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  • Autisme : Madame Carlotti, vous n'avez rien compris à la maladie de nos enfantsPar 
    Pdt de Paroles de femmes

    LE PLUS. Pour la cinquième fois, le Conseil de l'Europe a condamné la France pour sa mauvaise prise en charge des enfants autistes dans les écoles. Le plan autisme de Marie-Arlette Carlotti, présenté en mai dernier, sera-t-il suffisant pour combler ce retard ? Pour Olivia Cattan, présidente de Paroles de femmes et porte-parole de SOS autisme en France, il est à côté de la plaque.

    Édité par Rozenn Le Carboulec 

     

    Autisme : Madame Carlotti, vous n'avez rien compris à la maladie de nos enfants

    Marie-Arlette Carlotti en visite à l'unité pour enfants autistes de l'hôpital Robert-Debré à Paris, le 5/06/2013 (W.ALIX/SIPA)

     

    Madame, je vous écris aujourd’hui parce que votre invisibilité politique au sein de votre ministère, votre mépris affiché pour les familles françaises ordinaires ayant un enfant autiste comme la mienne, montre à quel point votre action politique n’est dictée que par une ambition personnelle et que vous n’avez pas, semble-t-il, compris le sens de votre haute fonction politique : venir en aide aux familles d’enfants handicapées qui se trouvent dans la détresse, recevoir toutes les associations et pas seulement celles qui vous arrangent ; faire avancer l’autisme en France ; être notre digne représentante au sein des hautes instances.

     

    Vos dix mesures ne changeront rien

     

    Nous passerons rapidement sur votre manque d’humanité pour ces enfants et personnes autistes : un petit garçon de 8 ans qui s’adresse au président aurait ému n’importe quel cœur normalement constitué mais apparemment pas le vôtre.

     

    Il est vrai que ce n’est pas facile de se montrer à l’écoute lorsque le but de cette fonction ministérielle était au départ la victoire de la mairie de Marseille. Mais là aussi, vous avez échoué parce qu’il n’est pas facile de faire campagne trois jours à Marseille et s’occuper de ce vaste ministère deux jours par semaine.

     

    Passons maintenant aux choses sérieuses. Nous possédons aujourd’hui des centaines de dossiers émanant de toute la France, les familles de Bretagne sont en colère, les familles des Dom-Tom sont à bout. Les familles du sud de la France, des Vosges, du Limousin…Que devons-nous répondre à toutes ces familles qui viennent à nous, parce que nous avons décidé de parler de ce scandale sanitaire dans les médias ?

     

    Les dix mesures que vous proposez ne sont que de simples petites mesurettes, du saupoudrage, de la poudre de perlimpinpin pour avoir quelque chose à dire face aux médias. Et nous, parents ou personnes autistes, nous savons que cela ne changera rien.

     

    Elles illustrent votre méconnaissance du sujet

     

    Prenons les une par une : "le dépistage précoce". Le manque de formation des pédiatres et médecins généralistes est un véritable problème, la qualité du dépistage en France est très inégale selon les régions. Et vous ne proposez rien pour répondre à cela.

     

    "Vos unités d’enseignement en maternelle" est l’exemple le plus flagrant de votre méconnaissance du sujet. L’inclusion scolaire dans une école ordinaire parmi d’autres enfants est le modèle qui marche aux Pays-Bas, en Italie, au Canada, en Israël, aux États-Unis. À la place, vous proposez de parquer nos enfants dès leur plus jeune âge dans des classes d’autistes !

     

    Est-ce cela l’école pour tous ? Faire une ségrégation au sein de l’école de la République ? Allons-nous faire des classes d’enfants juifs, d’enfants noirs, d’enfants roms ? D’enfants qui ont 18 de moyenne ? Jusqu’où allez-vous donc aller dans l’exclusion de nos enfants ?

     

    "Des places en Sessad" (Service d'éducation spéciale et de soins à domicile) : quelle sorte de Sessad ? Un lieu où les enfants pourront bénéficier des méthodes comportementales, d’orthophonie, de psychomotricité ? Y aura-t-il un modèle répliqué dans toutes les Régions ? Avez-vous mis en place un système de contrôle pour ces organismes ?

     

    "La formation de 5000 personnes du médico-social" : Madame Carlotti, il y a 600.000 personnes autistes, ceci est trop peu. De plus, cette formation doit concerner tous les acteurs du médico-social, des pédiatres et généralistes, des dentistes, de l’enseignement, des auxiliaires de vie scolaire, des éducateurs sportifs spécialisés…

     

    Les autistes ne sont pas inaptes au travail, au contraire

     

    Pensez-vous également, Madame Carlotti, que ces enfants autistes restent toujours petits et ne grandissent jamais ?

     

    Où sont vos mesures concernant le suivi de leurs études supérieures ? L’emploi des jeunes autistes ?

     

    Mais peut-être pensez-vous qu’ils n’ont pas de capacités et qu’ils sont inaptes au travail !

     

    Savez-vous qu’il existe des chasseurs de tête au Danemark, des entreprises comme Microsoft qui recrutent spécifiquement des personnes autistes ayant pris conscience de leurs compétences en matière d’informatique ?

     

    Qu’en est-il aussi de la culture et des sports ? Allez-vous remédier à lutter contre la discrimination dont nos enfants sont victimes dans certains clubs sportifs et conservatoires ?

     

    Nous pouvons vous écrire des pages et des pages sur les besoins de nos enfants, petits et grands. Nous avons 20 propositions simples et concrètes rassemblées dans un manifeste qui viennent du terrain et qui permettraient non seulement de changer le quotidien des familles mais aussi de respecter et de donner un avenir à nos enfants en faisant faire des économies à l’État.

     

    Nous sommes prêts à les donner au président de la république afin de faire évoluer les choses.

     

    Un scandale sanitaire qui n'a que trop duré

     

    Le Conseil de l’Europe a condamné la France, fait cinq mises en garde.

     

    Alors nous ferons appel s’il le faut à nos amis européens, à l’ONU pour que l’État français nous entende et mette fin à ce scandale sanitaire qui n’a que trop duré.

     

    Alors oui Madame, je suis journaliste et mon moyen d’expression est l’écriture de livres mais "ma promotion" est au service de la cause, au service des familles avec lesquelles nous partageons notre désespoir sur les réseaux sociaux.

     

    Je n’ai pas de programme politique à vendre comme cela a été votre cas avec votre dernier ouvrage publié, dès votre entrée dans vos fonctions de ministre.

     

    Alors je tenais à terminer cette lettre ouverte sur votre proposition concernant ces "centres de répit pour les parents" : sachez, Madame, que les parents d’enfants autistes n’auront de répit que lorsque le droit de leurs enfants, citoyens français, seront respectés. Et que le président aura choisi un successeur à la hauteur de l’attente des familles.

     

     

     

     

     



     

     


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  • La problématique de l’alimentation en autisme

    Dans le sens commun, l’autisme est souvent  compris comme une réalité unique et symbolisé par un individu enfermé dans sa bulle. L’autisme est tout autre, l’autisme est pluriel. Aux vues des dernières recherches en autisme, il est maintenant possible de dire qu’il existe autant d’autismes, qu’il existe d’autistes. L’autisme est un trouble neuro-développemental complexe. Dans cet article, nous allons aborder un des aspects présent dans les troubles du spectre autistique (TSA) :  

     

     

    la problématique de l’intégration neuro-sensorielle

    Alors même qu’il ne sera pas possible d’aborder l’ensemble des dimensions constituant les troubles de l’intégration neuro-sensorielle, nous allons tout de même nous intéresser à une réalité précise souvent commune dans le développement dysharmonique des enfants présentant des TSA. En effet, les élèves rencontrés dans notre quotidien expriment des profils neuro-sensoriels atypiques, – tantôt hypersensibles dans un domaine (par exemple auditif), tantôt hyposensibles dans un autre (par exemple vestibulaire). Ceci dit, un dénominateur commun semble toutefois les relier :

    des difficultés ou particularités alimentaires

    Concrètement, ces particularités sensorielles amènent les enfants à exprimer des comportements et attitudes généralement inadéquats ou décalés. Pour les parents, la tendance générale oscille souvent, entre autres,

       à devoir déborder de créativité pour essayer d’amener leur enfant à diversifier sa nourriture – avec souvent peu de succès

      à devoir déborder d’attention afin de reproduire fidèlement les particularités contextuelles comprises comme obligatoirement nécessaires pour que leur enfant se nourrisse (ex : formes, couleurs, ou matières des ustensile)

       à devoir utiliser des compléments alimentaires

    Pour accompagner de manière adéquate un enfant dans un de ses domaines du développement, il s’agit d’abord de se munir d’outils d’observations et de compréhensions des problématiques approchées. En d’autres mots : bien comprendre pour bien agir ! Dans le domaine de l’accompagnement des difficultés de régulations neuro-sensorielles, différents outils d’évaluation existent. Nous ne citerons que les plus connus:

      Le profil sensoriel de Dunn
      Le Hawaii Early Learning Profile (HELP)
      Le ASECRET de Miller

    Ces derniers amènent souvent à la mise en place de véritables diètes sensorielles auprès des enfants évalués. Si vous désirez plus d’informations à ce sujet, veuillez vous référer à la bibliographie en fin d’article ou mettez-vous en relation avec des professionnel-le-s formé-e-s situé-e-s à proximité de Genève. Dans l’attente d’une diète sensorielle adaptée aux besoins spécifiques de votre enfant, et alors même qu’il n’existe pas de solution miracle ou unique pour toutes et tous, certaines recommandations peuvent toutefois s’avérer utiles ou efficaces avec certains enfants. A cet effet, Autism Speaks a élaboré une brochure à l’intention des parents. Cette dernière débouche sur des recommandations concrètes et pratiques. Nous en avons fait une synthétique traduction personnelle. Accédez au texte intégral original

    Que faire pour aider son enfant autour de la question
    de l’alimentation à la maison ?

    Quelques recommandations-clés : (Autism Speaks)

     Définissez un programme / une routine d’alimentation

    Demandez à votre enfant de manger à la même place (adaptée) et suivez le même horaire de repas / la même routine. Le fait de garder le même temps, le même lieu et la même routine pour le repas devrait permettre à votre enfant de savoir ce qui va se passer pendant ce moment et clarifier ce qui est attendu de lui pendant les repas.

     Évitez de manger toute la journée

    Essayez de ne pas laisser votre enfant grignoter durant toute la journée ou de laisser de la nourriture / des boissons à sa disposition. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cela diminue l’appétit ou encore la volonté d’essayer de nouveaux aliments. De plus, le nombre total de calories prises durant la journée augmente significativement. Il est alors recommandé de proposer cinq ou six repas réguliers / collations par jour à votre enfant et de limiter l’accès aux aliments aux autres moments de la journée.

    Afin d’aider votre enfant à prendre un nouveau rythme d’alimentation, les autres membres de la famille ne doivent pas grignoter toute la journée non plus. En effet, si votre famille s’alimente toute la journée, votre enfant aussi ! ;-)

     Fournissez un siège confortable et soutenant

    Placez votre enfant dans une chaise haute / réhausseur ou à une table  basse (taille enfant) afin qu’il puisse être bien assis, sans se balancer ou balancer ses pieds. Un marche pied ou une pile de vieux livres peuvent être utilisés pour le soutien de ses pieds. Cette stabilité physique favorise les comportements de bonne alimentation et réduit les comportements gênants en permettant à votre enfant de se sentir bien stable et en toute sécurité. Avec des appuis surs, sa motricité fine n’en sera qu’améliorée !

     Limitez le temps du repas

    De façon générale, même les mangeurs difficiles s’alimentent principalement dans les 30 premières minutes du repas (s’ils s’alimentent). De ce fait, limitez les repas / collations à max. 15-30 minutes. Au-delà, l’attention et l’intérêt de votre enfant sont probablement devenus très faibles.

    A la fin du repas, enlevez tous les aliments et permettez à votre enfant de passer à d’autres activités.

     Minimisez les distractions

    Les distractions telles que la télévision, le smartphone, la tablette ou tout autre centre d’intérêt particulier en dehors de l’activité du repas peuvent détourner considérablement l’attention que votre enfant devrait apporter à sa nourriture. (Il n’est pas ici question de discuter les aspects renforçants de tels objets. Retenons seulement que toute bonne stratégie de soutien doit impérativement prévoir sa propre stratégie d’estompage). ;-)

    Nourrissez votre enfant seulement quand il est vigilant et attentif. De ce fait, n’essayez pas de vite mettre un aliment dans la bouche de votre enfant de manière stratégique et confuse.

     Faites participer votre enfant

    Permettez à votre enfant d’aider à la sélection et la création de son repas (même si ce dernier n’a plus l’aspect et le goût habituel du produit final). ;-)

    Impliquez votre enfant en lui permettant d’explorer et de « jouer » avec des aliments inconnus ou encore difficiles à accepter, sans forcément avoir tout de suite l’espoir qu’il puisse les manger. Parfois, ce type de stratégie permet à l’enfant de  se désensibiliser vis-à-vis de certaines formes, textures, couleurs ou encore certains goûts.

     Développez une pratique saine et agréable de vos comportements alimentaires

    Les enfants apprennent par l’observation. Pendant les repas en famille, les parents et les autres membres de la famille peuvent explicitement modéliser les bons comportements alimentaires de l’enfant.

    Faites aussi des repas plaisir et essayez de ne pas trop vous concentrer sur l’alimentation de votre enfant. De ce fait, tout en incitant votre enfant à toucher, sentir, mettre en bouche, goûter un nouvel aliment, restez vigilant à ne pas forcer ! Des comportements-défis risquent de surgir.

    En faisant des choix alimentaires « sains » pour toute votre famille, vous montrez à votre enfant comment choisir des aliments « sains » aussi. Toutefois, les choses s’installent en douceur, chaque nouveauté doit être travaillée de façon stratégique et au rythme de votre enfant.

     Récompensez les comportements positifs 

    Félicitez votre enfant lorsqu’il s’approche ou tente de manger de nouveaux aliments. Les récompenses doivent être immédiates et concrètes. L’utilisation de bulles de savon, un autocollant apprécié, quelques instants avec un jeu favori, un aliment favori peuvent être autant de renforçateurs utiles pour encourager de nouveaux comportements alimentaires. Rappelez-vous que les bons comportements de repas enrichissants vont augmenter la probabilité qu’ils se reproduisent.  ;-)

     Ignorez les comportements négatifs

    Lorsque cela vous est possible, faites semblant « d’ignorer » votre enfant quand il fait des choses inadéquates telles que cracher, jeter ou de refuser la nourriture, vous frapper. En effet, rappelez-vous que vous allez aider significativement votre enfant à ne pas reproduire ces comportements en leur apportant systématiquement une réponse neutre. Une bonne gestion de ces comportements-défis peut nécessiter la consultation d’un spécialiste.

     Rappelez-vous la règle de 3

    Afin de stimuler le plaisir de votre enfant en lien avec l’alimentation, il est important d’offrir des aliments qu’il aime déjà, mais ainsi que des aliments que votre enfant n’aime pas. Une bonne règle est de ne proposer que trois aliments à la fois. Deux aliments que votre enfant aime déjà et une nourriture qu’il n’aime pas. Si votre enfant ne tolère pas la nouvelle nourriture sur son assiette, placez-la près de lui sur une assiette séparée pour l’aider à sa nouvelle utilisation.

     Présentez les choses de manière ludique

    Présentez les nouveaux aliments à votre enfant par petites bouchées et de différentes façons amusantes ou familières pour augmenter sa probabilité de réussite !

    N’hésitez pas à partager avec nous vos expériences ou commentaires. En espérant que cet article vous aura été utile, merci de le partager… à votre tour. ;-)

     


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  • Premiers pas : Autisme

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Premiers pas

    Votre enfant présente un trouble envahissant du développement, est perturbé par son hyperactivité, un déficit d'attention, une aphasie, une dyslexie, etc., autant de termes qui, à la lumière des approches biomédicales, se traduisent par des expressions telles que perméabilité intestinale, intoxication, stressoxydant, inflammation, déséquilibre immunitaire, etc.

     

    http://www.filariane.org/autisme.html


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