• Si vous connaissez une personne qui souffre d'anxiété, voici 9 choses qu'il faut ABSOLUMENT que vous sachiez.

     

    Par Nathan Weber
     

    Je souffre de problèmes d'anxiété. Quand je dis ça, ça ne veut pas dire que je me ronge les ongles ou que j'ai tendance à être un peu stressé quand je vais chez le dentiste, non. Je souffre de troubles anxieux, il m'arrive d'avoir des accès de panique complètement irrationnels et j'ai passé le plus clair de mon existence d'adulte à tenter de comprendre et de contrôler cet aspect de moi-même. 

    Voici 9 choses que je voudrais que tout le monde puisse comprendre, comme par magie, à propos de l'anxiété et de ceux qui vivent avec cela.

    @via communication soignante



    1. L’anxiété vient parfois sans raison

    Pour ceux qui traversent la vie sans problème d’anxiété, les émotions sont relativement prévisibles et ont une certaine logique : quelque chose vous arrive ou est susceptible de vous arriver, et en réponse vous ressentez de la peur. Mais pour une personne qui souffre de crises d’angoisse, cela ne se passe pas comme ça. Parfois, une petite chose peut avoir des répercussions incontrôlables dans notre tête, jusqu’à devenir complètement disproportionnée par rapport à la gravité réelle de la situation.


    2. Les crises d’anxiété ne sont pas logiques et notre comportement n’est pas rationnel… Et croyez-nous, nous en sommes bien conscients.

    Vraiment, sérieusement, croyez-moi : on le sait. Cela ne sert à rien de nous dire que notre comportement est exagéré, qu’on “se fait des films” : c’est justement le propre de ce genre de trouble. Nous savons bien, bien sûr, que les choses que nous imaginons dans nos crises d’angoisse sont disproportionnées et qu’elles sont peu susceptibles de nous arriver. Et c’est justement ce qu’il y a de plus frustrant : Savoir qu’on est en train de paniquer pour une chose qui ne devrait pas (logiquement) nous paniquer, mais être incapable de contrôler cette émotion d’angoisse et de peur. C’est comme si on avait dans notre cerveau un système d’alarme incendie défectueux, qui enclencherait ses sirènes même à cause de la plus petite poussière ou de la fumée la plus légère.


    3. Avec l’anxiété, il y a des bons comme des mauvais jours.

    Bien sûr, tout le monde a ses mauvais jours et ses bons jours… Mais c’est encore plus vrai avec l’anxiété, et parfois les personnes qui en souffrent aimeraient bien que leur entourage proche se rende compte de ce que cela implique réellement : Il y a des jours où l’anxiété est plus forte que d’autres, et des jours où nous sommes calmes. Et cela influe sur la manière dont nous réagissons aux différentes situations, ce qui peut nous donner l’air imprévisibles.


    4. Les crises d’anxiété font mal. Mentalement, mais aussi physiquement.

    Certains pourraient dire que la douleur émotionnelle est encore ce qu’il y a de pire — mais la plupart des gens savent cela, sans savoir qu’il existe aussi une douleur physique. Alors, surprise ! L’anxiété fait mal. Lors des crises de panique, on sent notre poitrine se serrer au point d’avoir l’impression que nos poumons vont exploser, comme si on ne pouvait plus respirer. L’anxiété peut aussi donner des migraines, des nausées, palpitations cardiaques, tension musculaire, insomnies, épuisement, vertiges… Certaines personnes ont le sentiment de se faire arracher les boyaux, d’autres contractent leurs muscles tellement fort que leur corps entier se retrouve courbaturé.

    Oui, ça fait mal. Ça ne fait pas mal de la même manière pour tout le monde, mais ça fait mal.


    5. Nous ne sommes pas tous égaux devant l’anxiété.

    Il n’y a pas qu’un seul type d’anxiété, mais bien une multitude de types d’anxiété différentes — et chaque personne peut vivre l’anxiété à sa façon. Certaines personnes souffrent d’anxiété sociale, d’autres ont des troubles de l’anxiété généralisés, d’autres encore ont des phobies bien précises. Certains souffrent de l’anxiété à cause de leurs gènes, d’autres développent l’anxiété à cause de certains évènements dans leur vie. Pour certains, l’anxiété est simplement due aux réactions chimiques dans leur cerveau. Certains seront anxieux toute leur vie et n’y pourront rien, pour d’autres ce ne sera qu’un passage dans leur vie. Certains arriveront à surmonter l’anxiété et à trouver un moyen de la rendre plus acceptable. Il y a des personnes qui prennent des médicaments, et des personnes qui n’en prennent pas. C’est comme ça.


    6. L’anxiété et la dépression sont liées.

    Bien sûr, toutes les personnes anxieuses ne sont pas forcément dépressives, et toutes les personnes dépressives ne sont pas forcément anxieuses. Mais les deux sont des compagnons communs — et l’un peut guider l’autre.

    Bien sûr, je pense que beaucoup de personnes savent déjà cela… Mais je veux que vous réalisiez que les personnes qui souffrent de cela le savent, eux aussi. Nous en sommes très conscients, et cela peut même nous rendre extrêmement anxieux ou déprimés (et pour le coup, c’est une peur plutôt rationnelle, quand on sait ce qu’implique la dépression !)


    7. Sauf si on vous y invite de manière explicite, quand il s’agit de l’anxiété d’une autre personne, vous feriez mieux d’écouter plutôt que de parler.

    Vous savez, quand vous dites quelque chose de méchant sur quelqu’un de votre famille, mais que si une autre personne que vous le disait, vous auriez envie de lui casser la figure ? Eh bien c’est pareil.

    Aussi — et ça devrait aller sans dire, — ce n’est jamais une bonne idée de parler de la santé mentale de quelqu’un avec une autre personne sans qu’il le sache. Si quelqu’un s’est ouvert à vous et vous a dit quelque chose à propos de lui-même, surtout ce genre de chose, cela ne veut pas dire qu’ils ont envie que d’autres personnes le sachent. Ce genre de problème est encore fortement stigmatisé, et beaucoup sont ceux qui ne souhaitent pas vraiment sachent ce qu’ils vivent au quotidien. Pour certains, c’est même justement l’une des choses qui les rend le plus anxieux. Alors, il vaut mieux éviter ça.


    8. Aussi frustrants, insupportables, suffocants, épuisants et déchirants qu’ils soient, nos expériences et nos problèmes avec l’anxiété font partie intégrante de nous, et nous ne serions pas totalement nous-mêmes sans eux.

    C’est, je pense, une chose que les gens qui souffrent de troubles de l’anxiété (moi y compris) ont du mal à comprendre et à appréhender. Nous passons tellement de temps à essayer de combattre cet ennemi intérieur que cela peut devenir comme une seconde forme de conscience au sein même de notre cerveau : Un combat que nous devons mener sans cesse, afin d’espérer vivre une vie remplie, heureuse et productive. Mais la réalité de la situation, comme toujours, est un peu plus complexe que cela.

    Même si l’anxiété est une chose que nous devons gérer au quotidien, elle n’en reste pas moins une partie intégrante de nous. Elle nous influence dans les choix que nous faisons, dans notre manière de voir le monde, elle façonne même petit à petit notre personnalité.

    La voir uniquement comme un ennemi ou une chose à soigner, c’est rejeter cette partie de nous et lui retirer toute valeur.

    C’est difficile à accepter, et pourtant cela peut faire énormément de bien. Il est tout à fait acceptable d’être une personne anxieuse, et il n’y a aucune honte à avoir.


    Et finalement, la chose la plus importante que les gens devraient savoir :


    9.  Si vous connaissez quelqu’un qui souffre de cela, demandez-leur ce que vous pouvez faire pour les aider, idéalement à un moment où ils ne sont pas en pleine crise de panique.

    La pire chose que vous puissiez faire, c’est d’en rajouter une couche… Et c’est plutôt délicat, car vous pourriez le faire sans même vous en rendre compte. Les personnes qui souffrent de ce genre de trouble sont souvent hypersensibles et perçoivent beaucoup de choses dans les comportements des autres. C’est peut-être aussi cela qui conduit à l’angoisse — le fait de percevoir, justement, trop de choses.


    La frustration que vous ressentez face à nos pensées qui partent en sucette, votre fatigue, le fait que vous nous trouviez difficiles à supporter, votre agacement, votre désir que nous puissions tout simplement nous arrêter quand nous faisons une crise : Nous savons que vous ressentez ces choses. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Et puis, nous ressentons cela aussi envers nous-mêmes, ne l’oubliez pas. Nous aussi, nous sommes frustrés, fatigués, énervés envers nous-mêmes. Et nous aussi, nous aimerions vraiment pouvoir tout simplement nous arrêter au beau milieu d’une crise. En fait, la seule différence entre vous et nous, c’est que nous ressentons cela tout le temps. C’est pourquoi nous comprenons ce que vous ressentez à notre égard, et nous ne vous en voulons pas pour ça — c’est même tout à fait normal.


    Et si vous demandez et que la personne ne sait tout simplement pas ce dont elle a besoin, sachez que tout le monde a besoin d’amour, surtout ceux qui ont tendance à ne pas s’aimer eux-mêmes à la base. Vraiment, c’est parfois surprenant à quel point des petites choses peuvent tout changer : Un sourire, un petit mot rassurant, un compliment, un sandwich…

     

    http://www.demotivateur.fr/article-buzz/9-choses-que-j-aimerais-que-les-gens-comprennent-a-propos-de-l-anxiete--2956

     


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  • Les crises de panique et d’anxiété sont liées au manque de ces 2 choses

     

     

     

    Bon nombre de personnes souffrent de crises d’angoisse, de panique, d’hyperventilation ou d’anxiété… ces attaques surviennent généralement sans raison apparente et soudainement. Elles se manifestent par une respiration difficile et saccadée, des palpitations, une sensation d’étouffement, des sueurs…

     

    Savez-vous pourquoi ces crises surviennent ? Des études montrent que les attaques de panique et d’anxiété peuvent être liées à une carence en vitamine B et en fer.

    Les attaques de panique et l’anxiété peuvent être les effets secondaires d’une carence en éléments nutritifs. Lors d’une étude scientifique, des chercheurs ont identifié, en effet, un manque de vitamine B6 et de fer chez 21 participants qui faisaient des crises de panique ou d’hyperventilation.

    Cette étude a évalué les niveaux de nutriments dans un groupe de participants avec des degrés d’anxiété, des fréquences de panique et des crises d’hyperventilation. Un groupe témoin a été examiné et les niveaux de nutriments des participants ont été comparés à ceux du groupe principal.

    Les chercheurs ont relevé que les niveaux de vitamine B6 et de fer étaient très faibles chez les personnes souffrant d’anxiété et d’hyperventilation.

    Les résultats démontrent que si on a des niveaux élevés de vitamine B6 et de fer on devient moins susceptibles d’avoir une attaque de panique et d’hyperventilation. « Un stress chronique, une mauvaise alimentation et certaines conditions médicales peuvent détruire les nutriments essentiels présents dans l’organisme », explique une source au sujet de l’importance de la vitamine B.

    Les symptômes d’une carence en vitamine B se manifestent par l’anxiété, l’agitation, la fatigue, l’irritabilité et l’instabilité émotionnelle. Il s’est avéré que les gens qui souffrent d’agoraphobie peuvent avoir une carence en certaines vitamines du complexe B.

    Si on souhaite nourrir le corps et l’alimenter avec des vitamines B, il suffit de suivre une alimentation variée et équilibrée. « Les vitamines sont constituées de plusieurs composants différents (enzymes, coenzymes et cofacteurs) qui doivent travailler ensemble pour produire leurs effets biologiques » explique Dr Ben Kim, chiropraticien et acupuncteur. « Les vitamines qui sont vendues dans les pharmacies et les magasins sont des vitamines synthétiques, qui ne représentent qu’une parcelle des vitamines qui se produisent naturellement dans les aliments isolés ».

    Si vous avez une carence en fer ou en vitamine B, favorisez la consommation de ces aliments :

    Aliments riches en fer :

    • La viande rouge
    • Le poisson
    • Les lentilles, pois chiches, haricots rouges
    • Les épices (cumin, gingembre, cannelle …)
    • Le chocolat noir.
     

    Aliments riches en vitamine B :

    • Le jaune d’œuf
    • Le fromage et les yaourts
    • Les fruits secs (noix, pistaches, amandes…)
    • Les fruits (avocat, orange, mangue, fraise…)
    • Les légumes (pommes de terre, épinards, choux de Bruxelles…).

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  • Troubles d’attention

     

    Troubles d'apprentissages

    Il est nécessaire de consulter un spécialiste lorsque l’on remarque chez l’enfant :

     

    • de la difficulté à rester longtemps concentré sur une tâche
    • une désorganisation générale (à la maison comme à l’école)
    • des oublis ou des pertes fréquentes de matériel ou d’affaires personnelles
    • des signes d’inattention, une attitude « tête en l’air» quand on lui parle
    • de la difficulté à suivre des séries de consignes
    • une facilité à se laisser distraire de son travail par tout stimuli externe
    • une faible capacité à réaliser plusieurs tâches simultanément
    • une tendance à se perdre
    • des difficultés à se repérer dans dans le temps et dans l’espace.

     

      ⇒ Signes possibles de :  

     

    – déficit d’attention avec ou sans hyperactivité

    Troubles « dys »

     

     

     

    Les troubles « dys » sont des troubles cognitifs  d’origine neurobiologique sans déficience intellectuelle globale.

     

    Le préfixe DYS- évoque un dysfonctionnement :

     

    la dyscalculie s’applique au calcul
    la dyschronie, à la notion du temps
    la dysgraphie, à l’écriture et au dessin
    la dyslexie, à la lecture
    la dysorthographie, à l’apprentissage de l’orthographe
    la dysphasie, au langage
    la dyspraxie, aux gestes.

     

    Il est fréquent qu’un enfant souffre simultanément de plusieurs troubles de la famille « dys ». Ces troubles peuvent être plus ou moins sévères selon les cas.

    Qui consulter ?

     

    • Un psychiatre / pédopsychiatre
    • Un neurologue / neuropédiatre
    • Un neuropsychologue

     

    Quels tests effectuer ?

     

    Le praticien choisira les tests qui correspondent le mieux au profil de l’enfant. Les plus courants pour ce type de trouble sont : WISC IV ou K-ABC, le Test de Conners, le CBCL et le TEA-CH

     

    https://troublesdapprentissage.com/les-troubles-dattention/


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  • Critères diagnostiques du trouble borderline dans le DSM IV


    Critères de diagnostic différentiel de Gunderson


    Pas mal de surdoués pourraient se reconnaître dans ces critères sans être réellement borderline pour autant. Attention donc aux "auto-diagnostics".


    En particulier si l'on s'informe sur les sites français ou belge de l'AAPEL, Association d'Aide aux Personnes avec un Etat Limite, qui donne la définition suivante :

    "Les personnes avec un trouble de la personnalité borderline sont des adultes sans la moindre déficience intellectuelle mais qui sont émotionnellement perturbées et avec des comportements pouvant parfois sembler excessifs, enfantins ou immatures.
    Ils ont une tendance, biologique (?), à réagir plus intensément que les autres à des niveaux de stress moindres d’une part, et à parfois mettre plus de temps pour se rétablir, d’autre part. L'on parle de dérégulation émotionnelle ou de surémotivité (personne surémotive, surémotif). Le trouble borderline c'est en gros la maladie des émotions."

    En râtissant aussi large, on est à peu près sûr de rameuter tous les surdoués en mal de reconnaissance.

    Et ça continue avec l'invention du terme "émophane", "manifestation des émotions" ou vision "positive" du trouble borderline :

    Quelles sont les traits de caractères d'une personne émophane (ou de l'émophanie)

    De ma propre expérience, les personnes qui souffrent d'un trouble borderline ont (au moins au fond d'elles-mêmes) quasi tous les traits de caractères suivants:
    ATTENTION: La question n'est pas fonction des conséquences éventuellement négatives d'un trait de caractère (c'est pas toujours la "joie" d'être hypersensible), ni même d'une éventuelle incapacité à le mettre en oeuvre du fait du trouble, du déni ou d'une dépression. Je peux par exemple être très sensible au fond de moi mais pour autant me montrer froid comme le marbre... il n'empêche que la sensibilité fait partie de mes traits de caractère

    # Altruisme (tendance naturelle à aimer et à aider son prochain)
    # Autodérision (capacité à se moquer de soi-même)
    # Bon fond
    # Créativité
    # Curiosité (désir de comprendre, de connaitre, de s'instruire)
    # Empathie (capacité à se mettre à la place d'une personne et de ressentir ce qu'elle pense)(par ex: si je vois une personne qui souffre, je vais me mettre à ressentir sa souffrance)
    # Enthousiasme (Forte émotion se traduisant par de grandes démonstrations de joie)
    # Exigence de soi
    # Force de caractère (par ex: supporter des choses que beaucoup ne supporteraient pas bien longtemps)
    # Générosité (disposition à donner sans compter)
    # Modestie (absence de vanité, d'orgueil)
    # Naïveté ("innocence de l'enfant")
    # Ouverture d'esprit ("facilité à comprendre et à admettre des idées et opinions qui sont nouvelles ou inhabituelles")
    # Probité ("Droiture, intégrité, honnêteté, justice au sens 'moral' ")
    # Remise en question ("capacité à envisager que ses hypotheses ou croyances sont potentiellement erronées")
    # Sensibilité

    http://www.douance.be/douance-troubles-borderline.htm


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