La dyspraxie est probablement le handicap invisible le plus subtil de tous les handicaps physiques.
Mais qu’est-ce que la dyspraxie?
La dyspraxie est une atteinte neurologique, présente chez environ 6 % des enfants, se traduisant par un trouble, plus ou moins sévère, de la planification et de la coordination des mouvements nécessaires à l’exécution d’une action volontaire. Cela se traduit par une difficulté à penser et à organiser une action dans sa tête et à rendre cette action de plus en plus automatique de façon à l’exécuter sans y repenser.
La dyspraxie n’est pas
- Une déficience intellectuelle
- Une paralysie cérébrale
- Un trouble du comportement
- De la paresse ou du désintérêt
- De la dysphasie ou de la dyslexie
Le drame du handicap invisible
Les enfants atteints de dyspraxie semblent généralement « normaux ». Ils ont l’air de bien fonctionner, mais en sont souvent incapables de façon parfaitement autonome. Ils possèdent souvent de bonnes habiletés de langage, certains parlent même beaucoup et ont un bon vocabulaire. Tout de même, dans la généralité des cas, ils sont incapables de bien exprimer leurs pensées et leurs émotions.
Pour ces raisons, il survient d’énormes malentendus. En fait, l’invisibilité de ce handicap provoque beaucoup de méprises. Les enfants dyspraxiques doivent constamment avoir une famille pour les introduire dans la société et à l’école. De cette invisibilité du handicap naît la difficulté pour les parents à le faire reconnaître.
S’il est si difficile de percevoir la dyspraxie pour les gens qui côtoient ces enfants à l’occasion, il est très évident pour les parents que quelque chose « cloche » dès la période préscolaire.