• http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/01/1942795-les-enfants-precoces-n-aiment-pas-l-ecole.html

     

    Les enfants précoces n'aiment pas l'école

    Limoux accueillera un congrès consacré aux enfants intellectuellement précoces les 15 et 16 novembre prochains et à leurs difficultés d'insertion scolaire.

    Les personnels à divers niveaux qui tiennent les leviers de décision d'un pays et contribuent à en donner la version la plus gratifiante, en principe, ont-ils été des enfants intellectuellement précoces à haut potentiel? Des «zèbres» comme on les appelle en référence à cet animal exotique, affublé de la tenue du forçat ou du pyjama de collectivité. Leur comportement a beau les signaler à l'attention de la multitude- on les retrouve en tête ou en queue de classe- la vie ne les exonère en rien de l'écueil de l'échec, même si le monde semble promis à ceux qui offrent le visage de la positivité. Mais de la même manière qu'un surdoué peut être hyper actif ou apathique, vif de compréhension ou très lent, attentif ou distrait, les destins professionnels ne sont pas forcément liés à cette différence qui sera regardée de près les 15 et 16 novembre prochains à Limoux, dans le cadre d'un congrès. Et cette différence est souvent mal vécue. L'initiative revient à l'association «Jacques a dit» basée à Pieusse, dont le but est d'accompagner la scolarité des enfants en général et les surdoués. Ce congrès à dimension nationale sera émaillé de conférences animées par des spécialistes de l'éducation et de l'enfance. Des ateliers pratiques réuniront intervenants et parents.

    Les conséquences du décalage avec la norme : l'ennui, la démotivation, les difficultés à s'insérer dans un apprentissage de groupe, sont des signes susceptibles d'être décelés, et souvent sources de souffrance. On estime qu'ils s'en trouvent 3 par classe environ, et que 40% seulement d'entre eux ont leur bac.C'est dire si la marge de progression dans le repérage des enfants concernés comme dans la manière d'appréhender le problème demeure importante.Les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands pour accueillir les congressistes, toutes les personnes intéressées par le sujet, que ce soit au niveau de l'hébergement que de l'accueil ou de la prise en charge des enfants accompagnant leurs parents.»Une Ferrari n'est pas toujours facile à conduire «dit un texte de présentation en guise de métaphore invitant les adultes à venir se tester. Et sans limite d'âge pour les vieux modèles...


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  • Par http://lewebpedagogique.com/blog/pourquoi-tant-denfants-precoces-naiment-ils-pas-ecrire/

    La dysgraphie ou les simples difficultés d’écriture peuvent être une conséquence du Haut Potentiel. Quelques pistes de compréhension :

    Pourquoi tant d’enfants précoces n’aiment-ils pas écrire ?

    Rapidité de la pensée, lenteur de l’écrit.
    En effet, comment se contenter d’un tracé qui nous oblige à pédaler alors que la pensée circule à la vitesse d’un avion ? Ces enfants qui ont une vision globale et une pensée en arborescence ont bien du mal à rentrer dans la logique de l’écrit qui nécessite une vision du détail et une pensée séquentielle. Les difficultés en orthographe peuvent aussi s’expliquer par ce fonctionnement typique du Haut Potentiel.

     

    Désir de perfection, résultat imparfait.
    Ces enfants ont aussi parfois un désir de perfection tel que la différence entre leur production et leur attente ne peut engendrer que frustration et déception. D’où un rapide désinvestissement de l’écrit.

     

    L’ennui face à l’apprentissage répétitif.
    De plus l’apprentissage de l’écrit étant répétitif, pour ces enfants qui ont bien du mal à supporter l’ennui que provoque la répétition, c’est une torture !

     

    L’angoisse, le manque de confiance.
    La lucidité du Haut Potentiel génère angoisse et manque de confiance : deux sentiments qui s’expriment dans l’écriture à travers les retouches, les saccades, le manque de fluidité et de régularité.

     

    Un acte conscient.
    Quand on fonctionne avec l’intuition du résultat comme les enfants précoces, il n’est pas simple de rentrer dans l’acte conscient de l’écriture !

     

    A propos de l’auteur de cette chronique :

    Enseignante en collège durant 15 ans, actuellement en disponibilité pour créer mon cabinet de graphothérapie. J’aime aider les enfants en difficulté, comprendre leur fonctionnement, pour mieux répondre à leurs besoins et faciliter l’apprentissage.


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  • RACONTER L’AUTISME AUTREMENT  Recommandations pour la terminologie de l’autisme dans les médiashttp://autcreatifs.com/2014/12/19/raconter-lautisme-autrement/

     

    Les connaissances sur l’autisme sont en pleine évolution. Malgré cela, une grande partie de la population ignore encore ce que signifie réellement être autiste, et les idées inexactes provenant de mythes populaires sont très répandues. Comme conséquence de cette désinformation, la terminologie qui fait référence à la condition autistique et aux personnes autistes est très variable. Souvent, elle prend une forme respectueuse, mais, sous d’autres formes, elle peut être dévalorisante.

    Ce document se veut un guide s’adressant à toute personne qui travaille dans le domaine des communications. Selon les principes de la non-discrimination et du droit à une information juste, l’utilisation d’un langage adéquat est à recommander.
    Ces propositions ont reçu l’appui du Docteur Laurent Mottron. Nous le remercions de son soutien.
    Dr Laurent Mottron, M.D., Ph.D., DEA, est chercheur à l’Hôpital Rivières-des-Prairies et au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, et professeur titulaire au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal. Il se spécialise dans la recherche sur l’autisme.

    Tableau 15 janvier 2015

    Pour contribuer à briser les mythes, voici quelques pistes utiles :

    - Éviter de généraliser. Faire référence à la diversité des personnes autistes et à la neurodiversité humaine.

    - Éviter d’utiliser le mot « autiste » pour décrire les attitudes publiques de manque de communication, ou comme un adjectif dont le but est la critique négative ou l’insulte.

    Par exemple : « L’autisme des journalistes de Radio Canada », Dreuz Info, 16 novembre 2014

    - Éviter de faire des comparaisons du type « Rain Man » et d’exagérer l’intelligence et les talents des autistes.

    - Éviter de décrire la personne autiste comme étant plongée dans un isolement volontaire.

    - Éviter de culpabiliser les parents, la société ou l’environnement.

    - Éviter de parler de l’autisme comme d’une épidémie, d’une plaie sociale ou d’une tragédie. Cette façon de décrire l’autisme se reflète sur les personnes autistes elles-mêmes. Elle est dommageable pour l’estime de soi, surtout pour les enfants qui souvent ne comprennent pas bien, et favorise la discrimination.

    - Nous reconnaissons que, comme toute personne humaine, chaque personne autiste possède un potentiel, des dons, des aptitudes, des qualités, etc., tout autant que des limites, des faiblesses, des défauts, des défis à affronter, etc. Les personnes autistes sont autant diverses entre elles que le sont les personnes non autistes.

    - L’autisme est une caractéristique humaine qui peut, ou non, être accompagnée de dysfonctionnements. En soi, l’autisme n’est pas une maladie. Pour ces raisons, le vocabulaire de la pathologie est à éviter, y compris le mot « trouble ».

    - L’autisme fait partie intégrante de la personne. Ce n’est pas un accessoire. Une personne autiste n’est donc pas « avec autisme ». À noter que cette formulation est un anglicisme.

    - Des expressions comme « une personne TSA » sont incorrectes du point de vue de la langue : dire « un TSA » en parlant d’une personne autiste, c’est comme dire « un trouble »; « une personne TSA » signifie « une personne trouble » et « personne avec TSA » signifie « personne avec trouble ». Le respect de la dignité des personnes, ainsi que le respect de la langue et de la grammaire, justifient ces recommandations.

    - Les « niveaux » d’autisme favorisent la discrimination. Il est préférable de parler des capacités, dons et talents de la personne, ainsi que de ses défis et difficultés.

    Guide proposé par Marie Lauzon, Lucila Guerrero et Antoine Ouellette pour Aut’Créatifs, un mouvement de personnes autistes pour la reconnaissance positive de l’esprit autistique.

    Version PDF: Raconter l’autisme autrement Janvier 2015

     


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  •  Orthophoniste : savoir sur le bilan orthophonique -

    Votre enfant doit prochainement passer un bilan orthophonique ? Vous redoutez un peu le « verdict » de l’orthophoniste ? Magicmaman vous dit tout sur ce rendez-vous médical.

    Qu’est-ce qu’un bilan orthophonique ?
    Le bilan orthophonique est réalisé par un orthophoniste après avoir été prescrit par le médecin généraliste. Ce spécialiste travaille dès lors, en collaboration avec ce médecin, les enseignants et naturellement les parents. Le bilan orthophonique se déroule en deux temps : lors du premier, l’orthophoniste s’entretient avec l’enfant et sa famille afin de réaliser par la suite (et c’est là la deuxième étape) une évaluation des capacités et déficits du bout’choux. Cette évaluation permet alors d’établir le diagnostic orthophonique et s’il y a besoin le projet de rééducation. Le bilan peut-être réalisé à l’entrée en maternelle, en primaire, ou plus tard.

    Le compte-rendu écrit, détallé, du bilan orthophonique doit être adressé au médecin prescripteur ainsi que les objectifs et le projet thérapeutique.

    Par la suite, l’orthophoniste analyse les difficultés, valorise les acquis, restitue la confiance en soi, élabore avec l’enfant, ses parents et les enseignants, un projet permettant au petit patient d’accéder au plaisir de découvrir, de penser, de comprendre, d’apprendre et de devenir autonome.

    A qui le bilan orthophonique est-il destiné ?
    Le bilan orthophonique doit être établi avec les enfants dont les parents, ou le milieu scolaire ou médical, s’inquiètent. Tout enfant dont l’évolution du langage oral ou écrit paraît difficile, celui dont le handicap (trisomie, surdité,..) perturbe l’installation ou le développement du langage ou encore tout adolescent ou adulte perturbé dans sa communication (orale ou écrite) peut consulter un orthophoniste pour ainsi dresser un bilan orthophonique.  Les sujets présentant des difficultés de la déglutition (bavage, troubles alimentaires) , psychologiques et de l’écriture sont eux aussi concernés, tout comme ceux souffrant de troubles de l’audition, de la vision et d’orientation temporospatiale.

    En CE1 ou après, le bilan est nécessaire en cas de dyslexie et de dysorthographie.

    Le prix d’une consultation chez un orthophoniste
    Le bilan orthophonique est prescrit par le médecin généraliste, après que celui-ci ait été alerté d’une difficulté particulière. L’accord du médecin-conseil est par la suite indispensable pour que les soins soient pris en charge par la Sécurité Sociale. Pour cela, vous devez remplir une demande d'accord préalable et l’adresser au service médical de votre caisse d'Assurance Maladie à son attention.

    Les orthophonistes consultent en cabinet, à l’hôpital ou en centre spécialisé.

    Avec l’aide de la Fédération Nationale des Orthophonistes et du Pr Michel Odièvre




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