•  Instruire des enfants souffrant de TDAH

    Instruire des enfants souffrant de TDAH

    Pour instruire efficacement un enfant atteint de TDAH, l’enseignant doit :

    • planifier la réussite : évaluer les besoins d’apprentissage de l’enfant, établir les objectifs, concevoir un plan d’action et surveiller les progrès
    • choisir des méthodes pédagogiques efficaces pour aider l’enfant à réussir (contexte d’apprentissage, langage pédagogique, supports pédagogiques et stratégies d’apprentissage).

    Les chercheurs ont observé que les enseignants pouvaient apporter divers changements pour aider les élèves à s’appliquer à la tâche et réussir leurs études, parmi lesquels :

    • changer la manière dont les leçons sont enseignées, par exemple la vitesse à laquelle les cours sont prodigués, le type de langage utilisé et l’alternance des tâches assignées
    • fournir une rétroaction précise plus fréquemment
    • s’assurer que les tâches assignées aux élèves ne sont ni trop faciles ni trop difficiles
    • enseigner des stratégies déterminées telles que la prise de note et les stratégies de rédaction

    Le site Web TeachADHD donne une description détaillée de ces étapes. Voici un bref aperçu de son contenu.

    Planifier le succès : outil de planification de l’enseignement

    L’outil de planification de l’enseignant permet aux enseignants d’élaborer des plans d’action pour les enfants souffrant de TDAH. Ces plans comprennent cinq étapes. L’information tirée d’une étape est valable pour toutes les autre. Par exemple, s’il s’avère que le plan d’action ne donne pas les résultats escomptés, il doit être modifié.

    Se focaliser sur le programme éducatif

    Avant tout, l’enseignant doit :

    • analyser les besoins d’apprentissage de la classe  
    • cerner les questions qui posent problème

    Cela inclut à la fois le contenu des cours et les tâches d’apprentissage. Il est possible que les élèves souffrant de TDAH éprouvent des difficultés avec :

    • le contenu nouveau, lorsque l’enfant n’a pas ou que peu de connaissances et de compétences en la matière
    • les tâches qui exigent l’utilisation d’un langage complexe et volumineux, oralement ou par écrit
    • les tâches qui exigent un autocontrôle (par exemple la gestion du temps) et l’autosurveillance des résultats (par exemple, les devoirs écrits)
    • les tâches à terminer dans un certain délai  
    • les tâches complexes, par exemple quand l’enfant doit intégrer des données ou mémoriser plusieurs idées en même temps

    Lorsque les enfants souffrant de TDAH accomplissent des tâches de cette nature, des supports pédagogiques s’imposent le plus souvent; sinon, l’enseignant peut être appelé à modifier la tâche assignée.

    Dresser un profil de l’élève

    L’enseignant doit ensuite rassembler de l’information au sujet de l’élève, y compris :

    • ses points forts et ses points faibles
    • son aptitude à apprendre et ses stratégies d’apprentissage
    • son comportement dans différentes situations

    Cette information peut être tirée :

    • d’observations effectuées pendant la classe
    • d’échantillons de travail
    • de résultats de tests de connaissances
    • des résultats d’examens officiels

    À l’aide de cette information, l’enseignant peut augurer des leçons ou des situations qui poseront problème à l’élève.

    Établir des objectifs

    L’enseignant peut utiliser l’information contenue dans le cursus ou le profil de l’élève pour établir des objectifs le concernant. Les objectifs devraient être précis et positifs. Voici des exemples d’objectifs :

    • une plus grande aptitude à travailler avec d’autres élèves
    • rester focalisé plus longtemps sur un travail écrit
    • résoudre davantage de problèmes de mathématiques

    Élaborer un plan d’action

    L’enseignant doit ensuite élaborer un plan d’action, de concert avec votre enfant et vous-même, afin que votre enfant puisse établir ses propres objectifs et que vous puissiez planifier des stratégies pour l’aider à les atteindre.

    En concevant le plan d’action, l’enseignant doit s’assurer :

    • de cibler des objectifs précis
    • d’indiquer des actions précises, y compris les quatre choix pédagogiques (voir ci-dessous)
    • d’appliquer des stratégies de soutien au comportement (au besoin)
    • d’utiliser des stratégies positives en évitant de se focaliser uniquement sur les conséquences
    • d’adopter une approche d’équipe appelant à votre participation, la sienne, celle de votre enfant et celles des autres élèves
    • de surveiller les progrès accomplis par votre enfant, y compris désigner la personne qui recueille l’information, décider du type d’information requis et convenir de la fréquence de collecte de l’information

    Surveiller les progrès

    Une fois que le plan d’action est mis en place, il est important de surveiller les progrès de l’enfant pour déterminer l’efficacité du plan en question. Voici les questions à poser.

    • Dans quelle mesure l’élève réalise-t-il ses objectifs?
    • L’élève a-t-il amélioré son comportement en classe?
    • Dans quelle mesure l’élève a-t-il appris un concept ou acquis des compétences? Peut-il les appliquer continûment? A-t-il besoin de s’exercer davantage pour renforcer ses compétences? Faut-il l’aider à transposer ces compétences à de nouvelles situations?

    En terme de surveillance, on peut recourir à des évaluations et des auto-évaluations informelles et formelles. On peut ensuite utiliser les résultats de cette surveillance pour établir de nouveaux objectifs ou modifier le plan d’action, au besoin.

    http://www.aboutkidshealth.ca/Fr/ResourceCentres/ADHD/AtSchool/TeachingChildrenWithADHD/Pages/default.aspx

     

    via Clinique multidisciplinaire TDA/H Mauricie Centre du Québec.

     

     

     


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  • Autisme : un dépistage précoce par le regard

    Autisme : un dépistage précoce par le regardUn diagnostic précoce chez les bébés de 2 à 6 mois pourrait voir le jour après une récente découverte américaine, basée sur l’observation de l’évitement visuel. Celui-ci serait un premier indicateur de difficultés d’intégration sociale.

    Une étude américaine publiée dans la revue Nature du mercredi 6 novembre a révélé que l’évitement du contact visuel chez les bébés de 2 à 6 mois pourrait permettre de détecter de manière plus précoce l’autisme. Actuellement le diagnostic ne peut se faire qu’à partir de 2 ans, mais intervient généralement plus tardivement vers 3 ou 4 ans.

     

    La technique de l’eye tracking

     

    Des chercheurs américains de l’Emory university school of medecine d’Atlanta ont utilisé la technique de l’eye tracking ou d’évitement visuel. Elle permet d’observer les mouvements oculaires pour déterminer les moments où le contact visuel ne s'opère plus. L’étude portait sur un groupe de 110 nourrissons suivis entre 2 mois et 2 ans, répartis en 2 catégories: une de 59 à risque élevé pour des raisons génétiques et une autre de 51 à faible risque. 13 d’entre eux ont eu un diagnostic précoce d’autisme confirmé.

     

    Un contact visuel qui décline progressivement

     

    « Ces observations d’évitement marquent les premiers indicateurs de l’incapacité sociale dès l’enfance, mais elles nous indiquent également que le regard commence par des niveaux normatifs avant de décliner » concluent les co-auteurs de l’étude. Les scientifiques ont constaté que ce symptôme d’évitement du regard, présent dès le plus jeune âge, s’accentuerait progressivement.

     

    « Une capacité d’intervention précoce »

     

    Cette découverte « offre une opportunité prometteuse d’intervention précoce » selon les deux auteurs. En l’absence de traitements spécifiques existants, cela permettrait une prise en charge adaptée dès le plus jeune âge afin d’améliorer les capacités d’apprentissage et de communication des jeunes autistes.

    Aurélia Boixière

    http://www.vivrefm.com/infos/lire/1807#complete_news_content

     

    via Amandine Ted En Or.

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  • PETITS SOINS Le déficit d'attention

    PETITS SOINS

    Le déficit d'attention

    Votre enfant a constamment la bougeotte, perd ses affaires, ne semble pas écouter quand on lui parle, a de la difficulté à s’organiser et peine à se concentrer sur une tâche. Pourrait-il souffrir d’un trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) ?

    Les enfants d’âge préscolaire ont souvent ces comportements. Commencez donc par vérifier si votre jeune se démarque considérablement des autres petits. Pour le parent, c’est parfois ardu à évaluer. Vous pourriez demander à son éducatrice en garderie ce qu’elle en pense. « C’est rare que l’on puisse diagnostiquer un TDAH chez un bambin, il doit être véritablement hors-norme », indique Annick Vincent, psychiatre et auteure de livres sur le TDAH.

    Voir au-delà des symptômes

    Les symptômes apparaissent avant l’âge de 7 ans. Mais c’est habituellement après l’entrée à l’école qu’on les remarque, parce que la capacité des autres élèves à se concentrer est plus grande. Les enfants ayant un déficit d’attention sans hyperactivité sont souvent moins faciles à identifier, car ils ne dérangent pas. Leur inattention peut toutefois avoir des conséquences importantes.

    Évitez cependant de sauter trop rapidement aux conclusions. « Il faut voir ce qui se cache derrière les symptômes, explique Annick Vincent. L’anxiété et les troubles de sommeil, par exemple, peuvent entraîner des effets semblables. » Si vous soupçonnez que votre jeune a un déficit d’attention avec ou sans hyperactivité, renseignez-vous sur le sujet et consultez des organismes spécialisés. Ensuite, prenez rendez-vous avec votre médecin de famille. Certains sont en mesure de faire des évaluations alors que d’autres préfèrent adresser leurs patients à des spécialistes.

    Dépister le plus tôt possible

    Les personnes atteintes d’un TDAH risquent davantage de devenir toxicomanes, d’avoir des difficultés scolaires, d’éprouver de l’anxiété et de souffrir de dépression. « Mais cela ne va pas nécessairement se produire, rassure Annick Vincent. Et selon certaines études, une intervention précoce limiterait les problèmes. » Le jeune vit ainsi moins d’échecs, tant scolaires que sociaux, et cela préserve son estime de soi. Comprendre pourquoi il est différent des autres est aussi réconfortant pour lui.

    Les traitements

    Contrairement à la croyance populaire, TDAH et Ritalin ne vont pas nécessairement de pair. Habituellement, on commence par mettre en place différentes stratégies comme l’utilisation de pictogrammes et d’aide-mémoire.

    Ensuite, on peut envisager une médication. Plusieurs sortes existent et les effets varient d’une personne à l’autre. On estime qu’on peut parvenir à aider 90 % des gens atteints de TDAH avec l’un d’eux. « C’est une réduction des symptômes et non une disparition », précise Annick Vincent. La nécessité de prendre des médicaments doit être réévaluée annuellement. La moitié des enfants ayant reçu un diagnostic de TDAH l’aura toujours à l’âge adulte. Environ 30 % de plus ressentiront encore certains symptômes sans qu’ils soient suffisamment nombreux pour maintenir le diagnostic.

    Librairie

    Pour les enfants :  

    Mon cerveau a besoin de lunettes, par Annick Vincent, aux éditions Québecor. (6 ans et plus) 

    Guide de survie pour les enfants vivant avec un TDAH, par John F. Taylor, aux éditions Midi Trente. (9 ans et plus)

    http://plus.lapresse.ca/screens/4266-8b50-527c0bdd-9ee1-6d61ac1c606a|_0.html


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  • Par  Dys Loulou.

     


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