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  • Étude américaine

    L'autisme résulterait d'anomalies dans la formation du foetus

     

     Étude américaine : L'autisme résulterait d'anomalies dans la formation du foetus

    Agence France-Presse

    L'autisme résulterait d'anomalies dans le développement de certaines structures cérébrales du fœtus, révèlent mercredi des neurologues américains, une découverte qui pourrait contribuer à détecter ce syndrome de façon bien plus précoce.

    L'étude montre une désorganisation de l'architecture cérébrale chez des enfants autistes. Si elle est confirmée par d'autres recherches, «on pourra en déduire que cela reflète un processus qui se produit longtemps avant la naissance», explique le Dr Thomas Insel, directeur de l'Institut américain de la santé mentale (NIMH) qui a financé ces travaux publiés dans la revue New England Journal of Medicine.

    «Ces résultats montrent l'importance d'une intervention précoce» pour traiter l'autisme, qui toucherait jusqu'à un enfant sur 88 aux États-Unis.

    «L'autisme est généralement considéré comme un trouble du développement du cerveau, mais la recherche n'a pas encore identifié de lésion qui en serait responsable», souligne le chercheur. «Le développement du cerveau d'un foetus pendant la grossesse comprend la création d'un cortex -ou écorce cérébrale- formé de six couches distinctes de neurones», détaille le Dr Eric Courchesne, directeur de l'Autism Center of Excellence à l'Université de Californie à San Diego, principal coauteur de cette recherche.

    «Nous avons découvert, par endroits seulement, des anomalies dans le développement de ces couches corticales chez la majorité des enfants autistes», dit-il.

    Les médecins ont analysé des échantillons de tissu cérébral post-mortem provenant de 11 enfants autistes âgés de 2 à 15 ans au moment de leur décès. Ils les ont comparés à des prélèvements sur un groupe témoin de 11 autres enfants qui n'étaient pas autistes.
    Les chercheurs ont analysé une série de 25 gènes qui servent de biomarqueurs pour certains types de cellules cérébrales formant les six différentes couches du cortex.

    Ils ont constaté que ces biomarqueurs étaient absents dans 91% des cerveaux des enfants autistes contre 9% dans le groupe témoin.

    Les signes de désorganisation des cellules cérébrales apparaissaient sous forme de tâches de 5 à 7 millimètres de longueur à divers endroits dans les différentes couches du lobe frontal et temporal du cerveau, explique le Dr Courchesne à l'AFP.

    Ces régions cérébrales sont le siège des fonctions sociales, des émotions, de la communication et du langage qui connaissent des dysfonctionnements chez les autistes, souligne-t-il.

    Selon ce neurologue, cette découverte «a le potentiel non seulement d'identifier quand et où ces anomalies se développent, mais aussi leur cause, ouvrant peut-être la voie à une détection beaucoup plus précoce de l'autisme».

    En outre, le fait que ces anomalies soient clairsemées et n'affectent pas l'ensemble des couches du cortex devrait permettre au cerveau de reconstituer ces branchements défectueux en utilisant des tissus corticaux sains.

    Le Dr Courchesne suppute que le mécanisme responsable de cette désorganisation des structures corticales est un dysfonctionnement des réseaux de gènes qui contrôlent la production de cellules cérébrales et la formation des six différentes couches du cortex.

    Il rappelle avoir récemment découvert, dans une recherche publiée il y a deux ans dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), une surabondance de neurones dans le cortex préfrontal des autistes, un excès de 67% par rapport aux enfants qui ne sont pas autistes.

    Pour le Dr Lisa Gilotty, spécialiste de l'autisme à l'Institut américain de la Santé mentale, «cette découverte est très prometteuse avec un grand potentiel» pour avancer dans la compréhension et le traitement de l'autisme.

    «Pour la première fois, ces travaux semblent indiquer ce qui se passe dans le cerveau et où dans le cerveau, mais sans encore pour autant en expliquer le mécanisme», a dit à l'AFP cette chercheuse.


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  • Pas toujours évident, le temps des devoirs et des leçons! Comment épauler notre enfant sans nuire à son autonomie?

     

    Comment encadrer son enfant lors des devoirs?

    Routine et aide
    Établir une routine
     

    • On crée une atmosphère propice à l'étude, on aide notre enfant à gérer son temps et à s'organiser. L'établissement d'une routine est la première étape.
    • On habitue notre jeune à travailler aux mêmes heures tous les soirs (on prévoit un répit au retour de l'école pour lui permettre de se détendre). Cela évite les interminables discussions et les tentations de remettre à plus tard. L'enfant peut participer au choix du meilleur moment pour effectuer ses travaux scolaires, mais, une fois la décision prise, il doit s'y tenir! Si les deux parents sont présents en alternance à la période des devoirs, ils doivent respecter la même routine et avoir les mêmes exigences.
    • Pour favoriser la concentration, la télévision est fermée, la console de jeux vidéo aussi. Et l'élève a à sa portée tout le matériel dont il a besoin (papier, crayons, gomme, dictionnaire, etc.).
     

    Les enfants du primaire consacrent de 30 à 60 minutes par jour à leurs devoirs et leçons, selon qu'ils sont au début ou à la fin du primaire. Au secondaire, il faut une ou deux heures. Au-delà de ce temps, la concentration diminue pendant que la fatigue ou l'ennui s'installent.

    Doser notre aide
    En première et en deuxième année, la présence du parent est soutenue.
    • On peut s'asseoir avec notre enfant à la table de la cuisine ou vaquer à nos occupations dans la même pièce, prête à l'aider au besoin.

    En quatrième et parfois en troisième année, notre jeune peut aller travailler dans sa chambre et faire ses devoirs seul; certains préfèrent encore la table de la cuisine.
    • Notre rôle est de superviser: on s'assure que le travail est fait au complet, on pose des questions, on demande à l'enfant de nous expliquer une équation mathématique ou de raconter l'histoire qu'il vient de lire, on lui fait réciter ses leçons, etc.
    • Notre enfant doit savoir qu'on est toujours disponible pour l'aider.

    Une fois notre jeune au secondaire, il est tentant de relâcher notre supervision en se disant qu'il est maintenant capable de s'organiser seul. Or, les adolescents ont encore besoin du soutien et de l'encouragement de leurs parents. «Il faut continuer à leur rappeler l'importance des travaux scolaires et à y jeter un oeil lorsqu'ils sont terminés», signale Sylvie Hébert.
     

    Pas toujours évident, le temps des devoirs et des leçons! Comment épauler notre enfant sans nuire à son autonomie?

    Organisation et motivation
    Lui apprendre à s'organiser
    • On lui fournit des trucs et des méthodes de travail: afficher les devoirs et les leçons à faire, cocher à mesure les tâches terminées, commencer par le plus difficile ou par ce qu'il aime le moins, etc.; pour la révision ou l'étude, faire un jeu de questions-réponses, utiliser des trucs mnémotechniques, ombrer les mots importants avec des crayons marqueurs, recopier ses notes, formuler des questions, inventer un exemple, etc.

    Robert Darche, enseignant de quatrième année à l'École du Soleil Levant, à Mascouche, et conférencier sur les devoirs, suggère de se servir simultanément des sens visuel, auditif et kinesthésique (par manipulation concrète). «Par exemple, l'élève lit un mot, donc le voit, le dit ensuite à voix haute et l'écrit. Avec cette méthode, il retiendra 85 % de la matière après 24 heures, contre seulement 10 % pour une simple lecture.»
     

    Essentielle, la motivation
    En encadrant notre jeune, on lui fait sentir que ses succès scolaires nous tiennent à coeur.
    • On l'aide aussi en l'encourageant et en le félicitant chaque fois qu'il progresse. «Il est important de parler positivement de l'école et de ne pas dénigrer les professeurs ou les programmes, rappelle Robert Darche. Si on n'aimait pas l'école et qu'on le répète souvent, on risque de transmettre ce sentiment à notre enfant.»

    • S'il a recours à un service d'aide aux devoirs ou si on embauche quelqu'un pour le superviser, on doit quand même s'intéresser à ce qu'il fait. «Idéalement, on ne devrait pas considérer la période des devoirs et des leçons comme une corvée, mais plutôt comme un moment privilégié, une occasion de passer du temps avec notre enfant et de lui transmettre des valeurs comme la ténacité, la persévérance et l'importance de l'effort», conclut Robert Darche.
     

    Pas toujours évident, le temps des devoirs et des leçons! Comment épauler notre enfant sans nuire à son autonomie?

    Les pièges à éviter
    Corriger les erreurs. «Le rôle du parent est de s'assurer que les devoirs sont faits, pas de les corriger, affirme Sylvie, une enseignante de cinquième année. Sinon, l'enfant risque de remettre un devoir sans fautes dont il n'aura pas compris la matière. Un compromis consiste à l'inviter à se relire et à trouver lui-même ses erreurs.» Au début, on peut être assez explicite: «Regarde tel mot, tel exercice.» Peu à peu, on devient moins précise: «Regarde dans ce paragraphe, cette page.» S'il ne comprend vraiment pas, on lui dit: «Ce n'est pas grave. Parfois, il faut des explications supplémentaires. Demande à ton enseignante.» Et on écrit un mot dans son agenda à l'intention de celle-ci.

    Être constamment sur le dos de l'enfant. C'est comme si on lui disait: «Je n'ai pas confiance en toi. Tu n'y arriveras pas sans moi.» L'élève prend l'habitude de compter sur ses parents et tarde à devenir autonome. À mesure qu'il grandit, on devrait le superviser de plus en plus discrètement.

     
    Avoir des exigences trop élevées. On risque de le décourager.

    Dire que c'est facile. «Tu ne comprends pas? C'est tellement facile!» Ce genre de commentaire est fréquent de la part de parents exaspérés. On oublie que, si l'enfant doit apprendre une chose, c'est qu'il ne la sait pas. Si on affirme que la tâche est facile, il se sentira incompétent. Et lorsqu'il réussira, il ne pourra pas se réjouir d'avoir vaincu la difficulté puisque, selon nous, elle n'existait pas.

    Mettre l'accent sur les devoirs au détriment des leçons. «Les devoirs sont une répétition de ce que l'enfant a vu dans la journée, alors que les leçons servent à mémoriser, consolider et évaluer les apprentissages, précise Robert Darche. Les deux sont d'égale importance.»

    Tout faire en une soirée. Et risquer de tout bâcler. Il vaut mieux répartir les devoirs et leçons chaque jour. La constance est très importante et elle évite les longues heures d'étude la veille d'un examen.
     

    Pas toujours évident, le temps des devoirs et des leçons! Comment épauler notre enfant sans nuire à son autonomie?

    À chaque problème sa solution
    Il prend un temps fou à finir ses devoirs. On l'amène à voir les moments où il perd du temps. Pour le motiver, on prévoit une activité agréable avec nous quand il aura terminé. D'autres suggestions: fixer un temps limite à l'aide d'une minuterie, faire une course contre la montre, mettre une période de devoirs et de leçons le week-end s'il ne termine pas dans les délais.

    Il termine au plus vite ses devoirs pour se débarrasser. On fixe une durée obligatoire pour les devoirs et les leçons; s'il termine avant, il doit utiliser le temps qui reste pour réviser ou faire des exercices scolaires. On lui fait recommencer un devoir bâclé ou une leçon mal étudiée en insistant sur l'importance de remettre un travail soigné.

     
    Il veut qu'on fasse ses devoirs à sa place. «Lorsqu'un jeune du secondaire n'a pas fait sa recherche, ce n'est certainement pas aux parents de la faire, soutient Sylvie Hébert. On peut cependant lui suggérer des stratégies pour mieux gérer son temps la prochaine fois: découper le travail par étapes, se fixer un échéancier, etc.» Et on assure une meilleure supervision en le questionnant sur ses travaux scolaires et en vérifiant s'ils sont terminés.

    Il prétend avoir fait ses devoirs alors qu'il n'en est rien. On lui demande un compte rendu de ce qu'il a fait, on l'interroge en vue d'un examen, etc. «Habituellement, un jeune qui doit rendre des comptes fournit plus d'efforts que celui qui est laissé à lui-même et qui croit que ses apprentissages nous importent peu», signale Sylvie Hébert.

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