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    PHOBIE SCOLAIRE

     

    http://www.phobiescolaire.org/l'association  PHOBIE SCOLAIRE


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  • PHOBIE SCOLAIRE

     

     

    Ils ne sont ni paresseux, ni «décrocheurs d'école» mais ne peuvent plus se rendre en cours parce qu'ils ressentent une angoisse terrible liée à l'établissement (école, collège, lycée, fac) et à l'environnement scolaire. Ces élèves aiment les études mais sont victimes de «phobie scolaire». Ce trouble anxieux encore méconnu peut avoir des conséquences dramatiques.
     
    Qu'est-ce que la phobie scolaire ?

     

    La phobie scolaire est à différencier de l’angoisse de séparation du petit enfant à l’école maternelle, ou encore de l’absentéisme et du refus scolaire de l’adolescent où la réaction d’anxiété n'est pas présente. C'est une vraie phobie liée à la scolarité. Elle touche les garçons comme les filles, le plus souvent à l'adolescence mais cela peut aussi atteindre de jeunes enfants ou même des étudiants.
     
    Qui est atteint ?

     

    La phobie scolaire touche aussi bien les bons élèves que les moins bons. Le seul point commun est peut-être une difficulté à s'adapter hors de la cellule familiale. Selon les études, 1 à 5 % des enfants scolarisés dans les pays occidentaux souffrent de phobie scolaire.

    Quels sont les symptômes ?

     

    Chez les phobiques scolaires, la peur se manifeste par des crises d'angoisse, des attaques de panique, des crises de larmes. Les crises d’angoisse se reconnaissent par des réactions aussi bien psychologiques que physiques (douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées, migraines, sueurs froides, cœur qui bat de plus en plus vite,...).

     

    Parfois on assiste à l’aggravation d’une maladie plus ancienne (diabète, asthme, allergie,…). D'autres vont faire des insomnies tant l'idée d'aller en cours le lendemain les panique. Plus rarement, les réactions sont si violentes qu'elles entraînent des troubles cardiaques ou des évanouissements.
    Enfin, la phobie scolaire peut engendrer automutilation, scarification, dépression, états suicidaires voire suicide.
    Il est important de comprendre que le jeune ne simule pas ces symptômes et souffre réellement.

     
    Quels signes évoquent une phobie scolaire ?

     

    La phobie scolaire se traduit par de l'absentéisme, pas toujours détecté. Parfois, le jeune arrive au collège ou au lycée en retard et, pour ne pas entrer en classe, passe sa journée en permanence, à l'infirmerie ou rentre à la maison. Parfois, dès les premières manifestations de la phobie, il ne peut plus du tout se rendre en cours.
    Après avoir multiplié les absences, il se trouve bientôt dans l'incapacité totale de retourner en classe. Il refuse alors de sortir de chez lui, parfois même de se lever le matin, renonce à ses loisirs, ne pratique plus aucune activité sportive, ne voit plus ses copains et s'isole de plus en plus.
    Ce comportement témoigne d'une véritable souffrance psychique qui perturbe très vite l'équilibre familial. À ce stade, les parents ont déjà tout tenté pour l'obliger à retourner en cours : la douceur, la négociation, les menaces. L'enfant fait ce qu'il peut pour retourner à l'école mais n'y parvient pas.

     
    Quelles sont les causes ?

     

    Les raisons de cette angoisse ne sont pas les mêmes selon les individus et leur histoire personnelle, mais certains facteurs communs sont observés tels qu’une peur excessive de l'échec, du jugement des gens, des professeurs et surtout des autres élèves.
    L'enfant peut invoquer la peur d'un prof en qui il n'a pas confiance ou qui le met mal à l'aise. Il peut aussi évoquer un groupe d'enfants qui le persécute ou qui se moque de lui.
    La phobie scolaire est souvent liée à une peur ancienne de la mort et de la séparation, quelquefois réactivée par un traumatisme plus récent : pour le professeur Marcel RUFO, pédopsychiatre, «cette pathologie se déclare souvent suite à un deuil survenu dans l’entourage de l’enfant. Celui-ci réagit alors comme s’il y avait une possibilité qu’en sortant de chez lui, ses parents et lui risquent de mourir. » (La revue des Parents, décembre 2002 : la phobie scolaire).

     

    Quelles sont les conséquences ?

     

    Sur le long terme cela peut devenir grave : désocialisation, déscolarisation totale, dépression, conséquences sur l'avenir professionnel et parfois suicides...
     
    Que faire en cas de phobie scolaire ?

     

    En parler (les parents, les amis, les professeurs, l'infirmière de l'établissement, médecin scolaire ou assistante sociale sont autant d'interlocuteurs possibles) et consulter sans tarder.
    Une fois dépistée, la phobie scolaire doit être traitée avec un médecin spécialiste qui proposera ou non une psychothérapie et/ou un traitement médical.
    Vous trouverez sur ce site des adresses de
    CMP, CMPP, Maisons des Adolescents et PAEJ:
    phobie-scolaire.wifeo.com/documents/soins.pdf

     

    Le suivi de cours par correspondance n’est en général pas recommandé sauf dans les cas les plus graves. Il est toujours plus utile de se confronter à sa peur, progressivement, en se fixant des objectifs que de la fuir, au risque de ne plus jamais pouvoir mettre le pied à l'école ou même dans un lieu public.

     


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  • MAUVAIS BULLETIN ET CONSEQUENCES

     

    MAUVAIS BULLETIN ET CONSEQUENCES

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    par Maman_panda

     

    Comme si on ne le savait pas ... Comme si on ne s'y attendait pas : Loulou nous donne son bulletin ( ou nous le recevons par la poste parfois ) et on tombe des nues : hypocrisie parentale pure et dure quand même LOL ! 

    Quand même , ce n'est pas comme si la scolarité de nos enfants etait un hui-clot toute l'année ! 

    Ce n'est pas comme si les bulletins scolaire et décisions finales etaient la pochette surprise annuelle ? 

    Dans quel monde pensons nous vivre pour faire croire et accepter à nos enfants que NON ! ce n'est pas le bulletin auquel on s'attendait ... la belle blague !

    Si nous sommes Deux minutes honnètes , on le savait ... Mais on a besoin de faire comme si , juste pour pouvoir exterioriser notre frustration , notre deception ... nos ressentis négatif , que sans surprise on ne peut exposer sans culpabiliser ... 

    Alors me vient une réflexion :

    Qu'attendons nous de nos enfants ? 

    Scolairement parlant ...

    Ils évoluent dans des établissements scolaire "normalisés " et qui se veulent " normalisants " ... ILS : nos enfants-soufflés , ceux qui débordent un peu , voire beaucoup du moule prévus et qui essayent tant bien que mal de s'adapter à la norme ... 

    Qu'on se le dise , l'école ne demande pas aux enfants d'ETRE intelligent puisqu'elle se fout de la forme d'intelligence , elle se fout des forces et faiblesses de chacun , elle est normalisante et demande juste de savoir , comprendre et appliquer . Elle impose par ses notes subjectives bien souvent d'être "bien" partout , en toute matière et quelqu'en soit le sujet ... 

    Et nous , parents d'enfant-soufflés , nous battons jour après jour pour faire valoir leur droit à cette différence , leur droit à l'aide personnalisée pour non pas rentrer dans le moule mais du moins eviter de trop gêner la norme autour d'eux et eux avoir une vie scolaire des plus normales possible ... 

    Normal , Normalisée , normalisante : maitre mot non ? pour des enfants-soufflés c'est un beau non-sens ! 

    Nous demandons non pas l'égalité entre enfants , mais bel et bien la PARITE ! Et nous savons que la parité est très très dure à obtenir ... nous savons que nos loulous sont baigné au beau milieu de tout celà ... qu'ils en souffrent autant voire plus que nous ... 

    Toute l'année donc , nous sommes dans un combat pour eux , avec eux ... 

    Pourtant ... Pourtant ... ce fichu bulletin scolaire de fin d'année tombe avec appréciations et conséquences ... 

    Et nous traitons cette info comme si tout celà tombait des nues , comme si nous aviosn été absent toute l'année ... 

    Et c'est l'enfant qui prend ... 

    " j'en peux lus de ce gamin " 

    " qu'est ce qu'on va faire de toi " 

    " c'est quoi ce bulletin ? " 

    " qu'est ce que t'as foutu toute l'année ? " 

    " ton bulletin est catastrophique , une catastrophe ! " 

    Et j'en passe ... 

    Heu ... WTF ? on etait à l'étranger toute l'année ? on n'avait pas accès à la scolarité de nos enfants ? On n'a pas une petite idée de là où ils en sont ? 

    OUI , comme nos enfants , nous sommes las et fatigués de cette année qui s'achève , pour autant ... 

    On fait genre on se prend une baffe : c'est notre gamin qui s'en prend une , c'ets SON bulletin , SA vie et il n'est déjà pas fier de se trouver là , devant nous ... Il sait , il s'attend ... 

    Alors , posons nous deux minutes : 

    Nous nous battons pour que nos enfants aient le droit à leur differences chaque jour de l'année scolaire ( donc nous sommes bien là , bien présents )

    MAIS 

    Nous les assassinons de ne pas rentrer dans le moule quand le bulletins tombe ...

    Objectivement , ce bulletin semblerait être la goutte d'eau de l'année , ce qui nous donne le droit de pêter notre cable finalement ... 

    OK , mais pas contre eux !

    Honnêtement nous connaissions , sans ses grandes lignes , ce bout de papier assassin !

    Et nous savions les conséquences ( on a déjà dû nous les soumettre ... ) 

    Je trouve le bulletins scolaire tels que aujourd'hui assez culpabilisant et sanctionnant pour nos enfants , sans parler des appréciations pour certaines ! 

    Nos enfants n'ont pas besoin , une fois au sol , qu'on s'acharne sur eux ... Nous , leur parents ...

    Alors avec eux , devant ce bulletin qui tombe et assaume :

    Soyons Honnète : ON LE SAVAIT , ON ETAIT LA TOUTE L'ANNEE , AVEC EUX 

    Soyons franc et bienveillant : PRESERVONS LEUR ESTIME , ILS NE SONT PAS NULS

    Restons ouvert au dialogue : EUX SONT IMPORTANTS POUR NOUS , PLUS QUE LES NOTES

    Soyons force d'écoute et proposition  : CHERCHONS ENSEMBLE DES VOIES , DES SOLUTION , DES AIDES ... IMPLIQUONS LES

     

    Ce n'est pas facile , je le sais ... mais il faut différencier absolument ( et je sais aussi que la tête dans le guidon c'est pas évident ! ) ce qui est du fait et de la faute de nos enfants ( pas d'efforts , jem'enfoutisme ... ) de ce qui est de la reelle difficulté ... 

    Nous nous batton pour faire valoir le handicap que cause le TDAH pour nombre d'enfants à l'école :

    Sanctionnerions nous notre enfant d'avoir un zero pointé en sport parceque il a des bequilles ou un fauteuil ? 

    Pourquoi alors sanctionner nos TDAH ?

    Appliquons ce qu'on leur apprends alors , quand le bulletin nous tombe dessus :

    STOP ... THINK ... AND GO !


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  • Comment aider les enfants à exprimer leurs émotions?

     

    Comment aider les enfants à exprimer leurs émotions?À propos de l’auteure : Judith Itzikovitz (www.maisoncoloriee.com) est une thérapeute holistique pour les enfants et les adolescents. Diplômée universitaire en psychologie, elle a travaillé six ans comme psychologue pour enfants avant d’élargir son approche à l’ensemble de l’être. Elle offre des consultations privées en Estrie et au Sud de Montréal. Cet article a d’abord été publié sur le blog de l’académie Dolfino.

    Êtes-vous habile à exprimer ce qui vous habite, vos émotions, vos ressentis ?

    En ce qui me concerne, j’ai appris cette « langue-là » bien tard. Car oui, c’est littéralement une langue à apprendre. Tout comme on aura besoin des rudiments du japonais pour bien se débrouiller au Japon, il est essentiel de connaître les bases de l’expression de soi pour voyager avec aisance au pays des émotions.

    Dans mon entourage, il n’était pas naturel de prendre le temps de s’arrêter pour nommer ce qui bouillonnait en dedans. Le raccourci emprunté était celui d’accuser, de ruminer, de crier, ou de s’isoler.

    Il y a quelques années, j’ai découvert l’impact et la richesse pour les relations, de pouvoir exprimer avec sincérité ce que JE vivais (sans « tu » qui tue).

    Dans mon métier auprès des jeunes, je remarque à quel point ils sont soulagés lorsque des mots peuvent être mis sur leurs ressentis. Ces mots peuvent être suggérés par un adulte attentif et empathique. Et ils peuvent aussi être exprimés par l’enfant lui-même, même très jeune… si on lui a donné des outils pour le faire.

    Lesquels ? Tout simplement par les images, par la symbolique.

    En voici un exemple. J’ai reçu en consultation un enfant de trois ans qui faisaient des colères énormes et soudaines. Au cours de la rencontre, je lui ai donné un dessin de volcan à colorier en lui expliquant que lorsque la colère déborde, elle est comme la lave de ce volcan. La semaine suivante, sa mère m’a annoncé que depuis la rencontre, son fils disait : « je vais faire un volcan » lorsqu’il sentait sa colère monter.

    Il était maintenant capable de l’exprimer… et avant que cela devienne non maîtrisable !

    Peut-on s’attendre à ce qu’un enfant de trois ans dise : « je vais me mettre en colère » ? Ce serait étonnant. La colère est un mot parfois trop abstrait pour un jeune enfant. Un volcan, non.

    Dans ce cas-ci, j’ai proposé le symbole. On peut aussi demander à l’enfant de le nommer lui-même. Cette émotion que tu ressens, si elle ressemblait à quelque chose, ce serait quoi ? Quelle forme, quelle couleur aurait-elle ? Une boule, un nuage ? Noir, rouge, gris ?

    C’est l’approche utilisée en hypnose holistique : l’approche symbolique.

    On peut ensuite guider l’enfant par différentes techniques pour l’aider à transformer ou faire disparaître le symbole désagréable et le remplacer par quelque chose de beau.

    J’insisterai sur l’importance de cette première étape : pouvoir nommer ce qui est vivant en moi. Ayant pris cette habitude très jeune, l’enfant pourra y substituer des mots plus abstraits en grandissant. Car il aura appris ce mouvement d’aller à l’intérieur de soi et d’être attentif à ce qui est là.

    Un autre cadeau qui vient de cet apprentissage est celui de ne pas s’identifier à ses émotions. « Je SUIS en colère, je SUIS triste », ces mots me disent : ces émotions, c’est moi. Elles me définissent. Par contre, une grosse boule rouge ou un nuage noir, même un enfant comprend que ce n’est pas lui ! La boule est là en ce moment, elle n’y sera peut-être plus demain.

    Savoir exprimer ses émotions négatives, oui. Et exprimer ses émotions positives ? C’est tout aussi important !

    Pourquoi ne pas nommer quel symbole habite votre cœur lorsque vous bordez votre enfant le soir ? Avez-vous de la gratitude pour sa présence dans votre vie ? À quoi ressemble-elle ? Une fleur, un soleil ? Exprimer et recevoir de la gratitude nous garde heureux et en santé (c’est biologiquement prouvé !). Alors pourquoi se gêner ?

    Comme toute langue, plus nous baignons dedans jeune, plus elle s’imprègne en nous sans qu’on ait à y penser. Alors, pratiquez ! Parlez de ce qui vous habite, apprenez à exprimer vos émotions de façon juste et initiez-y vos enfants.

    Il existe plusieurs approches pour approfondir et devenir bilingue en langue du cœur : Communication non-violente, Communication consciente, méthode ESPERE, hypnose holistique, etc…

    Peu importe celle que vous choisirez, vous serez émerveillé de leur impact sur vos relations. Et vos enfants en bénéficieront grandement.

    Au sujet de l’auteure : Judith Itzikovitz est une thérapeute holistique pour les enfants et les adolescents. Diplômée universitaire en psychologie, elle a travaillé six ans comme psychologue pour enfants avant d’élargir son approche à l’ensemble de l’être. Judith offre des consultations privées aux enfants, adolescents et à leur famille dans la région de Lac Brome et sur la Rive Sud de Montréal. On vient la consulter pour déficit d’attention, manque d’estime de soi, phobies, anxiété, timidité, troubles du sommeil ou de l’alimentation, hypersensibilité, manque de motivation etc. Son approche toute en douceur permet aux enfants de s’ouvrir avec confiance. On peut la rejoindre au (450) 242-6811 #2. Vous trouverez plus d’information à son sujet et sur les services qu’elle offre sur son site http://www.maisoncoloriee.com/


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