• Vers qui se diriger pour un bilan ?

     

    Vers qui se diriger pour un bilan ?

     

    • Avant de se lancer dans les différents (et nombreux) bilans nécessaires au diagnostic d'un trouble d'apprentissage, il faut obtenir une prescription d'un médecin généraliste afin d'être remboursé par la sécurité sociale et la mutuelle. Certaines mutuelles prennent toutefois en charge ces consultations même sans prescription.

     

    • Vérifiez ensuite la vision et l'audition de votre enfant chez un ORL, un ophtalmologiste et un orthoptiste.

     

    • Si vous suspectez un trouble du langage écrit ou oral, il faudra consulter une orthophoniste. Si vous suspectez un trouble de la logique mathématique, il faudra consulter un orthophoniste formé (GEPALM), un psychologue cognitiviste ou un neuropsychologue. Vous pouvez aussi consulter le psychologue ou neuropsuychologue si vous suspectez un trouble de l'attention et/ou une hyperactivité. Si vous suspectez un trouble de la motricité, il faudra consulter un psychomotricien et/ou un ergothérapeute.

     

    • L'étape suivante est l'évaluation du QI pour écarter la déficience intellectuelle et le bilan psychologique de votre enfant pour écarter un trouble psychologique qui serait la cause de ses difficultés. Ces bilans se font chez un psychologue ou un neuropsychologue.

     

    • Enfin, vous pouvez vous diriger vers un médecin formé aux troubles des apprentissages pour effectuer le diagnostic à partir des différents bilans. La plupart des médecins scolaires le sont.

    Notez : Si votre dossier est accepté dans un centre référent pour trouble du langage (Hôpital Raymond Poincaré à Garches pour le 78), l'équipe pluridisciplinaire pourra effectuer tous les bilans des étapes 3, 4 et 5. Attention, le centre référent de Garches étant surchargé, il n'accepte que les cas de troubles sévères chez des enfants de moins de 12 ans.

    Important : surtout n'oubliez pas d'exiger des bilans écrits car ils vous seront demandés plusieurs fois au cours de la scolarité de votre enfant !


    Ces étapes sont nécessaires pour obtenir un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Le PPS permet de faire appliquer en classe un certain nombre d'aménagements tels que l'utilisation d'un ordinateur, l'aide d'un secrétaire (AVS) ou l'aménagement aux examens.

     

    http://apedys78.meabilis.fr/que-faire/vers-qui-se-diriger-pour-un-bilan.html


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  • Les parents sont souvent tiraillés entre la volonté de ne pas mettre trop de pression sur leur enfant dans son apprentissage de la lecture et la peur de passer à côté d’un trouble nécessitant l'intervention de l'orthophoniste.

    orthophoniste enfant

    Les signes qui doivent vous alerter

    De nombreux parents se focalisent sur la lecture, estimant à tort que si leur enfant ne lit pas couramment à la fin du premier trimestre de CP, c’est qu’il présente des troubles graves.

    Ce qui compte, ce n’est pas tant de savoir lire rapidement que de progresser, de comprendre les consignes et d’assimiler les leçons étudiées en classe. L’enseignant de votre enfant est là pour vous conseiller : s’il vous dit que votre enfant suit bien et qu’il n’y a pas de différence inquiétante avec les autres élèves de la classe, rassurez votre enfant et donnez-lui du temps (le déblocage se fait souvent au cours du deuxième trimestre).

    Si votre enfant se plaint de ne rien comprendre ou s’il fait un rejet en bloc des livres et de la lecture, la situation est différente et vous pouvez penser à l’orthophonie.

    Un bilan orthophonique : pour quoi faire ?

    Il faut vérifier d’abord, au cours d’une consultation médicale, que les difficultés rencontrées par votre enfant ne sont pas en relation avec un trouble sensoriel (vue, audition).

    Pour établir un bilan (sur prescription médicale), l’orthophoniste propose différents exercices à votre enfant, sous forme ludique. Ces exercices lui permettent d’apprécier si votre enfant a des difficultés à identifier certains sons (toujours les mêmes), à reconnaître certaines lettres, à mémoriser des mots, etc. L’orthophoniste analyse les difficultés, mais il a aussi pour mission de repérer les acquis de votre enfant afin de les valoriser et de lui permettre de les réinvestir pour progresser. Il élabore ensuite un projet d’accompagnement pour aider votre enfant à retrouver le plaisir d’apprendre. Parfois, il suffit de quelques séances. Parfois, le suivi est plus long. Dans tous les cas, ces consultations s’avèrent positives car votre enfant ne perd pas confiance en lui et ne reste pas seul confronté à ses difficultés.

     

    La motivation, ça compte énormément !

    Pour qu’un enfant apprenne à lire, il faut déjà qu’il en ait envie. Le rôle des parents dans cette merveilleuse aventure est donc de transmettre et développer cette motivation, sans donner l’impression à l’enfant que s’il n’a pas envie d’ouvrir un lire, c’est la catastrophe assurée ! Les livres ludiques et les contes constituent souvent un excellent point de départ.

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  • Une éducatrice spécialisée rien que pour votre enfant et qui intervient à la maison : top ! C’est le cas pour Gaspard, 9 ans, atteint d’un handicap moteur

     

    Une éducatrice à la maison

     

    Le contexte : Scolarisé en CE2, Gaspard bénéficie de l’intervention d’un SESSAD. Les rééducations et l’accompagnement pédagogique s’effectuent à l’école, sur le temps de classe. Une éducatrice spécialisée intervient en plus à domicile pour faire le lien avec la famille et les autres professionnels.
     
    Au programme : un atelier créatif avec du papier facile à déchirer et de la colle. Gaspard réalise avec l’aide de Gaëlle une jolie poule colorée pour Pâques.
    - L’activité manuelle est un temps important où l’enfant est seul avec l’éducatrice, notamment pour pouvoir échanger tranquillement. L’atelier est terminé et Rose, la petite sœur de Gaspard, vient voir ce que son frère a réalisé.
    - Après l’atelier, Gaëlle proposera un jeu de société coopératif qu’ils feront tous les trois, cette fois, dans le salon.
     
    L’intérêt : Gaëlle fait le lien entre la famille et les différents professionnels qui interviennent auprès de Gaspard (kinésithérapeute, ergothérapeute, enseignante spécialisée, psychomotricienne, orthophoniste).
    - Contrairement à ses collègues, elle n’intervient pas à l’école, mais à la maison ou lors de sorties culturelles ou de loisirs où se rend Gaspard (avec d’autres copains du SESSAD).
    - C’est aussi l’occasion d’observer Gaspard dans son environnement familial, de voir comment il échange avec ses frères et sœurs, ses parents.
    - Avec Gaëlle, ce n’est pas de la rééducation, mais en lui faisant utiliser ses mains pour découper, coller, lancer les dés…Gaspard travaille sa motricité, en jouant !
     
    Retrouvez l’intégralité du reportage photo sur l’intervention du SESSAD de l’ARIMC dans le quotidien de Gaspard dans le prochain numéro de Déclic (n°165 mai - juin) !
     


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  •  Orthophoniste : savoir sur le bilan orthophonique -

    Votre enfant doit prochainement passer un bilan orthophonique ? Vous redoutez un peu le « verdict » de l’orthophoniste ? Magicmaman vous dit tout sur ce rendez-vous médical.

    Qu’est-ce qu’un bilan orthophonique ?
    Le bilan orthophonique est réalisé par un orthophoniste après avoir été prescrit par le médecin généraliste. Ce spécialiste travaille dès lors, en collaboration avec ce médecin, les enseignants et naturellement les parents. Le bilan orthophonique se déroule en deux temps : lors du premier, l’orthophoniste s’entretient avec l’enfant et sa famille afin de réaliser par la suite (et c’est là la deuxième étape) une évaluation des capacités et déficits du bout’choux. Cette évaluation permet alors d’établir le diagnostic orthophonique et s’il y a besoin le projet de rééducation. Le bilan peut-être réalisé à l’entrée en maternelle, en primaire, ou plus tard.

    Le compte-rendu écrit, détallé, du bilan orthophonique doit être adressé au médecin prescripteur ainsi que les objectifs et le projet thérapeutique.

    Par la suite, l’orthophoniste analyse les difficultés, valorise les acquis, restitue la confiance en soi, élabore avec l’enfant, ses parents et les enseignants, un projet permettant au petit patient d’accéder au plaisir de découvrir, de penser, de comprendre, d’apprendre et de devenir autonome.

    A qui le bilan orthophonique est-il destiné ?
    Le bilan orthophonique doit être établi avec les enfants dont les parents, ou le milieu scolaire ou médical, s’inquiètent. Tout enfant dont l’évolution du langage oral ou écrit paraît difficile, celui dont le handicap (trisomie, surdité,..) perturbe l’installation ou le développement du langage ou encore tout adolescent ou adulte perturbé dans sa communication (orale ou écrite) peut consulter un orthophoniste pour ainsi dresser un bilan orthophonique.  Les sujets présentant des difficultés de la déglutition (bavage, troubles alimentaires) , psychologiques et de l’écriture sont eux aussi concernés, tout comme ceux souffrant de troubles de l’audition, de la vision et d’orientation temporospatiale.

    En CE1 ou après, le bilan est nécessaire en cas de dyslexie et de dysorthographie.

    Le prix d’une consultation chez un orthophoniste
    Le bilan orthophonique est prescrit par le médecin généraliste, après que celui-ci ait été alerté d’une difficulté particulière. L’accord du médecin-conseil est par la suite indispensable pour que les soins soient pris en charge par la Sécurité Sociale. Pour cela, vous devez remplir une demande d'accord préalable et l’adresser au service médical de votre caisse d'Assurance Maladie à son attention.

    Les orthophonistes consultent en cabinet, à l’hôpital ou en centre spécialisé.

    Avec l’aide de la Fédération Nationale des Orthophonistes et du Pr Michel Odièvre




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  • A qui s’adresse un bilan neuropsychologique ?

    Un bilan neuropsychologique s’adresse à toute personne qui s’interroge sur son fonctionnement cognitif, intellectuel ou cérébral (mémoire, langage, attention…).

    Il est plus particulièrement indiqué chez des personnes qui ressentent par exemple des difficultés à mémoriser, à se souvenir, à trouver leurs mots, à se repérer dans l’espace et dans le temps, à rester concentré.

    Dans le cadre du vieillissement, le bilan neuropsychologique est un outil précieux car il permet, dès 55 ans, de différencier des difficultés dites « non pathologiques » (liées au vieillissement normal du cerveau) de troubles cognitifs légers qui surviennent à un stade précoce de certains types de démence (par exemple : la démence de type Alzheimer, les démences vasculaires, les démences mixtes, la démence fronto-temporale, etc.).

    Chez l’adulte jeune, la demande du bilan est généralement plus précise (souffrir, par exemple, de troubles de l’attention) et le choix des tests neuropsychologiques est adapté à l’âge de la personne.

     

    Les troubles cognitifs chez l’adulte jeune

    Un bilan neuropsychologique s’adresse à toute personne qui s’interroge sur son fonctionnement cognitif, intellectuel ou cérébral (mémoire, langage, attention…).

    Dans le cas ou la personne souffre d’une pathologie avérée, la personne est généralement amené à consulter le neuropsychologue dans le but de préciser la nature d’éventuels troubles cognitifs. Ces troubles peuvent résulter de traumatismes crâniens, d’accidents vasculaires cérébraux, de tumeurs ou d’hématomes cérébraux. Ils peuvent aussi se manifester dans le cadre d’une maladie du système nerveux central (par ex. la sclérose en plaque), d’une maladie infectieuse (par ex. le Sida) ou métabolique (par ex. le diabète).

    Le bilan aura alors pour but d’objectiver les plaintes de la personne et de préciser la nature et l’intensité des déficits. Une rééducation appropriée pourra alors être mise en place. Consultez la rubrique Prise en charge des troubles neuropsychologiques.

    Certains troubles cognitifs peuvent également être liés à des troubles d’ordre psychologiques ou psychiatriques.

    Un suivi psychologique ponctuel peut également être proposé pour accompagner la personne à l’annonce d’un diagnostic. Une prise en charge psychothérapeutique régulière est parfois nécessaire.

    Qu’est-ce qu’un bilan neuropsychologique ?

    Le neuropsychologue : le bilan neuropsychologique est effectué par un Psychologue spécialisé en Neuropsychologie. La formation se fait à l’université et s’étend sur 5 années. A l’issue de ses études, le neuropsychologue est officiellement habilité à mener des bilans, à analyser les résultats, à repérer d’éventuels troubles cognitifs et cérébraux et à assurer leurs prise en charge avec d’autres professionnels. Dans le cadre de sa prise de fonction, il signe le Code de déontologie et est par conséquent soumis au secret professionnel.

    Les fonctions cognitives : le bilan a pour but d’étudier le fonctionnement cognitif. La cognition est l’ensemble des capacités intellectuelles et cérébrales d’une personne qui lui permettent de raisonner, de mémoriser des informations puis de s’en souvenir, de se repérer dans le temps et dans l’espace, d’effectuer une action ou un geste… Ces capacités sont assurées par différentes parties du cerveau. Le bon fonctionnement de ces zones cérébrales est donc testé de façon indirecte par le bilan.

    Les tests neuropsychologiques : les fonctions cognitives sont évaluées à l’aide de tests neuropsychologiques. Ces outils sont développés par des professionnels (chercheurs universitaires et ingénieurs techniciens) et sont distribués par des maisons d’édition spécialisées. Ils sont donc standardisés, normés et validés, ce qui permet au neuropsychologue de comparer les résultats de la personne avec une population de référence (même âge, même sexe…). Il s’agit de tests papier-crayon et de manipulation de matériel (cubes, images, etc.).

    Les objectifs du bilan neuropsychologique

    Le bilan neuropsychologique a plusieurs objectifs :

    Prévention : il a d’abord un rôle de prévention, c’est-à-dire qu’il permet d’écarter ou d’identifier des pathologies neuro-dégénératives, comme par exemple la maladie d’Alzheimer, à un stade précoce.

    Identification des troubles ou difficultés : le bilan permet une analyse fine et approfondie des troubles cognitifs. Il identifie les éventuelles difficultés de la personne de façon précise et détaillée pour permettre une meilleure prise en charge et rééducation.

    Orientation vers des professionnels qualifiés : l’intérêt du bilan est aussi de permettre au neuropsychologue d’orienter la personne vers les professionnels ou les institutions capables de prendre en charge ses troubles, comme un neurologue, un orthophoniste, un centre mémoire…

    Faire le point : dans le cas où aucun trouble n’est identifié, le bilan aura pour fonction de permettre à la personne de connaitre son fonctionnement cognitif et de faire le point sur ses capacités cérébrales.

    Le déroulement du bilan et de son compte rendu

    Le bilan neuropsychologique se déroule en plusieurs phases :

    Analyse du/des motif(s) de consultation : lors de la première consultation, le neuropsychologue écoute et analyse les difficultés rapportées par la personne ou son entourage et pose des questions pour mieux définir les raisons de la de consultation. En fonction de ce qui a été dit durant ce premier RDV et en accord avec le patient/les parents de l’enfant, le psychologue propose une deuxième consultation pour mener l’évaluation cognitive et neuropsychologique. Si la demande est hors de son champ de compétences, il réoriente la personne vers un professionnel plus qualifié (psychomotricien, orthophoniste, etc.).

    Phase de test : la durée peut varier de 45 minutes à 1h15. Les tests neuropsychologiques sont choisis par le neuropsychologue selon les difficultés rencontrées par la personne. Chez l’enfant jeune ou souffrant de troubles attentionnels ou hyperactifs, la phase de test peut être menée en deux fois.

    Phase d’analyse des résultats : une fois les tests effectués, le neuropsychologue analyse l’évaluation. Il étudie les résultats obtenus aux tests et explore ainsi le fonctionnement de chaque capacité cognitive et de leur activité cérébrale. Il compare ces résultats avec ceux d’un échantillon de personne comparable et écrit un compte rendu de son travail.

    Compte rendu oral et écrit :

    • Il revoit alors la personne pour lui rendre compte de ce qui a été dégagé du bilan neuropsychologique. Il faut compter entre 20mn et 1h. C’est à partir du compte rendu et avec la personne que des pistes de soin sont déterminées.
    • Un compte rendu écrit est également fourni au patient, et une copie est envoyée au médecin traitant, pédiatre, neurologue, etc.
    • Si besoin, le neuropsychologue oriente la personne vers d’autres professionnels compétents.
    • Si les troubles sont avérés et nécessitent une prise en charge particulière, le neuropsychologue propose des ateliers de stimulation ou de remédiation cognitive. Consultez la rubrique : Prise en charge des troubles neuropsychologiques.

    Prise en charge des troubles neuropsychologiques

    Stimulation cognitive : séances de travail régulières qui ont pour but d’entrainer les processus cognitifs fragiles et d’apprendre des techinques cognitives. La stimulation cognitive se fait en séances individuelles ou en groupe.

    Remédiation cognitive : la remédiation cognitive s’adresse à des personnes souffrant de troubles cognitifs avérés (troubles de la mémoire, troubles de l’attention, etc.). Le patient travaille avec le psychologue afin d’optimiser son fonctionnement cérébral et de stimuler les capacités intactes de la personne. La remédiation cognitive se fait en séances individuelles ou en groupe.


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