• quelle est la dangerosité de l’aluminium des vaccins ?

    Steve Edelson, Ph. D., directeur de l'ARI

    Dans la foulée du précédent que constitue la concession du gouvernement américain qui vient d'admettre que l'autisme d'une enfant avait été déclenché par la vaccination (voir l'article Le gouvernement cède du terrain sur un cas d'accident induit par la vaccination), un nombre croissant de parents, de médecins et de scientifiques se demande si la vaccination intensive des enfants ne les expose pas à des quantités dangereuses d'additifs toxiques. Tandis que le mercure du thimoséral, utilisé comme conservateur dans les vaccins, focalise les inquiétudes, un autre métal toxique, l'aluminium, commence également à susciter des interrogations.

    Le Dr Robert Sears, auteur de l'ouvrage The Vaccine Book: the Right Decision for Your Child, à étudié les risques potentiels de l'aluminium. Dans l'entretien qui suit, il accepte de partager ses connaissances avec les lecteurs de l'ARRI.

    SE : Votre expertise sur les problèmes liés à la vaccination est largement reconnue dans le monde de l'autisme, et nous vous sommes reconnaissants de bien vouloir nous faire part de vos connaissances. Si vous le permettez je commencerai par la question suivante : vous évoquiez dans votre ouvrage le risque potentiel que constitue l'aluminium des vaccins. Quelle est la fonction de cet aluminium ? Est-il indispensable ? L'industrie pharmaceutique pourrait-elle le remplacer par un autre additif moins toxique ?

    RS : L'aluminium sert comme "adjuvant" des vaccins dont il renforce l'efficacité. Lié aux germes du vaccin, il aide le système immunitaire à les identifier et donc à y réagir de manière efficace. Il n'est donc pas possible de le retirer comme on a pu le faire avec le mercure (le mercure n'ayant d'autre fonction que d'assurer la stérilité des gros flacons de vaccins), car il faudrait entièrement repenser la formulation des vaccins. Je me suis laissé dire que l'industrie pharmaceutique travaille sur d'autres adjuvants, mais j'ignore combien de temps il faudra avant que l'aluminium ne soit remplacé si tant est qu'il le soit un jour.

    SE : Quels sont les vaccins qui contiennent de l'aluminium, et quelle en est la teneur ?

    RS : Voici un tableau (Rédaction : les quantités sont exprimées en microgrammes, 1 microgramme ou mcg correspondant à 1/1000ème de milligramme).

    VACCIN ALUMINIUM (mcg)
    HIB, marque PedVaxHIB 225
    Pneumocoque, marque Prevnar 125
    DtaP, toutes les marques contiennent de l'aluminium dans des proportions variables 170-625
    Hépatite B, toutes marques 250
    Hépatite A, toutes marques 250
    HPV, marque Gardasil 225
    Multivaccin DtaP, HIB, polio, marque Pentacel 330
    Multivaccin DtaP, Hep B, polio, marque Pediarix 850

    Si l'on s'en tient au calendrier vaccinal classique, ce sont quatre vaccins contenant de l'aluminium qui peuvent être administrés à chacune des visites des deux, quatre et six mois. Les immunisations HIB, pneumocoque, DtaP et Hep B sont généralement pratiquées à chacune de ces visites. Certains médecins administrent également le multi-vaccin Pediarix à chaque visite, soit à chaque fois un total de 1200 µg d'aluminium.

    Personnellement, je me suis toujours assuré, de ne donner qu'un vaccin contenant de l'aluminium à la fois, en optant chaque fois que possible pour les marques ne contenant pas d'aluminium ou en contenant le moins possible. Je mets l'accent dans mon livre sur le fait que les parents peuvent veiller à ce que leur médecin prenne de telles précautions.

    SE : Avons-nous une idée des seuils de sécurité ? Et si oui, ces vaccins excèdent-ils ces seuils de sécurité ?

    Nous savons que l'aluminium est toxique pour les cellules du cerveau, tout comme le mercure et le plomb. Mais l'on ne sait pas de façon sûre quelle quantité peut être injectée en une fois à un enfant sans le mettre en danger. Nous savons que chez des sujets dont les reins ne fonctionnent pas bien, l'injection en une fois dans le flot sanguin de 5 µg de mercure par kilo de poids constitue une dose toxique. Cela signifie que chez un nouveau-né de quatre kilos dont les reins ne fonctionneraient pas bien, la dose toxique serait de 20 µg ; chez un jeune enfant de 15 kilos elle serait de 75 µg, et chez un adulte dont les reins ne fonctionneraient pas bien, 500 µg seraient toxiques.

    En réponse à ce risque de toxicité, l'aluminium est largement retiré par filtrage des solutions et médicaments administrés par voie intraveineuse en milieu hospitalier. Il existe des règles très strictes, applicables à tous les patients hospitalisés (quel que soit l'état de leurs reins), afin d'éviter tout risque d'administration de plus de 5 µg d'aluminium par kilo de poids corporel et par jour. Mais les vaccins ne sont pas visés par cette règle de sécurité. Les jeunes enfants peuvent se voir administrer jusqu'à 200 µg d'aluminium par kilo en l'espace d'une seule et même visite chez le pédiatre, soit 40 fois le seuil de sécurité admis.

    Comment cela peut-il être ? Et bien, tous les jeunes bébés et jeunes enfants sont normalement dotés de reins qui fonctionnent suffisamment bien pour probablement éliminer l'aluminium après son injection. La plupart des enfants ne manifestant aucun signe extérieur d'intoxication à l'aluminium (tel qu'une altération soudaine des capacités intellectuelles ou l'apparition de problèmes neurologiques), il est communément admis que les jeunes enfants éliminent l'aluminium suffisamment vite, échappant ainsi à une surcharge toxique. Même lorsqu'une grande dose d'aluminium est injectée par voie intramusculaire ou sous-cutanée, elle ne pénètre pas brusquement dans le flot sanguin. Elle se diffuse progressivement dans le flot sanguin au cours des semaines suivantes, c'est du moins ce que l'on espère.

    Alors quel est le problème de l'aluminium ? Personne ne s'est en réalité penché sur l'aluminium injecté par voie intramusculaire chez les jeunes enfants pour déterminer précisément ce qu'il devient après l'injection, et s'il atteint ou non des taux dangereux avant d'être excrété. Aucune étude sur la question n'a jamais été menée chez l'enfant. Les seules études jamais entreprises ont été quelques recherches chez l'animal, des études mathématiques théoriques, et une unique étude sur l'adulte. A ce jour, la communauté médicale part du postulat simple que les bébés excrètent leur aluminium, sans vérifier si c'est en réalité bien le cas.

    SE : L'aluminium est-il aussi toxique que le plomb et le mercure ?

    RS : Non, à poids égal (c'est-à-dire microgramme pour microgramme, il l'est moins que ces autres métaux, mais n'en demeure pas moins une neurotoxine connue. Et lorsqu'il est administré en même temps que du mercure (comme c'était le cas dans les vaccins jusqu'en 2002), l'effet toxique combiné est supérieur à celui de la somme des deux métaux administrés séparément.

    SE : Les parents peuvent-ils être attentifs à certains symptômes ou comportements spécifiques pour déterminer si leur enfant est intoxiqué à l'aluminium ?

    RS : Pas d'un point de vue pratique. La toxicité de l'aluminium peut entraîner une multitude de symptômes généraux trop variés pour être identifiés de manière pratique. Nous savons toutefois que l'aluminium pénètre dans le cerveau, en affectant les mêmes zones du cerveau que celles atteintes chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Les problèmes de mémoire, de langage et de sociabilisation pourraient être cohérents avec la toxicité de l'aluminium. L'aluminium pénètre également dans les os et les muscles et peut compromettre la densité des os et entraîner des faiblesses musculaires. Douleurs ou faiblesses musculaires et osseuses peuvent constituer un symptôme.

    SE : Outre les vaccins, quels sont les autres modes d'exposition à l'aluminium ?

    RS : Les médicaments antiacides et certains déodorants constituent les modes d'exposition les plus courants. Toutefois, lorsque les antiacides sont ingérés, pratiquement tout l'aluminium est éliminé sans danger par les selles. L'aluminium des déodorants a fait l'objet de controverses liées à son risque d'absorption par la peau, même si l'on ignore le taux d'absorption. C'est la raison pour laquelle nombre de déodorants dits "naturels" sont formulés sans aluminium.

    Ce qui rend l'aluminium vaccinal plus inquiétant est son mode d'injection, directement dans l'organisme, ainsi que son passage dans le flot sanguin qui peut le rendre toxique.

    SE : Quelle serait à votre avis la meilleure stratégie pour étudier les effets secondaires possibles de l'aluminium des vaccins ?

    RS : La seule manière vraiment efficace de vérifier si l'aluminium des vaccins est de nature à induire des affections neurologiques serait de constituer une cohorte d'un millier d'enfants, d'en vacciner la moitié, puis de suivre le développement et le fonctionnement neurologique des deux groupes. Cela permettrait également de mesurer les taux sanguins et l'excrétion de l'aluminium pendant les semaines suivant l'injection afin de vérifier le devenir du métal après son injection dans l'organisme. Nous saurions ainsi si l'aluminium atteint ou non des taux toxiques dans le flux sanguin, et la vitesse et la teneur de son excrétion. Aussi curieux que cela puisse paraître, personne n'a à ce jour examiné les taux sanguins et les taux d'excrétion de l'aluminium chez le jeune enfant afin de s'assurer de l'absence de toxicité.

    SE : Outre l'aluminium et le mercure (thimésoral), les vaccins contiennent-ils d'autres métaux préoccupants ?

    RS : Aluminium et mercure sont les deux seuls métaux lourds utilisés dans les vaccins. Les seules quantités significatives de mercure se trouvent aujourd'hui dans certaines marques de vaccin contre la grippe. Le mercure a été retiré de pratiquement tous les autres vaccins en 2002. Les vaccins contiennent par ailleurs d'autres substances toxiques telles que le formaldéhyde, le phénoxyéthanol et le déoxycholate, mais dans des quantités à vrai dire tellement infimes qu'elles sont fort probablement inoffensives. L'aluminium est à mon avis le seul métal ou produit chimique qui excède potentiellement les seuils de sécurité, une fois éliminés les vaccins contre la grippe qui contiennent toujours du thimoséral.


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  • Progression de l’autisme : des recherches sur l’incidence

    Autism Research Review International, 2000, Vol. 14, No. 1, page 3

     

    Dr Bernard Rimland, Ph.D
    Autism Research Institute
    4182 Adams Avenue
    San Diego, CA 92116

    Des interrogations croissantes sur les vaccins et leur incidence possible dans l'autisme ont conduit le Congrès américain à mener des entretiens sur la question de la sécurité des vaccins. Ci-dessous un extrait de mon témoignage du 6 avril 2000 auprès de la commission du Congrès sur les réformes gouvernementales :

    Mon fils Mark est né en 1956. Il était clair, dès sa naissance, que cet enfant d'aspect au demeurant parfaitement normal présentait un grave problème. Diplômé trois ans plus tôt d'un doctorat en psychologie expérimentale, je n'avais encore jamais rencontré le mot "autisme". Notre pédiatre, en 35 ans de pratique, n'avait lui non plus jamais entendu parler d'autisme. Extrêmement rare à l'époque, l'autisme est aujourd'hui extrêmement courant.

    Certains experts soit-disant autorisés vous expliqueront que cette progression ne fait que refléter une meilleure connaissance des troubles autistiques. C'est absurde ! N'importe quel pédiatre, enseignant ou directeur d'établissement scolaire en service depuis au moins 20 ans vous confirmera ce que les études nous révèlent : que nous sommes bel et bien en présence d'une progression de l'autisme, que les chiffres sont explosifs et qu'ils ne font que croître.

    Peu après la parution de mon ouvrage sur l'autisme en 1964, j'ai commencé à être contacté par d'autres parents. Nombre d'entre eux affirmaient que leur enfant se développait normalement jusqu'à ce qu'il reçoive le triple vaccin diphtérie-coqueluche-tétanos. A partir de 1965, j'ai commencé à collecter de manière systématique des données sur les symptômes et les causes possibles de l'autisme. Il y a trente-trois ans, en 1967, j'ai commencé à interroger spécifiquement les parents sur les réactions de leur enfant au vaccin DCT. Dans de nombreux cas ils avaient constaté une régression marquée.

    Au cours des quelques dernières années, l'Autism Research Institute a été submergé d'une vague de demandes d'aide de la part de parents des quatre coins du monde, c'est-à-dire de tous les pays dans lesquels les consignes de vaccination de l'Organisation Mondiale de la Santé sont mises en pratique. Dans leur majorité, ces parents affirmaient que leur enfant se développait normalement jusqu'à ce qu'il reçoive son ROR, un autre triple vaccin.

    J'aimerais dissiper plusieurs mythes entretenus par ceux qui nient l'idée de tout lien entre l'autisme et les vaccins :

    1. Ils prétendent que les vaccins sont sûrs, mais si les médecins sont formés à nier tous risques, ils ne sont ni formés à identifier les effets secondaires, ni à les signaler. 90% à 99% des effets secondaires communiqués aux médecins ne sont jamais transmis par ces mêmes médecins au VAERS, le très vague dispositif de signalement des effets secondaires des vaccins mis en place par le gouvernement.
    2. Ils affirment que tout lien entre le vaccin ROR et l'autisme a été réfuté par l'étude de Brent Taylor et son équipe londonienne, publiée l'année dernière dans le Lancet. Comme indiqué dans plusieurs courriers adressés au rédacteur en chef du Lancet ainsi que dans un certain nombre d'écrits disponibles sur l'internet, cette étude est gravement biaisée de diverses manières. Elle a été récemment vivement critiquée lors d'une séance de l'institut britannique de la statistique. Je suis chercheur à temps plein depuis près de 50 ans, et j'ai demandé avec le plus grand respect au Dr Taylor de bien vouloir me communiquer une copie de ses données afin de me permettre de les réanalyser. Contrairement aux usages de la profession, il s'est refusé à m'accorder cette copie et j'ai donc écrit au Lancet en demandant qu'une commission impartiale soit chargée de vérifier les méthodes statistiques du Dr Taylor. J'ai également demandé au Lancet de désavouer cette étude en cas de refus réitéré du Dr Taylor.
    3. Ceux qui nient tout lien entre l'autisme et les vaccins affirment également que l'autisme est déterminé par une forte composante génétique et que les vaccins ne sauraient donc avoir qu'une incidence marginale dans son étiologie. Mon ouvrage Infantile Autism, publié en 1964, a été le premier à se faire le champion de la génétique comme facteur de l'autisme, et je ne suis certainement pas hostile à cette idée. Toutefois les gènes ne sauraient expliquer la progression explosive de l'autisme, de 250% à 500% dans certaines zones géographiques. J'ajouterai que nous venons de passer en revue toutes les dernières études génétiques pour le prochain numéro de l'Autism Research Review International. Les résultats sont particulièrement incohérents. Dans le meilleur des cas, ce sont une vingtaine de gènes qui sont suspectés, 20 gènes dont aucun ne joue un rôle majeur. La thérapie génie est à des décennies lumière, et peut être demeurera-t-elle irréalisable.
    4. Ces mêmes personnes prétendent que l'autisme apparaît naturellement vers 18 mois, l'âge où le vaccin ROR est généralement administré, et que tout lien n'est que pure coïncidence. Pourtant, la progression explosive de l'autisme à partir de 18 mois n'est qu'un phénomène récent. Le nombre de cas d'autisme décelés à partir de 18 mois a très fortement augmenté au milieu des années 1980, lors de l'introduction généralisée du vaccin ROR. Coïncidence ? C'est en l'espèce une thèse bien difficilement défendable (voir le graphique ci-dessous). L'autisme n'est d'ailleurs pas la seule maladie chronique grave à avoir atteint des proportions épidémiques à mesure que le nombre de vaccins administrés (marché lucratif s'il en est) augmentait de manière soutenue. Les enfants reçoivent aujourd'hui 33 vaccins avant même d'entrer à l'école* - il s'agit là d'une énorme augmentation. Les vaccins contiennent non seulement des virus actifs mais aussi des quantités non négligeables de substances extrêmement toxiques telles que mercure, aluminium et formol. Cette augmentation pourrait-elle expliquer la progression de troubles tels que l'autisme, les déficits d'attention avec hyperactivité, l'asthme, l'arthrite, la maladie de Crohn, les lupus et autres troubles chroniques ?

    On ne peut être qu'amèrement déçu par l'absence de prise en compte sérieuse de l'autisme par les instances médicales au cours des 60 dernières années. Les facultés de médecine ainsi que les instances gouvernementales s'obstinent à relayer des théories dépassées, sans fondements, voire réfutées, s'opposent activement aux prises en charge les plus prometteuses. Elles ont soutenu les théories psychanalytiques, qui taxaient les mères d'hostilité à l'égard de leur enfant. Elles se sont opposées aux techniques de modification du comportement, prise en charge éducative globalement la plus efficace, en affirmant qu'elles négligeaient des blocages émotionnels profondément ancrés, à l'origine de l'autisme. Elles ont ignoré, et continuent d'ignorer, la longue série d'études menées aux Etats-Unis et en Europe, qui démontre que les régimes sans gluten ni caséine apportent des améliorations marquées chez de nombreux enfants autistes. Elles ont obstinément ignoré une série de 18 études consécutives, menées par des chercheurs dans six pays, démontrant que près de la moitié des enfants et adultes autistes répondent favorablement à l'apport de doses élevées de vitamine B6 et de magnésium, et ce sans effets secondaires. Onze de ces études étaient des études croisées en double-aveugle avec placebo. Aucun médicament n'offre les avantages du magnésium/B6 en termes de sécurité, d'efficacité et de résultats. Ces mêmes instances réfutent aujourd'hui l'épidémie d'autisme et le rôle des vaccins.

    Les bonnes questions ne sont pas posées. Pourquoi la majorité des sujets exposés survit-elle à des épidémies telles que l'autisme, la fièvre bubonique, la légionellose, la polio et le SIDA, alors que seule une minorité succombe ? La réponse est que les survivants sont dotés d'un système immunitaire sain et efficace. Le renforcement du système immunitaire serait-il susceptible de diminuer les risques d'effets secondaires des vaccins (dont au passage les vaccins contre l'anthrax) ? Fort probablement. Nous savons parfaitement que, pour jouer efficacement son rôle, le système immunitaire doit être correctement entretenu par de nombreux nutriments, dont en particulier les vitamines A, C, E et B6, ainsi que de certains minéraux, dont le zinc, le magnésium et le sélénium. L'apport de telles substances est non seulement inoffensif mais également indispensable en termes de santé. On ne change pas facilement d'habitudes alimentaires, aussi je crois que les aliments devraient être complétés par de tels nutriments, en particulier ceux consommés par les bébés et les enfants. Nous avons désespérément besoins d'études dans ce domaine ainsi que dans celui de la sécurité des vaccins.

    En tant que parent et chercheur, je suis convaincu qu'un redéploiement dans ce sens des efforts et des financements s'impose.

    Situation aux Etats-Unis : progression du nombre de cas après un développement normal jusqu'à 18 mois par rapport au nombre de cas d'enfants atteints dès la naissance.

    Les autorités médicales estiment que l'autisme se déclarant vers 18 mois, à l'âge où le vaccin ROR est généralement administré, les parents imputent à tort l'autisme de leur enfant à ce vaccin.

    Pourtant, les données recueillies par l'ARI depuis les années 1960 révèlent que l'apparition de l'autisme vers 18 mois n'est qu'un phénomène nouveau. Les témoignages de parents recueillis entre les années 60 et les années 80 montrent que le nombre d'enfants autistes dès la naissance était alors de deux fois supérieur au nombre d'enfants dont l'autisme s'était déclaré tardivement, vers 18 mois. Depuis les années 1980 en revanche, dans la foulée de l'introduction du triple vaccin ROR, le rapport s'est littéralement inversé; le nombre de cas déclarés à 18 mois est aujourd'hui de deux fois supérieur à celui du nombre d'enfants autistes dès la naissance.

    * N. d. T : les 33 vaccins évoqués englobent l'ensemble des souches, rappels compris, inoculées en moyenne aux enfants américains avant leur entrée à l'école vers 6 ans.


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  • Autisme et recherche : une nouvelle piste de solution avec le plasma sanguin

     

    Des chercheurs donnent une nouvelle piste de solution pour expliquer l’apparition du trouble du spectre de l’autisme (TSA).

    Pour l’étude, les chercheurs ont recruté 80 enfants âgés de 2 à 4 ans, incluant 49 qui avaient reçu un diagnostic de TSA, et 30 qui se développaient normalement. Ils ont mesuré le niveau de plasma sanguin dans de nombreuses molécules et ont réalisé des évaluations comportementales.
    Les chercheurs ont découvert pour la première fois que

    le niveau de deux molécules spécifiques était beaucoup plus bas chez les enfants avec un TSA.

    Ces molécules agissent en quelque sorte comme une « colle » permettant aux cellules sanguines de bien adhérer ensemble.

    Lorsque cette adhésion ne se fait pas bien, le développement du cerveau et la communication entre les cellules nerveuses pourraient être compromis,

    croient les scientifiques.

    « Ces données sur la réduction de l’adhérence des cellules sanguines en rapport avec l’autisme sont intéressantes au point de vue génétique », a affirmé le Dr John Kristal, un éditeur du journal Biological Psychiatry, où les résultats ont été publiés.

    « Notre champ de recherche continue à explorer les tests sanguins, afin de faciliter le diagnostic et le processus de traitement », a-t-il ajouté, selon PsychCentral.


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  • Autisme : découverte de nouvelles spécificités structurelles dans le cerveau

    Des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Boston et de l’Université catholique de Louvain ont mis à jour de nouvelles

    différences structurelles dans les connexions cérébrales

    chez les enfants souffrant de troubles autistiques.

    Ces travaux, qui ont utilisé des modèles mathématiques d’analyse de réseau, ont montré que les enfants autistes possédaient

    plus de connexions redondantes entre des aires voisines du cerveau et moins de connexions à plus longue distance.

    Comme l’explique Jurriaan Peters, chercheur à l’hôpital pour enfants de Boston, « Nos recherches ont pu montrer que, chez les enfants autistes, l’organisation de la connectivité globale du cerveau était différente,

    ce qui a des conséquences profondes sur la façon dont les autistes organisent et traitent l’information« .

    Dans cette étude, des scientifiques ont analysé les électroencéphalogrammes de trois groupes d’enfants autistes : 16 enfants atteints d’autisme, 14 enfants dont l’autisme est lié à un syndrome génétique, la sclérose tubéreuse de Bourneville, et enfin 46 enfants ne présentant aucune pathologie neurocérébrale. Cette comparaison a permis de découvrir que dans les deux groupes d’ enfants atteints d’autisme, on observe plus de connexions entre les régions voisines du cerveau et moins de connexions reliant les régions plus distantes.

    L’étude a également montré que les enfants atteints de sclérose tubéreuse ont une diminution globale de connectivité, alors que ceux souffrant seulement d’un autisme simple présentent une augmentation de connexions locales et une diminution des connexions à longue distance.

    Selon les chercheurs, la présence chez les enfants autistes d’un réseau cérébral configuré principalement à partir de connexions à courte distance  expliquerait pourquoi ces enfants, qui parviennent souvent à accomplir une tâche particulière de manière remarquable,

    ne sont pas capables d’effectuer parallèlement plusieurs actions en traitant simultanément des informations provenant de différentes aires cérébrales.

    Un exemple frappant de cette incapacité réside dans

    l’impossibilité pour un autiste de décrypter une émotion sur un visage.

    « Il est possible qu’un enfant autiste ne parvienne pas à interpréter un sentiment, comme la joie ou la colère, en voyant un visage, parce que son centre cérébral visuel et son centre cérébral émotionnel ne peuvent pas communiquer à cause de la singularité structurelle de leur cerveau » souligne le Professeur Peters.


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