• Au fur et à mesure que votre enfant grandit, son besoin de sommeil diminue. Entre 9 et 12 ans, il doit dormir en moyenne entre 10h et 9h30, mais ne vous inquiétez pas s’il dépasse ou au contraire s’il ne parvient pas à dormir autant car il existe une grande variabilité interindividuelle.

    Les besoins moyens

    9ans 12 ans - santé - lesommeilmoded'emploi - delphine 1© Marusia
    Théoriquement un enfant de 9 ans dort pendant 10h, à 10 ans, il dort 9h45 puis à 11 et 12 ans, son besoin passe à 9h30. Mais il se peut que le vôtre ne suive pas la règle. Dans ce cas, évaluez ses besoins personnels. Surtout si votre enfant est particulièrement souvent fatigué.

    En période de vacances scolaires ou bien le week-end, autrement dit en dehors de toute contrainte, évaluez le temps qu'il passe à dormir. Notez l'heure à laquelle vous le coucher puis l'heure à laquelle il se réveille naturellement et ce, pendant plusieurs jours pour établir une moyenne.

    Conséquences du manque de sommeil

    La privation de sommeil peut avoir des conséquences néfastes sur l'apprentissage, la concentration, la mémorisation, l'humeur, la douleur,...mais aussi sur le fonctionnement de l'organisme comme par exemple la libération d'hormones et donc sur la croissance et l'appétit.

    De même une variation trop grande des rythmes de sommeil n'est pas bonne. L'organisme accepte mal de devoir se priver de sommeil pendant la semaine même s'il récupère son « quota » le week-end par exemple.

    S’organiser pour satisfaire les besoins de sommeil

    9ans 12 ans - santé - lesommeilmoded'emploi - delphine 2© Olga Solovei

    Le sommeil de votre enfant subit plusieurs contraintes : votre rythme de travail et celui de sa vie scolaire. Connaissant ses besoins et les conséquences néfastes d'une privation de sommeil, il est utile de réfléchir à une certaine organisation pour coucher et lever l'enfant à heures fixes et s'assurer qu'il ne développe pas de troubles du sommeil.

    Les troubles du sommeil

    Ils existent même chez l'enfant : difficulté à s'endormir, insomnies, terreurs nocturnes, cauchemars, somnambulisme, apnées du sommeil...La plupart sont transitoires et passent avec le temps. Ils sont associés à des événements forts vécus par votre enfant. S'ils persistent, parlez-en à votre médecin, sinon trouvez les moyens d'accompagner l'endormissement de votre enfant.

    Favoriser l’endormissement

    La pénombre, la température et le silence comptent parmi les principaux éléments qui favorisent l'endormissement. Si le noir angoisse votre enfant, laissez alors une veilleuse ou la porte de sa chambre entrouverte.

    Quant aux rituels du coucher, ils valent encore pour votre enfant jusqu'à ce qu'il réclame lui-même une plus grande indépendance : lecture, temps calme partagé, discussion...

    Article de Delphine Barrais


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  • Comment réagir s’il n’aime pas l’école ?

     

    Pourquoi il n’aime pas l’école ?

    6-9ans-psychologie-Commentréagirs'iln'aimepasl'école1-Ladane© sasha - Fotolia.com
    Cette animosité envers l'école peut-être soudaine ou elle est installée depuis un petit moment, voire depuis sa première rentrée en maternelle ou en primaire. Quoiqu'il en soit, il est important de trouver la raison pour laquelle il n'aime pas l'école.

    Si tout roulait jusqu'à présent, vérifiez du côté de sa nouvelle institutrice. Il suffit qu'il n'ait pas d'atomes crochus avec elle, pour que votre enfant se mette à ne plus aimer l'école. Il peut aussi avoir été pris en grippe par un nouveau, ou son meilleur copain a quitté son école pour une autre. La meilleure façon de savoir pourquoi il n'aime pas l'école serait de le lui demander.

    S'il vous dit qu'il ne sait pas, essayez de creuser vers les pistes données par l'enseignant. Vérifiez que le programme suivi est bien compris par lui.

    Si vous vous entendez avec les parents de ses camarades, tentez une approche par là. Ils ont peut-être des informations via leur progéniture.

    Pourquoi est-ce important d’aimer l’école ?

    D'abord parce que votre enfant passe une grande partie de son temps à l'école. S'il n'aime pas l'école, il rechignera à y aller et tout ce qui a un lien direct ou indirect avec l'école lui semblera difficile à appréhender.

    A plus forte raison, le travail scolaire. Or ces premières années de primaires sont très importantes pour la construction de sa personnalité et son instruction pour les années à venir.

    Quand ne pas aimer l’école devient une phobie

    6-9ans-psychologie-Commentréagirs'iln'aimepasl'école2-Ladane© Philippe Minisini - Fotolia.com
    Votre enfant trouve de plus en plus de prétextes pour ne pas aller à l‘école : mal au ventre, mal à la tête, envie de vomir...

    Ne sous-estimez pas ses symptômes. Ils traduisent son mal être. Il est urgent de trouver une solution pour y remédier car ne pas aimer l'école peut se transformer en phobie scolaire.

    Résoudre le problème en amont permettra à votre enfant de ne pas sombrer dans une phobie autrement plus difficile à soigner.

    Il n’aime pas son enseignant

    Voyez avec lui les raisons qui lui font ne pas aimer son instituteur. Il faut qu'il sache que cette personne est là pour lui enseigner des choses pendant quelques mois et qu'elle sortira de sa vie après cela.

    L'année prochaine, ce sera certainement un autre enseignant qui lui fera aimer l'école. Dans la mesure du possible, essayez de rester neutre. Il ne faut pas que votre enfant ressente de l'animosité de votre part. Il risque de ne plus du tout aimer l'école, pensant avoir votre bénédiction.

    Il a du mal à comprendre :

    Vous avez rencontré l'enseignant qui vous a confirmé que votre enfant a du mal à intégrer les cours. Peut-être a-t-il un besoin plus important de revoir ses leçons ? Proposez lui de l'aider pour les devoirs.

    Si cela s'avère vraiment nécessaire, voyez s'il lui faut un soutien scolaire ? Soyez vigilants, certains enfants précoces n'aiment pas l'école car ils ont un système de pensée différent, et se retrouvent très tôt en échec scolaire et finissent par ne plus aimer l'école.


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  • Orthophoniste : Quand consulter?

     

    Après avoir acquis les rudiments du langage et à son entrée à la maternelle, votre enfant est censé se faire comprendre. Voyons ensemble les signes qui doivent vous alerter et vous faire diriger vers un orthophoniste pour un bilan éventuel. Si votre enfant est déjà scolarisé, demandez l’avis de son enseignant.

    Celui-ci a une large expérience des enfants de cet âge. Il saura vous rassurer ou confirmer vos interrogations qui vous mèneront vers un orthophoniste pour un bilan.

    Il ne parle pas encore

    3-6ans-Santé-Langage-Quanddoitonconsulterunorthophoniste1.Ladane© Paul Moore - Fotolia.com
    Les enfants ne suivent pas tous le même rythme. Il y a les parleurs précoces dès douze mois qui construisent des mini-phrases et les tardifs qui prennent tout leur temps pour parler.

    Cela dépend de facteurs héréditaires (vous-même avez-vous parlé tôt ?) et/ou externes. Parfois un événement peu significatif à vos yeux peut prendre des proportions bloquant la parole chez votre enfant.

    Retard de langage ?

    Globalement, un enfant de trois ans est supposé communiquer en construisant des phrases. Il parle correctement et prononce les mots sans trop les déformer. Il sait faire une phrase avec un sujet,  un verbe et un complément.

     Il doit savoir utiliser le « je ». On parle de retard de langage oral lorsque l’enfant ne sait pas prononcer d’autres mots que des sons ressemblant à « papa, mama » après trois ans, ou qu’il semble ne pas bien comprendre ce qu’on lui dit, ou qu’il n’utilise pas son langage de façon adaptée En effet, il doit être compris par une personne étrangère à son environnement quotidien.
     

    Orthophoniste : Quand consulter?

    Quel langage pour un enfant à partir de 3 ans ?

    A partir de 3 ans, un enfant est censé contrôler les mouvements de ses lèvres et de sa langue. Il ne doit plus faire d’erreurs de prononciation sur les consonnes. Ne paniquez pas s’il a un peu de mal avec les « S, Z, CH et J ». Leur mise en place correcte peut prendre un peu de temps et il n’y a pas de quoi s’inquiéter avant 6 voire 7 ans.

    Bilan de langage chez l’orthophoniste : Quand ?

    3-6ans-Santé-Langage-Quanddoitonconsulterunorthophoniste2.Ladane© A. Roger - Fotolia.com

    A partir de 3 ans, il serait judicieux de faire un bilan avec un orthophoniste si votre enfant présente l’un des troubles du langage suivants :

    • Il bégaye, même épisodiquement. Une prise en charge précoce permettra d’éviter son installation définitive.
    • Son langage n’est pas cohérent
    • Il a des difficultés à construire ses phrases
    • Il vous semble qu’il a du mal à retenir les mots
    • Il déforme franchement les mots ou il a des difficultés à produire les sons de la langue.
    • Il ne peut/sait pas participer à une conversation

    Bilan général chez l’orthophoniste : Quand ?

    Il peut arriver qu’un bilan chez l’orthophoniste soit nécessaire pour des raisons autres que les troubles du langage tel que vous le concevez. Il serait judicieux de prendre rendez-vous chez un orthophoniste si votre enfant :

    • Présente des troubles de la déglutition et/ou de la mastication.
    • A une voix trop forte ou à l’inverse trop faible 
    • Présente des gestes stéréotypées ou des phrases  qui n’ont pas valeur de communication (écholalie par exemple).
    • Ne sait pas jouer spontanément.

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  • Mon enfant est hyperactif, que faire ?

     

    L’enfant hyperactif ne peut s’empêcher de gigoter, ou qu’il soit, quoiqu’il fasse. A l’école, derrière un bureau, au sport, même, rien n’arrive à le faire tenir en place.

    L’hyperactivité se manifeste également sous d’autres troubles, comme la difficulté à se concentrer sur une tâche, ce qui mène souvent à un échec scolaire. Problématique, surtout si on s’en rend compte assez tard… Avant l’âge de cinq ans, le diagnostic est délicat, l’enfant aime bouger, ramper, courir ou marcher, ce n’est que lors d’un excès d’activité que l’on peut commencer à se poser des questions… A partir de six ans, les signaux deviennent plus visibles.

    L’hyperactivité, qui constitue l’une des dimensions du T.D.A.H –le Trouble du Déficit de l’Attention, Hyperactivité- est un véritable dysfonctionnement, une maladie qui peut devenir gênante dans bien des cas. En parlant de cas, il en existe trois :

    Le T.D.A.H de type « hyperactif impulsif » prédominant : les signes sont l’hyperactivité, l’impulsivité et le faible self-control.

    Le T.D.A.H de type « inattentif » prédominant : on constate des problèmes d’attention, un trouble de l’apprentissage et du contrôle exécutif.

    Le T.D.A.H de type « combiné ou mixte » : on le repère grâce à la combinaison hyperactivité, impulsivité, difficultés d’attention et d’apprentissage.

     

    3-6ans-psy-Mon enfant est hyperactif-2© Eléonore H - Fotolia.com
    Cela  peut donc paraître difficile de diagnostiquer l’hyperactivité, puisqu’elle survient rarement de façon isolée, et entre fréquemment dans le cadre d’un trouble plus général comme le T.D.A.H, mais elle reste la composante la plus repérable. Et les trois dimensions –hyperactivité, trouble de l’attention et impulsivité– sont des indices révélateurs.

    Une fois le diagnostic établi, l’autre difficulté est d’affronter l’hyperactivité au quotidien. Sachez que les grands-parents peuvent être de bons moyens pour faire face à son enfant hyperactif, mais attention au décalage entre les capacités de l’enfant et celles des grands-parents. Autre point important : leur alimentation : l’hyperactivité de votre enfant peut le mener à des carences alimentaires.
    Veillez donc à vérifier, au moyen d’une prise de sang, que son organisme métabolise correctement et qu’il ne manque de rien. En ce qui concerne la relaxation, mot banni du vocabulaire des hyperactifs, le « rien à faire » est ordinairement source de stress voire de dépression.

    Pour occuper un enfant hyperactif la télévision, jeux vidéos peuvent être de bons moyens, mais il faudra veiller au nombre d’heures et à l’influence auxquels votre enfant est confronté. D’autres possibilités, comme le scoutisme, le sport, peuvent leur permettre de mettre en avant leur hyperactivité, d’une façon plus agréable pour eux puisque les contraintes sont moindres. En effet, l’enfant hyperactif supporte difficilement les règles ou les contraintes, ce qui explique l’échec scolaire qui survient fréquemment pour ces enfants.

    Enfin au moment du dodo, les enfants hyperactifs sont agités et ont du mal à retrouver leur lit, auront tendance à se maintenir éveillés et chercher n’importe quel prétexte pour le rester : aller aux toilettes, lire, parler avec les frères et sœurs… Evitez donc la veilleuse, livres ou jeux à proximité, mais attention aussi aux bruits de la télévision.

    Un programme qui vous paraît épuisant ? Dites vous qu’un enfant hyperactif est toujours préférable à un enfant hyperpassif !

    Article de Pegah Hosseini

     


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  • Troubles du sommeil et réveils nocturnes

     

    Troubles du sommeil et réveils nocturnesUn sommeil suffisant et de bonne qualité est la clé du bon développement de votre enfant. En effet, c'est essentiellement pendant la nuit qu'il sécrète l'hormone de croissance et que son système nerveux s'organise.

    C'est également pendant la nuit que son cerveau trie et mémorise les événements de la journée. Enfin, le rêve joue son rôle de catharsis. Or 10 à 20% des consultations de pédiatrie et de psychologie du jeune enfant concernent des troubles du sommeil, et ces chiffres ne cessent d'augmenter.

    Les principales causes de réveils nocturnes

    Première chose à faire : vérifier que votre enfant est en bonne santé. En effet, une dent qui perce ou une rhino-pharyngite peuvent être plus gênantes en position allongée que debout.

     Ensuite, si votre enfant est à la veille d'une grande acquisition (marche, langage, propreté...), il n'est pas rare que l'excitation le réveille.

    A quoi bon dormir quand on est à deux doigts de se faire comprendre ?
    Enfin, un bouleversement dans la vie de votre enfant peut être la cause de ses réveils nocturnes : déménagement, séparation, petite sœur en perspective, entrée à l'école... Ne négligez pas non plus votre propre stress : si vos soucis professionnels vous empêchent de dormir, ils peuvent aussi avoir des effets sur le sommeil de votre enfant.

    De mauvaises habitudes

    Les troubles du sommeil se reproduisent toutes les nuits et vous ne savez plus quoi faire. Peut-être votre enfant vous appelle-t-il pour le simple plaisir de vous voir, même furieuse et échevelée.

    Il est possible qu'il ne vous voie pas suffisamment dans la journée, ou que vous ne soyez pas assez disponible. Il est possible aussi que vous-mêmes, frustrés de votre enfant pendant vos heures de travail, accouriez un peu trop vite la nuit. Après tout, c'est aussi du temps passé avec lui, non ?

     

    Soigner la mise au lit

    troublesdusommeiletreveilsnocturnes-2© Monkey Business – Fotolia.com

    Ne négligez pas les moments qui précèdent le coucher, ils conditionnent souvent le bon déroulement de la nuit. Les rituels de mise au lit sont importants car ils préparent l'enfant au sommeil et constituent un cadre sécurisant.
    Pipi, les dents, un verre d'eau, le coucher des poupées, les peluches, la tétine, le doudou, une histoire, un dernier câlin... et maintenant, on dort ! 

    Appels pendant la nuit : que faire ?

    D'abord, rassurez-le depuis votre chambre : « c'est la nuit, tout va bien, dors ». Le but : qu'il retrouve le sommeil tout seul. Si vous devez vraiment vous lever, expliquez-lui qu'il doit dormir et vous aussi, et que vous reviendrez pas le voir.

    Ensuite, résistez à ses appels. Il devrait progressivement apprendre à se rendormir sans avoir besoin de vous. Si le problème persiste, l'intervention d'une tierce personne peut être très efficace. Vous pouvez par exemple demander au pédiatre de lui expliquer que la nuit est faite pour dormir.


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