• http://www.collectif-parents-tdah-ouest.fr/troubles-associes/

    TDAH et troubles associés chez l’enfant

     

    Les troubles d’apprentissage que ce soit dans la lecture et l’écriture ainsi que des troubles psychologiques sont souvent liés au TDAH chez les enfants.

    TDAH et troubles associés

    TDAH et troubles associés par le Collectif Parents TDAH Ouest en France

    Troubles de l’apprentissage

    On retrouve souvent associés au TDAH et sans en être la conséquence, des troubles de l’apprentissage dans la lecture ( dyslexie) et dans l’écriture ( dysgraphie et dysorthographie). Nous pouvons même dire que 1/3 des enfants hyperactifs sont concernés. On a souvent tendance à qualifier ces enfants, de maladroits et certain d’entre eux peuvent montrer une difficulté à réaliser certains mouvement bien déterminés et l’on parle alors de dyspraxie. Des mouvements précis que nous pouvons retrouver dans la réussite d’un bricolage.

    Même si le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, et les troubles de l’apprentissage sont indépendants, ils sont bien souvent associés. A partir du moment ou un retard scolaire est observé, il est important alors de s’y attarder pour évaluer des possibles troubles pouvant si rattacher.

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    TO(P) : TROUBLE D’OPPOSITION ( provocation)

    Cliquez sur l’image pour en savoir plus.

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    Les Troubles Fréquemment associés au TDAH

     

    Plus de deux tiers des patients ont présenté ou présenteront un ou plusieurs troubles associés au TDA/H. Il est indispensable de dépister et traiter, parfois en priorité, les conditions coexistantes puisque leur présence peut nécessiter des approches et des traitements différents. Tout comme un TDA/H non traité, les comorbidités non traitées peuvent, elles aussi, causer des problèmes durables et provoquer des souffrances.

    Les conditions coexistantes peuvent varier notamment selon l’âge et le sexe du patient. Chez les enfants, les troubles d’apprentissage et du langage ainsi que le trouble oppositionnel sont les plus répandus, suivis par les troubles du comportement, la dépression, l’anxiété et les tics…

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    Troubles associés – Les troubles Dys

    Dyspraxie – Dyslexie – Dysgraphie- Dyscalculie…

    Pour en savoir plus , cliquez sur l’image si dessous :

    trouble associés

     

     

    Troubles psychologiques

    On retrouve dans plus d’1/4 des enfants TDAH, des symptômes anxieux et dépressifs. Le sommeil s’avère aussi un problème, l’enfant a du mal à s’endormir ce qui est souvent causé par des mouvements nocturnes et des cauchemars à répétition. On observe aussi un trouble de l’opposition façe aux adultes et de la provocation.  Les enfants TDAH peuvent montrer une certaine négativité, agressivité et des excès de violence.

     

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    Un enfant surdoué

    peut avoir aussi un trouble de l’attention ( TDAH )…

     

    Cliquez sur l’image ci-dessous pour en savoir plus…

    enfants surdoués

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    Le syndrome des jambes sans repos (SJRS)
    « maladie de Willis Ekbom »

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    Pour voir l’article cliquez sur l’image ci-dessous

    sjrs

    25 % des enfants souffrant de troubles de l’attention avec hyperactivité (TDA-H) présentent aussi un SJSR
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    Foire aux questions sur le TDAH et réponses videos de

    spécialistes

    « La Foire aux questions, qui est interactive et étayée par des vidéos, consiste en une liste de questions les plus souvent posées sur le TDAH par les patients, leur famille et les médecins/collègues. Chaque question est reliée par hyperlien à une réponse sur vidéo, formulée par un spécialiste qui transmet son point de vue sur le sujet.  Ces vidéos font intégralement partie  du programme d’éducation médicale continue « VISER à réaliser son plein potentiel de vie. Dépister, investiguer, et prendre en charge le TDAH à travers les cycles de la vie ».  Le  programme VISER a été développé sous la supervision de l’Université de Montréal et grâce à une subvention à l’éducation de Shire Canada inc… »*

    Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder au programme

    le tdah

    *http://www.caddac.ca/cms/AIM_VISER/video.swf


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  • L’hypersélectivité alimentaire, quand on est petit c’est un caprice, et quand on est grand c’est psy.

    Voilà ce que m’a dit mon orthophoniste aujourd’hui. Selon elle, ce n’est pas psy, c’est physiologique. Une nouvelle piste toute neuve et très intéressante qui pourrait expliquer pas mal de choses…

    Et si ce n’était pas psychologique, finalement ?

    C’est une piste à laquelle j’avais pensé sans pourtant trouver les mots — ou les maux — à mettre dessus. Une très forte sensibilité aux odeurs, aux goûts, aux textures. Je suis capable de détecter le moindre grain de poivre alors que ma famille ne le sent même pas. Les américains parlent de super tasters. Des techniques obscures où il faut compter le nombre de papilles sur la langue permettraient même de déterminer si on est un super taster ou non. Un bref coup d’oeil à ma langue dans le miroir a suffi pour me dissuader de me lancer le comptage de mes papilles gustatives. Ne sachant pas du tout vers qui me tourner pour savoir si oui ou non j’avais une sensibilité gustative surdéveloppée, j’avais donc mis cette hypothèse de côté.

    Puis il y a quelques semaines, une maman du groupe francophone, Alexandra, nous a parlé du syndrome de dysoralité sensorielle.

    La dysoralité est une hypersensibilité sensorielle, surtout au niveau du goût et des odeurs. Les américains parlent de SPD, Sensory Processing Disorder (qui en français donnerait trouble d’intégration sensorielle (TIS) ou dysfonctionnement sensoriel). J’avais déjà vu plusieurs mamans des forums anglophones le mentionner. Aux Etats-Unis, ils ont plein de maladies avec des sigles du genre, je n’en connais pas la moitié et les mélange souvent. Je n’avais donc jamais cherché plus que ça ce qu’était le SPD. C’est Marie (l’expat aux Etats-Unis dont je vous parlais dans mon précédent article) qui a fait le lien entre la dysoralité et le SPD. Même si quasi personne ne connaît ni n’a entendu parler de ça en France, ce diagnostic a l’air assez commun aux Etats-Unis.

     La dysoralité sensorielle (SDS) est une hyper réactivité génétique des organes du goût et de l’odorat touchant 25% des enfants à développement normal et entre 50 à 80% des enfants ou adultes avec un polyhandicap. Cette dysoralité d’origine sensorielle est très polymorphe et la réaction de l’enfant ou du jeune adulte peut aller d’un simple dégout pour un certain type d’aliment jusqu’à un état d’aversion alimentaire sévère pouvant faire croire à une anorexie. Jusqu’à présent il était admis que ces troubles du comportement alimentaire étaient d’origine psychologique et plus précisément reliés à une relation mère/enfant pathologique.

    Le SDS concerne 20% de la population en France, m’a dit l’orthophoniste. Bien sûr il y a différents niveaux et chacun le gère à sa manière.

    Une sensorialité normale est facteur d’appétit.
    Une sensorialité exacerbée va avoir l’effet inverse

    Pour en revenir à Alexandra, son fils devait faire un bilan orthophonique pour un problème de prononciation, et on lui a diagnostiqué un SDS. Elle a eu de la chance, l’orthophoniste qui a fait le bilan à son fils venait juste d’être formée pour soigner le SDS. C’est quelque chose de très nouveau en France, et assez peu de personnes sont formées pour le diagnostiquer et le traiter.

    43cd03f122La plupart des publications concernant la dysoralité proviennent de ou citent Catherine Senez, une orthophoniste marseillaise. Je me suis beaucoup retrouvée dans ce que j’ai pu lire sur internet à propos de la dysoralité sensorielle. J’ai donc contacté cette dame pour lui demander si elle pouvait me recommander quelqu’un à Paris.

    Comme souvent malheureusement dans notre situation, l’autodiagnostic prime sur l’avis des médecins. J’avais besoin d’une ordonnance pour le bilan et suivi orthophonique, je suis donc allée voir un médecin que je n’avais encore jamais vu (je viens de déménager et n’ai donc pas encore de médecin traitant), et ai dû lui expliquer mon problème. Elle a commencé à me parler de toutes les maladies digestives qui peuvent exister. Selon elle le problème proviendrait de mon corps qui refuse de manger des légumes et de la viande car il ne les digère pas correctement… J’ai dû insister pour avoir mon ordonnance, elle m’a dit que cela ne servirait à rien et que si je voulais voir une orthophoniste je n’avais pas besoin de traverser tout Paris, qu’il y en avait des tas dans le quartier.

    Finalement, je ne regrette absolument pas d’avoir écouté mon instinct et d’être allée faire ce bilan. Elle m’a posé beaucoup de questions, sur mes habitudes alimentaires, mais pas que. Sur le brossage des dents aussi par exemple, ou la position de ma langue dans ma bouche. Elle a aussi vérifié mes capacités de mastication, qui s’avèrent plutôt bonnes malgré ce que je mange, tant mieux ! Tout au long de ce bilan, j’ai vraiment eu l’impression d’être comprise. Elle connaissait souvent déjà la réponse que j’allais donner, et ses questions étaient orientées vraiment de façon à ce qu’elle vérifie quelque chose, et non pas de façon à ce qu’elle réussisse à comprendre ma situation. C’est ce qui fait toute la différence et donne vraiment le sentiment d’être compris.

    Un cas d’école. Voilà comment elle m’a qualifiée. J’ai réussi le bilan haut la main, il semblerait que j’ai un Syndrome de Dysoralité Sensorielle assez sévère.

    Les symptômes

    Un réflexe hyper nauséeux (des hauts le cœur tout le temps et pour tout), un odorat surdéveloppé, des difficultés même pour le brossage des dents, une alimentation très sélective composée d’aliments qui ne se mâchent pas ou très peu.

    1300440111-19566Les symptômes tels que manque d’appétit, refus des nouveautés, sélectivité alimentaires, nausées, vomissements et problèmes de comportements aux repas, débutent dès la 1ère année de vie, majoritairement à la période où les mères commencent à diversifier l’alimentation. Certains facteurs associés vont aggraver les troubles de l’alimentation tels que des facteurs organiques ou psychosociaux comme les allergies, les intolérances alimentaires, le Reflux Gastro Oesophagien (RGO), la constipation ou les problèmes relationnels. Ces facteurs vont influer sur l’appétit de l’enfant mais n’en sont pas la cause première pour Mme Senez.

    Le traitement

    Des massages dans la bouche. Chez les enfants, ce sont les parents qui les font, comme je suis grande je me les ferai moi-même. Sept fois par jour au minimum, pendant au moins sept mois. Le massage en lui-même consiste à se frotter énergiquement les gencives, le palais, la langue (comme si l’on gommait quelque chose), et dure seulement quelques secondes.

    Les résultats peuvent être très rapides et spectaculaires, comme cela peut être assez insignifiant. Les consultations sont remboursées par la sécu/mutuelle, et les massages et consultations sont indolores, sans prise de médicaments, et même sans souffrance psychologique (comme j’avais pu avoir par exemple avec la psy comportementaliste où chaque séance était très éprouvante). Je me dis que je n’ai vraiment rien à perdre à essayer, et peut-être tellement à gagner…

    Je n’ai pas pensé à lui demander plus de détails sur les aspects techniques du massage, comment ça fonctionne, sur quoi cela agit et quels sont les effets physiologiques d’une telle pratique. Catherine Senez parle d’un processus d’habituation, j’ai aussi lu le terme désensibilisation.

    Au début les massages ont peu d’amplitude et ce n’est que progressivement, en surveillant bien les réactions de l’enfant, que semaine après semaine, l’amplitude sera augmentée. Cette méthode, basée sur la répétition (7 à 8 fois par jour) en veillant à ne pas dépasser le seuil de tolérance de l’enfant c’est-à-dire à ne pas déclencher un réflexe nauséeux en faisant les massages, conduit à une habituation et donc une désensibilisation du nerf sensitif en question. Elle entraîne une diminution de la réactivité défensive aux touchers buccaux. Après la désensibilisation, les enfants ou adultes élargissent leurs choix alimentaires, mangent plus facilement, plus vite et avec plaisir. Si l’enfant est hypersensible au niveau tactile, il ne se laissera pas aborder pour une désensibilisation dans la bouche. Il faudra alors faire une désensibilisation faciale « le tour de la maison » avant de pouvoir aborder la bouche.

     

    Qui l’eût cru ? De toutes les professions de santé, j’aurais pensé aux médecins pour trouver un éventuel problème physiologique (déglutition, digestion..), aux psy — classiques ou comportementalistes — pour l’anxiété, le blocage (supposé psychologique) que l’on fait face à la nourriture, et éventuellement à une diététicienne ou une nutritionniste pour m’aider à équilibrer au mieux mon alimentation en fonction de ce que je peux manger, mais jamais il ne me serait venu à l’idée d’aller chez une orthophoniste..

    Tout ça, c’est grâce à Alexandra, qui a rejoint le groupe il y a quelques semaines. Je la remercie vraiment, encore une fois, d’avoir partagé son expérience avec nous. Faire face à des médecins qui ne connaissent pas notre trouble et qui ne prennent la mesure de son amplitude n’est pas toujours facile mais on se rend compte, grâce aux groupes de soutien, qu’il existe quand même des solutions et cela redonne de l’espoir !


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  • Les troubles neurovisuel

    Il s'agit d'un trouble lié à un mauvais traitement cérébral des informations visuelles: le cerveau contrôlant mal les mouvements oculaires la saisie de l'information visuelle est alors perturbée. C'est un trouble cognitif spécifique des apprentissages scolaires d'origine visuelle.

     

     

    Les mouvements oculaires s'acquièrent par apprentissage dès la naissance, un trouble de la programation oculaire entraîne des difficultés scolaires.

     

    Ces mouvements oculaires sont : les saccades (mouvements rapides et brefs), la poursuite oculaire (mouvement lent et fluide permettant de suivre un objet en mouvement) et la fixation (fixer un objet).

     

    Les manifestations qui doivent y faire penser sont :

     

    • Lenteur ou fatigabilité pour les activités scolaires
    • Mauvaise posture sur son siège
    • Irrégularité des résultats scolaires
    • Maux de tête
    • Meilleures performances scolaires à l'oral plutôt qu'à l'écrit
    • Difficultés de repérage au tableau ou sur une feuille

     

    Les troubles des apprentissages qui peuvent être associé à un trouble neurovisuel sont: la dyslexie de surface, la dyspraxie visuo-spatiale, le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité.

     

    Les symptômes que l'on observe à l'école sont:

     

    • En lecture : saut de mots ou de lignes, inversion de syllabes, manque de fluidité, incompréhension du texte, lenteur.
    • En copie : lenteur, oublis de lettres, de mot ou de lignes.

     

    Les remarques des enseignants:

     

    • "quand il veut il peut"
    • "enfant rêveur" 
    • "dans la lune"
    • "il décroche en classe"

     

     Le bilan orthoptique et neurovisuel permet de faire le point sur la motricité oculaire, l'exploration visuelle et l'attention visuelle.

     


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  • Les troubles fréquemment rencontrés en  infanto-juvénile

    par le Dr Louis Vera - Psychiatre

    Le Trouble Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité TDA/H

     

    Le trouble déficit de l'attention est un trouble fréquent, on considère qu'il touche environ 5 à 7% des enfants et adolescents dans le monde, soit au moins un enfant par classe.

     

    Ces enfant se caractérisent par des difficultés à se concentrer en classe et au quotidien. Ils sont distraits, rêveurs, oublient ou égarent leurs affaires scolaires ou personnelles, ont des difficultés à s'organiser. Le moment des devoirs est souvent un moment pénible, parfois les devoirs ne sont pas un sujet de lutte car ils sont expédiés le plus rapidement possible.

     

    Lorsque s'ajoute une agitation motrice et/ou psychique, ainsi que de l'impulsivité on parle alors de trouble déficit de l'attention avec hyperactivité. La réalité est bien loin de celle décrite dans les médias, ces enfants dits hyperactifs ne passent pas leur temps à sauter et courrir dans tous les sens, ils peuvent même être parfaitement concentré devant un téléviseur ou un écran d'ordinateur pendant un temps assez long.

     

     

    Les troubles anxieux

     

    Motif fréquent de consultation en pédopsychiatrie de ville, les troubles anxieux sont fréquents et leur forme peut être variable:

     

    • L'anxiété de séparation qui débute souvent tôt chez l'enfant est un trouble qui empêche l'enfant d'être serein lorsqu'il est séparé de ses parents. En effet, il est alors en proie à des questionnements angoissants dominés par la peur qu'il n'arrive un malheur à ses parents (maladie, accident...)

     

    • L'anxiété de performance se voit souvent à l'âge scolaire, elle concerne aussi bien les performances scolaires qu'extra-scolaires (sport, musique, activités artistiques...). Ces enfants sont dominés par la peur de l'échec, la peur de décevoir parents et/ou professeurs. Bien que travaillant beaucoup (parfois même trop), leurs performances peuvent être altérées.  

     

    • L'agoraphobie touche les adolescents, ils adoptent alors des attitudes d'évitement, rasent les immeubles, ne passent jamais sur un pont ou dans une grande place, ne veulent pas aller dans les grands magasins. Ils font parfois de grands détours sur le chemin de l'école pour éviter des grands boulevards.

     

    • Les phobies sont des peurs irraisonnées de se trouver confronté à un objet, un animal, une situation crainte. L'objet des phobies est très variable (serpent, moyens de transport, aliments...).

     

     

    Les Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC)

     

    Si on les voit le plus souvent chez l'adolescent, ils concernent également des enfants jeunes qui ne se plaignent pas car ne réalisent pas qu'il s'agit d'un trouble.

     

    Les TOC sont constitués de deux facettes : les obsessions (pensées intrusives envahissantes s'imposant à l'esprit et poussant à ritualiser), les compulsisons qui peuvent prendre différentes formes.

     

    Chez l'enfant, les thèmes les plus fréquemment retrouvés sont :

     

    • Peur de la contamination
    • Peur qu'un malheur n'arrive, à soi ou un proche
    • Peur d'oublier quelque chose ou de commetre une erreur
    • Obsesions de symétrie
    • Peur de perdre son identité

     

    Les compulsions les plus fréquentes sont :

     

    • Rituels de lavage (main, douche)
    • Les questions répétitives
    • Le toucher (objets, personnes...)
    • Les vérifications

     

    Les TOC peuvent toucher l'enfant jeune et, contrairement à une croyance tenace, ne passent pas avec l'âge; il ne s'agit pas d'un trouble développemental qui guérira avec la maturité. 

     

     

    Les troubles des apprentissages

     

    La dyslexie est un trouble de l'apprentissage de la lecture : elle se manifeste par une mauvaise association entre graphèmes (lettres ou groupe de lettres) et phonèmes (sons de la parole). Chez ces enfants la lecture est imprécise ou lente. Ce trouble spécifique de la lecture est héréditaire et sa cause est neurologique. 

     

    La dyscalculie est une mauvaise compréhension du dénombrement : elle se manifeste par un trouble spécifique de l'apprentissage du nombre et du calcul. Ces enfants utilisent leurs doigts pour compter, ont des difficultés à lire et écrire les nombres, des difficultés à apprendre les tables de multiplication...

     

    La dysphasie est un trouble spécifique du langage oral qui touche la parole et l'écriture. Elle est liée à un dysfonctionnement cérébral de la zone du langage entrainant une limitation au niveau de la compréhension et de l'expression du langage.

     

    La dyspraxie est un trouble des apprentissages qui entraîne des difficultés de planification, de coordination et de planification des gestes complexes, intentionnels et orientés vers un but. Leur cerveau n'intègre pas la séquence motrice qui sous-tend l'automatisation d'un geste.

     

     

    Les troubles envahissants du développement

     

    Les troubles envahissants du développement ou TED sont une catégorie de trouble se développant durant les 3 premières années de vie, le plus connu est l'autisme.

    On parle aujourd'hui de trouble du spectre autistique.

     

    Il est largemenr reconnu, aujourd'hui, qu'il existe une prédisposition génétique aux troubles du spectre autistique qui sont d'origine neurobiologique (anomalies du fonctionnement du système nerveux central).

     

    Il existe cinq types de troubles du spectre autistique:

     

    • L'autisme
    • Le syndrome d'Asperger
    • Le trouble du spectre autistique non spécifié
    • Le syndrome désintégratif de l'enfance
    • Le syndrome de Rett

     

    Les troubles du spectre autistique sont caractérisés par des atteintes dans différents domaines:

     

    • Trouble des interactions sociales
    • Trouble de la communication verbale et non verbale
    • Intérêts et comportements restreints, répétitifs ou stéréotypés

     


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