• Halte à la procrastination ! Une petite méthode pour s’organiser, même avec un TDA/H

    Mes relations avec l’administration ont toujours été cauchemardesques. Avouons-le, je déteste remplir des formulaires qui me paraissent inutiles, me plier à des règles qui me paraissent absurdes, me heurter à l’incompréhension d’agents qui appliquent des règles à la lettre, semble-t-il sans réfléchir au fonds du problème. Je suis capable de relever des challenges invraisemblables dans ma vie et mon boulot, mais poster un chèque… trop compliqué. Pendant longtemps je me suis contentée de me plaindre avec humour, en disant « Je voudrais que l’on invente un statut pour moi : handicapé administratif. »

    Finalement, je ne croyais pas si bien dire. Les personnes au cerveau hyperactif ou surefficient partagent souvent ce problème. Certains sont des chefs d’entreprise, des créatifs remarquables, ils font beaucoup de choses dans la vie, mais se noient dans un verre d’eau face à quelques papiers. Ca a l’air drôle mais ça ne l’est pas tant que ça. Ca peut aussi gâcher une vie, couper des envies. Je connais des entrepreneurs qui ont renoncé à leur projet parce qu’ils n’arrivaient pas à s’en sortir avec leurs déclarations URSSAF, TVA et autres joyeusetés. Et si l’on a des enfants, c’est une catastrophe : comment leur apprendre à faire leurs devoirs à temps et à ranger la chambre si nous donnons le pire des exemples ? Un problème que rencontrent souvent les parents d’enfants TDA/H, qui doivent aussi apprendre à régler leurs propres problèmes…

    Moi-même jusqu’à peu, je gâchais une énergie et un temps incroyable à régler des problèmes administratifs. Je m’étais installée dans un système inconfortable, mais dont j’avais pris l’habitude et qui me convenait. Je laissais les courriers s’entasser, dans une joyeuse procrastination (habitude de remettre à plus tard ce qui devrait être fait maintenant). Ensuite, je réglais les conséquences : lettres de réclamation, courriers à envoyer pour éviter des pénalités de retard, comptes en banque suspendus pour oubli d’un versement, etc.

    Chacun de nos comportements problématiques a un bénéfice collatéral

    Mon cerveau y trouvait sûrement un bénéfice secondaire. Toute mauvaise habitude perdure pour une, ou plusieurs raisons.

    Premier bénéfice immédiat : le plaisir d’éviter une tâche ingrate pour faire quelque chose de plus agréable à la place.

    Deuxième bénéfice : éviter de regarder certains problèmes en face (ah, il n’y a plus d’agent sur le compte, peut-être faudrait-il que je dépense un peu moins…)

    Troisième bénéfice : le cerveau à TDA/H, le cerveau des haut potentiels aussi, a besoin de challenges pour se mettre en mouvement, cela lui procure de la dopamine, le neuromédiateur de la stimulation et de la récompense. Payer une facture à temps c’est ennuyeux. Mais trouver un moyen d’éviter de payer les pénalités de retard, ça peut être un défi amusant… Et voilà comment la vie des personnes TDA/H ou surefficientes mentales se retrouve parsemée de mini-catastrophes à régler – pénible, mais excitant.

    Quatrième bénéfice, le plaisir de râler, de se faire plaindre, voire de se sentir supérieur à tous ces administratifs mesquins… Aller voir l’excellent livre J’arrête de râler et le site Internet qui va avec. Son auteur a remarqué que l’on râle souvent pour le plaisir de se plaindre, montrer que l’on a une vie difficile, s’attirer de l’attention, de la sympathie… mais aussi pour montrer sa supériorité sur ceux contre qui on râle. Certains en font un système de valeur, de justification de leur propre existence : je râle, donc je souffre, donc je mérite d’être là. Ou alors : je suis débordé, donc je suis important. Surtout si nous avons été élevés par des mère-courage sacrificielles ou des père-débordés qui passaient leur temps à se plaindre…

    Le temps de la prise de conscience

    J’ai eu une prise de conscience récemment alors que j’étais en train d’essayer de régler un dossier qui avait pris une complexité remarquable à cause de manquements de ma part. Je me suis rendue compte que ce problème, que j’ai mis plusieurs heures à régler, avec beaucoup de stress qui m’a gâché plusieurs journées, m’aurait pris 10 minutes si je l’avais traité à temps. Oui, 10 minutes contre plusieurs heures… Et en regardant autour de moi, je me suis aperçue que je pouvais réduire de 80%, en tout cas au moins de moitié, mon temps et mon stress administratif simplement en faisant les choses à temps.

    Depuis, je teste avec bonheur la méthode suivante :

    - première étape, la plus importante : la prise de conscience. Prendre conscience que les problèmes auxquels je fais face sont les conséquences de MES actions à 95% – bien sûr il y a aussi 5% de malchance et d’incurie des autres, mais finalement assez peu, en fait. Et donc, en assumer la responsabilité au lieu de me dire « c’est la faute à la méchante administration des impôts, de l’URSSAF, etc. » Et donc aussi, renoncer au plaisir de me plaindre de tout cela…

    - deuxième étape : se souvenir que je vais gagner plusieurs heures par semaine, et visualiser le choses que je vais faire à la place : jouer avec mes enfants, lire un bon livre de psycho, voir un bon film, écrire la suite de Réparer la planète, réfléchir à ce projet de stage TDA/H adulte que je voudrais monter, appeler mes amis…

    - troisième étape : aller voir ma boîte aux lettres et lui dire : à partir de maintenant je ne t’ouvrirai que lorsque j’aurai assez de temps devant moi pour traiter les courriers que tu contiens. La grande erreur de la procrastination commence lorsque vous prenez cette enveloppe officielle et que vous la posez dans une banette « à lire plus tard ». Pire encore, lorsque vous l’ouvrez, la lisez, et vous dites : « je n’ai pas le temps de m’occuper de cela, je le ferai demain ». Les auteurs de la méthode « Gettings things done » (en français : s’organiser pour réussir) insistent sur une chose : un papier ne doit être manipulé qu’une fois. Pourquoi ? Notre cerveau est attiré par la nouveauté, qui lui procure cette fameuse dopamine. Lorsqu’on ouvre la boîte aux lettres, il y a un petit moment d’intérêt, presque d’excitation : elle contient peut-être un courrier sympa, un colis que l’on a commandé, un magazine que l’on aime… il faut profiter de cette énergie pour traiter tout ce que la boîte contient. Car plus un courrier est manipulé, plus il perd de sa nouveauté, donc de son intérêt.

    - Quatrième étape : En faire un challenge : amusez-vous à minuter le temps de traitement moyen de votre courrier, le temps de remplissage d’un chèque, notez-le sur un tableau, regardez le diminuer avec l’entraînement (attention quand même à le faire avec soin !). Regardez ce qui fait obstacle à votre rapidité : vous perdez 10 minutes à trouver un timbre au fond de votre sac ? Amusez-vous à trouver des trucs pour être plus efficaces : acheter des enveloppes pré-timbrées, les garder toutes au même endroit facile d’accès, autant de micro-détails qui changent tout. Une fois le défi lancé, vous trouverez des tonnes de trucs dans de nombreux sites internet ou ouvrages (par exemple www.blog.tdah-adulte.org qui contient beaucoup de trucs anti-procrastination et pro-organisation).

    - Dernière étape, la récompense : Appréciez la satisfaction d’un bureau bien rangé, sur lequel ne traîne plus d’enveloppes à ouvrir, de courriers en retard… le temps gagné… la sérénité… La liberté, quoi !


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  • P'tit fascicule pour ados avec TDAH

     

    P'tit fascicule pour ados avec TDAH

     

    http://www.tdah.be/ADHD_teen_focus_F.pdf


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  • Approche nutritionnelle

     

     

    Selon certains chercheurs, l’alimentation pourrait avoir un lien avec le TDAH. Cette hypothèse n’est pour l’instant pas vérifiée, mais plusieurs études suggèrent l’utilité de suppléments alimentaires ou de diètes spécifiques pour réduire les symptômes du TDAH38,42.

    Efficacité incertaine Zinc. Selon plusieurs études, une carence en zinc serait associée à des symptômes plus marqués de TDAH. Par ailleurs, les résultats de deux essais avec placebo menés en Turquie et en Iran auprès de 440 enfants souffrant de TDAH indiquent qu’un supplément de zinc, seul (150 mg de sulfate de zinc durant 12 semaines, soit une très haute dose)33 ou associé à un médicament classique (55 mg de sulfate de zinc durant 6 semaines)34, pourrait aider les enfants atteints de cette affection. Il faudra cependant mener d’autres essais afin de vérifier son efficacité auprès des enfants occidentaux, qui sont moins à risque de souffrir d’une carence en zinc.

    Efficacité incertaine Magnésium. Au cours d’une étude portant sur 116 enfants souffrant du TDAH, on a observé que 95 % d’entre eux présentaient des signes de carence en magnésium27. Les résultats d’un essai clinique sans placebo mené auprès de 75 enfants atteints de TDAH indiquent que la prise de 200 mg de magnésium par jour durant 6 mois a diminué les manifestations d’hyperactivité chez les enfants traités au supplément, comparativement à ceux qui recevaient le traitement classique28. Des résultats positifs ont aussi été obtenus chez des enfants hyperactifs avec une supplémentation simultanée de magnésium et de vitamine B629,30.

    Efficacité incertaine Régime Feingold. Dans les années 1970, le médecin américain Benjamin Feingold22 a fait paraître un ouvrage intitulé Why Your Child is Hyperactive dans lequel il associait le TDAH à « l’intoxication » alimentaire. Le Dr Feingold a conçu en guise de traitement un régime alimentaire qui a connu une certaine popularité, malgré l'absence de recherches confirmant le lien entre l’alimentation et le TDAH. Dans son livre, le Dr Feingold affirme qu’il serait parvenu à guérir la moitié de ses jeunes patients atteints de TDAH grâce à un régime sans salicylate, présent dans certains végétaux, et sans additifs alimentaires (agents de conservation ou stabilisants, colorants, édulcorants, etc.)23,45.

    Depuis ce temps, quelques études ont été effectuées sur ce régime. Elles ont donné des résultats contradictoires. Certaines études empiriques appuient la thèse du Dr Feingold, tandis que d'autres aboutissent à des résultats contraires ou trop peu significatifs24,25. Le Conseil Européen de l’Information sur l’Alimentation (EUFIC) reconnaît que des améliorations de comportement ont été observées grâce à ce régime, lors d’études. Cependant, il soutient que, dans l’ensemble, les preuves sont faibles26. Toutefois, en 2007, un essai clinique à double insu, mené contre placebo sur près de 300 enfants âgés de 3 ans ou de 8 ans à 9 ans, a montré que la consommation de colorants ou d’additifs alimentaires artificiels augmentait l’hyperactivité des enfants40.

    Efficacité incertaine Régime hypoallergène. Des essais ont été menés afin d’évaluer si le bannissement des aliments les plus fréquemment responsables d’allergies alimentaires (lait, noix, poisson, blé, soya) avait un impact sur le TDAH. Pour l’instant, les résultats recueillis sont variables23. Les enfants les plus susceptibles d’en bénéficier sont ceux ayant des antécédents familiaux d’allergies (asthme, eczéma, rhinite allergique, etc.) ou de migraines.

    Recherches

    D’autres traitements suscitent l’intérêt des chercheurs. En voici quelques-uns.

    Acides gras essentiels. Les acides gras essentiels, dont l’acide gamma-linolénique (AGL) de la famille des oméga-6 et l’acide eicosapentaénoïque (AEP) de la famille des oméga-3, entrent dans la composition des membranes qui entourent les neurones. Des études ont trouvé un taux sanguin plus faible d’acides gras essentiels chez des personnes atteintes de TDAH31. De plus, les symptômes étaient plus prononcés chez les personnes dont le taux était le plus bas. Ce qui a mené certains scientifiques à émettre l’hypothèse que la prise de suppléments d’acides gras essentiels (par exemple, d’huile d’onagre ou d’huiles de poisson) pourrait contribuer au traitement du TDAH. Cependant, les résultats des études menées jusqu’à présent sur les suppléments d’acides gras essentiels ont été peu concluants31,41.

    Ginkgo (Ginkgo biloba). Le ginkgo est traditionnellement employé pour améliorer les fonctions cognitives. Au cours d’une étude sans groupe placebo réalisée en 2001, des chercheurs canadiens ont constaté que la prise de suppléments contenant 200 mg d'extrait de ginseng américain (Panax quinquefolium) et 50 mg d'extrait de ginkgo biloba (AD-FX®) peut réduire les symptômes du TDAH35. Cette étude préliminaire a porté sur 36 enfants âgés de 3 ans à 17 ans ayant pris ce supplément 2 fois par jour pendant 4 semaines. En 2010, un essai clinique mené sur 50 enfants atteints de TDAH a comparé pendant 6 semaines l’efficacité de suppléments de Gingko biloba (de 80 mg à 120 mg/j) à celle du Ritalin®. Selon les auteurs, le Ritalin® a été plus efficace que le Gingko, dont l’efficacité contre les troubles du comportement n’est pour l’instant pas prouvée43.

    Pycnogénol. Selon des études préliminaires, le Pycnogenol®, un antioxydant extrait de l’écorce de pin, pourrait être utile en cas de TDAH32.

    Suppléments de fer. Selon certains chercheurs, une carence en fer pourrait contribuer aux symptômes du TDAH. En 2008, une étude menée sur 23 enfants a montré l’efficacité d’une supplémentation en fer (80 mg/j). Les chercheurs ont observé des résultats comparables à ceux d’un traitement classique de type Ritalin. Le supplément était donné pendant 12 semaines à 18 enfants, et 5 recevaient un placebo. Tous les enfants inclus dans l’étude souffraient de carence en fer, justifiant une supplémentation39.


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  • D es enfants dans vos magasins qui courent partout, des parents exténués par ce surcroît d’énergie et ces déficits de l’attention à l’école et dans le quotidien… Avant d’avoir recours aux traitements médicamenteux, vous pouvez leur expliquer que dans certains cas, remanier le bol alimentaire et donner un coup de pouce avec les compléments alimentaires peut s’avérer très efficace…

     

    Le TDAH est défini comme l'ensemble de 3 symptômes plus ou moins prononcés : ● Troubles de l'attention (l'enfant a du mal à se concentrer, n'arrive pas à prêter attention lorsqu'on le sollicite, ne mène pas à bien les tâches qu'il entreprend, est facilement distrait par l’extérieur). ● Hyperactivité – agitation motrice anormale (il remue souvent les mains et les pieds, parle trop, court partout de manière inappropriée, a du mal à se tenir tranquille, à jouer ou à participer à des activités de loisirs). ● Impulsivité exagérée (il a des difficultés à attendre son tour, est impatient, interrompt les autres et impose sa présence). Les causes exactes de ce trouble restent encore à élucider, mais l’alimentation et la supplémentation font partie des pistes à explorer de façon plus approfondie.

    Remanier l’alimentation

    Avant tout, il faut rechercher un déséquilibre nutritionnel et axer vos conseils sur des aliments provoquant moins de perturbations glycémiques, donc à Index Glycémiques bas car les hypoglycémies, intenses ou même modérées, amplifient l'ensemble des troubles. En parallèle, il faut aussi détecter un déséquilibre micronutritionnel, et en particulier des déficiences en :
    ● Acides gras oméga-3 qui jouent en effet un rôle très important dans les troubles du comportement. Les conseils classiques sont donc de mise : poissons gras 1-2 fois par semaine, huile de cameline, de lin ou de colza au quotidien et noix en en-cas.
    Fer qui est souvent déficitaire chez les petits mangeurs ou ceux qui ne consomment pas beaucoup de viande rouge ou lentilles. Ainsi, il faut réussir à introduire ces aliments, peut-être sous forme mixée dans un premier temps.
    Zinc qui est un élément essentiel à la production de la mélatonine, elle-même régulatrice de la dopamine à laquelle sont associés un bon fonctionnement mental et une bonne attention et concentration. Pour les enfants, le plus simple est de leur faire consommer du foie de boeuf ou de veau, du boeuf haché.
    ● Magnésium, présent dans les noix du brésil, les amandes, les noix de cajou, les haricots secs et les vitamines du groupe B retrouvées dans la levure de bière et les aliments céréaliers complets qui permettront de rétablir des niveaux un peu bas et donc d’agir sur l’équilibre émotionnel global. D’autres chercheurs pensent que certains troubles de l’attention pourraient être dus à une intolérance alimentaire. Ainsi, une alimentation sans colorants synthétiques, avec moins de produits industrialisés, et dans certains cas un régime sans protéines de lait de vache ou sans gluten peut s’avérer efficace. Vous pouvez également en supplément ajouter de la L-glutamine, qui non seulement est un précurseur du gaba mais favorise également une meilleure intégrité de la paroi intestinale.

    Les suppléments nutritionnels

    Bacopa monnieri Cette plante indienne renferme des bacosides A et B qui augmentent la synthèse protéique dans l’hippocampe (une région du cerveau qui mémorise les informations à long terme) et agissent sur la transmission nerveuse. D’après des études précliniques, cette plante agit positivement sur les troubles de l’attention des enfants âgés de 6 à 8 ans, avec des résultats en seulement 4 semaines. Ils semblent s’intéresser beaucoup plus facilement à différents domaines et leur attention à l’école et au quotidien est plus importante et plus longue.

    Le conseil Bio Linéaires:
    recommandez une cure d’au minimum 3 mois d’un extrait standardisé au minimum à 50% de bacosides à raison de 100 mg/jour.

    Fer
    Le fer étant un élément essentiel à la production de dopamine, un neurotransmetteur qui stimule au niveau du cerveau des zones responsables de l'attention, du sens de l'organisation et du contrôle des mouvements, une carence en ce nutriment pourrait engendrer une diminution de dopamine pouvant contribuer aux TDAH. Selon les résultats de recherches, chez 84 % des enfants atteints du TDAH, le taux de ferritine était en dessous de la normale (moins de 30 ng/ ml) et plus les taux étaient bas, plus les symptômes étaient prononcés. Selon les auteurs, 1/3 des symptômes du TDAH pourrait s'expliquer par les faibles réserves en fer. La pâleur, la fragilité aux infections ORL, l’asthénie, les troubles des phanères, les difficultés de concentration et la fatigabilité à l'effort sont autant de signes de déficit en fer chez un enfant. Et si le diagnostic est confirmé par un taux de ferritine en dessous de 50 ng/mL, vous pouvez facilement conseiller la spiruline ou des extraits de fer liquide tous les matins.

    Spiruline
    D’après certaines recherches, elle pourrait diminuer les TDAH en chélatant l'aluminium, la tétrachloride de carbone et d'autres toxines ou métaux lourds (plomb, arsenic, cadmium). C’est également une source particulièrement intéressante de peptides et d’acides aminés essentiels que l’organisme transforme en bêta-endorphines ou en précurseurs de plusieurs neurotransmetteurs importants. Des recherches ont ainsi constaté une amélioration de 81 % de divers symptômes lorsque des enfants prenaient 1 g/jour de spiruline.

    Oméga-3
    L’étude Adélaïde menée en Australie en 2007 a mis en évidence une amélioration spectaculaire au terme de 3 mois de complémentation avec 750 mg par jour d'oméga-3 de type EPA sur l’attention, l'impulsivité et l’agitation, les fonctions cognitives, l'hyperactivité, l'anxiété et la timidité, le comportement d'opposition et la stabilité émotionnelle.

    Zinc
    Une étude iranienne effectuée sur 44 enfants âgés de 5 à 11 ans, présentant un diagnostic clair de TDAH, a démontré qu’une prise de zinc pendant 6 semaines, en combinaison avec le méthylphénidate (Ritalin), a permis d’améliorer leur état au fil de l’expérience. Le groupe placebo ne prenait que le médicament et le deuxième groupe le Ritalin et 15 mg de sulfate de zinc. Tous les enfants ont vu leur état s'améliorer mais ceux qui avaient reçu du zinc ont obtenu des résultats supérieurs.

    Elixirs floraux V
    ous pouvez aussi recommander des élixirs floraux comme : Vervain (Verveine) qui permet d’apporter modération et calme ou des complexes regroupant : Violette d’eau (Water Violet), Impatiene (Impatience), Bruyère (Heather), Hêtre (Beech), Houx (Holly), Marronnier blanc (White Chestnut).

     


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