• La dyspraxie : le handicap fantôme!

    La dyspraxie : le handicap fantôme!

    La dyspraxie : le handicap fantôme!

    Les enfants atteints de dyspraxie semblent généralement « normaux ». Ils ont l’air de bien fonctionner, mais en sont souvent incapables de façon parfaitement autonome. Levons le voile sur la dyspraxie!

    La dyspraxie est probablement le handicap invisible le plus subtil de tous les handicaps physiques.

    Mais qu’est-ce que la dyspraxie?

    La dyspraxie est une atteinte neurologique, présente chez environ 6 % des enfants, se traduisant par un trouble, plus ou moins sévère, de la planification et de la coordination des mouvements nécessaires à l’exécution d’une action volontaire. Cela se traduit par une difficulté à penser et à organiser une action dans sa tête et à rendre cette action de plus en plus automatique de façon à l’exécuter sans y repenser.

    La dyspraxie n’est pas
    • Une déficience intellectuelle
    • Une paralysie cérébrale
    • Un trouble du comportement
    • De la paresse ou du désintérêt
    • De la dysphasie ou de la dyslexie
    Le drame du handicap invisible

    Les enfants atteints de dyspraxie semblent généralement « normaux ». Ils ont l’air de bien fonctionner, mais en sont souvent incapables de façon parfaitement autonome. Ils possèdent souvent de bonnes habiletés de langage, certains parlent même beaucoup et ont un bon vocabulaire. Tout de même, dans la généralité des cas, ils sont incapables de bien exprimer leurs pensées et leurs émotions.

    Pour ces raisons, il survient d’énormes malentendus. En fait, l’invisibilité de ce handicap provoque beaucoup de méprises. Les enfants dyspraxiques doivent constamment avoir une famille pour les introduire dans la société et à l’école. De cette invisibilité du handicap naît la difficulté pour les parents à le faire reconnaître.

    S’il est si difficile de percevoir la dyspraxie pour les gens qui côtoient ces enfants à l’occasion, il est très évident pour les parents que quelque chose « cloche » dès la période préscolaire.

    Comment reconnaître les symptômes. Mon enfant ...
    • est souvent maladroit. Il renverse, casse, échappe, et souille ce qu’il touche.
    • n’arrive pas à s'habiller, se laver, s'essuyer correctement.
    • mange gauchement et n'arrive pas à couper ses aliments.
    • égare et oublie ses effets personnels et n’arrive pas à les ranger et à les organiser.
    • n’aime pas les jeux de stratégies, de construction et les casse-tête.
    • a beaucoup de mal à écrire et ses dessins sont très pauvres et inadéquats pour son âge. Ce problème demeure permanent malgré tous les efforts.
    • ne peut se servir de ciseaux correctement.
    • oublie les instructions et consignes, pour toutes les tâches scolaires.
    • a du mal à envoyer et à attraper un ballon et il lui est difficile de pédaler à vélo.

    En tant que maman d’un enfant dyspraxique, avant de pouvoir observer tous ces symptômes qui arrivent souvent vers l’âge de 2 ou 3 ans, j’ai pu observer que mon enfant avait parlé tardivement et difficilement. Nous avons, donc, suivi un programme offert aux parents pour aider leurs enfants à développer ses habiletés de langage. Il s’agit de la méthode Hanen qui est souvent dispensée par les CLSC et dans les Centres de réadaptation, et est donné par les orthophonistes. Ma fille a également rampé et marché à quatre pattes beaucoup plus longtemps que les standards de normalité. Avec le recul - sachant que la dyspraxie est un trouble moteur -, c’était déjà là les premiers symptômes de la dyspraxie.


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