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Par Enfants Différents le 17 Juillet 2014 à 11:50
http://www.handeo.fr/actualites/239-etude-handeo-aide-domicile-enfants-handicapes-juillet-2014
En France, le nombre d’enfants en situation de handicap demeure inconnu.
Il peut être estimé à environ 300.000, en croisant deux sources d’informations différentes :- le nombre de places autorisées et d’enfants handicapés accueillis dans les établissements médico-sociaux,
- le nombre d’élèves recensés par l’Éducation nationale dans les écoles ordinaires du premier et du second degré.
Ce constat est révélateur : les besoins des enfants en situation de handicap, en dehors du temps qu’ils passent à l’école ou dans un établissement médico-social, sont peu ou pas étudiés.
Les aides humaines qui compensent les conséquences du handicap au quotidien sont très largement apportées par les parents. Des intervenants professionnels peuvent apporter des solutions à l’enfant ou à l’adolescent en situation de handicap, ainsi qu’à sa famille. Ce sont les services à la personne, agréés et autorisés.
Encore faut-il mieux connaître les besoins en aides humaines des enfants et de leurs parents, identifier les solutions existantes et mettre en évidence les freins à lever pour qu’elles se développent, s’adaptent à chaque projet de vie et soient accessibles au plus grand nombre.
C’est donc naturellement qu'Handéo a lancé une étude avec pour objectif de donner aux parents et à leurs enfants en situation de handicap, aux prestataires de services à la personne et aux pouvoirs publics, les connaissances nécessaires pour agir en faveur du développement d’une offre de service adaptée, compétente et accessible, pour l’accompagnement des enfants et des adolescents handicapés et le soutien de leur famille.
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Par Enfants Différents le 12 Juillet 2014 à 18:31
Accompagnement des élèves handicapés : les AESH remplacent les AVS
En septembre, les accompagnants d’élèves en situation de handicap vont faire leur première rentrée scolaire. Ces AESH interviendront en lieu et place des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Un décret, paru vendredi 27 juin, et une circulaire, envoyée aux recteurs d’académie, précisent les modalités de ce nouveau dispositif.
1 440 € brut pour un CDI à temps plein
Les AESH seront recrutés en contrat à durée déterminée (CDD) de trois ans maximum, renouvelables deux fois. À l’issue de six années de contrat, ils seront reconduits automatiquement en contrat à durée indéterminée (CDI).
Seule condition exigée : « les six années d’exercice effectif des fonctions doivent avoir été accomplies de manière continue, ou discontinue si les interruptions entre deux contrats sont inférieures ou égales à quatre mois. »
Le temps plein sera rémunéré 1 440 € bruts par mois, mais le temps partiel s'appliquera à la plupart des postes.
Un CDI au terme de six années de CDD
Les AVS actuellement en poste sous contrat d’assistant d’éducation se verront proposer ce CDI, lorsqu’ils auront effectué six ans de service. Les années déjà réalisées seront comptabilisées au même titre que celles restant à accomplir sous CDD d'AESH. Les personnes dont les contrats n’avaient pas été renouvelés, car elles avaient atteint la durée maximum possible, « peuvent être réengagées (…) directement en CDI », précise la circulaire.
Enfin, les AVS sous contrat unique d’insertion (CUI) pourront être engagés en CDD d’AESH. Ils accéderont au CDI au terme de ces six années de CDD. Un bien long parcours… Franck Seuret – Photo Mica
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Par Enfants Différents le 7 Juillet 2014 à 21:45
Scolariser un enfant handicapé : les démarches
En fonction de chaque enfant, de son autonomie et de ses capacités d’apprentissage, il est judicieux de le scolariser dans une classe ordinaire ou d’avoir recours à une structure spécialisée. Dans ce dernier cas, les démarches demandent de la pugnacité : on estime que 13 000 enfants handicapés sont sans solution de scolarisation.L’école du quartier, la première étape
Commencez par rencontrer le directeur de l’école de votre quartier. Vous pourrez lui décrire le handicap de votre enfant. Si le handicap n’a pas été identifié par la famille, l’équipe pédagogique peut saisir la Mdph (Maison départementale des personnes handicapées). Le responsable d’établissement pourra alors vous conseiller de vous tourner vers la Mdph ou vers la Cdaph (Commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées). Dans cette structure, des professionnels issus de plusieurs disciplines élaboreront avec vous un projet personnalisé de scolarisation (PPS).
Des aides spécifiques
Ce projet peut prévoir une auxiliaire de vie scolaire qui restera auprès de votre enfant quand il sera en classe pour l’aider à effectuer certains gestes. Ou lui accorder un service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) : un psychomotricien, un psychologue, un enseignant spécialisé viendront au sein de l’école pour lui apporter soins et accompagnement durant son temps scolaire. Toujours au sein du milieu ordinaire, le projet peut aussi proposer une scolarisation dans une classe d’inclusion scolaire (Clis) ou une unité locale d’inclusion scolaire (Ulis): des structures à petits effectifs qui dispensent une pédagogie adaptée.
Une école spécialisée
Si vraiment le handicap de votre enfant est trop lourd et rend impossible une scolarisation en milieu ordinaire, il pourra bénéficier d’une orientation, notamment, dans un IME (Institut médico-éducatif) qui lui offrira un accompagnement éducatif, psychologique, paramédical, parfois même médical. Dans chaque département, la Mdph reste le meilleur interlocuteur.
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Par Enfants Différents le 27 Juin 2014 à 12:10
PHOBIE SCOLAIRE
Ils ne sont ni paresseux, ni «décrocheurs d'école» mais ne peuvent plus se rendre en cours parce qu'ils ressentent une angoisse terrible liée à l'établissement (école, collège, lycée, fac) et à l'environnement scolaire. Ces élèves aiment les études mais sont victimes de «phobie scolaire». Ce trouble anxieux encore méconnu peut avoir des conséquences dramatiques.
Qu'est-ce que la phobie scolaire ?La phobie scolaire est à différencier de l’angoisse de séparation du petit enfant à l’école maternelle, ou encore de l’absentéisme et du refus scolaire de l’adolescent où la réaction d’anxiété n'est pas présente. C'est une vraie phobie liée à la scolarité. Elle touche les garçons comme les filles, le plus souvent à l'adolescence mais cela peut aussi atteindre de jeunes enfants ou même des étudiants.
Qui est atteint ?La phobie scolaire touche aussi bien les bons élèves que les moins bons. Le seul point commun est peut-être une difficulté à s'adapter hors de la cellule familiale. Selon les études, 1 à 5 % des enfants scolarisés dans les pays occidentaux souffrent de phobie scolaire.
Quels sont les symptômes ?Chez les phobiques scolaires, la peur se manifeste par des crises d'angoisse, des attaques de panique, des crises de larmes. Les crises d’angoisse se reconnaissent par des réactions aussi bien psychologiques que physiques (douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées, migraines, sueurs froides, cœur qui bat de plus en plus vite,...).
Parfois on assiste à l’aggravation d’une maladie plus ancienne (diabète, asthme, allergie,…). D'autres vont faire des insomnies tant l'idée d'aller en cours le lendemain les panique. Plus rarement, les réactions sont si violentes qu'elles entraînent des troubles cardiaques ou des évanouissements.
Enfin, la phobie scolaire peut engendrer automutilation, scarification, dépression, états suicidaires voire suicide.
Il est important de comprendre que le jeune ne simule pas ces symptômes et souffre réellement.
Quels signes évoquent une phobie scolaire ?La phobie scolaire se traduit par de l'absentéisme, pas toujours détecté. Parfois, le jeune arrive au collège ou au lycée en retard et, pour ne pas entrer en classe, passe sa journée en permanence, à l'infirmerie ou rentre à la maison. Parfois, dès les premières manifestations de la phobie, il ne peut plus du tout se rendre en cours.
Après avoir multiplié les absences, il se trouve bientôt dans l'incapacité totale de retourner en classe. Il refuse alors de sortir de chez lui, parfois même de se lever le matin, renonce à ses loisirs, ne pratique plus aucune activité sportive, ne voit plus ses copains et s'isole de plus en plus.
Ce comportement témoigne d'une véritable souffrance psychique qui perturbe très vite l'équilibre familial. À ce stade, les parents ont déjà tout tenté pour l'obliger à retourner en cours : la douceur, la négociation, les menaces. L'enfant fait ce qu'il peut pour retourner à l'école mais n'y parvient pas.
Quelles sont les causes ?Les raisons de cette angoisse ne sont pas les mêmes selon les individus et leur histoire personnelle, mais certains facteurs communs sont observés tels qu’une peur excessive de l'échec, du jugement des gens, des professeurs et surtout des autres élèves.
L'enfant peut invoquer la peur d'un prof en qui il n'a pas confiance ou qui le met mal à l'aise. Il peut aussi évoquer un groupe d'enfants qui le persécute ou qui se moque de lui.
La phobie scolaire est souvent liée à une peur ancienne de la mort et de la séparation, quelquefois réactivée par un traumatisme plus récent : pour le professeur Marcel RUFO, pédopsychiatre, «cette pathologie se déclare souvent suite à un deuil survenu dans l’entourage de l’enfant. Celui-ci réagit alors comme s’il y avait une possibilité qu’en sortant de chez lui, ses parents et lui risquent de mourir. » (La revue des Parents, décembre 2002 : la phobie scolaire).Quelles sont les conséquences ?
Sur le long terme cela peut devenir grave : désocialisation, déscolarisation totale, dépression, conséquences sur l'avenir professionnel et parfois suicides...
Que faire en cas de phobie scolaire ?En parler (les parents, les amis, les professeurs, l'infirmière de l'établissement, médecin scolaire ou assistante sociale sont autant d'interlocuteurs possibles) et consulter sans tarder.
Une fois dépistée, la phobie scolaire doit être traitée avec un médecin spécialiste qui proposera ou non une psychothérapie et/ou un traitement médical.
Vous trouverez sur ce site des adresses de CMP, CMPP, Maisons des Adolescents et PAEJ:
phobie-scolaire.wifeo.com/documents/soins.pdfLe suivi de cours par correspondance n’est en général pas recommandé sauf dans les cas les plus graves. Il est toujours plus utile de se confronter à sa peur, progressivement, en se fixant des objectifs que de la fuir, au risque de ne plus jamais pouvoir mettre le pied à l'école ou même dans un lieu public.
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Par Enfants Différents le 25 Juin 2014 à 10:45
MAUVAIS BULLETIN ET CONSEQUENCES
par Maman_panda
Comme si on ne le savait pas ... Comme si on ne s'y attendait pas : Loulou nous donne son bulletin ( ou nous le recevons par la poste parfois ) et on tombe des nues : hypocrisie parentale pure et dure quand même LOL !
Quand même , ce n'est pas comme si la scolarité de nos enfants etait un hui-clot toute l'année !
Ce n'est pas comme si les bulletins scolaire et décisions finales etaient la pochette surprise annuelle ?
Dans quel monde pensons nous vivre pour faire croire et accepter à nos enfants que NON ! ce n'est pas le bulletin auquel on s'attendait ... la belle blague !
Si nous sommes Deux minutes honnètes , on le savait ... Mais on a besoin de faire comme si , juste pour pouvoir exterioriser notre frustration , notre deception ... nos ressentis négatif , que sans surprise on ne peut exposer sans culpabiliser ...
Alors me vient une réflexion :
Qu'attendons nous de nos enfants ?
Scolairement parlant ...
Ils évoluent dans des établissements scolaire "normalisés " et qui se veulent " normalisants " ... ILS : nos enfants-soufflés , ceux qui débordent un peu , voire beaucoup du moule prévus et qui essayent tant bien que mal de s'adapter à la norme ...
Qu'on se le dise , l'école ne demande pas aux enfants d'ETRE intelligent puisqu'elle se fout de la forme d'intelligence , elle se fout des forces et faiblesses de chacun , elle est normalisante et demande juste de savoir , comprendre et appliquer . Elle impose par ses notes subjectives bien souvent d'être "bien" partout , en toute matière et quelqu'en soit le sujet ...
Et nous , parents d'enfant-soufflés , nous battons jour après jour pour faire valoir leur droit à cette différence , leur droit à l'aide personnalisée pour non pas rentrer dans le moule mais du moins eviter de trop gêner la norme autour d'eux et eux avoir une vie scolaire des plus normales possible ...
Normal , Normalisée , normalisante : maitre mot non ? pour des enfants-soufflés c'est un beau non-sens !
Nous demandons non pas l'égalité entre enfants , mais bel et bien la PARITE ! Et nous savons que la parité est très très dure à obtenir ... nous savons que nos loulous sont baigné au beau milieu de tout celà ... qu'ils en souffrent autant voire plus que nous ...
Toute l'année donc , nous sommes dans un combat pour eux , avec eux ...
Pourtant ... Pourtant ... ce fichu bulletin scolaire de fin d'année tombe avec appréciations et conséquences ...
Et nous traitons cette info comme si tout celà tombait des nues , comme si nous aviosn été absent toute l'année ...
Et c'est l'enfant qui prend ...
" j'en peux lus de ce gamin "
" qu'est ce qu'on va faire de toi "
" c'est quoi ce bulletin ? "
" qu'est ce que t'as foutu toute l'année ? "
" ton bulletin est catastrophique , une catastrophe ! "
Et j'en passe ...
Heu ... WTF ? on etait à l'étranger toute l'année ? on n'avait pas accès à la scolarité de nos enfants ? On n'a pas une petite idée de là où ils en sont ?
OUI , comme nos enfants , nous sommes las et fatigués de cette année qui s'achève , pour autant ...
On fait genre on se prend une baffe : c'est notre gamin qui s'en prend une , c'ets SON bulletin , SA vie et il n'est déjà pas fier de se trouver là , devant nous ... Il sait , il s'attend ...
Alors , posons nous deux minutes :
Nous nous battons pour que nos enfants aient le droit à leur differences chaque jour de l'année scolaire ( donc nous sommes bien là , bien présents )
MAIS
Nous les assassinons de ne pas rentrer dans le moule quand le bulletins tombe ...
Objectivement , ce bulletin semblerait être la goutte d'eau de l'année , ce qui nous donne le droit de pêter notre cable finalement ...
OK , mais pas contre eux !
Honnêtement nous connaissions , sans ses grandes lignes , ce bout de papier assassin !
Et nous savions les conséquences ( on a déjà dû nous les soumettre ... )
Je trouve le bulletins scolaire tels que aujourd'hui assez culpabilisant et sanctionnant pour nos enfants , sans parler des appréciations pour certaines !
Nos enfants n'ont pas besoin , une fois au sol , qu'on s'acharne sur eux ... Nous , leur parents ...
Alors avec eux , devant ce bulletin qui tombe et assaume :
Soyons Honnète : ON LE SAVAIT , ON ETAIT LA TOUTE L'ANNEE , AVEC EUX
Soyons franc et bienveillant : PRESERVONS LEUR ESTIME , ILS NE SONT PAS NULS
Restons ouvert au dialogue : EUX SONT IMPORTANTS POUR NOUS , PLUS QUE LES NOTES
Soyons force d'écoute et proposition : CHERCHONS ENSEMBLE DES VOIES , DES SOLUTION , DES AIDES ... IMPLIQUONS LES
Ce n'est pas facile , je le sais ... mais il faut différencier absolument ( et je sais aussi que la tête dans le guidon c'est pas évident ! ) ce qui est du fait et de la faute de nos enfants ( pas d'efforts , jem'enfoutisme ... ) de ce qui est de la reelle difficulté ...
Nous nous batton pour faire valoir le handicap que cause le TDAH pour nombre d'enfants à l'école :
Sanctionnerions nous notre enfant d'avoir un zero pointé en sport parceque il a des bequilles ou un fauteuil ?
Pourquoi alors sanctionner nos TDAH ?
Appliquons ce qu'on leur apprends alors , quand le bulletin nous tombe dessus :
STOP ... THINK ... AND GO !
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