• Un tiers des cas d'autisme ont également des symptômes de tdah

    Un tiers des cas d'autisme ont également des symptômes de tdah

    Un tiers des cas d'autisme ont également des symptômes de tdahSelon une nouvelle recherche menée par l'Institut Kennedy Krieger, près d'un tiers des enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA), âgés de quatre à huit ont également montré des symptômes cliniquement significatifs de déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH).

     

    L'étude, qui a été publié dans Le Journal international des pratiques « l'autisme », a identifié une cooccurrence significative entre le TDAH et l’ASD.

     

    Les chercheurs ont trouvés que les enfants atteints de TSA et qui ont montré des signes de TDAH étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir une altération du fonctionnement cognitif, social et adaptative, par rapport aux enfants atteints du TSA uniquement.

     

    Les problèmes sociaux chez les enfants atteints d'autisme et de TDAH ont été analysés dans une étude précédente, qui a révélé que les enfants atteints d'autisme et de déficit de l'attention ou de troubles déficitaires de l'attention avec hyperactivité risque d’être des victimes d’intimidation quatre fois plus que les enfants dans la population générale.

     

    La plupart des études précédentes qui ont suggérées un lien entre le TSA et le TDAH ont été fondées sur des patients résidants dans les cliniques (ce qui les rend biaisées en faveur des patients ayant des troubles aigus). Cependant, cette étude fournit une analyse plus précise (avec biais réduit) de cette liaison, car elle été appliquer sur des nourrissons ou des enfants tout petits bien avant que le TDAH soit diagnostiqués chez la plupart d’entre eux.

     

    Dr. Rebecca Landa, l'auteur principal de l'étude et directrice du Center des troubles d’apparentés et d’autisme à Kennedy Kriegar, a déclaré:

     

    «Nous voyons de plus en plus que ces deux maladies coproduisent une meilleure compréhension que la façon dont ils se rapportent l’un à l’autre pourrait finalement améliorer les résultats et la qualité de vie pour ces enfants de cas exceptionnel ce dernier changements dans le Manuel de diagnostique et statistique des troubles mentaux ( DSM-5) pour un double diagnostic et dépistage de l'autisme et le TDAH est un pas important vers l’avant. "

     

    162 enfants ont participé à l'étude longitudinale du développement des enfants. Les chercheurs ont divisé les enfants en deux groupes:

    -       Ceux avec le groupe ASD

    -       Ceux sans groupe ASD

    63 des enfants ont été diagnostiqués avec TSA, dont 18 (29 pour cent) présentaient des symptômes cliniquement significatifs du TDAH.

     

    Les auteurs soulignent que cette étude démontre un «échantillon plus jeune et plus étroit" par rapport aux études précédentes.

     

    Landa a ajouté: «Nous nous sommes concentrés sur les petits enfants d'âge scolaire parce que le plus tôt nous identifions ces troubles chez l'enfant, le plus tôt nous pouvons concevoir des interventions spécialisées et adaptées pour améliorer leurs résultats, qui tendent à être nettement plus graves par rapport aux enfants atteints d'autisme seulement. "

     

    Les enfants diagnostiqués avec TSA et qui avaient aussi des symptômes de TDAH étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir des retards cognitifs importants, et des comportements d'autisme plus aigus tels que la répétition des actes, comparés à ceux avec seulement ASD (61 contre 25 pour cent).

     


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  • Le burnout parental

     

    On en entend parler, on pense que ce n’est que pour les autres et pourtant..

     Via Dysmoi

    Qu’est-ce que c’est ?

    Le burnout vient de l’anglais « to burn » qui veut dire bruler. Le burnout arrive quand vous avez brulé toutes vos réserves d’énergie. Il est associé essentiellement au milieu du travail et pourtant…

     

    Je rencontre un grand nombre de parents qui viennent me voir et qui me disent :

    burnout1-       Je suis au bout du rouleau

    -       Je suis au bout du bout

    -       Je n’en peux plus

    -       Il faut que ça s’arrête

    -       Je ne tiendrai pas le coup encore longtemps

    -       Je suis vidé(e)

     

     

    Ces parents ne me parlent pas de leur vie professionnelle mais bien de leur vie quotidienne. Un enfant atypique est énergivore. On pourrait même dire pour coller plus près avec les préoccupations actuelles qu’il n’est pas « écologique » pour des parents.

     

    Si le terme de burnout est bien compris au niveau professionnel, ou tout du burnout2moins mieux compris actuellement, il peut sembler étonnant d’utiliser ce même terme pour des parents.

    En effet, le burnout est décrit, en première intention, comme un syndrome d’épuisement professionnel notamment pour les sujets dont l’activité professionnelle implique un engagement relationnel important. Les études montrent alors que les confrontations répétitives à la douleur ou à l’échec sont l’une des causes essentielles.

     

     

     

    Et vous parents, quel est alors le rapport ?

    Être parent et surtout parent d’enfant atypique est un véritable métier.

    Un enfant atypique, qu’il ait une dyslexie, une dyspraxie, un TDAH, une dysphasie ou qu’il soit à Haut Potentiel (HP, APIE ou EIP), vous demande une énergie constante et durable. Les sollicitations sont multiples : école/collège/lycée, rééducations, et encore rééducations, devoirs, activités extérieures… et en même temps, ces sollicitations ne puisent pas que dans votre capitale « énergie physique » ! Accompagner un enfant atypique demande un véritable engagement physique et également mental et émotionnel. Pour certains parents, il s’apparente à un combat. Ces différentes sollicitations leur demandent une véritable mobilisation permanente de leurs ressources internes. L’épuisement devient émotionnel et le stress est entré régulièrement dans leur vie : trop courir, trop être présent, trop devoir expliquer, trop devoir réexpliquer encore et encore, trop … trop, c’est trop ! Et pourtant, vous sentez bien que vous devez continuer pour que cet enfant continue aussi son chemin. La relation et l’engagement sont tellement intenses qu’ils brûlent toute votre énergie.

     

    burnout3

     

     

    Oui, mais Valérie, on n’a pas le choix !

    Généralement, je réponds « J’entends bien » parce qu’il est vrai que j’entends bien ces difficultés, ces répétitions, ces obligations tout comme j’entends bien la fatigue, la lassitude qui gagne, ce vidage énergétique… tous ces éléments qui vous entraînent vers cet épuisement. J’entends même que tout cela n’est pas encore forcément assez, qu’il faudrait en faire encore plus, que vous aimerez en faire plus… Or, c’est bien parce que votre enfant a besoin de votre énergie, de votre énergie de manière durable et endurante que je vous réponds aussi « la route va être longue, il va falloir apprendre à vous économiser ».

     

    Apprendre à s’économiser, c’est apprendre à mesurer les ressources que l’on a et les comparer avec celles dont on a besoin.

    Apprendre à s’économiser, c’est aussi apprendre à recharger ses ressources.

     

    Comme beaucoup de parents, vous avez déjà entendu qu’il fallait vous préserver, vous ménager, prendre soin de vous… mais vous ne savez pas comment faire, comment cela serait même possible, par quel bout commencer.


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  • Autisme et troubles gastro-intestinaux: le gluten à la croisée des chemins

    Autisme et troubles gastro-intestinauxL’hypothèse liant autisme, troubles gastro-intestinaux et gluten semble de plus en plus convaincante, après que des chercheurs ont découvert la présence fréquente d’anticorps anti-gluten chez des enfants atteints de ce trouble neurologique.

     

    De nombreux enfants atteints d’autisme sont atteints de troubles digestifs et d’une plus grande perméabilité intestinale. D’où l’idée que certaines protéines apportées par l’alimentation, en particulier la caséine du lait et le gluten du blé, soient liées à l’autisme. Une hypothèse qui pousse certains parents d’enfants atteints à les nourrir avec des régimes dépourvus de ces protéines, stratégie dont l’efficacité est loin d’être prouvée (voir le JDLE).

     

    Menée par l’équipe d’Armin Alaedini, nutritionniste à la Columbia University de New York, sur 140 enfants dont 37 autistes, une nouvelle étude publiée dans la revue PLoS ONE vient toutefois conforter un peu plus un éventuel lien entre autisme et sensibilité au gluten, du moins chez une partie des enfants malades.

     

    Selon une analyse sanguine, 24,2% des autistes porteraient des anticorps dirigés contre le gluten, encore plus présents chez les enfants souffrant en plus de troubles gastro-intestinaux. Seuls 7,4% de leurs frères et sœurs non autistes, et 5,3% du groupe-contrôle d’enfants non atteints et n’ayant aucun cas d’autisme dans leur famille, portaient de tels anticorps.

     

    Au-delà des troubles gastro-intestinaux, les chercheurs n’ont en revanche trouvé aucun lien avec une maladie cœliaque proprement dite, trouble normalement lié à l’intolérance au gluten. «Ces résultats indiquent que la réponse immunitaire contre la gliadine [l’un des composants protéiques du gluten, ndlr] pourrait impliquer un mécanisme distinct de celui observé dans les maladies cœliaques», avancent-ils.

    Via le Journal de l'environnement

     

     

     

     


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  • Que se passe-t-il dans le cerveau d'un enfant autiste ?

     

     

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    Que se passe-t-il dans le cerveau d'un enfant autiste ?

    Que se passe-t-il dans le cerveau d'un enfant autiste ? -

     

    Des chercheurs belges et américains ont fait une découverte importante, publiée cette semaine dans la revue BMC medecine. Les zones éloignées du cerveau des autistes communiquent très mal entre elles, ce qui expliquerait leurs difficultés à entrer en contact avec les autres.

    Pour utiliser une image : le cerveau de l'enfant autiste fabrique un tas de petites routes pour relier l'église, l'école et les maisons d'un village, mais il ne parvient pas à construire une autoroute pour relier les grandes villes du pays. C'est ce que montrent des électroencéphalogrammes d'enfants autistes. Maxime Taquet est chercheur à l'UCL :

    "Chez les enfants atteints d’autisme, il y avait une redondance et une prépondérance des connectivités à courte distance donc des connectivités entre des zones adjacentes du cerveau au détriment de connexions à plus longues distances qui, elles, sont amoindries".

    En hyperconnectant des zones voisines du cerveau, certains autistes seraient capables de performances cérébrales exceptionnelles dans des tâches spécifiques comme le calcul ou la mémorisation. Par contre les difficultés à connecter des zones éloignées, par exemple la zone visuelle et la zone des émotions, rendraient leur vie sociale très difficile.

    Lorsqu’une personne normale reconnait qu’un visage est en colère, c’est qu’elle a connecté l’information et à intégré l’information à la fois du centre visuel, pour reconnaître le visage et reconnaître des traits de la colère, et à la fois le centre émotionnel pour interpréter ces traits de la colère, en une émotion. Privé de ce type de connexion, l'autiste a des difficultés à capter les émotions de ses semblables.

    Les résultats de cette étude constituent une piste pour un diagnostic précoce de cette maladie qui touche, à des degrés divers, plusieurs dizaines de milliers de personnes en Belgique.

     

    François Louis


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  • TDAH psychothérapie avant les médicamentsHyperactivité (TDAH): la psychothérapie avant les médicaments, selon une étude

    La thérapie devrait être le traitement de première ligne pour le trouble déficit de l'attention et hyperactivité (TDAH) selon une récente étude, la plus grande à ce jour, présentée au congrès annuel de l'American Psychological Association.

    Malheureusement, lorsque les parents apprennent que leur enfant a un diagnostic de trouble déficitaire de l'attention, les médicaments psychostimulants sont souvent le premier traitement proposé, commentent les chercheurs.

     

    Les recherches de William Pelham de l'Université d'État de New York à Buffalo et d'autres montrent que lorsque les enfants bénéficient d'interventions comportementales et que les parents sont formés pour mieux gérer le comportement de l'enfant, les médicaments sont utilisés moins souvent. Et, lorsqu'ils le sont, ils sont administrés à plus faibles doses.

    "Les médicaments ne devraient pas jouer aussi un aussi grand rôle qu'ils le font maintenant", dit Pelham.

    Alors que les médicaments améliorent des symptômes du trouble comme l'agitation dans une classe, ils ne règlent pas les déficiences causés par le TDAH telles que les difficultés dans les interactions avec les pairs, les déficits en lecture et en mathématiques ainsi que les relations difficiles avec les parents et les membres de la famille.

    Pelham a également souligné que les chercheurs ne savent toujours pas quels effets à long terme ces médicaments peuvent avoir. À l'heure actuelle, les recherches indiquemt que prendre ces médicaments en grande quantité pendant les années d'enfance peut réduire la grandeur d'environ 5 centimètres à l'âge adulte.


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