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     UN ENFANT DYSLEXIQUE N EST PAS UNE DYSGRACE

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    POURQUOI LES FILLES - C1C4.indd

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    Mille mercis à Mario Speranza, Professeur de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent, Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines, Chef du Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent, Centre Hospitalier de Versailles.

    Les « dys » (définition médiatique et non scientifique) sont des troubles des fonctions cognitives et/ou des apprentissages qui se manifestent chez des enfants à l’intelligence et au comportement social normaux ne présentant pas de problèmes sensoriels (vue, ouïe). Ces enfants ont des difficultés à apprendre à lire, à écrire, à orthographier, à s’exprimer ou encore à se concentrer. Les caractéristiques de ces troubles sont leur chronicité et leur impact dans tous les domaines et activités, scolaires comme extra-scolaires.
    Les aires cérébrales impliquées, les manifestations et les prises en charge diffèrent selon les troubles. Cependant, l’association de plusieurs troubles est fréquente chez un même enfant : cela suggère l’existence d’un mécanisme commun qui serait à l’origine de ces dysfonctionnements, vraisemblablement au cours du développement. Cette piste est actuellement explorée par les chercheurs.

    Le diagnostic de ces troubles passe par un examen clinique de la part d’un médecin ou psychologue spécialisé et par un bilan neuropsychologique qui permet l’évaluation de l’ensemble des fonctions cognitives (évaluées compte tenu de l’âge de l’enfant, de son niveau intellectuel et de l’enseignement reçu). Le bilan cherche à déterminer les mécanismes qui sous-tendent les déficits observés.
    Durant les dernières années, on est passé de la stigmatisation à l’acceptation du handicap. Depuis 2006 les « avantages sociaux » prévus par la loi (le temps supplémentaire aux examens, la possibilité de disposer d’un clavier ou d’une auxiliaire de vie scolaire, par exemple) ont joué leur rôle dans ce changement d’attitude. Le champ du diagnostic - qui avant se limitait aux cas très graves - tend à s’étendre.

    Le trouble de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH) est le plus fréquent des troubles dys. La prévalence dans la population (3 à 5%) est en forte croissance (notamment aux Etats Unis) probablement aussi en raison de facteurs sociaux et culturels. Les thérapies de ce trouble comportent une structuration adéquate de l’environnement autour de l’enfant, des psychothérapies adaptées en fonction de l’âge et parfois des médicaments (famille des amphétamines qui aident à focaliser l’attention et à améliorer les capacités de contrôle moteur et de l’impulsivité).
    La dyslexie, trouble durable d’acquisition de la lecture (difficulté à reconnaître les sons qui composent les mots et à les lire), s’accompagne souvent de la dysorthographie (trouble persistant de l’acquisition et de la maîtrise de l’orthographe), de la dysgraphie (difficulté à accomplir les gestes particuliers de l’écriture)  et de la dyscalculie (trouble sévère dans les apprentissages numériques).
    La dyspraxie, altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements déterminés, en l'absence de toute paralysie ou parésie des muscles impliqués dans le mouvement - fait partie de la même famille de troubles.

    Depuis 2003, le Projet d’Accueil Individualisé https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21392 permet des aménagements scolaires et périscolaires de la crèche au lycée pour l’enfant porteur d’handicap (cf. le document « Répondre aux besoins éducatifs particuliers des élèves : quel plan pour qui ? » http://cache.media.education.gouv.fr/file/12_Decembre/37/3/DP-Ecole-inclusive-livret-repondre-aux-besoins_373373.pdf ).

    Le PAP  (PLAN D’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ (PAP)
Le plan d’accompagnement personnalisé permet à tout élève présentant des difficultés scolaires durables en raison d’un trouble des apprentissages de bénéficier d’aménagements et d’adaptations de nature pédagogique.  Il peut être proposé par le conseil d’école ou le conseil de classe. Il peut également être demandé par la famille. Le médecin scolaire fait un constat, au vu de l’examen qu’il réalise et, le cas échéant, des bilans psychologiques et paramédicaux réalisés. Le médecin scolaire rend alors un avis sur la pertinence de la mise en place d’un plan d’accompagnement personnalisé au vu de la présence ou non d’un trouble des apprentissages.
 Le plan d’accompagnement personnalisé est ensuite élaboré par l’équipe pédagogique, qui associe les parents et les professionnels concernés. La mise en oeuvre du plan d’accompagnement personnalisé est assurée par les enseignants au sein de la classe.

 Dans les situations où l'handicap est lourd et demande des adaptations précises et couteuses (ordinateur, Avs) il est préférable de faire un PPS.
 Le PROJET PERSONNALISÉ DE SCOLARISATION (PPS) concerne tous les enfants dont la situation répond à la définition du handicap telle qu’elle est posée dans l’article 2 de la loi de 2005 et pour lesquels la MDPH s’est prononcée sur la situation de handicap.
 C’est la famille (ou le représentant légal) qui saisit la MDPH afin de faire part de ses demandes et souhaits relatifs au parcours de formation de son enfant.
 L’équipe pluridisciplinaire d’évaluation (EPE), qui regroupe les différents professionnels des secteurs de la santé et de l’éducation, procède à l’évaluation de la situation de l’élève grâce au Geva-Sco première demande. Cette EPE élabore ensuite le PPS puis le transmet à la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). La CDAPH prend les décisions relatives au parcours de formation sur la base du projet personnalisé de scolarisation. Elle statue sur l’orientation des élèves : orientation en Clis,Ulis, ESMS et l’accompagnement. Le PPS précise les aménagements et adaptations pédagogiques nécessaires et favorise la cohérence des actions. Il permet à la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) de prendre les décisions relatives à la scolarisation en matière d’orientation (Ulis, IME, Sessad…), de matériel pédagogique adapté et d’aide humaine. Il comporte les préconisations utiles à la mise en oeuvre de ce projet.

    Certaines écoles proposent une pédagogie adaptée à ces troubles, c’est le cas à Paris des écoles CERENE http://www.cerene-education.fr/fr/accueilfr/a-propos-du-cerene , qui proposent un accueil et des aménagements spécifiques pour les enfants dys du CE1 à la 3e en vue de la réintégration d’un cursus traditionnel.

    La Fédération Française des Dys (FFDys) regroupe les différentes associations spécialisées dans le domaine des troubles spécifiques du langage et des apprentissages, en particulier la dyslexie, la dysphasie, la dyspraxie.  http://www.ffdys.com/

    Bibliographie

    Expertise collective. Dyslexie, dysorthographie, dyscalculie - Bilan des données scientifiques. Les éditions Inserm, 2007. http://www.ffdys.com/wp-content/uploads/2009/10/HISTOIRE2COMPRENDRE.pdf

    http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Difficultes_et_troubles_des_apprentissages_chez_l_enfant_a_partir_de_5_ans.pdf

    http://cache.media.education.gouv.fr/file/12_Decembre/37/3/DP-Ecole-inclusive-livret-repondre-aux-besoins_373373.pdf

    http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1276.pdf


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    Les troubles DYS

    Qu'est-ce que c'est?

     

    La dyspraxie

    ... en pratique

    Guide méthodologique à destination des

    enseignants du fondamental

     

     

     

     

    https://drive.google.com/file/d/0B9vprrjsV2KhejdWN3dnZjUwaTA/view

     

     

    régine Vermeulen 
(kevinlanglois83@gmail.com)


     

    Page 1 sur 32
     
     

     

    Affichage de Guide sur la dyspraxie en pratique.pdf

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  • http://www.apead.be/fr/fiches-pratiques

     

    Voici, sous forme de fiches, des informations qui vous seront utiles.

     

    • Liste des centres de diagnostic de dysphasie
    • Remboursement mutuel pour enfants à l'école ordinaire
    • Liste des écoles d'enseignement spécialisé:

      Pour trouver des établissements scolaires d'enseignement spécialisé adaptés aux enfants dysphasiques, faites une recherche avancée sur le site http://www.enseignement.be/index.php?page=26037 en indiquant:

       le type 8 ( =les troubles des apprentissages, principalement les problèmes –dys, et TDAH), en spécifiant ou non, la pédagogie adaptée « classes adaptées pour élèves aphasiques-dysphasiques » (= les classes de langage) ;  
      ou

       le type 7 ( =déficiences auditives), mais ici en spécifiant  « classes adaptées pour élèves aphasiques-dysphasiques » (= les classes de langage).

      Affinez votre recherche selon les autres critères (type primaire, secondaire, …, localité, etc).

    •  

    • Fiches-outils pour aider les parents à aider leurs enfants dys

    • Ce sont des pistes expérimentées par des parents avec leur(s) enfant(s). A vous de sélectionner les méthodes les plus adaptées à votre enfant. Ce qui est proposé peut aussi trouver sa place en classe et être d’une grande utilité à d’autres. C’est dans le dialogue avec les enseignants que se trouveront les meilleures solutions pour aider les enfants dans leur parcours.

      Les fiches qui constituent cette boîte à outils sont le fruit d’un long travail en collaboration avec l'UFAPEC et de nombreux parents, souvent engagés aussi dans des associations visant un trouble spécifique et qui ont partagé leurs expériences et réflexions. Ces fiches ont pour objectif de présenter des pistes qui ont aidé les enfants à aller au-delà de leurs difficultés.


    Et nous parents, dans tout ça ?

    Temps 1 : le parent en recherche

    Estime de soi

    Communiquer avec l'équipe éducative en primaire et lors d'activités parascolaires

    Communiquer avec l'équipe éducative en secondaire

    Travail à domicile

    Journal de classe - primaire

    Journal de classe - secondaire  

    Lectures obligatoires      

    Dictée de mots

    Production d'écrits

    Utilisation du dictionnaire

    Tables de multiplication

    Fiches abaques

    L'apprentissage des langues étrangères

    Utisation du logiciel Quizlet

     

     

     

     


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  • http://www.dyslexia.com/library/french/signes.htm

     

     

    © Ronald D. Davis 1992.

    La plupart des dyslexiques manifeste une dizaine des signes et des comportements listés ci-dessous. Ces caractéristiques peuvent varier d'un jour à l'autre et même d'une minute à l'autre. Le paradoxe des dyslexiques est la cohérence au sein de leurs incohérences.

    Général

      • Apparemment brillant, intelligence supérieure à la moyenne, s'exprimant bien à l'oral, mais incapable de lire, d'écrire ou d'orthographier au niveau de sa classe.
      • Etiqueté paresseux, sot, peu soigneux, immature, « manque de travail » ou « problème de comportement ».
      • N'est pas suffisemment en difficulté pour justifier d'une prise en charge.
      • Bon QI mais échoue aux évaluations en classe. Réussit mieux à l'oral qu'à l'écrit.
      • Se croit bête. A peu d'estime de soi. Dissimule ses faiblesses grâce à des stratégies de compensation ingénieuses. Niveau de frustration et de stress élevé face à la lecture et aux contrôles.
      • Doué pour les arts, le théatre, la musique, les sports, la mécanique, l'art du conte, le business, les affaires, le design, la construction ou les métiers d'ingénieur.
      • Se disperse et rêve souvent. Se perd facilement et n'a pas la notion du temps qui passe.
      • A du mal à soutenir son attention. Peut paraître hyperactif ou absent.
      • Apprend plus facilement à travers la manipulation, les démonstrations, l'expérimentation, l'observation et les supports visuels.

    Vision, lecture et orthographe.

      • Se plaint de vertige, de mal de tête ou de mal de ventre lorsqu'il lit.
      • Désorienté par les lettres, les chiffres, les mots, les séquences ou les explications orales.
      • Lorqu'il lit ou écrit, fait des répétitions, des substitutions, des omissions, des additions, des transpositions et des inversions de lettres, de chiffres et/ou de mots.
      • Se plaint de ressentir ou de voir des mouvements non existants lorsqu'il lit ou écrit.
      • Donne l'impression d'avoir des problèmes de vision non confirmés par un bilan ophtalmologique.
      • Excellente vue et très observateur ou alors manque de vision binoculaire et de vision périphérique.
      • Lit et relit en ayant du mal à comprendre.
      • Orthographe phonétique et incohérente.

    Audition et langage.

    • Hypersensibilité auditive. Entend des choses qui n'ont pas été dites ou non perçues par les autres. Facilement distrait par les bruits.
    • Difficulté à formuler ses pensées. S'exprime avec des phrases télescopiques. Ne termine pas ses phrases. Bégaie lorsqu'il est sous pression. A du mal à prononcer les mots complexes, mélange les phrases, les mots et les syllabes lorsqu'il parle.

    Pour plus d'informations, visitez apprendre autrement — La Méthode Davis

    Graphisme et motricité.

      • A du mal à écrire ou à copier. Tenue du crayon inhabituelle. Ecriture irrégulière ou illisible.
      • Maladroit, mal coordonné, peu habile aux jeux de ballon ou aux sports d'équipe. Difficultés dans les tâches de motricité fine ou grosse. Sujet au mal des transports.
      • Peut être ambidextre et confond souvent la droite et la gauche, au dessus et au dessous.

    Maths et gestion du temps.

      • A du mal à lire l'heure, à gérer son temps, à intégrer l'information ou les tâches séquentielles, à être à l'heure.
      • Pour compter, a encore besoin de ses doigts ou d'autres « accessoires ». Connaît la réponse mais ne sait pas la présenter par écrit.
      • Sait compter mais a du mal à compter les objets et à compter l'argent.
      • Est bon en arithmétique mais en difficulté avec les problèmes. Bloque au niveau de l'algèbre et des niveaux mathématiques supérieurs.

    Mémoire et cognition.

      • Excellente mémoire à long terme pour les expériences personnelles, les lieux et les visages.
      • Mémoire faible pour les séquences, les faits et les informations qui n'ont pas été expérimentées personnellement.
      • Pense essentiellement en images et en ressenti et non en sons et en mots (peu de dialogue interne).

    Comportement, santé, développement et personnalité.

    • Extrèmement désordonné ou alors maniaque de l'ordre.
    • Peut-être le bouffon de la classe, le fauteur de trouble ou alors trop discrêt.
    • A été précoce ou, au contraire, en retard dans les étapes de son développement (marcher à quatre pattes, marcher, parler, faire ses lacets…).
    • Sujet aux otites, aux allergies.
    • Peut être un gros dormeur ou, au contraire, avoir le sommeil léger. Enurésie.
    • Seuil de tolérance à la douleur particulièrement élevé ou faible.
    • Un sens élevé de la justice. Très sensible. Perfectioniste.
    • Les erreurs et les symptomes augmentent de façon significative sous la pression de l'incertitude, du temps, du stress ou de la fatigue.

    Le programme de correction de la dyslexie Davis® aporte une aide dans leur quotidien aux personnes qui manifestent ces signes. Les manifestations handicapantes de la dyslexie peuvent être corrigées et maîtrisées.


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