• Recommandations aux enseignants : adaptations pour les enfants avec TDAH

    Procéder à des adaptations pour les enfants avec TDAH peut d’abord sembler aux enseignants une surcharge de travail impossible, étant donné le nombre d’enfants par classe. Mais dans la plupart des cas de TDAH (pas les plus graves, et sans autre pathologie associée), ce sont simplement de petits changements dans l’attitude à son égard, la façon d’expliquer et de superviser son travail et de légères adaptations de la méthode d’évaluation qui suffiront à améliorer la situation à la fois l’enfant et de l’enseignant. L’enfant se sentira mieux, mieux compris, plus motivé, plus compétent et il obtiendra des résultats plus conformes à ses capacités. Pour l’enseignant, cela apportera plus de tranquillité à la classe, moins d’interruptions, il n’aura pas à corriger des comportements inappropriés aussi souvent et il vivra mieux son rôle d'éducateur s’il contribue à améliorer l’apprentissage de ces élèves. Cette attitude demande en général moins d’efforts que de s’engager dans une lutte avec un enfant atteint de TDAH.

    Ces enfants sont un parfait exemple du fait que, en l’absence de tout handicap, ils ont besoin de stratégies d’enseignement différenciées pour tirer partie de leurs capacités. En termes éducatifs, ils sont hors-normes, le système qui convient à la plupart des enfants ne fonctionne pas avec eux. Le système éducatif doit faire preuve de flexibilité et de créativité pour pouvoir assurer l’éducation de ces enfants dans un environnement normalisé.

    De même qu’ils mettent à l’épreuve la capacité éducative des parents, les enfants avec TDAH mettent à l’épreuve la capacité du système à atténuer leurs difficultés sans aggraver leurs problèmes. Les projets pédagogiques des établissements scolaires, les règles de discipline, l'unification des critères des enseignants pour répondre aux problèmes de ces enfants ainsi que les programmes qui combinent contenu et apprentissage méthodologique, sont indispensables pour accueillir ces enfants sans les stigmatiser ni les sortir de l’environnement éducatif standard.

    Les enseignants ne peuvent pas avoir la responsabilité de diagnostiquer ces enfants ni le degré de leur trouble, la présence ou non de complications, etc. Cela n’est ni leur fonction ni l’objectif de leur formation. Mais ils doivent en revanche être capables non seulement d’enseigner leur matière, mais aussi de déceler les capacités et les difficultés de leurs élèves au cours du processus d’apprentissage. Ils doivent pouvoir identifier le type d’intelligence de l’enfant et si elle représente un obstacle pour accéder à l'information qu'il doit assimiler à chaque étape éducative. L’identification des enfants susceptibles d’avoir un problème de TDAH ou qui de manière générale ne peuvent pas s’adapter au système éducatif standard, fait, elle, tout à fait partie de leur fonction. Ils doivent être capables de repérer les enfants qui sont incapables de suivre suffisamment pour apprendre ce qu'on leur enseigne, ou qui n'arrivent pas à gérer leur travail de façon organisée, ou qui ne sont pas capables de retenir les informations correctement, ou qui ne semblent pas modifier leur attitude face aux résultats, ou qui raisonnent de façon étrange, ou infantile, et qui n’arrivent pas à élaborer leur travail de façon correcte pour leur âge.

    L’identification dans une classe des enfants présentant des problèmes d’apprentissage au sein du système en vigueur permet de:

    • procéder aux changements opportuns dans la classe, en fonction des difficultés détectées chez l’enfant
    • approfondir la connaissance de l’enfant, au-delà de ses difficultés, en ayant de déceler aussi ses aptitudes, pour les renforcer au sein de l’environnement scolaire.
    • partager les difficultés détectées avec le reste de l’équipe éducative, afin que l’école puisse donner une réponse unifiée.
    • si cela semble nécessaire, diriger l’enfant vers les équipes psychopédagogiques ; en deux mots, si les mesures habituelles qui peuvent être mises en œuvre au sein de la classe sont insuffisantes pour améliorer l’adaptation et les résultats de l’enfant.
    • déterminer, de manière individualisée, si l’enfant a besoin d’un soutien spécial, et de quel type. Ne pas essayer de faire entrer l’enfant dans le cadre des solutions disponibles mais ajuster les solutions aux nécessités de l’enfant.
    • si malgré les mesures ordinaires mises en œuvre avec le personnel éducatif habituel les difficultés de l’enfant persistent, déterminer s’il a besoin d’un soutien plus spécifique. Cela justifierait que l’école se demande

    Vers qui se diriger

    L’enseignant a une position privilégiée pour détecter les problèmes de TDAH des enfants puisqu'ils se manifestent de façon évidente dans la vie scolaire. C’est pour cela qu’en plus de la réponse éducative, l’enseignant, ou l’établissement, doit s’impliquer pour que les parents connaissent la difficulté de leur enfant et prennent les mesures appropriées pour la gérer. Cela suppose de chercher l’aide clinique nécessaire et d’obtenir l'information et les outils qui peuvent les aider dans le travail éducatif de l’environnement familial. Les parents sont en général plus disposés à apprendre que leur enfant a des difficultés ou des caractéristiques qui rendent son apprentissage difficile si c’est l’école qui le leur annonce plutôt qu’un médecin ou un psychologue.

    Le fait que l’information provienne de l’école évite la stigmatisation que ressentent de nombreux parents lorsqu’on parle de trouble mental chez leur enfant. Cela améliore aussi la confiance que placent les parents dans l’école, ils voient que l’école est attentive aux problèmes des enfants et ne jette pas de fausses conclusions sur la capacité éducative des parents sans avoir au préalable étudié la situation.

    En conclusion, les enseignants sont les personnes idéales pour:

    • identifier les éventuels cas de TDAH
    • mettre en œuvre les mesures ordinaires de gestion de ces enfants en classe
    • diriger l’enfant vers une évaluation par les équipes psychopédagogiques de l'établissement ou de la zone
    • informer les parents de la présence d’un éventuel problème et leur indiquer où obtenir une aide spécifique: écoles de parents, pédiatres et centres de santé mentale de la zone.
    • coordonner avec les parents toute les mesures nécessaires pour améliorer les résultats de l’enfant, sa méthodologie d’apprentissage et sa motivation pour apprendre.<

    Stratégies en classe

    La première chose qu’il faut garder à l’esprit avec les enfants avec TDAH est qu’il y a une grande différence entre ne pas vouloir et ne pas pouvoir.

    Il faut une relation positive entre l’élève et l’enseignant, c’est indispensable pour obtenir une amélioration sensible de l’enfant au niveau scolaire et social. Sinon c'est un cercle vicieux de punitions, de démotivation, d’incompréhension etc. qui se mettra automatiquement en place.

    Plus que les autres enfants, ils ont besoin d’un soutien positif, élogieux et encourageant.

    Ils jouent avec tout, ils remuent etc. Il vaut mieux passer à côté de lui, lui retirer l’objet avec lequel il joue avec un sourire ou simplement lui toucher la main pour qu’il arrête, ou lui faire un autre signe, que le ridiculiser devant tout le monde. Un geste qui passera inaperçu aux yeux des autres est préférable. Faire honte à l’enfant ou le mettre dans l’embarras devant l’ensemble de la classe ne servira qu'à provoquer ressentiment ou hostilité car ces enfants réagissent plutôt mal à la critique.

    Des réponses à son travail telles que: "c’est bien mais tu peux mieux faire" ne sont pas non plus appropriées à un enfant avec TDAH. Ils cherchent et espèrent des compliments parce qu'ils ont fourni un effort: ce type de réponse, même si elle commence de façon positive, finit négativement et l'enfant retient seulement le fait que son travail n’a pas plu à l'enseignant. Il est préférable de faire ce même commentaire en termes entièrement positifs: “c’est bien, si tu continues ainsi tu y arriveras".

    Il est très difficile pour eux de faire attention à deux stimuli à la fois comme par exemple écouter ce que dit l’enseignant et prendre des notes en même temps. Eviter surtout de dicter les questions d’un examen.

    Ils perdent ou oublient les objets nécessaires au travail scolaire, comme par exemple le cahier où a été fait le travail. Eviter de lui en faire le reproche en public. Mieux vaut lui dire les choses seul/e à seul/e. Ne faites pas non plus allusion à son TDAH. Il est possible qu’il ne veuille pas que cela se sache et qu’on se moque de lui.

    Faites-le participer en classe, surtout s’il lève la main. Il est plus important pour lui que pour les autres qu'on lui prête attention, lorsqu'il lève la main il souhaite seulement qu'on sache qu'il a travaillé et étudié. Ils aiment avoir la reconnaissance des autres. N’oubliez pas de féliciter l’enfant pour son bon comportement car pour lui, se comporter ainsi demande un grand effort.

    Essayez de lui donner goût aux différentes matières.

    Faites-le asseoir au premier rang près de votre bureau ou de l’endroit où vous êtes le plus souvent. Il est intéressant également qu’il ait dans son champ visuel l’exemple d’un camarade qui fait les choses correctement. Il pourra ainsi voir quel livre ouvrir ou quel exercice faire, s’il faut inscrire quelque chose sur le cahier de texte, etc.

    Rapprochez-le de camarades qui sont bons élèves, sur qui il pourra prendre modèle pour bien faire son travail et dans les temps, ou pour compléter les notes qu’il n’a pas pu prendre.

    Intéressez-vous à lui lorsqu’il travaille correctement à sa place. Approchez-vous, observez-le et encouragez-le pour qu’il continue.

    Utilisez une disposition traditionnelle des pupitres individuels, face au professeur, au lieu de constituer des tables avec plusieurs enfants, en cercle, etc.

    Autorisez une certaine liberté de mouvement, avec une rupture de rythme, des activités permettant un changement de position, ou à travers de menus travaux ou responsabilités, pour faciliter une décharge physique adaptée et éviter les mouvements perturbateurs: lui demander par exemple qu’il aille chercher des fournitures, qu’il efface le tableau, etc.

    Pour faciliter les transitions, il est utile de marquer le début et la fin de chaque activité par un rituel associé aux changements, comme un air musical défini, un coup de cloche ou un signe visuel.

    Prévoir les matières qui nécessitent le plus de concentration de bonne heure le matin, lorsque la capacité d'attention est la plus élevée, et alterner matières faciles et difficiles.

    Plutôt que procéder à des changements dans la classe, ce qu'on demande aux enseignants ce sont des secondes dans chaque matière, le temps nécessaire pour superviser, répéter, rappeler, préparer, animer, encourager, féliciter, approuver, alimenter et, fondamentalement:

    "Regarder droit dans les yeux et stimuler"

    Un enfant motivé a beaucoup plus envie d’apprendre et cela est vrai pour tous les enfants, qu’ils aient ou non un TDAH.

    Les devoirs

    Il est inutile de donner beaucoup de devoirs à la maison. Les enfants hyperactifs ne doivent pas avoir une charge de travail supérieure aux autres à la maison. De plus, il leur faut souvent plus de temps pour réaliser un travail.

    Ils ont besoin d’apprendre et de pratiquer des techniques d’étude plutôt que de revoir les concepts ; ils n’ont en général pas de mal à comprendre.

    Fournir et apprendre à utiliser, jusqu’à ce que ce soit automatique, divers éléments d'organisation: dossiers de classement, calendriers, cahiers de texte, mémos visuels, listes, etc. Utiliser de façon générale un matériel structuré et un apprentissage programmé.

    Respecter le temps hors de l’école comme le moment nécessaire pour d'autres activités, qu'elles soient directement éducatives pour l'apprentissage de matières absentes du cursus scolaire, ou qu’il s’agisse d’activités de loisirs, d’événements familiaux, etc. Il serait pour cela utile que l'école planifie le travail demandé aux enfants en dehors de l'école avec une certaine anticipation, pour que les familles puissent organiser le temps des devoirs en le conjuguant avec le reste de la vie quotidienne.

    Insister sur la coordination maison-école.

    Rendre les problèmes les plus concrets possibles, physiques, matériels, plutôt qu’abstraits.

    Diviser le travail en petites étapes.

    Pour palier son problème de gestion du temps, l’utilisation de référents temporels (montre, calendrier, etc.) est très utile.

    De même que les renforts concrets et immédiats.

    L’établissement scolaire approprié pour les enfants hyperactifs

    Il n’existe pas un type unique d’établissement scolaire pour les enfants hyperactifs mais certaines caractéristiques sont importantes pour qu’un établissement puisse les accueillir dans de bonnes conditions.

    Il doit s’agir d’un établissement normal mais exceptionnel pour:

    • comprendre la diversité des capacités d'apprentissage des enfants
    • comprendre qu’une différence liée au type d'intelligence n'est pas un handicap
    • savoir connaître les élèves dans leur individualité et leur complexité, avec ses côtés déficitaires et ses aptitudes.
    • croire en l'éducation de la personne de façon globale, pas simplement à travers l’apprentissage de connaissances
    • avoir la flexibilité nécessaire pour gérer différents types d’enfants au sein d’une classe, procéder à des modifications dans la méthode d'enseignement et dans l'évaluation des élèves.
    • évaluer et mettre en valeur les aspects les moins cognitifs de l’apprentissage, le sport, la créativité, l’art, la personne.

    La coordination avec les parents

    Le cahier de texte sert à noter les devoirs et à correspondre avec les parents: utilisez-le aussi pour faire des remarques positives. Ne vous en servez pas seulement pour noter les incidents négatifs.

    Les enfants ont besoin qu’on leur rappelle les choses et qu’on leur énonce. Ils se sentent plus tranquilles s’ils savent ce qu’on attend d'eux. Les enfants avec TDAH ont besoin qu'on leur répète les choses plusieurs fois. Faites un calendrier et une liste des activités, du travail et des examens le plus tôt possible et affichez-le sur le tableau ou sur le pupitre de l’enfant. Annoncez les changements suffisamment à l’avance. Soulignez ce qui est important dans chaque travail. Assurez-vous de le regarder dans les yeux le plus possible lorsque vous le chargez de quelque chose et assurez-vous qu’il a bien compris. Cela aiderait beaucoup les parents que les enseignants s’assurent que le travail à faire à la maison a bien été noté et que l’enfant emporte à la maison tous les livres et cahiers nécessaires.

    Assurez-vous qu’il a bien noté la date des contrôles de connaissances.

    LL’évaluation des enfants hyperactifs

    Surveillez-le avec attention pendant les contrôles pour l'aider à gérer le temps dont il dispose et vous assurer qu’il comprend bien les questions. Les enfants avec TDAH ont une faible conscience du temps et ils passent souvent trop de temps à accomplir une tâche, ce qui les empêche de finir les autres.

    Ne leur donnez pas un trop grand volume de travail ou de devoirs à la fois. Planifiez-le ou divisez-le en plusieurs parties plus petites.

    Ils étudient et engrangent des informations mais ils ne parviennent pas à les utiliser de façon ordonnée, ce qui les conduit à oublier des détails, ou même à avoir des trous de mémoire. Une phrase qui manque peut leur faire perdre toute la suite logique de ce sur quoi ils se concentrent. C’est ce qui explique qu’ils commettent autant d’erreurs lors des contrôles, en particulier à l’écrit. N’en concluez pas que c’est parce qu’il n’a pas appris la leçon ou insuffisamment préparée, il est certain qu’il sait davantage que ce qu’il est capable de montrer. Assurez-vous de cela lors des évaluations et ne l’évaluez pas seulement sur la base d’un ou deux contrôles de connaissances. Montrez-lui les erreurs qu’il a commises, ou envoyez la copie corrigée chez lui pour qu'il la reprenne avec un tuteur ou avec ses parents.

    Son état de TDAH fait qu’il met plus de temps que les autres enfants à réaliser certains types d’examens, en particulier à l’écrit. Avec plus de temps et moins de pression, il peut surprendre par ses connaissances. Si possible, accordez-lui plus de temps pour les contrôles.

    Aspects cliniques utiles aux enseignants

    Environ 3% de la population est hyperactive et 13% souffre d’un manque d’attention.

    Toutes les personnes sont différentes. D’après ce qu’on peut déduire des études réalisées ces dernières années, les enfants hyperactifs ont une partie du cerveau qui fonctionne différemment de la plupart des gens. Cette différence n’est pas en soi une maladie, au sens traditionnel du terme; elle signifie simplement que le cerveau fonctionne d'une autre manière et que les personnes hyperactives ont fréquemment besoin de bouger et de changer d’activité.

    On dit aussi souvent que les personnes hyperactives sont très impulsives, mais cela est en partie lié à la difficulté de maintien de l’attention, que ce soit pour réaliser des travaux moteurs longs ou des travaux cognitifs longs. Les enfants hyperactifs n'ont aucun problème de capacité de réflexion. La motivation et les alertes les aident à mieux gérer leurs pulsions.

    Le TDAH au cours de l'enfance est un facteur de risque de l'échec scolaire. Au cours de l’âge adulte, bien véhiculé, avoir un TDAH peut être un élément de progrès social et professionnel. Les hyperactifs sont souvent appréciés pour leur niveau élevé de travail.

    Il existe des médicaments qui aident l'enfant avec TDAH à être plus attentif et tranquille, ce qui lui permet notamment d’apprendre, mais on ne doit pas les considérer comme des "médicaments qui soignent". Ils ne viennent pas résoudre un manque, une blessure ou une lésion. Ils jouent plutôt le rôle d’une prothèse qui dans certains cas favorise un meilleur développement.

    Tous les enfants hyperactifs n’ont pas besoin de médication. Chez les petits, avec un trouble sans gravité, les mesures sur son environnement, pédagogiques et éducatives peuvent être suffisantes pour que l'enfant ait un fonctionnement satisfaisant. La médication n’est pas un recours pour améliorer les notes, pour que l’enfant soit tranquille ni pour faire de l’enfant hyperactif un enfant standard. Ils doivent être un outil permettant un apprentissage adéquat et la mise en place d'autres méthodes pédagogiques efficaces.

    Les médicaments doivent être prescrits par un psychiatre ou un neurologue spécialisé dans le soin aux enfants, avec un suivi fréquent et rigoureux concernant les doses, la fréquence de prise et les effets secondaires. Il existe de nombreux types de médication, certaines sont efficaces à un moment de la vie et pas à un autre, chaque enfant répond aussi d’une manière différente aux différentes catégories de médicaments.

    Les enseignants passent un grand nombre d’heures chaque jour avec les enfants, dans une situation qui facilite l’observation aussi bien des effets positifs que des inconvénients de la médication. L'information qu'ils peuvent apporter aux parents est précieuse.

    • Parmi les effets positifs observables, on peut citer: une plus grande concentration, moins d’interruptions, moins d’impulsivité, une meilleure capacité d'écoute, moins de précipitation dans la réalisation du travail, plus d’ordre, des résultats plus réguliers.
    • Les effets négatifs observables et dont il faut faire part aux parents pour évaluer si la dose ou si le type de médicament ne sont pas adaptés sont: focalisation excessive sur le travail, tristesse, hypersensibilité, nervosité, fatigue, manque d’appétit, tics.
    • Il existe également des traitements psychopédagogiques pour aider les enfants hyperactifs à réguler leur comportement et à améliorer leur capacité de maintien de l’attention. Un entraînement continu et intensif leur permet d’améliorer leur capacité d’attention, en apprenant des stratégies pour gérer et limiter les distractions.
    • Il existe également des traitements psychologiques qui peuvent s’avérer utiles selon l’âge et les caractéristiques de l’enfant. En général, les traitements de changement de comportement qui impliquent les parents de façon importante sont utiles. Les traitements cognitifs qui mettent l’accent sur l’amélioration de l’autocontrôle peuvent être quant à eux d’un grand secours aux adolescents.

    http://www.elisabethornano-tdah.org/fr/tdah/profesores/recomendaciones/


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