• DOSSIER Médicaments Voici les types de médicaments généralement utilisés pour le traitement du trouble déficit d'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Ces médicaments ne guérissent pas le trouble mais aident à contrôler les symptômes.

    Les médicaments psychostimulants

    Il s'agit de la classe de médicaments la plus fréquemment utilisée et généralement la plus efficace. Les stimulants agissent en augmentant les niveaux de certains neurotransmetteurs, la dopamine, l'adrénaline et la noradrénaline. Ils améliorent la concentration et le contrôle du comportement.

     

    Il y a deux types de stimulants:

    - Les stimulants à base de méthylphénidate tels que la Ritaline ou Ritalin (methylphenidate), le Concerta et le Metadate.

    - Les stimulants à base d'amphétamine tels que le Adderall et le Dexedrine.

    Efficacité

    Ils améliorent les symptômes de TDAH chez environ 70% des adultes et 70%-80% des enfants. Les deux types fonctionnent également bien selon l'American Academy of Pediatrics (AAP) et sont généralement considérés comme des médicaments sécuritaires avec peu d'effets secondaires.

    Une recherche a montré qu'un stimulant à base de méthylphénidate était plus efficace qu'un stimulant à base d'amphétamine pour le contrôle de l'inattention et l'impulsivité chez les jeunes conducteurs.

    Voyez également:
    TDAH: les médicaments n'aident pas à long terme selon une importante étude

    Effets secondaires

    Les effets secondaires les plus fréquents sont l'appétit diminué, les maux de tête et d'estomac, la difficulté d'endormissement, la nervosité et le retrait social. Ces effets peuvent être atténués en ajustant le dosage ou le moment de la journée où est pris le médicament. De 15% à 30% des enfants développent des tics (comme un clignotement excessif des paupières et des grimaces) en prenant des stimulants. Il s'agit d'un effet secondaire qui disparaît à l'arrêt du médicament.

    Les psychostimulants amèneraient une légère diminution de croissance. Selon une récente revue des recherches sur le sujet, les enfants qui prennent des stimulants seraient légèrement moins grands et moins pesants. À l'âge de dix ans, ils mesureraient en moyenne 1 à 2 centimètres de moins. On ne sait pas encore si cette différence est rattrapée plus tard.

    Ces médicaments stimulants peuvent élever la pression sanguine. En mai 2006, Santé Canada a émis un avertissement que les gens ayant une pression sanguine élevée, une maladie cardiaque ou d'autres problèmes médicaux devraient éviter les médicaments stimulants pour le trouble déficit d'attention et hyperactivité. Aux états-Unis et au Canada, ces médicaments doivent être accompagnés d'un avertissement concernant des risques potentiels de problèmes cardiaques et de mort soudaine. Un avertissement de risque de symptômes psychotiques (tels que l'agressivité, les hallucinations et la manie) doit aussi apparaître sur l'emballage. Voyez à ce sujet:

    Les médicaments pour l'hyperactivité (TDAH) peuvent provoquer des hallucinations
    Médicaments pour le TDAH liés à des symptômes psychotiques et cardiaques
    La Ritaline (ou Ritalin) dans les cas de mauvais diagnostics pourrait favoriser la dépression

    Ils n'amèneraient pas d'accoutumance tels que prescrits pour le TDAH chez les enfants et les adolescents et ne semblent pas conduire à l'abus. Toutefois il y a un potentiel d'abus et de dépendance avec toutes les médications stimulantes. Voyez:

    L'abus de médicaments servant au traitement du TADH en hausse chez les jeunes
    De plus en plus de demandes de psychostimulants pour la performance scolaire


    Les médicaments non-stimulants

    Le Strattera (atomoxetine) a été le premier médicament non stimulant approuvé pour le traitement du TDAH. Cette classe de médicaments est généralement considérée moins efficace que les stimulants.

    Comme les stimulants, elle agit sur la noradrénaline. Elle aide ainsi à augmenter la capacité d'attention et à réduire les comportements impulsifs et l'hyperactivité. N'étant pas un stimulant elle ne se prête pas à l'abus et à la dépendance.

    Effets secondaires

    Cette classe n'amène pas certains des effets secondaires des psychostimulants comme l'insomnie. Elle peut toutefois amener d'autres effets sedcondaires tels que des étourdissements, des malaises à l'estomac, une baisse d'appétit, des nausées, de la fatigue, de la somnolence et des sautes d'humeur, particulièrement au début de la médication. Un avantage important de cette classe de médicaments est qu'elle agit plus longtemps et de façon plus égale sans l'effet de montagnes russes des stimulants (au début et à la fin de l'effet).

    Mise en garde contre le Strattera utilisé dans le traitement de l'hyperactivité


    Les antidépresseurs

    Les antidépresseurs sont parfois utilisés pour le traitement du TDAH. Ils sont particulièrement indiqués pour les adultes ou les enfants ayant le TDAH et souffrant de dépression. Mais généralement ils ne sont pas aussi efficaces que les stimulants ou les médicaments non stimulants comme le Strattera pour améliorer l'attention et la concentration.

    Les antidépresseurs semblent améliorer l'attention, le contrôle des impulsions, l'hyperactivité et l'agressivité.

    Les effets secondaires potentiels varient selon le type d'antidépresseurs.


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  • Ritaline (Ritalin), Concerta : liste de signes d'effets secondaires à surveiller (ANSM)

     

    L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié, le 17 juillet, un rapport sur l'utilisation du médicament méthylphénidate (Ritaline, Concerta et Quasym) en France et une brochure d’information à l'intention des patients et de leur entourage.

    Le médicament, qui est un psychostimulant apparenté à l’amphétamine, est indiqué "dans la prise en charge du trouble déficit de l’attention / hyperactivité (TDAH) chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsque les interventions psychologiques, éducatives, sociales et familiales seules s'avèrent insuffisantes".

     

    L’utilisation du médicament en France reste très limitée comparativement à d’autres pays européens ou aux États-Unis et au Canada.

    La réglementation qui réserve la prescription initiale et les renouvellements annuels aux spécialistes et/ou aux services hospitaliers spécialisés en neurologie, psychiatrie ou pédiatrie n’est pas toujours respectée, relève l'ANSM. Environ 10 % des prescripteurs initiaux, est-il estimé, sont des médecins généralistes exerçant en libéral. Les professionnels de santé ont reçu un rappel de l'ANSM à ce sujet en septembre 2012.

    La brochure d'information dresse notamment une liste de symptômes et de signes d'effets secondaires indésirables dont la survenue ou l'aggravation est à signaler rapidement au médecin :

    • Risques pour la santé mentale ou le comportement (risques neuropsychiatriques)

      • de tics moteurs : contractions répétées, difficiles à contrôler de certaines parties du corps;
      • de tics verbaux : répétition de sons et de mots;
      • d’une agressivité ou d’un comportement hostile;
      • d’une agitation, d’une anxiété ou d’une tension nerveuse;
      • d’un manque d’appétit ou d’un refus de se nourrir;
      • d’hallucinations (voir, entendre ou sentir des choses qui ne sont pas réelles) ou d’illusions (perceptions déformées de sensations réelles);
      • de signes de type paranoïaque (méfiance, susceptibilité exagérée, jugement faux, interprétation hâtive);
      • de signes évoquant une dépression (grande tristesse, désespoir, impression d’inutilité, culpabilité);
      • de sautes d’humeur ou de modification de l’humeur (notamment des symptômes correspondant à une surexcitation physique et psychique).
    • Risques pour les vaisseaux du cœur et du cerveau (risques cardiovascuLaires et cérébrovasculaires)

      • palpitations, douleurs dans la poitrine, perte de connaissance inexpliquée, difficultés à respirer;
      • maux de tête sévères, engourdissement, faiblesse ou paralysie d’un
        membre, altération de la coordination, de la vision, de la parole, du langage ou de la mémoire.
    • Risques de retard de croissance et de diminution de prise de poids

      • Il est nécessaire de surveiller le poids et la taille avant le début du traitement puis au moins tous les 6 mois.
    • Risques de mésusage (utiLisation inadéquate) et dépendance

      • Le médicament peut entraîner une dépendance (impossibilité de se passer de consommer une substance sous peine de souffrance physique et/ou psychique ou d’une altération du fonctionnement social) et une accoutumance (manque d’efficacité des doses usuelles à l’origine d’une augmentation progressive de celles-ci pour obtenir le même effet), indique l'ANSM.

    "Un suivi régulier, en particulier de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque, de la taille et du poids chez l’enfant, de l’humeur et du comportement, une réévaluation régulière de la nécessité de poursuivre le traitement, ainsi que le respect des conditions d’utilisation permettent de limiter la survenue d’effets indésirables graves", souligne le communiqué de l'ANSM.

    Voyez également:

    Psychomédia
    avec sources: ANSM.
    Tous droits réservés


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  • risque plus élevé de diagnostic d'hyperactivité (TDAH) chez les plus jeunes de classes

     

    Les plus jeunes enfants des classes des écoles primaires sont plus à risque de recevoir un diagnostic de TDAH (trouble du déficit de l'attention et d'hyperactivité) et de se faire prescrire des médicaments dont certains peuvent être liés à des effets secondaires, selon une étude publiée dans le Canadian Medical Association Journal.

    Richard Morrow de l'Université de Colombie-Britannique (Canada) et ses collègues ont consulté les dossiers médicaux de près d'un million d'enfants de la Colombie-Britannique, où un enfant doit atteindre l'âge de six ans avant le 31 décembre pour entrer en première année.

     

    Les garçons nés en décembre avaient un risque 30 % plus élevé de recevoir un diagnostic de TDAH que ceux nés en janvier de la même année, et avaient 41 % plus de risque de se faire prescrire des médicaments.

    Bien que moins de filles reçoivent un diagnostic de trouble de l'attention, celles nées en décembre avaient environ 70 % plus de risque que celles nées en janvier, et 77 % plus de risque de se faire prescrire des médicaments.

    Les taux les plus faibles de diagnostics et de prescriptions se trouvaient chez les enfants nés en janvier. Ils augmentaient ensuite de façon constante pour atteindre un pic en octobre pour les garçons et en décembre pour les filles.

    Une hypothèse pour expliquer que le pic ne soit pas en décembre pour les garçons est que certains parents retardent l'entrée à l'école s'ils ne jugent pas leurs enfants assez matures.

    Ces résultats montrent un sérieux problème dont doit s'occuper le système de santé afin de protéger les enfants vulnérables, estime le chercheur.

    Il souligne notamment les risques d'effets secondaires, affectant le sommeil, l'appétit et la croissance, associés aux médicaments stimulants ou non stimulants utilisés pour le traitement du TDAH ainsi que les effets secondaires sérieux associés aux médicaments antipsychotiques (neuroleptiques) dits de deuxième génération que certains peuvent se faire prescrire. Il y a aussi le problème de la stigmatisation associée au fait de recevoir un diagnostic.

    Des études américaines ont aussi montré un risque plus élevé de recevoir un diagnostic de TDAH pour les plus jeunes de classes.

    Voyez également:

    Psychomédia avec source: Globe and Mail. Tous droits réservés.


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  • Autisme

    Dossier réalisé en collaboration avec le Pr Catherine Barthélémy, chef de service honoraire du service de Pédopsychiatrie au CHU Bretonneau de Tours, chercheuse au sein de l’UMR930 Inserm/Université François Rabelais «Imagerie et Cerveau», équipe « Autisme ».

    L’autisme est un trouble envahissant du développement qui apparaît précocement au cours de l’enfance et persiste à l’âge adulte. Il se manifeste par des altérations dans la capacité à établir des interactions sociales et à communiquer, ainsi que par des troubles du comportement. Les personnes souffrant d’autisme semble souvent isolées dans une sorte de monde intérieur.

    L’autisme fait partie des troubles envahissants du développement (TED), un groupe hétérogène de pathologies, caractérisées par des altérations qualitatives des interactions sociales, des problèmes de communication (langage et communication non verbale), ainsi que par des troubles du comportement correspondant à un répertoire d’intérêts et d’activités restreint, stéréotypé et répétitif. Le handicap associé est variable, allant de léger à sévère. Il est presque toujours associé à des difficultés d’apprentissage.

    L’autisme apparaît dans la petite enfance, avant l’âge de trois ans, puis persiste tout au long de la vie. Parmi les principaux autres TED pouvant affecter les enfants figure le syndrome d’Asperger, forme particulière de l’autisme associée à un très bon développement intellectuel. Figurent aussi des troubles liés à des altérations génétiques, comme le syndrome de Rett, le syndrome du X fragile et les retards mentaux liés au X. Il est à noter que leur appartenance au spectre des troubles autistiques est actuellement en cours de discussion.

    On estime qu’environ 100 000 jeunes de moins de 20 ans sont atteints d’un TED en France. L’autisme infantile concernerait environ 30 000 d’entre eux.

    Des troubles affectant les relations interpersonnelles, la communication et le comportement

    Les personnes atteintes d’autisme semblent difficilement accessibles aux autres. Elles n’établissent pas les contacts nécessaires à la construction d’une relation interpersonnelle, en particulier les contacts visuels. Elles paraissent même les éviter. Le plus souvent, elles ne répondent pas lorsqu’on les appelle. Elles sourient très rarement et semblent ne pas comprendre les sentiments et les émotions des autres.

    Les troubles de la communication associés à l’autisme touchent à la fois le langage et la communication non verbale. La majorité des autistes ne parlent pas. Ceux qui acquièrent un langage parlé parlent de manière étrange. Ils inversent les pronoms (« tu » à la place de « je »), répètent tout le temps la même phrase, modulent bizarrement leur voix, ont un débit et un rythme particulier… Ils sont généralement incapables d’utiliser des termes abstraits. Ils ont par ailleurs beaucoup de mal à comprendre une conversation et à entrer dans un dialogue. Par ailleurs, ils ne comprennent et n’utilisent pas les éléments de communication non verbale, tels que les gestes, les expressions du visage ou le ton de la voix.

    Les personnes atteintes d’autisme ont souvent des comportements bizarres et répétitifs (balancements du corps, battements des mains, tournoiements…), auto-agressifs (se mordre les mains, se cogner la tête…) ou inappropriés (pleurer ou rire sans raison apparente…) . Elles s’attachent souvent à des objets qu’elles utilisent de manière détournée, par exemple en les alignant ou en les faisant tourner inlassablement. Elles semblent souvent indifférentes aux bruits extérieurs mais, de manière paradoxale, elles peuvent y être extrêmement sensibles. La lumière, le contact physique ou certaines odeurs peuvent également déclencher chez elles des réactions de rejet très fortes. Enfin, les autistes ont souvent des peurs inhabituelles et une intolérance aux changements (de lieux, d’emplois du temps, de vêtements…). Une situation imprévisible qui les dérange peut provoquer une réaction d’angoisse ou de panique, de colère ou d’agressivité.

    L’autisme et les autres TED s’accompagnent souvent de troubles du sommeil, de troubles psychiatriques (dépression, anxiété, déficit d’attention-hyperactivité). L’épilepsie est aussi parfois associée aux TED. Un retard mental est observé dans environ un tiers des cas.

    Les premiers signes, avant 3 ans
    Les premiers signes évocateurs de l’autisme apparaissent le plus souvent entre 18 et 36 mois.
    L’enfant est trop calme ou au contraire trop excité. Il semble indifférent au monde sonore et aux personnes qui l’entourent. Il ne réagit pas (ou peu) aux séparations et aux retrouvailles. Il ne sourit pas (ou rarement) et reste silencieux. Il ne joue pas à faire « coucou » et ne cherche pas à imiter les adultes. Il développe des comportements répétitifs et s’intéresse à un nombre très restreint d’objets.

    Une origine multifactorielle, largement génétique

    Il est désormais bien établi que l’autisme et les autres TED sont des maladies dont l’origine est multifactorielle, avec une forte implication de facteurs génétiques. Etre un garçon et présenter des antécédents familiaux sont deux facteurs de risque reconnus. Les TED sont en effet quatre fois plus fréquents chez les garçons que chez les filles. Et dans une fratrie où il existe déjà un enfant atteint, on estime que le risque de développer un autisme pour un nouvel enfant serait de 4 % si l’enfant déjà atteint est un garçon, de 7 % si c’est une fille.

    Les données actuellement disponibles montrent que les maladies cœliaques secondaires à une intolérance au gluten, la vaccination combinée contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) ou encore les caractéristiques psychologiques des parents ne sont pas des facteurs de risque de TED.

    Une prise en charge globale

    Il n’existe pas de traitement de l’autisme, mais une prise en charge précoce et adaptée à l’enfant permet d’améliorer ses capacités à interagir avec le monde qui l’entoure et à s’y adapter. Cette prise en charge est pluridisciplinaire et individualisée.

    L’enfant reçoit des soins éducatifs qui l’aide à développer son langage, ses compétences cognitives, sensorielles et motrices, à adapter son comportement, à gérer ses émotions…

    L’objectif est de lui apprendre à interagir avec les autres et à acquérir de l’autonomie.

    Le développement de l’enfant est régulièrement évalué (au moins une fois par an), de manière à pouvoir ajuster sa prise en charge.

     

     

     

    Des médicaments ?
    A ce jour, aucun traitement médicamenteux ne guérit l’autisme ou les TED. Toutefois, certains médicaments sont utilisés pour traiter les pathologies associées aux troubles du développement, comme l’épilepsie.


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  • Autisme où en est la recherche ?

    La recherche a récemment permis de nombreuses avancées dans la compréhension des mécanismes biologiques associés à l’autisme et aux autres TED. L’imagerie médicale a permis de mettre en évidence des anomalies cérébrales chez certains patients, notamment dans les régions du cerveau impliquées dans le langage et la cognition sociale. La biologie moléculaire à quant à elle conduit à l’identification de nombreux gènes dont l’altération semble conduire à une plus grande susceptibilité à l’autisme. Ces gènes sont impliqués dans des processus biologiques divers, mais nombre d’entre eux participent à la formation du système nerveux et la synthèse de substances chimiques indispensables au bon fonctionnement du cerveau, comme la sérotonine, le glutamate, l’acétylcholine ou le GABA. L’identification de leur rôle dans le développement des TED offre de nouvelles pistes de recherche pour la mise au point de stratégies thérapeutiques.

    Ainsi, l'implication du GABA dans les mécanismes possibles à la base de l’autisme a contribué à l’élaboration d’une hypothèse selon laquelle un traitement diurétique, visant à réduire la concentration de chlore dans les neurones, pourrait diminuer la sévérité des troubles autistiques. L’hypothèse a été récemment testée avec un certain succès chez une soixantaine d’enfants. Un essai clinique de plus grande envergure devrait prochainement être lancé afin de confirmer l’intérêt de ce traitement.

    Une autre piste prometteuse est celle de l’ocytocine : cette hormone, connue pour son rôle dans l’attachement maternel et le lien social, semble améliorer les capacités de certains autistes à interagir avec d’autres personnes. Là encore, les données obtenues sont préliminaires et restent à confirmer.


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