la scolarisation des enfants et adolescents présentant un trouble important du comportement ;

    - l'élaboration de réponses pédagogiques adaptées pour les élèves présentant un trouble important du comportement ;

    - le partenariat et le travail d'équipe, les ressources à mobiliser ;

    - l'autorité et la discipline ;

    - la gestion des situations de crise.
    Un espace réservé sur la plateforme Spiral de l'IUFM sera dédié aux stagiaires du module. Ils auront ainsi l'occasion d'échanger des documents, ressources, vidéos, liens...

    Intervenants : Formateurs IUFM, intervenants extérieurs.

    Thème : Scolarisation des enfants et adolescents présentant des troubles des apprentissages

    Identifiant : 14NDGS6009

    Titre : Connaître, comprendre et compenser les troubles spécifiques des apprentissages : dysphasie, dyslexie, dyspraxie.

    Opérateur principal : UCBL Lyon 1 - Espe de l'Académie de Lyon.

    Durée : 34 heures.

    Dates proposées : du lundi 26 janvier 2015 au vendredi 30 janvier 2015.

    Lieu : Espé Lyon (UCBL Lyon 1, Espe de l'Académie de Lyon, 5, rue Anselme, 69317, Lyon cedex 04).

    Nombre de participants pouvant être accueillis : 30 personnes.

    Public concerné : enseignants spécialisés et non spécialisés du premier ou du second degré scolarisant des élèves présentant ce type de troubles des apprentissages.

    Objectifs de formation :

    - connaître les fonctions cognitives en jeu dans l'apprentissage et comprendre leur évaluation ;

    - connaître les caractéristiques principales des TSA, les troubles qui peuvent y être associés, et les difficultés scolaires qu'ils engendrent ;

    - connaître les textes en vigueur sur les troubles spécifiques des apprentissages et les incidences de la loi du 11 février 2005 dans leur prise en charge lorsqu'ils engendrent un handicap sévère ;

    - connaître les modalités de repérage, dépistage et diagnostic pour que le rôle de professionnel soit bien identifié, y compris celui des enseignants ;

    - connaître les rôles complémentaires des différents professionnels médicaux et paramédicaux  impliqués dans les diagnostics et dans le soin, travailler en partenariat avec eux et avec les parents au service de l'élève ;

    - connaître des principes d'aménagements pédagogiques possibles visant à une scolarisation réussie ;

    - savoir où trouver des ressources pertinentes (bibliographiques, sitographiques et matérielles).

    Contenus pédagogiques proposés : 

    - le cadre législatif et institutionnel, les textes de référence ;

    - les notions de difficulté, trouble, repérage, dépistage, diagnostic, compensation ;

    - les fonctions cognitives - exécutives - mémoires - attention ; 

    - les centres de référence en France. Le diagnostic différentiel. Le rôle des différents professionnels dans ce diagnostic ;

    - parole, langage, troubles spécifiques du langage oral et troubles fréquemment associés, aménagements pédagogiques possibles ;

    - lire/écrire, troubles spécifiques du langage écrit et troubles fréquemment associés ; aménagements pédagogiques possibles ;

    - les praxies et les troubles praxiques, troubles fréquemment associés, aménagements pédagogiques possibles ;

    - calcul et dyscalculie, aménagements pédagogiques possibles ;

    - les aspects psychologiques des troubles des apprentissages ;

    - le partenariat avec les familles et les professionnels.

    Intervenants : Universitaires, formateurs ASH

     

    Identifiant : 14NDGS6010

    Titre : Scolarisation, dans le premier degré, des élèves présentant des troubles spécifiques du langage et des troubles des apprentissages associés.

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 50 heures (2 x 1 semaine).

    Dates :

    A) Province : du lundi 8 décembre 2014 (9 heures 30) au vendredi 12 décembre 2014 (12 heures 30) et du lundi 9 mars 2015 (9 heures 30) au vendredi 13 mars 2015 (12 heures 30) ;

    B) Région parisienne : du lundi 12 janvier 2015 (9 heures 30) au vendredi 16 janvier 2015 (12 heures 30) et du lundi 16 mars 2015 (9 heures 30) au vendredi 20 mars 2015 (12 heures 30).

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60, avenue des Landes, 92150  Suresnes.

    Nombre de participants : 30 personnes.

    Public concerné : Enseignants spécialisés, psychologues scolaires - enseignants scolarisant dans le 1er degré des élèves présentant ces troubles, IEN, IEN-ASH, conseillers pédagogiques, enseignants référents, psychologues scolaires.

    Objectifs de formation :

    - acquisition de connaissances sur les troubles spécifiques du langage oral et écrit et les troubles des apprentissages associés pour savoir les repérer et répondre aux besoins des élèves ;

    - acquisition de compétences et connaissances pour pouvoir échanger avec les partenaires et les personnes responsables de ces enfants ;

    - différencier, adapter et partager ses pratiques pédagogiques.

    Contenus proposés :

    - apprentissage du langage oral et écrit : développement, difficultés et dysfonctionnements ;

    - troubles des apprentissages associés, dyspraxies, dyscalculies ;

    - repérage, dépistage et prévention : travail avec les partenaires ;

    - démarches et outils pédagogiques.

    Intervenants : Formateurs INSHEA, intervenants extérieurs.

     

    Identifiant : 14NDGS6011

    Titre : Scolarisation, dans le 2nd degré, des élèves présentant des troubles spécifiques du langage et des troubles des apprentissages associés.

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 50 heures (2 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 2 février 2015 (9 heures 30) au vendredi 6 février 2015 (12 heures 30) et du lundi 30 mars 2015 (9 heures 30) au vendredi 3 avril 2015 (12 heures 30).

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60, avenue des Landes, 92150  Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 30 personnes.

    Public concerné : Enseignants spécialisés ou enseignants (Ulis-UE), enseignants ayant des élèves présentant ces troubles, IEN, IEN-ASH, conseillers pédagogiques, enseignants référents.

    Objectifs de formation :

    - acquisition de connaissances sur les troubles spécifiques du langage oral et écrit et les troubles des apprentissages associés, pour savoir les repérer et répondre aux besoins des élèves du second degré dans leur scolarité.

    Contenus proposés :

    - apport de connaissances sur l'acquisition du langage oral et écrit : développement, difficultés et dysfonctionnements ;

    - apports de connaissances sur les autres troubles des apprentissages ;

    - réflexion sur les modalités de scolarisation, le travail en équipe et en partenariat ;

    - outils et accompagnements pédagogiques adaptés.

    Intervenants : Professeurs formateurs de l'INSHEA, intervenants extérieurs.

    Thème : Développement de compétences pour l'enseignement aux élèves sourds ou malentendants.

     

    Identifiant : 14NDGS6012

    Titre : Le langage parlé complété (LPC) : apprentissage technique et pratiques pédagogiques.

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 60 heures (2 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 15 décembre 2014 (9 heures) au vendredi 19 décembre 2014 (16 heures 30) et du lundi 25 mai 2015 (9 heures) au vendredi 29 mai 2015 (16 heures 30).

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60, avenue des Landes, 92150 Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 20 personnes.

    Public concerné : Enseignants du 1er ou du 2nd degré, AVS.

    Objectifs de formation :

    - améliorer sa pratique du LPC ;

    - en connaître les enjeux pour les élèves sourds ou malentendants.

    Contenus proposés :

    - langage et apprentissage : rôle et place du LPC dans la scolarité des élèves sourds ;

    - utilisation du LPC en situation d'enseignement ;

    - technique et pratique du codage LPC.

    Intervenants : Professeurs de l'INSHEA et de l'ALPC, intervenants extérieurs, enseignants spécialisés utilisant le LPC en classe, orthophoniste.

     

    Identifiant : 14NDGS6013

    Titre : Initiation à la langue des signes française (LSF) : utilisateur élémentaire (A1.1).

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 90 heures (3 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 17 novembre 2014 (9 heures) au vendredi 21 novembre 2014 (16 heures 30) du lundi 26 janvier 2015 (9 heures) au vendredi 30 janvier 2015 (16 heures 30) et du lundi 6 avril 2015 (9 heures) au vendredi 10 avril 2015 (16 heures 30).

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60 avenue des Landes, 92150 - Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 20 personnes.

    Public concerné : Enseignants du 1er ou du 2nd degré, AVS.

    Pour évaluer son niveau

     

     

    Utilisateur élémentaire

    Utilisateur indépendant

    Utilisateur expérimenté

     

    A1
    Découverte

    A2                                    Intermédiaire

    B1                                              Niveau seuil

    B2        Avancé

    C1 Autonome

    C2            Maîtrise

    Durée minimum de cours suivis

    Moins de 60 h

    de 60 h

    à 90 h

    de 150 h

    à 180 h

    de 200 h

    à 230 h

    de 250 h

    à 280 h

    de 300 h

    à 350 h

     

     

     

    Niveau visé

    A.1.1.

    A.1.2.

    A.2.1.

    A.2.2.

    B.1.1.

    B.1.2.

     

     

     

     

    Niveaux proposés à l'INSHEA

     

     

     

     

    Attention :

    Les volumes horaires sont donnés à titre indicatif. En plus des cours, le niveau de compétence d'un locuteur dépend de sa fréquentation de la langue (travail personnel, visionnage de vidéos en LSF, rencontres avec des locuteurs sourds, etc.).

    Si le niveau souhaité par le stagiaire ne correspond pas à son niveau réel, les formateurs de l'INSHEA seront amenés à lui proposer de changer de groupe.

    Pour connaître les différents niveaux veuillez consulter le référentiel de compétences en LSF à l'adresse suivante, ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/.../2002/02_13_dp_languesigne.pdf

    Objectifs de formation :

    - permettre à des enseignants stagiaires d'accéder au niveau A1 du cadre européen commun de référence en langue (CECRL) ;

    - permettre aux enseignants de s'initier à la LSF et comprendre les modalités et les incidences de la communication visiogestuelle.

    Contenus proposés :

    - communication non verbale ;

    - se présenter, entrer en contact ;

    - échanges simples et courants, communication en situation scolaire ;

    - économie générale de la LSF.

    Intervenants : Professeurs et formateurs LSF de l'INSHEA, intervenants extérieurs.

     

    Identifiant : 14NDGS6014

    Titre : Initiation à la langue des signes française (LSF) : utilisateur élémentaire (A1.2).

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 90 heures (3 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 24 novembre 2014 (9 heures) au vendredi 28 novembre 2014 (16 heures 30) du lundi 2 février 2015 (9 heures) au vendredi 6 février 2015 (16 heures 30) et du lundi 11 mai 2015 (9 heures) au vendredi 15 mai 2015 (16 heures 30).

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60, avenue des Landes, 92150 Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 20 personnes.

    Public concerné : Enseignants du 1er ou du 2nd degré, AVS.

    Objectifs de formation :

    - permettre à des enseignants débutant en LSF d'accéder au niveau A1 du cadre européen commun de référence en langue (CECRL) ;

    - permettre aux enseignants de s'initier à la LSF et comprendre les modalités et les incidences de la communication visio-gestuelle.

    Contenus proposés :

    - communication non verbale ;

    - se présenter, entrer en contact ;

    - échanges simples et courants, communication en situation scolaire ;

    - économie générale de la LSF.

    Intervenants : Professeurs et formateurs LSF de l'INSHEA, intervenants extérieurs.

     

    Identifiant : 14NDGS6015

    Titre : Perfectionnement en langue des signes française (LSF) : utilisateur élémentaire, niveau intermédiaire - 1er palier du niveau A2 (A2.1).

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 90 heures (3 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 8 décembre 2014 (9 heures) au vendredi 12 décembre 2014 (16 heures 30) du lundi 9 février 2015 (9 heures) au vendredi 13 février 2015 (16 heures 30) et du lundi 18 mai 2015 (9 heures) au vendredi 22 mai 2015 (16 heures 30).

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60, avenue des Landes, 92150 - Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 20 personnes.

    Public concerné : Enseignants du 1er ou du 2nd degré ayant atteint les compétences du niveau A1 du cadre européen commun de référence en langue (CECRL).

    Objectifs de formation :

    Ce module de formation permettra aux stagiaires d'atteindre un premier palier dans l'acquisition des compétences en LSF du niveau A2 du CECRL (utilisateur élémentaire - niveau intermédiaire).

    Le présent module doit permettre aux stagiaires d'approfondir leur connaissance de la structure et du fonctionnement de la LSF et d'améliorer leurs compétences en expression et en compréhension, notamment en situation scolaire.

    Contenus proposés :

    - connaissance du fonctionnement général de la LSF : comprendre et expliciter les procédés de transfert, de désignation de la personne, d'expression de la quantité, de la modalité ;

    - comprendre et s'exprimer pour expliquer, informer, argumenter, ordonner ;

    - raconter un évènement ou une suite d'évènements, poser les questions afférentes ;

    - améliorer son enseignement : connaître et maîtriser le vocabulaire et les structures liées à l'enseignement des différentes disciplines de l'enseignement général, énoncer et traduire des consignes en LSF.

    Une attestation du niveau de compétences atteint à l'issue du stage sera délivrée aux participants par l'INSHEA.

    Intervenants : Professeurs et formateurs INSHEA.

     

    Identifiant : 14NDGS6016

    Titre : Perfectionnement en langue des signes française (LSF) : utilisateur élémentaire, niveau intermédiaire - dernier palier du niveau A2 (A2.2).

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 90 heures (3 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 15 décembre 2014 (9 heures) au vendredi 19 décembre 2014 (16 heures 30) du lundi 16 mars 2015 (9 heures) au vendredi 20 mars 2015 (16 heures 30) et du lundi 15 juin 2015 (9 heures) au vendredi 19 juin 2015 (16 heures 30).

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60 avenue des Landes, 92150 - Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 20 personnes.

    Public concerné : Enseignants du 1er ou du 2nd degré ayant atteint le 1er palier du niveau A2 du cadre européen commun de référence en langue (CECRL).

    Objectifs de formation :

    Ce module de formation permettra aux stagiaires d'atteindre l'ensemble des compétences en LSF du niveau A2 du CECRL (utilisateur élémentaire - niveau intermédiaire) et d'aborder pour certains le 1er palier du niveau B1 (utilisateur indépendant).

    Le présent module doit permettre aux stagiaires d'approfondir leur connaissance de la structure et du fonctionnement de la LSF, d'améliorer leurs compétences en expression et en compréhension, notamment en situation scolaire.

    Contenus proposés :

    - approfondir la connaissance du fonctionnement de la LSF, comprendre et expliciter les procédés de transfert, de désignation de la personne, d'expression de la quantité, de la modalité ;

    - comprendre et s'exprimer pour expliquer, informer, argumenter, ordonner ;

    - raconter un événement ou une suite d'événements, poser les questions afférentes ;

    - améliorer son enseignement : connaître et maîtriser le vocabulaire et les structures liées à l'enseignement des différentes disciplines de l'enseignement général, énoncer et traduire des consignes en LSF.

    Une attestation du niveau de compétences atteint à l'issue du stage sera délivrée aux participants par l'INSHEA.

    Intervenants : Professeurs et formateurs INSHEA.

     

    Identifiant : 14NDGS6017

    Titre : Perfectionnement en langue des signes française (LSF) : premier palier du niveau B2 utilisateur indépendant.

    Opérateur principal : Espe de Lyon - université Claude Bernard Lyon 1.

    Durée : 90 heures (3 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 17 novembre 2014 au vendredi 21 novembre 2014 du lundi 2 février 2015 au vendredi 6 février 2015 et du lundi 9 mars 2015 (9 heures) au vendredi 13 mars 2015.

    Lieu : Espe de Lyon - université Claude Bernard Lyon 1, 5, rue Anselme, 69004 Lyon.

    Nombre de participants prévus : 14 personnes.

    Public concerné : Enseignants CAPA-SH et 2CA-SH option A ou enseignants du 1er ou du 2nd degré impliqués dans la scolarisation des élèves sourds et ayant validé le niveau B1 palier intermédiaire du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).

    Objectifs de formation :

    Construire les compétences en LSF du niveau B 2.1 du CERCL

    Contenus pédagogiques proposés :

    - accent particulier mis pour ce palier du cycle B2 sur la compréhension et l'expression dans divers domaines personnel, professionnel, éducationnel ;

    - ressources bibliographiques et sitographiques, enregistrements vidéo des productions LSF pour analyses et mémorisation.

    Intervenants : Formatrice responsable des formations CAPA-SH et 2CA-SH, formateurs extérieurs associés.

    Identifiant : 14NDGS6018

    Titre : Perfectionnement en langue des signes française (LSF) : utilisateur indépendant, niveau seuil - 1er palier du niveau B1 (B1-1).

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 90 heures (3 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 12 janvier 2015 (9 heures) au vendredi 16 janvier 2015 (16 heures 30) du lundi 23 mars 2015 (9 heures) au vendredi 27 mars 2015 (16 heures 30) et du lundi 1er  juin 2015 2013 (9 heures) au vendredi 5 juin 2015 (16 heures 30).

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60, avenue des Landes, 92150  Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 20 personnes.

    Public concerné : Enseignants du 1er ou du 2nd degré ayant atteint le 2nd palier du niveau A2 du cadre européen commun de référence en langue (CECRL).

    Objectifs de formation :

    Ce module de formation permettra aux stagiaires d'atteindre les compétences en LSF du 1er palier du niveau B1 du CECRL (utilisateur indépendant).

    Le présent module doit permettre aux stagiaires d'approfondir leur connaissance de la structure et du fonctionnement de la LSF, d'améliorer leurs compétences en expression et en compréhension, notamment en situation scolaire.

    Contenus proposés :

    - analyse de corpus enregistrés : découvrir le patrimoine « littéraire » et culturel, comprendre un énoncé en situation de réception différée ;

    - structure et fonctionnement de la LSF : mieux cerner la problématique de la trace, comprendre et expliquer les procédés d'expression de la cause, la conséquence, l'éventualité, la condition, le doute, l'hypothèse ;

    - comprendre et s'exprimer pour expliquer, informer, argumenter, ordonner ;

    - raconter un événement ou une suite d'événements, poser les questions afférentes ;

    - expression et compréhension quotidienne en situation scolaire : connaître et maîtriser le vocabulaire et les structures liées à l'enseignement des différentes disciplines de l'enseignement général, énoncer et traduire des consignes en LSF, s'initier à la traduction de textes variés, comprendre et analyser des discours d'élèves.

    Une attestation du niveau de compétences atteint à l'issue du stage sera délivrée aux participants par l'INSHEA.

    Intervenants : Formateurs INSHEA et extérieurs.

     

    Identifiant : 14NDGS6019

    Titre : Perfectionnement en langue des signes française (LSF) : B1 (B1-2).

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 90 heures (3 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 19 janvier 2015 (9 heures) au vendredi 23 janvier 2015 (16 heures 30) du lundi 30 mars 2015 (9 heures) au vendredi 3 avril 2015 (16 heures 30) et du lundi 8 juin 2015 2013 (9 heures) au vendredi 12 juin 2015 (16 heures 30).

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60 avenue des Landes, 92150 - Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 20 personnes.

    Public concerné : Enseignants du 1er ou du 2nd degré ayant atteint le 2nd palier du niveau A2 du cadre européen commun de référence en langue (CECRL).

    Objectifs de formation :

    Ce module de formation permettra aux stagiaires d'atteindre les compétences en LSF du niveau B1 du CECRL (utilisateur indépendant).

    Le présent module doit permettre aux stagiaires d'approfondir leur connaissance de la structure et du fonctionnement de la LSF, d'améliorer leurs compétences en expression et en compréhension, notamment en situation scolaire.

    Contenus proposés :

    Les contenus et modalités sont les mêmes que pour le premier palier B1 seuls varient les thématiques, supports et situations de communications proposés.

    - analyse de corpus enregistrés : découvrir le patrimoine « littéraire » et culturel, comprendre un énoncé en situation de réception différée ;

    - structure et fonctionnement de la LSF : mieux cerner la problématique de la trace, comprendre et expliquer les procédés d'expression de la cause, la conséquence, l'éventualité, la condition, le doute, l'hypothèse ;

    - comprendre et s'exprimer pour expliquer, informer, argumenter, ordonner ;

    - raconter un événement ou une suite d'événements, poser les questions afférentes ;

    - expression et compréhension quotidienne en situation scolaire : connaître et maîtriser le vocabulaire et les structures liées à l'enseignement des différentes disciplines de l'enseignement général, énoncer et traduire des consignes en LSF, s'initier à la traduction de textes variés, comprendre et analyser des discours d'élèves.

    Une attestation du niveau de compétences atteint à l'issue du stage sera délivrée aux participants par l'INSHEA.

    Intervenants : Formateurs INSHEA et extérieurs.

    Thème : Outils numériques et déficience visuelle

    Identifiant : 13NDGS6020

    Titre : Les outils numériques au service des élèves déficients visuels.

    Opérateur principal : INSHEA.

    Durée : 50 heures (2 x 1 semaine).

    Dates : du lundi 12 janvier 2015 au vendredi 16 janvier 2015

    et du lundi 8 juin 2015 2013 au vendredi 12 juin 2015.

    Lieu : Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA), 58-60, avenue des Landes, 92150 - Suresnes.

    Nombre de participants prévus : 15 personnes.

    Public concerné : Enseignants spécialisés et non spécialisés scolarisant des élèves déficients visuels.

    Objectifs de formation :

    - permettre aux enseignants d'acquérir des processus de production de documents pédagogiques adaptés pour les élèves déficients visuels ;

    - contribuer à la réflexion sur la place de l'enseignant face aux ressources numériques dans le dispositif de compensation de la déficience visuelle ;

    - apporter une réflexion sur la place des ressources numériques comme outils d'apprentissages et de compensations dans un dispositif d'inclusion.

    Objectifs spécifiques

    - présenter une procédure d'adaptation de documents pédagogiques fondée sur la structuration de documents (réalisation d'adaptations en gros caractère pour les élèves malvoyants et/ou en braille pour les élèves non-voyants) ;

    - rendre autonomes les enseignants dans la production de braille papier et numérique (braille intégral, abrégé, abrégé progressif et braille mathématique) ;

    - présenter les fonctionnalités des bloc-notes en usage dans le contexte scolaire ;

    - présenter le dispositif Eye School dispositif de vision de près vision de loin, et le résultat de l'étude faite par l'INSHEA sur ce dispositif ;

    - présenter les différentes modalités d'accessibilité des tablettes IOS et Android ;

    - réflexion sur la place du numérique comme, outil d'aide  aux apprentissages  des élèves déficients visuels et outils facteurs d'inclusion.

    Contenus pédagogiques proposés :

    - présentation d'outils numériques  utilisables  pour l'adaptation de documents pour des élèves déficients visuels ;

    - présentation des outils numériques (logiciels et matériels) favorisant l'accès à l'information ;

    - présentation de procédure d'adaptation de documents pédagogiques pour des élèves déficients visuels ;

    - présentation des options d'accessibilité proposées par les systèmes IOS et ANDROID destinés aux tablettes ;

    - présentation de l'application Tact2voice d'image adapté enrichie ;

    - réflexion sur le choix d'une adaptation de document au regard des options d'accessibilité disponibles et des modalités de lecture ;

    - présentation des fonctionnalités de bloc-notes utilisées en milieu scolaire ;

    - Intervention de professionnels enseignants présentant les apports et limites des outils numériques dans un dispositif d'inclusion.

    Travaux pratiques:

    - élaboration d'un document structuré à l'aide des outils de traitement de texte (style, feuille de style, éditeur d'équation) permettant une navigation simplifiée et une automatisation des adaptations en gros caractères et en braille ;

    - création de modèle de documents permettant de faciliter l'adaptation de documents  en gros caractères pour des élèves malvoyants ;

    - utilisation du logiciel Natbraille permettant de transcrire et « détranscrire » du braille littéraire en intégral et abrégé et du braille mathématique ;

    - conception de documents à l'aide de logiciels spécifiques de documents aux formats Daisy, Epub ;

    - lecture des documents pédagogiques dans différents formats en vue d'une expertise d'accessibilité.

    Intervenants : Formateurs INSHEA et extérieurs.

     


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  • Organisation du service départemental d’auxiliaires de vie scolaire - rentrée 2004
    NOR : MENE0401590C
    RLR : 501-5 . 847-2
    CIRCULAIRE N°2004-117 DU 15-7-2004
    MEN
    DESCO

     

      accueilbulletin officiel [B.O.] n°29 du 22 juillet 2004 - sommaireMENE0401590C

     

    Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ;aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationaleRéf. : C. n° 2003-093 du 11-6-2003 (B.O. n° 25 du 19-6-2003)


     

    Le dispositif des assistants d’éducation exerçant des fonctions d’auxiliaires de vie scolaire pour l’intégration individualisée des élèves handicapés (AVS-I), placé sous la responsabilité des inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale (IA-DSDEN) s’est organisé rapidement à la rentrée 2003 dans des conditions parfois complexes, liées à des situations locales très différentes les unes des autres. En dépit des difficultés rencontrées, tous les départements sont parvenus à assurer une mise en place rapide, augmentant de façon significative les possibilités d’accompagnement des élèves handicapés en milieu scolaire ordinaire.
    En fin d’année scolaire 2003-2004, on recense plus de 6 000 agents (dont environ 1 800 aides-éducateurs encore en fonction), rémunérés et gérés par l’éducation nationale, assurant les fonctions d’AVS ; près des 5/6èmes d’entre eux assurent un accompagnement individuel auprès des élèves.
    Néanmoins, à l’issue de cette première année, il semble utile d’effectuer un bilan et de préciser certains points afin d’améliorer le fonctionnement du dispositif.

     

    1 - Le recrutement des assistants d’éducation AVS-I

     

    Le recrutement des assistants d’éducation-AVS-I relève de la compétence des IA-DSDEN. L’appel à candidatures doit faire clairement apparaître la spécificité des fonctions confiées à ces personnels, ainsi que la particularité des tâches qu’ils ont à assurer.
    À ce titre, ces emplois s’adressent en premier lieu à des personnes qui souhaitent accéder à des carrières du travail social et qui peuvent trouver dans ces fonctions l’occasion d’une première expérience professionnelle rémunérée, pouvant donner lieu à une validation des acquis de l’expérience. Cette perspective va se trouver renforcée du fait de l’organisation à partir de la rentrée prochaine d’une formation spécifique élaborée à partir du cahier des charges qui vous a été récemment adressé (note DESCO-MAIS n° 2004-0200 du 17 juin 2004).
    C’est pourquoi afin d’améliorer la qualité de l’accompagnement des élèves et donner à la formation sa pleine efficacité, il est préférable de favoriser le recrutement de personnels sur des contrats de trois ans, d’éviter, sauf situation exceptionnelle, des recrutements à temps incomplet étroitement calqués sur le temps d’accompagnement d’un élève et de rédiger des contrats de recrutement en conséquence. Dans tous les cas, la formation spécifique d’adaptation à l’emploi doit leur être dispensée.
    En outre, afin de favoriser la stabilité des personnels sur ces emplois, il est souhaitable de prévoir la possibilité de leurs interventions dans des écoles ou établissements d’un secteur géographique donné, limitant ainsi les frais de déplacements et les modifications des conditions de travail lors des changements d’élèves accompagnés. Il est rappelé que les assistants d’éducation peuvent prétendre au remboursement des frais de déplacement en application du décret n° 90-437 du 28 mai 1990.
    Les AVS-I doivent conserver une fonction d’accompagnement “généraliste” et n’ont pas vocation à se substituer à d’autres professionnels spécialistes (ergothérapeutes, éducateurs spécialisés, codeurs LPC, interprètes LSF, etc.). Il convient cependant de rechercher, le cas échéant, l’articulation du travail de l’AVS-I avec les services médico-sociaux concernés (SESSAD, SAAAIS, SSEFIS...) afin de mieux cerner les spécificités et les complémentarités des fonctions. Cette articulation ne peut par ailleurs que favoriser la distanciation et l’objectivation nécessaires à l’exercice quotidien de l’accompagnement de grande proximité d’élèves handicapés.
    Les AVS-I doivent également travailler en liaison étroite avec les équipes pédagogiques, il convient donc de favoriser l’établissement de relations stables avec un nombre limité d’établissements scolaires.
    Pour l’ensemble de ces raisons, et de manière à réduire le nombre de démissions observées au cours de cette année, il importe que la commission de recrutement, sous la présidence de l’IA-DSDEN ou de son représentant, veille à informer précisément les candidats de la particularité des tâches qui leur incombent. La composition de cette commission a été précisée dans la circulaire citée en références (directeur d’école, chef d’établissement, enseignant spécialisé et personnalités qualifiées ayant une expérience dans le domaine de la gestion ou de la formation des AVS-I, notamment représentants d’associations).

     

    2 - La coordination et le pilotage du dispositif départemental

     

    Tous les départements ont désigné un responsable chargé de la coordination du dispositif et de son animation ; cette fonction doit être préservée et consolidée dans la perspective du développement de la scolarisation d’élèves handicapés en milieu ordinaire.
    En effet, ce coordonnateur doit être en mesure d’effectuer un suivi rigoureux des décisions prises par la CDES, d’entretenir le dialogue avec les familles et de répondre efficacement aux situations délicates qui ne peuvent manquer de se produire soit en cas d’absence de l’AVS-I (qui ne doit pas entraîner ipso facto la rupture de scolarisation de l’élève), soit en cas d’absence prolongée de l’élève accompagné pour des raisons de santé. Il est rappelé qu’en cas d’une absence de courte durée de l’AVS, un protocole doit être mis en place dans l’école permettant d’assurer la continuité de la scolarité de l’élève handicapé, sauf cas particuliers ou circonstances exceptionnelles. En cas d’absence prolongée de l’AVS-I (congés de maternité, congés maladie prolongés par exemple) des possibilités de remplacement doivent être prévues.
    De même en cas d’absence brève de l’élève handicapé, il est préférable - sauf cas particulier - que l’AVS-I continue à être présent dans la ou les classe(s) où il intervient habituellement de manière à ce qu’il puisse au mieux pallier auprès de l’élève handicapé les effets de son absence momentanée. Il peut, à cette occasion -sur les indications de l’enseignant - apporter une aide à certains élèves de la classe où il accompagne habituellement un élève handicapé. En cas d’absence prolongée de l’élève (maladie, hospitalisation), il est nécessaire de prévoir la réaffectation de l’AVS-I auprès d’un ou plusieurs autres élèves handicapés.
    Le comité de pilotage doit être tenu régulièrement informé du suivi et de l’évaluation du dispositif et veiller notamment à ce que la transition avec le dispositif des emplois jeunes s’effectue dans les meilleures conditions. À cet égard, il est rappelé tout l’intérêt que présente la participation à ce comité de pilotage de représentants désignés par le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales, le président du conseil général, ainsi que de représentants des associations ayant un savoir faire dans le domaine de l’accompagnement scolaire d’élèves handicapés ou pouvant concourir à leur formation.

     

    3 - Le dispositif des AVS-I - un volet de la politique de scolarisation des élèves handicapés en milieu ordinaire

     

    Le dispositif des auxiliaires de vie scolaire a permis d’accroître très sensiblement le nombre d’élèves handicapés pouvant accéder à une scolarisation en milieu scolaire ordinaire et y recevoir une formation scolaire ou professionnelle. Toutefois le développement extrêmement rapide de ce dispositif exige que l’on veille dès maintenant à éviter toute dérive qui ne manquerait pas de s’avérer très préjudiciable au respect de l’indépendance et au développement de l’autonomie de l’élève handicapé.
    Il faut rappeler que cette modalité particulière d’accompagnement n’a de sens que si elle répond aux besoins identifiés d’un élève. L’admission et la scolarisation d’un élève en situation de handicap ne sauraient dépendre systématiquement de la présence d’un AVS. Celui-ci n’a d’utilité que lorsque la restriction d’autonomie de l’élève constitue un obstacle à sa participation à tout ou partie des activités d’apprentissage au sein de la classe ou à des activités organisées sur le temps péri-scolaire (études, cantine, permanence, sorties, voyages). C’est la raison pour laquelle peu nombreux sont les élèves ayant besoin d’un AVS-I de manière permanente et pour toutes les activités scolaires. De même, dans bien des cas, la présence de l’AVS-I doit être transitoire pour faciliter l’intégration de l’élève au sein de la classe, pour l’aider à prendre des repères dans un univers non familier ou à établir des relations avec ses camarades.
    En revanche, le recours non maîtrisé à l’accompagnement par un AVS-I peut constituer un frein réel à l’acquisition de l’autonomie de l’élève handicapé et à l’établissement de relations effectives avec son enseignant et avec ses camarades de classe. Le risque de créer un lien de dépendance ne peut en aucun cas être sous-estimé. L’évaluation des besoins, menée dans le cadre du projet individuel et le suivi de ce projet sont les moyens de prévenir cette possible dépendance. C’est seulement dans des situations bien précises que la présence en continu et dans la durée peut se justifier.
    Pour l’ensemble de ces raisons il est essentiel que - sauf cas particuliers - le temps de présence de l’AVS-I soit sensiblement différent du temps de présence de l’enfant dans l’école. Dans la grande majorité des cas, au bout de quelques semaines, l’élève doit pouvoir vivre des temps de classe sans son AVS-I. Il peut y avoir des exceptions à cette règle générale mais elles doivent être solidement évaluées.
    En outre, et tout particulièrement à l’école élémentaire, la présence d’un AVS-I ne peut suppléer la qualification propre à l’enseignant spécialisé, en particulier lorsque l’évaluation des besoins d’un élève fait apparaître comme indispensable le recours à des adaptations pédagogiques (adaptation majeure des situations d’apprentissage, aménagement des progressions pédagogiques pour tenir compte des rythmes des élèves...). Dans ces cas précis, l’affectation en CLIS, faisant l’objet d’un projet individualisé, conserve toute sa pertinence pour donner à l’élève les meilleures chances de réaliser les apprentissages scolaires, condition de son autonomie future de citoyen.
    En conséquence, il convient de rappeler avec fermeté que - dans chaque cas - c’est compte tenu de l’évaluation des besoins de l’élève, en relation étroite et en accord avec sa famille, et dans la perspective de construction optimale des apprentissages scolaires, que les décisions touchant à la scolarité des élèves handicapés doivent être prises. L’accompagnement par un AVS-I est l’une des solutions disponibles, qui offre l’avantage d’être souple et évolutive, mais qui ne saurait devenir la réponse exclusive de l’école aux besoins des élèves handicapés.
    Ce dispositif nouveau d’accompagnement de la scolarité pour des élèves handicapés doit faire l’objet d’une évaluation régulière, dans le cadre d’instances associant toutes les parties prenantes (administrations, CDES, représentants des parents, représentants des personnels ainsi que partenaires, collectivités territoriales, associations...) de manière à opérer les évolutions nécessaires.


    Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
    et par délégation,
    Le directeur de l’enseignement scolaire
    Jean-Paul de GAUDEMAR


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  • Le 01/10/2013

     

    Établissement public sous tutelle de l’État, le Centre national d'enseignement à distance (CNED) assure, depuis 1939, le service public de l'enseignement à distance, destiné notamment aux élèves qui ne peuvent être scolarisés dans les établissements scolaires.

     

    Logo CNEDSuite à l’instruction par le Défenseur des droits du dossier de Pierre, élève de 17 ans lourdement handicapé, contraint de payer ses droits d’inscription, le ministère de l’Éduction nationale a fait savoir par un courrier adressé au Défenseur que le CNED étendrait désormais la gratuité de ses cours aux élèves handicapés de plus de 16 ans. Dans la continuité de son implication en faveur de la formation scolaire des élèves souffrant d’un handicap, le CNED souhaite rendre ce dispositif opérationnel à partir de la rentrée 2014-2015.

     

    Le Défenseur salue cette avancée au service de l’éducation des enfants handicapés.

    La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances ouvre peu à peu le champ des possibles dans le monde de l’éducation.


     

    Le CNED réaffirme aujourd’hui sa volonté de transmettre un enseignement à tous les enfants et adolescents en situations de handicap quel que soit leur âge et leur orientation scolaire. 

     


     


     


     

    Dès la rentrée 2014-2015, le Centre national d’enseignement à distance proposera à tous les élèves âgés de plus de 16 ans qui ne peuvent plus être colarisés dans un établissement de suivre une scolarité gratuite. Concrètement, le CNED poursuit sa politique pour l’égalité des droits et des chances en permettant aux adolescents atteints de handicap qui ne sont plus dans l’obligation d’être scolarisés de mettre en œuvre ou de poursuivre un projet de personnalisé de scolarisation (PPS). Certains d’entre eux pourront même bénéficier des compétences d’un enseignant à domicile rémunéré par le Centre. 

     


     

    Tous les contenus de cours transmis par le CNED – établissement public sous tutelle de l’Etat – sont conformes aux programmes officiels et accompagnés de guides pédagogiques à l’intention de la personne accompagnant l’élève dans sa scolarité. Confronté récemment à un réel problème de retard en matière de cours en ligne, le CNED pourrait rapidement s’engager dans une ferme politique de « rattrapage » et ainsi permettre aux jeunes comme aux adultes de bénéficier d’outils vidéo particulièrement adaptés à leur situation de handicap.

     

    Cours par correspondance avec le CNED : le guide complet (procédure, conditions, tarifs)

    Le CNED (centre national d'enseignement à distance) assure pour le compte de l'État, le service public de l'enseignement à distance. Extrait du décret 2009-238 du 27.02.2009. En effet, le CNED est le plus grand centre de formation connu en France. Il intervient à tous les niveaux : de la maternelle au primaire, du collège au lycée jusqu'à la vie active.

       Par ACKAY


     

    Un peu d'histoire

    Créé en 1939 pour pallier à la désorganisation du système d'enseignement français due à la guerre, le CNED s'est imposé au fil des années comme un précurseur dans l'enseignement à distance.

    Il s'est appelé de différentes façons : CNE par correspondance, CNE par correspondance radio et télé, CN de téléenseignement, pour devenir en 1986 le CNED.

    Sa direction se trouve à Poitiers, sous la tutelle de l'éducation nationale et il est dirigé par un recteur d'académie.

    En 1996, le CNED lance une plateforme de services à la formation par internet : le campus électronique, puis en 2009, une académie en ligne et un dispositif de soutien scolaire "atoutcned". (Academie-en-ligne.fr : cours gratuits du CP à la terminale).

    Quelles formations ?

    Le CNED propose des formations pour les scolaires, les étudiants et des formations professionnelles à distance.

    Un élève peut suivre des cours à domicile pour de multiples raisons : résidence à l'étranger, maladie, convenance personnelle.

    Il aura à sa disposition les cours de l'année, des devoirs à envoyer, des ressources en ligne, un CD audio, un bulletin trimestriel, un avis d'orientation, et un suivi personnalisé avec un professeur.

    Des cours à la carte sont proposés en complément d'une scolarisation "normale". Ainsi, vous pouvez vous abonner à une ou plusieurs matières suivant votre intérêt : renfort scolaire pour une matière faible ou tout simplement pour le plaisir ou complément d'enseignement inexistant dans votre lycée.

    Des cours sont proposés pour préparer au brevet blanc ou à l'ASSR (attestation scolaire de sécurité routière) pour les 5ème et 3ème.

    Des cours existent pour la scolarité adaptée en Segpa (6ème à 3ème) et si vous voulez effectuer des révisions en été, c'est possible.

    Comment s'inscrire

    Les dossiers sont téléchargeables sur le site du Cned.fr ainsi que toute la documentation.

    Une notice explicative détaillée est fournie avec chaque dossier d'inscription avec les pièces à fournir.

    Le dossier complet et signé est à renvoyer avec le paiement (possibilité de paiement en plusieurs fois). Attention aux dates limites pour les cours à l'année qui peuvent décaler l'envoi des cours et des devoirs.

    Le CNED envoie en retour une confirmation d'inscription avec votre numéro de dossier, des étiquettes pour les devoirs et éventuellement un certificat de scolarité.

    Vous recevrez tous les documents pédagogiques nécessaires à votre formation plus des feuilles de composition et un guide de conseils.

    Le CNED ne s'occupe pas des inscriptions aux examens et aux concours.

    Les tarifs

    Suivant votre situation et votre âge, les formations peuvent être gratuites, payantes ou prises en charge dans le cadre des formations pour adultes.

    Un élève de moins de 16 ans résidant en France ayant l'accord de l'inspection académique aura sa scolarité annuelle gratuite, alors que s'il réside à l'étranger, il devra payer 136€.

    Sans autorisation, en France comme à l'étranger, il devra débourser 805€.

    Les élèves de 16 à 28 ans peuvent payer de 136€ à 866€ pour une année complète.

    Abonné par matières, les tarifs peuvent aller de 234€ (à partir d'une matière) à 129€ pour un complément d'enseignement.

    Les formations en études supérieures, en apprentissage ou en préparation de concours peuvent coûter de 310 à 550€. Exemples : CAPES Maths 550€, mise à niveau CAP petite enfance 425€, fonction publique de 310 à 470€.

    Des "prestations en présence" sont proposées en option où le CNED vous donne rendez-vous physiquement dans un des 400 centres de formations partenaires. De 104 à 502€, les heures sont prévues pour vous entraîner bien souvent à l'oral (prix constatés en mai 2011).

     

    NOTA BENE

    Cette décision fait suite à la réclamation de Pierre, atteint d’une maladie génétique évolutive. Cet élève de 17 ans ne pouvait plus se rendre au lycée et s’était donc tourné vers le Cned, qui lui avait réclamé 533 € d’inscription. Le Défenseur des droits avait recommandé à l’Éducation nationale de garantir la gratuité afin d’assurer une égalité de droits entre les élèves scolarisés en établissements et ceux qui n’en avaient pas les capacités.

     

     

     



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  • École : le rapport Komités recommande le recrutement d'accompagnants de jeunes handicapés, formés, diplômés et à durée indéterminée

    472029_preschool_girls_outside4_74.jpgC’est une solution clés en main, mais avec encore de nombreux réglages à prévoir que propose, dans son rapport rendu public ce mardi 25 juin, le groupe de travail pour professionnaliser les accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap. Sa présidente, Pénélope Komitès, et les représentants des associations, des pouvoirs publics, des syndicats et des élus recommandent la création d’une fonction d’accompagnant de jeune handicapé (AJH). Ces AJH accompagneraient les enfants et les adolescents, voire même les jeunes adultes poursuivant des études, dans tous leurs lieux de vie, « chaque fois que cela est nécessaire » : à l’école, bien sûr, mais aussi, en stage, au centre aéré, etc.

     

    Sortir de la précarité

    Pour « assurer la sortie de la précarité » à laquelle sont actuellement condamnés les auxiliaires de vie scolaire embauchés sur des contrats de courte durée, les AJH seraient recrutés sur contrat à durée indéterminée de droit public par un groupement d’intérêt public. Un GIP qui permettrait d’organiser la concertation de tous les acteurs publics et associatifs et de recueillir les financements des collectivités locales, des organismes publics et parapublics, mais dans lequel le ministère de l’Éducation nationale aurait la « prééminence ».

    La formation initiale des aspirants AJH s’étendrait sur un an et déboucherait sur un diplôme de niveau V (CAP ou BEP) ou IV (bac). Une formation et/ou une validation des acquis de l’expérience serai(en)t proposée(s) aux AVS actuellement sous contrat avec le ministère. Les premières sessions pourraient démarrer en septembre 2014 pour une sortie des premières promotions en juin 2015.

    « Un GIP ? Pourquoi pas ?, réagit Sophie Cluzel, la présidente de la Fnaseph, une fédération d’associationsmais de nombreux points restent encore en suspens : Quelle sera l’évolution de carrière de ces salariés sous contrat de droit public mais qui ne seront pas rattachés à la fonction publique ? Comment les quelque 250 AVS qui sont actuellement employés par les associations pourront intégrer ce GIP ?... » 

    Les erreurs de calcul de Vincent Peillon

    Des « arbitrages » doivent être rendus sur ce dossier pour être annoncés lors du prochain Comité interministériel du handicap… dont la date n’a toujours pas été fixée ! Et en attendant la réforme à venir, le bricolage continue. Les effets d’annonce aussi. Vincent Peillon a déclaré, le 20 juin au Sénat, que 8 000 postes « seront consacrés à nouveau à la rentrée pour accompagner les enfants en situation de handicap ». 8 000 -des créations ou de simples renouvellements de contrats ?- qui viendraient s’ajouter aux 1 500 recrutements de la rentrée 2012. Un effort qui s’impose, selon le ministre de l’Éducation nationale, parce qu’« entre 2010 et 2012, le nombre d'aides pour les enfants en situation de handicap est tombé de 20 000 à 5 000 ». D’où sort-il ce chiffre ? Mystère. Le rapport Komitès comptabilisait 27 882 AVS équivalents temps plein, au 30 juin 2012 ! Vincent Peillon serait-il plus fort en calcul politique qu’en mathématiques ? Franck Seuret - Photo Anissat

    472029_preschool_girls_outside4_74.jpgC’est une solution clés en main, mais avec encore de nombreux réglages à prévoir que propose, dans son rapport rendu public ce mardi 25 juin, le groupe de travail pour professionnaliser les accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap. Sa présidente, Pénélope Komitès, et les représentants des associations, des pouvoirs publics, des syndicats et des élus recommandent la création d’une fonction d’accompagnant de jeune handicapé (AJH). Ces AJH accompagneraient les enfants et les adolescents, voire même les jeunes adultes poursuivant des études, dans tous leurs lieux de vie, « chaque fois que cela est nécessaire » : à l’école, bien sûr, mais aussi, en stage, au centre aéré, etc.

     

    Sortir de la précarité

    Pour « assurer la sortie de la précarité » à laquelle sont actuellement condamnés les auxiliaires de vie scolaire embauchés sur des contrats de courte durée, les AJH seraient recrutés sur contrat à durée indéterminée de droit public par un groupement d’intérêt public. Un GIP qui permettrait d’organiser la concertation de tous les acteurs publics et associatifs et de recueillir les financements des collectivités locales, des organismes publics et parapublics, mais dans lequel le ministère de l’Éducation nationale aurait la « prééminence ».

    La formation initiale des aspirants AJH s’étendrait sur un an et déboucherait sur un diplôme de niveau V (CAP ou BEP) ou IV (bac). Une formation et/ou une validation des acquis de l’expérience serai(en)t proposée(s) aux AVS actuellement sous contrat avec le ministère. Les premières sessions pourraient démarrer en septembre 2014 pour une sortie des premières promotions en juin 2015.

    « Un GIP ? Pourquoi pas ?, réagit Sophie Cluzel, la présidente de la Fnaseph, une fédération d’associationsmais de nombreux points restent encore en suspens : Quelle sera l’évolution de carrière de ces salariés sous contrat de droit public mais qui ne seront pas rattachés à la fonction publique ? Comment les quelque 250 AVS qui sont actuellement employés par les associations pourront intégrer ce GIP ?... » 

    Les erreurs de calcul de Vincent Peillon

    Des « arbitrages » doivent être rendus sur ce dossier pour être annoncés lors du prochain Comité interministériel du handicap… dont la date n’a toujours pas été fixée ! Et en attendant la réforme à venir, le bricolage continue. Les effets d’annonce aussi. Vincent Peillon a déclaré, le 20 juin au Sénat, que 8 000 postes « seront consacrés à nouveau à la rentrée pour accompagner les enfants en situation de handicap ». 8 000 -des créations ou de simples renouvellements de contrats ?- qui viendraient s’ajouter aux 1 500 recrutements de la rentrée 2012. Un effort qui s’impose, selon le ministre de l’Éducation nationale, parce qu’« entre 2010 et 2012, le nombre d'aides pour les enfants en situation de handicap est tombé de 20 000 à 5 000 ». D’où sort-il ce chiffre ? Mystère. Le rapport Komitès comptabilisait 27 882 AVS équivalents temps plein, au 30 juin 2012 ! Vincent Peillon serait-il plus fort en calcul politique qu’en mathématiques ? Franck Seuret - Photo Anissat


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