• http://www.visualsupportsandbeyond.co.uk/misc/autismforchildren2.html

    L’autisme est un trouble qui influence la manière dont ceux qui en souffrent perçoivent et comprennent le monde qui les entoure. L’autisme touche environs une personne sur cent.

    Avant de continuer, parlons un peu de nous, les êtres humains.

    Nous sommes tous des personnes, et cependant nous sommes tous différents!
    More peopleNous sommes tous différents à l’extérieur.

    Nous avons différentes coiffures et couleurs de cheveux, différentes couleurs de peau; nous pouvons être petits ou grands; nos visages et nos voix sont différents ; certains sont minces, d’autres plus gros ; il y a des filles et des garçons.

    Malgré toutes ces différences, nous sommes tous des êtres humains.


    Nous sommes aussi tous différents à l’intérieur.

     

     

    Certains sont courageux, d’autres sont drôles et savent raconter des blagues; certains sont calmes, d’autres très gentils, d’autres encore aiment faire les fous ; certains sont distraits, d’autres très bien organisés. Je pourrais donner d’autres exemples, mais j’espère que tu comprends où je veux en venir.

    Ce qui nous rend tous différents à l’intérieur, c’est la façon dont notre cerveau fonctionne.

    On pourrait donc dire que nos cerveaux sont connectés différemment.
    Brain 1Brain 2Brain 3Brain 4
    La façon dont notre cerveau est connecté nous rend doués ou moins doués pour différentes choses.
    GuitarGoalkeeper

    Certains sont forts en math, d’autres sont des artistes ou musiciens de talent ; d’autre encore sont doués pour le sport, la cuisine, la danse, ou plein d’autres choses!

    Les personnes autistes ont le cerveau connecté d’une façon très spécifique.
    Autistic brain
    Child
    Cela veut dire qu’ils ont des difficultés dans trois domaines bien précis : les interactions sociales, la communication et l’imagination.

    On appelle ces trois domaines la triade autistique.

    On appelle souvent l’autisme

    le spectre autistique.

    GroupCleverparce que, comme nous sommes tous différents, les autistes sont tous différents les uns des autres.

    Certains peuvent souffrir d’un handicap mental, et ne pourrons jamais apprendre à parler ou à se débrouiller seuls.

    D’autres peuvent être super intelligents et devenir des scientifiques ou des inventeurs.

    Bien entendu, il y a aussi toute sorte de personnes entre ces deux extrêmes.
     
    SingPaintingOn pense que certaines personnes célèbres étaient peut-être autistes, par exemple, Albert Einstein, Mozart, Isaac Newton, Charles Darwin et Michelangelo.

    Il existe même des chanteurs et des acteurs qui sont autistes!

    Ils ont tous une chose en commun: c’est la triade autistique. Nous allons donc expliquer de quoi il s’agit.
     

    Les interaction sociales.

    RulesNous respectons tous beaucoup de règles sociales sans même y penser, par exemple, fermer la porte quand nous allons aux toilettes, ou ne pas interrompre quelqu’un qui parle.

    Parfois, les règles sociales changent selon l’endroit où nous nous trouvons. Par exemple, on peut porter un pyjama chez soi, mais pas dans un magasin !

    Les règles sociales changent aussi quand on grandit. En général, on peut courir tout nu sur la plage quand on a 2 ans, mais pas quand on en a 14 ; et on ne peut jamais se mettre tout nu dans un magasin!

    Beach nakedLes autistes ont souvent du mal à comprendre et à respecter ces règles sociales.

    Certains essaient et paraissent un peu bizarre, d’autres évitent les rapports sociaux autant que possible. Parfois, certains sont tout à fait inconscients des règles sociales; ils peuvent être contrariés parce qu’ils ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent, ou ils peuvent faire des choses gênantes pour les autres sans s’en rendre compte.

    BoredIls peuvent aussi avoir des difficultés à se faire des amis.

    Il peut être difficile pour eux de reconnaître et de comprendre les émotions, et ils ne se rendent pas toujours compte que quelqu’un est contrarié ou effrayé.

    Il arrive qu’ils parlent beaucoup de ce qui les intéresse et si les autres les trouvent ennuyeux, ils ne s’en rendent pas toujours compte.
    La communication.

    Certains autistes ne savent pas parler, d’autres ne connaissent que quelques mots, d’autre encore parlent normalement.

    Arm and legCertains autistes connaissent des mots, mais ne comprennent pas à quoi ils servent. Nous devons travailler beaucoup pour leur apprendre à utiliser les mots, en les aidant avec des images ou grâce à la langue des signes.

    Les autistes qui savent parler comprennent souvent les choses de façon très littérales. Il arrive qu’ils ne comprennent pas des expressions très courantes comme, "les doigts dans le nez" pour dire que quelque chose est facile ou "j’en ai plein le dos!" pour dire qu’on en a marre!

    Les autistes ont particulièrement du mal à comprendre la communication non-verbale.

    La communication non-verbale, c’est ce que nous faisons avec le reste de notre corps pendant que nous parlons, par exemple, le ton de la voix, les gestes de la main, ce que nous regardons et toutes sortes d’autres mouvements, comme hocher ou secouer la tête.

    Body language

    PointParfois, la communication non-verbale change complètement la signification de ce que nous disons, comme lorsque nous sommes sarcastiques ou que nous disons quelque chose pour rire.

    Certains autistes ont besoin de plus de temps pour assimiler le langage parlé. Ils ont peut-être besoin de beaucoup réfléchir aux mots pour pouvoir les comprendre, un peu comme quand tu dois beaucoup réfléchir pour faire un calcul dans ta tête pendant un cours de math. Et tout comme quand tu fais un calcul dans ta tête, ils ont besoin d’assimiler les mots parlés sans être interrompus, sinon ils devront tout recommencer.

    L’imagination.

    KettleLes autistes ont de problèmes d’imagination ‘fonctionnelle’. La plupart des gens pensent qu’on utilise uniquement l’imagination quand on joue ou qu’on fait quelque chose de créatif, comme peindre ou écrire un livre.

    En fait, l’imagination est aussi très importante pour notre sécurité. Elle nous permet de réfléchir à des choses qui ne sont pas en train de se passer tout de suite. Elle nous aide à imaginer ce qui pourrait ou devrait se passer si nous faisons quelque chose, même si nous ne l’avons jamais fait. Par exemple, nous savons qu’on se brûle les doigts si on touche une bouilloire qui chauffe, ou qu’on risque de se faire écraser si on traverse la route sans regarder.

    Quand nous ne savons pas ce qui va arriver, nous avons peur. À cause de leur problèmes d’imagination, les autistes ont souvent plus de mal que nous mal à imaginer ce qui va arriver, et donc ils se sentent très souvent effrayés.

    Cela arrive souvent quand ils visitent un nouvel endroit, ou que ce qui était prévu change brusquement. C’est pour cela que les autistes peuvent avoir besoin d’un calendrier visuel.

    TantrumNous utilisons aussi notre imagination pour comprendre quel effet notre comportement a sur les autres. Quand on est méchant avec quelqu’un, on sait qu’on leur a fait de la peine, même si cette personne le cache. Les autistes, par contre, ne s’en rendent pas compte, et ils peuvent sembler égoïstes ou méchants, alors qu’en fait, ils ne se rendent pas compte qu’ils ont fait de la peine à quelqu’un.

    Parfois, ils ont aussi peur de goûter un nouvel aliment, et ils ne veulent manger que ce qu’ils considèrent comme ‘sûr’, ou ils n’aiment pas porter de nouveaux vêtements ou de nouvelles chaussures.

    Les sens.
    Senses

    Les autistes ont souvent des problèmes liés aux sens. Les êtres humains ont 7 sens, qui sont:

    • Le goût
    • Le toucher
    • L’odorat
    • La vue
    • L’ouïe
    • L’équilibreBurn lap
    • La perception du corps (ce qui nous permet de savoir ce que font les différentes parties de notre corps, même sans les regarder)

    Juste comme pour les mots, les autistes peuvent avoir besoin d’un peu plus de temps pour comprendre ce que leur disent leur sens. Ils peuvent avoir des difficultés à filtrer les bruits comme une conversation dans la pièce d’à côté quand ils regardent la télévision.

    Ils ne seront peut-être pas capables de discerner rapidement à quel sens être attentif. Par exemple, ils peuvent être tellement captivés par la télévision qu’ils ne remarqueront pas qu’un bol de soupe chaude leur brûle les genoux.

    WiggleNous avons tous besoin d’un certain niveau de stimulation pour nous sentir bien. Si nous n’en recevons pas assez, notre cerveau est ‘affamé’ et nous recherchons des sensations. Si nous en recevons trop, notre cerveau est ‘surchargé’ et nous évitons les stimulations. Mais qu’est-ce que cela veut dire, dans la vie de tous les jours ?

    Par exemple, si on reste assis trop longtemps, on a besoin de bouger, parce qu’en restant assis, on ne reçoit pas assez de stimulation du toucher, de l’équilibre ou de la perception du corps. Si ça ne dure pas trop longtemps, ça va, mais après un moment, nous avons besoin de nous lever et de bouger. C’est pour cela que tu as besoin d’aller en récréation à l’école !

    LoudPour beaucoup d’autistes, les signaux envoyés par leurs sens à leur cerveau sont trop faibles ou trop forts. Donc, comme nous, ils recherchent ou évitent les sensations pour se sentir bien. Certains ont une ouïe hypersensible, et ils trouvent trop fort et effrayants des bruits qui nous semblent normaux.

    D’autres autistes peuvent avoir un sens de l’équilibre trop peu sensible, et donc ils ont besoin de se balancer ou de tourner sur eux-mêmes pour le stimuler. Chacun des 7 sens peut être trop ou trop peu sensible, ou normal. Comme je l’ai déjà dit, tout le monde est différent !

    C’est tout ce que j’avais à dire au sujet de l’autisme. Si tu veux en savoir plus ou que tu te sens prêt à apprendre plus de détails, tu peux regarder le reste de mon site.


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  • Par Déclic n°164

     

    La façon dont un enfant observe les visages peut révéler son autisme. L’eye tracking, un outil de diagnostic imaginé par des chercheurs américains, arrive en France. Une vidéo pour comprendre.

     

    Diagnostic de l'autisme par Eye tracking

    Comment ça marche l'Eye tracking ?

    L’eye tracking (en français : oculométrie) est une technique d’analyse des mouvements oculaires. Des images sont projetées sur un écran : des objets, des animaux, mais aussi des visages. Des nourrissons de 2 à 6 mois peuvent être testés. On cherche à savoir s’ils observent les yeux, le nez, la bouche ou davantage le contour du visage.

    Les médecins américains l’utilisent déjà ?

    Non, ce sont des recherches pour le moment. La plus importante s’est déroulée en 2013. Des chercheurs d’Atlanta avec des tout-petits présentant ou non des risques d’autisme. Ceux dont le diagnostic a été confirmé à l’âge de 3 ans présentaient des perturbations du contact visuel, ne regardaient pas suffisamment les détails du visage et notamment les yeux.

    Que disent les experts en France ?

    Bernadette Rogé, psychologue et professeure de psychologie clinique à l’université de Toulouse 2- Jean-Jaurès : « Cette méthode d’observation du suivi du regard, sur laquelle nous travaillons aussi en France, est extrêmement prometteuse. Nous sommes en train d’étudier notamment l’exploration visuelle d’un visage qui s’opère généralement de biais en commençant par la gauche, et qui ne se retrouve pas chez les enfants avec autisme. Ce nouvel indicateur est une mesure objective et vraiment intéressante pour analyser ce qui ne s’observe pas à l’œil nu. »

    Démonstration en images

    Séance d’Eye tracking avec Thomas, 5 ans. Le petit garçon est invité à regarder des objets de la vie quotidienne (qu’il analyse bien) et des visages (qu’il n’explore pas suffisamment).  Extrait du web-documentaire de Valéria Lumbroso : Le monde de l’autisme.


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  • RACONTER L’AUTISME AUTREMENT  Recommandations pour la terminologie de l’autisme dans les médiashttp://autcreatifs.com/2014/12/19/raconter-lautisme-autrement/

     

    Les connaissances sur l’autisme sont en pleine évolution. Malgré cela, une grande partie de la population ignore encore ce que signifie réellement être autiste, et les idées inexactes provenant de mythes populaires sont très répandues. Comme conséquence de cette désinformation, la terminologie qui fait référence à la condition autistique et aux personnes autistes est très variable. Souvent, elle prend une forme respectueuse, mais, sous d’autres formes, elle peut être dévalorisante.

    Ce document se veut un guide s’adressant à toute personne qui travaille dans le domaine des communications. Selon les principes de la non-discrimination et du droit à une information juste, l’utilisation d’un langage adéquat est à recommander.
    Ces propositions ont reçu l’appui du Docteur Laurent Mottron. Nous le remercions de son soutien.
    Dr Laurent Mottron, M.D., Ph.D., DEA, est chercheur à l’Hôpital Rivières-des-Prairies et au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, et professeur titulaire au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal. Il se spécialise dans la recherche sur l’autisme.

    Tableau 15 janvier 2015

    Pour contribuer à briser les mythes, voici quelques pistes utiles :

    - Éviter de généraliser. Faire référence à la diversité des personnes autistes et à la neurodiversité humaine.

    - Éviter d’utiliser le mot « autiste » pour décrire les attitudes publiques de manque de communication, ou comme un adjectif dont le but est la critique négative ou l’insulte.

    Par exemple : « L’autisme des journalistes de Radio Canada », Dreuz Info, 16 novembre 2014

    - Éviter de faire des comparaisons du type « Rain Man » et d’exagérer l’intelligence et les talents des autistes.

    - Éviter de décrire la personne autiste comme étant plongée dans un isolement volontaire.

    - Éviter de culpabiliser les parents, la société ou l’environnement.

    - Éviter de parler de l’autisme comme d’une épidémie, d’une plaie sociale ou d’une tragédie. Cette façon de décrire l’autisme se reflète sur les personnes autistes elles-mêmes. Elle est dommageable pour l’estime de soi, surtout pour les enfants qui souvent ne comprennent pas bien, et favorise la discrimination.

    - Nous reconnaissons que, comme toute personne humaine, chaque personne autiste possède un potentiel, des dons, des aptitudes, des qualités, etc., tout autant que des limites, des faiblesses, des défauts, des défis à affronter, etc. Les personnes autistes sont autant diverses entre elles que le sont les personnes non autistes.

    - L’autisme est une caractéristique humaine qui peut, ou non, être accompagnée de dysfonctionnements. En soi, l’autisme n’est pas une maladie. Pour ces raisons, le vocabulaire de la pathologie est à éviter, y compris le mot « trouble ».

    - L’autisme fait partie intégrante de la personne. Ce n’est pas un accessoire. Une personne autiste n’est donc pas « avec autisme ». À noter que cette formulation est un anglicisme.

    - Des expressions comme « une personne TSA » sont incorrectes du point de vue de la langue : dire « un TSA » en parlant d’une personne autiste, c’est comme dire « un trouble »; « une personne TSA » signifie « une personne trouble » et « personne avec TSA » signifie « personne avec trouble ». Le respect de la dignité des personnes, ainsi que le respect de la langue et de la grammaire, justifient ces recommandations.

    - Les « niveaux » d’autisme favorisent la discrimination. Il est préférable de parler des capacités, dons et talents de la personne, ainsi que de ses défis et difficultés.

    Guide proposé par Marie Lauzon, Lucila Guerrero et Antoine Ouellette pour Aut’Créatifs, un mouvement de personnes autistes pour la reconnaissance positive de l’esprit autistique.

    Version PDF: Raconter l’autisme autrement Janvier 2015

     


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  • Écrit par : Marjorie et Shilov

     

     

     

    Autisme - Comportement - Autonomie -

     

    Votre enfant fait souvent les mêmes gestes du matin au soir?

     

    Y a-t-il moyen de lui permettre non seulement de varier ses activités, mais aussi de contribuer à son autonomie de sorte qu’il prenne part à la vie de tous les jours et comprenne mieux comment fonctionnement les choses de la vie courante?

     

    La possibilité de mieux fonctionner au fil des ans peut se présenter pour plusieurs enfants sous le spectre de l’autisme à travers différents types de thérapies et une fois le «moteur» reparti, il peut être bénéfique de plonger notre enfant dans l’environnement ambiant, tout en respectant son besoin de se retrouver parfois seul pour se ressourcer.

     

     

     

    Par où commencer?

     

    Au début, vous pouvez simplement décrire vos activités en sa présence. Par exemple, si votre enfant se trouve proche de vous et que vous préparez un repas, que votre enfant soit verbal ou non, profitez de l’occasion pour lui dire : «devine qu’est-ce qu’on mange? ton plat préféré! (dites ce que c’est); regarde comment je le fais (ex.:  j’enlève la pelure, je coupe, je fais cuire…)».

     

    Je ne regrette pas d’avoir pris l’habitude de parler à ma fille qui ne parlait qu’à peine il y a quelques années et auprès de qui j’avais souvent l’impression de tenir un monologue. Bien qu’elle semble à présent devoir mettre de l’ordre dans ses idées avant de parler, elle participe activement à la vie de famille et prend plusieurs initiatives quant aux tâches ménagères.

     

    Il pourrait sûrement en être de même pour votre enfant.

     

     

     

    Une étape à la fois…

     

    Tandis que je m’apprête à mettre sur pied un système pour déléguer les tâches à la maison, j’ai pensé que je pourrais partager avec vous, par la même occasion, quelques petites tâches

     

    (ci-dessous) que vous pourriez attribuer à votre enfant dans un cadre sécuritaire et selon son niveau d’autonomie à travers le temps.

     

    Au début, vous pouvez lui demander d’être tout simplement votre assistant, pour ensuite l’accompagner dans sa tâche et effectuer un travail d’équipe. Une fois une assez grande autonomie installée, vous pouvez jeter un coup d’oeil en l’encourageant durant le processus. En vérifiant si la tâche a été faite, encouragez votre enfant de différentes façons (verbalement, avec des autocollants, périodes de jeu/lecture, sorties en plein air, etc.). Vous pouvez en ajouter d’autres au fur et à mesure que l’enfant grandit ou effectuer une rotation entre différentes tâches d’une semaine à l’autre.

     

     

     

    Vider

     

    La poubelle ou la corbeille de recyclage; le panier à linge sale. Pour l’aider à développer l’habitude, vous pouvez placer un panier ou un sac en tissu accroché derrière la porte de sa chambre et dans lequel il mettra son linge sale au fur et à mesure et qu’il pourra vider à la fin de la semaine en vue du lavage. Connaître l’emplacement des bacs à poubelle et à recyclage autour de la maison pourrait non seulement l’aider à mieux prendre conscience de l’environnement extérieur à la maison, mais peut aussi être une occasion de discuter de la destination des poubelles et des objets recyclés, etc.

     

     

     

    Ranger

     

    Faire son lit, ranger ses jouets, ranger après les devoirs ou toute autre activité qui a exigé que l’on utilise des objets qui ne se retrouve pas en principe à un endroit donné. Comme pour toute autre chose, il faut procéder par étape; décidez une première habitude de rangement que vous souhaitez que votre enfant adopte (ex. : ranger ses jouets) et demandez lui de le faire chaque fois qu’il a fini de jouer. Mettez des conditions : par exemple, il faut qu’il ait rangé un premier jeu avant d’en sortir un nouveau. Efforcez-vous de faire preuve de cohérence en restant ferme sur les conditions établies.

     

     

     

    Nettoyer

     

    Laver des fruits et des légumes avant de les manger; nettoyer une petite surface du plancher ou le balayer. Vous pouvez montrer à votre enfant comment frotter une tache sur un vêtement ou ou lui expliquer par étapes le fonctionnement des machines à laver / sécheuse.

     

     

     

    Préparer

     

    Vêtements pour l’école ou pour une activité sportive, mettre la table, éplucher, trancher, râper, passer au tamis : autant de petites actions qui pourraient faire la joie de votre enfant et faire en sorte que vous vous sentiez en bonne compagnie par votre petit(e) ou grand(e) assistant(e).

     

     

     

    Cuisiner

     

    Laver, brosser, couper, peler, avec des outils sécuritaires, des fruits et des légumes lors de la préparation de repas, pour les collations ou encore pour des anniversaires.

     

     

     

    Réparer

     

    Si vous aimez bricoler et que votre enfant semble avoir ce penchant, vous pouvez prévoir du temps pour réparer des jouets brisés ou raccommoder de façon sécuritaire.

     

     

     

    Arroser

     

    Cela peut devenir un rituel hebdomadaire pour votre enfant de faire le tour des pièces pour arroser les plantes de la maison ou du potager, sans oublier celles du balcon (avant et arrière)!

     

     

     

    Trier

     

    Le tri des vêtements par couleurs avant de les laver peut facilement être un jeu pour notre enfant. Il sera possible de lui expliquer éventuellement le pourquoi (la teinture qui pourrait déteindre, etc.). Votre enfant peut également aider à faire le tri de photos pour monter un album, ce qui peut être l’occasion d’identifier des souvenirs et susciter des fous rires!

     

     

     

    Décorer et embellir

     

    Certains bricolages de votre enfant pourraient sûrement servir à décorer une pièce ou être placés sur un bureau? S’il est en mesure, votre enfant peut vous aider à déplacer certains objets afin de donner une nouvelle allure à une pièce.

     

     

     

    Autisme - Comportement - Autonomie En route vers l’autonomie

     

    Si votre enfant s’implique ne serait-ce que pour l’une ou l’autre de ces catégories de tâches, il aura franchi, mine de rien, une étape vers une plus grande autonomie qui pourrait lui être utile jusqu’à l’âge adulte et cela serait pour vous un des indicateurs de son potentiel.

     

    Imaginez votre réduction de stress en voyant votre enfant se mettre à la tâche; imaginez votre joie en partageant un moment où vous vous affairez ensemble dans la vie de tous les jours… n’est-ce pas à travers ces choses dites «simples» que repose notre bonheur réel?

     

    P.S. : Si cet article vous a été utile, n’hésitez surtout pas à le partager avec d’autres familles que vous pensez qui en auraient besoin et prenez le temps de vous inscrire sur notre site afin que nous puissions vous supporter dans vos démarches en vous donnant des ressources et pour vous envoyer des trucs au quotidien.

     

    À vous de jouer!

     

     


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