Des enfants au Quotient Intellectuel particulièrement élevé et qui ne réussissent pas à écrire correctement, la situation peut sembler paradoxale, pourtant, elle n'est pas exceptionnelle. Une étude vient de démontrer qu'il ne faut surtout pas attendre pour diagnostiquer et prendre en charge ces difficultés.
Enfant en train d'écrire © Maxppp
L'étude menée par l'Association pour la recherche et le développement psychomoteur a montré que c'est un décalage entre les fonctions moteurs et le développement psychique qui est à l'origine de ces décalages. "Ce sont des enfants qui ont des profils marqués par une dysharmonie de développement, par des décalages entre des grandes capacités à comprendre, à raisonner, mais qui dans la réalisation pratique agissent comme des enfants plus jeunes", explique Alexandrine Saint-Cast, directrice de l'association.
L'écriture étant le geste le plus complexe ces enfants vont forcément être en difficulté. Pour apprendre à écrire il faut savoir bien contrôler ses gestes, bien s'organiser dans l'espace et dans le temps, bien se positionner par rapport à son corps. "Or chez les enfants à haute capacité d'apprentissage scolaire, on retrouve très fréquemment des difficultés à contrôler ces gestes."
Le traitement des ces troubles dépend du type de problèmes rencontrés, mais surtout de l'enfant et de son âge. Petit à petit les médecins donnent des conseils à l'enfant qui vont lui permettre de s'organiser, de prendre conscience de son corps. "On va infléchir sa manière de faire, lui donner des indices pour qu'il modifie sa manière d'agir et change son expérience dans les situations."
Bonjour
J'ai fait le test Terrassier pour ma fille de 6 ans et demi et j'ai obtenu 24 points dont 16 hors scolaire. Ma fille s'exprime très bien à l'oral est très curieuse, cependant doit fournir beaucoup d'effort pour écrire et n'est pas du tout aventurière. Elle est en pleine période difficile de complexe de séparation, lequel aggravé d'un harcèlement scolaire, la plonge dans une grande souffrance, d'un manque de confiance en elle et d'estime de soi. Pensez-vous qu'elle rentre dans les "critères" d'une EIP? si oui, de quelle manière puis-je l'aider, sachant qu'elle est suivi par une psychologue clinicienne et que l'école surveille de près son soucis de harcèlement? Je vais l'inscrire au karaté dès ce mercredi.
Merci
Christine