• L'histoire trouble du vaccin de la rougeole et de l'autisme

    Maman Éprouvette, le 13 novembre 2013, 21h40

    L'histoire du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (RRO) n'est pas un long fleuve tranquille. Elle a tellement marqué le grand public que plus de 15 ans plus tard, plusieurs parents se questionnent toujours sur sa sécurité. Il est donc intéressant de savoir l'origine de cette peur du fameux vaccin contre la rougeole.

    L'histoire trouble du vaccin de la rougeole et de l'autisme
    Cliquer sur la photo pour agrandir

    Aujourd'hui, j'aborde un sujet proposé par Doris Curty, Julie Beauséjour et Caroline Cloutier : la sécurité des vaccins. En particulier, existe-t-il un lien entre le vaccin contre la rougeole et l'autisme.

    Tous les lundis, je réponds à une question des lecteurs sur la périnatalité. Il y a quelque chose que vous auriez toujours aimé savoir concernant la grossesse, l'accouchement, l'allaitement ou le développement de l'enfant? Écrivez-moi à info@mamaneprouvette.com et je tenterai de trouver la réponse.

    Le vaccin RRO a été introduit dans les années 1970 et 1980. On voulait alors prévenir la rougeole qui causait environ 770 000 morts par année. Ce traitement présentait aussi l'avantage de protéger contre les oreillons, responsables de problèmes neurologiques ou de surdité, et contre la rubéole, une maladie peu dangereuse en soi, mais qui s'avère parfois fatale pour un bébé exposé pendant la grossesse.

    Toutefois, en 1998, un article paraît dans le prestigieux journal scientifique The Lancet, créant une onde de choc, vite reprise par les médias. Les auteurs, sous la direction du Dr Wakefield, proposent un lien entre le vaccin RRO et l'autisme.

    Cette étude consiste en fait en l'analyse de 12 patients souffrant de maladies inflammatoires chroniques intestinales et d'autisme. En se basant sur le fait que chez 8 de ces enfants, le médecin traitant ou les parents font un lien entre l'administration du vaccin et leur condition, les chercheurs émettent l'hypothèse suivante. Lors de la vaccination, une infection persistante par le virus de la rougeole s'installerait dans les intestins des enfants et causerait de l'inflammation. Cette situation engendrait par la suite des problèmes au niveau du développement neurologique, c'est-à-dire l'autisme.

    Dès la publication de l'article, des objections s'élèvent. Premièrement, certains experts font remarquer que les causes de l'autisme sont largement génétiques. La maladie se développerait donc avant la naissance, c'est-à-dire longtemps avant l'administration du vaccin RRO. Deuxièmement, l'étude comporte plusieurs faiblesses expérimentales : un échantillon trop petit et pas de comparaison avec un groupe contrôle. Enfin, rien ne semble confirmer un lien entre les problèmes intestinaux et l'autisme. Les chercheurs n'ont pas pu isoler des virus de la rougeole dans les selles des enfants et l'apparition de la maladie intestinale ne précède pas celle de l'autisme comme on pourrait s'y attendre selon l'hypothèse de Wakefield.

    Bien vite, des doutes remettent en cause la crédibilité de l'article. De plus, on sait maintenant que Wakefield conseillait les avocats de parents qui croyaient que le vaccin RRO était responsable des problèmes de leurs enfants. Cette apparence de conflit d'intérêts n'avait pas été mentionnée à The Lancet au moment de la publication, ce qui est pourtant essentiel éthiquement en recherche. Considérant la possibilité que les chercheurs aient manipulé les résultats, le journal a officiellement retiré l'étude par la suite.

    La réponse de la communauté scientifique

    Toutefois, pour certains parents, l’inquiétude demeure. Et si Wakefield avait mis le doigt sur quelque chose? S'il existait réellement un lien entre le vaccin RRO et l'autisme? Plusieurs scientifiques ont tenté de répondre à cette question.

    Par exemple, une étude réalisée à Londres a analysé 498 cas d'autismes entre 1979 et 1999 en se basant sur les registres de vaccination. Les chercheurs ont d'abord remarqué que la fréquence de l'autisme n'avait pas augmenté après l'introduction du vaccin RRO en 1988. Par ailleurs, l'âge de la vaccination ou le fait d'être vacciné ou non ne modifiait pas l'âge de l'apparition des symptômes d'autisme. Enfin, il n'y avait pas plus d'enfants vaccinés chez les enfants autistes que chez les autres.

    En Californie, des scientifiques ont comparé l'évolution de la vaccination RRO à celle des troubles autistiques entre 1980 et 1994. Leur analyse n'a pas trouvé aucun un lien entre le vaccin et l'autisme.

    Une étude réalisée en Finlande apporte aussi des informations intéressantes. Sur 3 millions d'enfants vaccinés, seulement 31 enfants ont rapporté des problèmes intestinaux à la suite de l'administration du vaccin. Aucun de ces enfants n'a toutefois démontré de symptômes autistiques, ce qui invalide l'hypothèse de Wakefield.

    Enfin, des chercheurs danois ont étudié 537 303 enfants entre 1991 et 1998. De ce nombre, 82 % ont reçu le vaccin RRO. Chez les enfants vaccinés, 0,06% ont développé de l'autisme alors que chez les enfants non vaccinés, on parle de 0,055%. Selon les auteurs, cette différence de 0,005 % serait négligeable statistiquement.

    En conclusion, à ce jour, aucune étude sérieuse n'a pu confirmer les données présentées par Wakefield en 1998. Le risque que le vaccin RRO puisse causer l'autisme semble donc inexistant et l'article paru dans The Lancet aura causé beaucoup de bruit pour rien.

    - Ce billet a d'abord été publié sur le site Maman Éprouvette.


    votre commentaire
  • Confirmation : les vaccins sont bien à l'origine de la vague d'autisme

     

     
     
     
     
    Confirmation : les vaccins sont bien à l'origine de la vague d'autisme

    L'abstract de l'étude est consultable ici et évoque une multiplication des risques par 7,6 pour l'autisme, 5 pour les troubles du sommeil, 2,1 pour les troubles de la parole et 1,8 pour les troubles  du développement neurologique associé au mercure vaccinal.

    http://www.ashotoftruth.org/sites/default/files/exhibit_22_-_verstraeten_et_al_1999_abstract_risks_of_autism.pdf

    Malgré cela, le CDC  n'hésite pas à mentir sous serment pour protéger Big Pharma (en Europe ce n'est pas mieux). Dire que ce sont ces gens qui sont censés veiller sur notre santé. Vaste supercherie...Fawkes

     

     

    Le CDC américain a dissimulé les données attestant d'un lien entre l'autisme et le mercure des vaccins

     

     

     

    L'abstract de l'étude est consultable ici et évoque une multiplication des risques par 7,6 pour l'autisme, 5 pour les troubles du sommeil, 2,1 pour les troubles de la parole et 1,8 pour les troubles  du développement neurologique associé au mercure vaccinal. Malgré cela, le CDC  n'hésite pas à mentir sous serment pour protéger Big Pharma (en Europe ce n'est pas mieux). Dire que ce sont ces gens qui sont censés veiller sur notre santé. Vaste supercherie...Fawkes

     En novembre 2012, le Dr Coleen Boyle du CDC (= Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies) témoigne sous serment devant le Congrès que l’ensemble des preuves réunies montre qu’il n’existe aucun lien entre le mercure des vaccins et l’autisme

     

     

    Health Impact News, 24 février 2014

     

     

     

    Un communiqué de presse publié cette semaine - que les médias n’ont pas pris la peine de rapporter - fait savoir que le Dr Brian Hooker a finalement pu obtenir des documents du CDC grâce au « Freedom Information Act » et qui révèle que le CDC a bien eu accès aux données reliant le thiomersal (mercure) des vaccins à l’autisme, aux troubles du sommeil non organiques et aux troubles de la parole.

     

     

     

    Deux membres du Congrès ont assisté le Dr Hooker pour la rédaction d’une lettre adressée au CDC, après que ce médecin ait, en vain, passé quasi 10 années à introduire plus de 100 requêtes basées sur le « Freedom of Information Act ».

     

     

     

    A ce jour, cette information a été complètement occultée dans les médias grand public.

     

     

     

    Cette information est particulièrement dommageable pour le CDC qui, pendant des années a déclaré qu’il n’existait aucune étude montrant un lien entre le mercure des vaccins (thiomersal) et l’autisme. Tout un chacun peut voir ci-dessous les vidéos de l’audience au Congrès, notamment le témoignage le plus récent du CDC en novembre 2012 où ce même CDC affirme qu’il n’y a aucune étude reliant le thiomersal à l’autisme. Il est à signaler que le thiomersal est encore utilisé aujourd’hui dans le vaccin contre la grippe qui est administré à des femmes enceintes et à des nourrissons.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A l’exception de la Chaîne C-Span, ces informations ont largement été ignorées par les médias traditionnels.

     

     

     

    La position officielle des grands médias au sujet des vaccins et de l’autisme est qu’ « il a été démontré qu’il n’y avait pas de lien ». Le Dr A. Wakefield a été utilisé comme bouc émissaire et présenté comme « médecin en disgrâce » parce qu’il aurait soi-disant fabriqué de toutes pièces son étude. Il est cependant clair que l’étude du Dr Wakefield a été reproduite dans pas moins de 28 autres études et qu’aucun procès n’a jamais été gagné en justice contre le Dr Wakefield. Le litige est toujours en cours et l’un des médecins, co-auteur de l’étude a été entièrement disculpé au Royaume-Uni.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pourtant, l’homme qui a soi-disant dirigé les études pour le CDC pour prouver que les vaccins ne provoquent pas l’autisme, est un criminel recherché pour avoir volé des millions de dollars au CDC. Il est toujours recherché par la justice. Mais toute cette histoire est très rarement, sinon jamais rapportée dans les médias traditionnels.

     

     

     

    Voir aussi « Le scandale du CDC à propos du lien entre vaccin et autisme..Manifestement Wakefield n’était pas l’homme qui devait être condamné »

     

     

     

     

     

     

    Pour comprendre le débat au sujet de la vaccination et de l’autisme, il convient de chercher son information en dehors des grands médias grandement financés par Big Pharma, comme par exemple chez Ben Swann qui a remporté le prix « Emmy » : http://www.youtube.com/watch?v=wfqpZqEP6gg

     

     

     

    « The Canary Party » a aussi produit une excellente vidéo : « Do vaccines cause autism ? » http://www.youtube.com/watch?v=6S1-LgYyjQg
     
     
     
     
     
     

    votre commentaire
  • TDAH : l'origine neurobiologique confirmée

     

     

    TDAH : l'origine neurobiologique confirmée

    Sur cette image un marquage permet de voir les axones des neurones de la rétine (en rouge) qui innervent le colliculus supérieur (en bleu) chez une souris "normale". Michael Reber / Institut des neurosciences cellulaires et intégratives

    Des chercheurs ont mis en évidence le rôle d’une structurecérébrale dans l’apparition des troubles du déficit de l'attention : le colliculus supérieur.

    COLLICULUS. Les scientifiques s’en doutaient. Cette fois c’est confirmé : les troubles du déficit de l’attention (TDA) proviennent bien d’une anomalie neurobiologique.

    Une équipe de chercheurs du CNRS, de l’université de Strtasbourg et de l’Inserm ont mis en évidence le rôle d’une structure cérébrale bien précise dans l’apparition des TDA : le colliculus supérieur.

    Celui-ci fait partie d’une structure cérébrale appelée tubercules quadrijumeaux un ensemble de quatre éminences arrondies situées à la partie supérieure du tronc cérébral, entre le cerveau et le cervelet.

    Une plaque tournante sensorielle

    Le colliculus supérieur est une plaque tournante sensorielle impliquée dans le contrôle de l'attention et de l'orientation visuelle et spatiale.  Il est fortement impliqué dans la sélection des centres d'intérêt, l'orientation de la tête et des yeux vers ces centres d'intérêt, la coordination tête-œil et l'initiation des saccades oculomotrices.

    L’étude publiée dans la revue Brain Structure and Function s’est concentrée sur le comportement de souris dont le développement du colliculus supérieur a été perturbé par manipulation génétique. Cette anomalie a provoqué une hyperstimulation visuelle du colliculus supérieur qui provoquait chez les souris des modifications du comportement similaires à celles de certains patient souffrant de TDA.

    Des changements comportementaux significatifs

    Les chercheurs se sont également aperçu que cette anomalie provoquait un excès de noradrénaline, une variété d’hormone qui joue le rôle de neuromédiateur permettant le passage de l’influx nerveux d’une cellule vers une autre cellule nerveuse.

    Ce déséquilibre en noradrénaline a été associé à des changements comportementaux significatifs chez les souris porteuses de la mutation génétique.

    Utiliser ces nouveaux modèles permettrait de développer une approche plus globale du TDA, en élargissant le périmètre classique des recherches sur ses causes. Et caractériser plus précisément les effets de la noradrénaline sur le colliculus supérieur pourrait donc ouvrir la voie à des stratégies thérapeutiques innovantes.

    LireHyperactivité et troubles de l'attention chez l'enfant 

    Le trouble du déficit de l’attention touche entre 4% et 8% des enfants. Il se manifeste principalement par une perturbation de l'attention, une impulsivité verbale et motrice, parfois accompagnés d'hyperactivité. Environ 60% de ces enfants présenteront encore des symptômes à l'âge adulte.

    Il n'existe à ce jour aucun traitement curatif. Seule l'administration de psychostimulants améliore l'état des patients, avec cependant des effets secondaires importants. Une controverse persistante autour de l'origine neurobiologique de ce trouble a freiné le développement de nouveaux traitements.


    votre commentaire
  • Étude américaine

    L'autisme résulterait d'anomalies dans la formation du foetus

     

     Étude américaine : L'autisme résulterait d'anomalies dans la formation du foetus

    Agence France-Presse

    L'autisme résulterait d'anomalies dans le développement de certaines structures cérébrales du fœtus, révèlent mercredi des neurologues américains, une découverte qui pourrait contribuer à détecter ce syndrome de façon bien plus précoce.

    L'étude montre une désorganisation de l'architecture cérébrale chez des enfants autistes. Si elle est confirmée par d'autres recherches, «on pourra en déduire que cela reflète un processus qui se produit longtemps avant la naissance», explique le Dr Thomas Insel, directeur de l'Institut américain de la santé mentale (NIMH) qui a financé ces travaux publiés dans la revue New England Journal of Medicine.

    «Ces résultats montrent l'importance d'une intervention précoce» pour traiter l'autisme, qui toucherait jusqu'à un enfant sur 88 aux États-Unis.

    «L'autisme est généralement considéré comme un trouble du développement du cerveau, mais la recherche n'a pas encore identifié de lésion qui en serait responsable», souligne le chercheur. «Le développement du cerveau d'un foetus pendant la grossesse comprend la création d'un cortex -ou écorce cérébrale- formé de six couches distinctes de neurones», détaille le Dr Eric Courchesne, directeur de l'Autism Center of Excellence à l'Université de Californie à San Diego, principal coauteur de cette recherche.

    «Nous avons découvert, par endroits seulement, des anomalies dans le développement de ces couches corticales chez la majorité des enfants autistes», dit-il.

    Les médecins ont analysé des échantillons de tissu cérébral post-mortem provenant de 11 enfants autistes âgés de 2 à 15 ans au moment de leur décès. Ils les ont comparés à des prélèvements sur un groupe témoin de 11 autres enfants qui n'étaient pas autistes.
    Les chercheurs ont analysé une série de 25 gènes qui servent de biomarqueurs pour certains types de cellules cérébrales formant les six différentes couches du cortex.

    Ils ont constaté que ces biomarqueurs étaient absents dans 91% des cerveaux des enfants autistes contre 9% dans le groupe témoin.

    Les signes de désorganisation des cellules cérébrales apparaissaient sous forme de tâches de 5 à 7 millimètres de longueur à divers endroits dans les différentes couches du lobe frontal et temporal du cerveau, explique le Dr Courchesne à l'AFP.

    Ces régions cérébrales sont le siège des fonctions sociales, des émotions, de la communication et du langage qui connaissent des dysfonctionnements chez les autistes, souligne-t-il.

    Selon ce neurologue, cette découverte «a le potentiel non seulement d'identifier quand et où ces anomalies se développent, mais aussi leur cause, ouvrant peut-être la voie à une détection beaucoup plus précoce de l'autisme».

    En outre, le fait que ces anomalies soient clairsemées et n'affectent pas l'ensemble des couches du cortex devrait permettre au cerveau de reconstituer ces branchements défectueux en utilisant des tissus corticaux sains.

    Le Dr Courchesne suppute que le mécanisme responsable de cette désorganisation des structures corticales est un dysfonctionnement des réseaux de gènes qui contrôlent la production de cellules cérébrales et la formation des six différentes couches du cortex.

    Il rappelle avoir récemment découvert, dans une recherche publiée il y a deux ans dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), une surabondance de neurones dans le cortex préfrontal des autistes, un excès de 67% par rapport aux enfants qui ne sont pas autistes.

    Pour le Dr Lisa Gilotty, spécialiste de l'autisme à l'Institut américain de la Santé mentale, «cette découverte est très prometteuse avec un grand potentiel» pour avancer dans la compréhension et le traitement de l'autisme.

    «Pour la première fois, ces travaux semblent indiquer ce qui se passe dans le cerveau et où dans le cerveau, mais sans encore pour autant en expliquer le mécanisme», a dit à l'AFP cette chercheuse.


    votre commentaire
  • Rééducations & Prises en Charges

    Au sein de l'institut IRLES, nous proposons un certain nombre de prises en charges psychologiques, mais aussi des rééducations neuropsychologiques.

    Rééducations neuropsychologiques
    Nous utilisons principalement des outils et des logiciels de remédiation validés et spécifiquement conçus pour les rééducations neuropsychologiques ou orthophoniques.

     

    Domaines de rééducation :

    - Attention, concentration, troubles hyperactifs,
    - Mémoire de travail,
    - Raisonnement,
    - Traitements visuospatiaux...

     

    Quelques éditeurs d'outils informatiques que nous utilisons pour les rééducations :

      

    (Cliquez sur le logo pour accéder au site).



    Psychothérapies, consultations de soutien psychologique
    - Psychothérapies individuelles pour enfants et adolescents.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique