• Troubles de l’apprentissage : non l’élève ne le fait pas exprès !

     

    Pour deux élèves en moyenne par classe, l’école est un calvaire. Dyslexie, hyperactivité, troubles de l’apprentissage… Ces enfants sont souvent ignorés, incompris en milieu scolaire. En Communauté française, les enseignants n’avaient aucune formation pour repérer les troubles, ni pour aider à y remédier. Des initiatives commencent enfin à émerger.

    Troubles de l’apprentissage : non l’élève ne le fait pas exprès !

    Pascale De Coster a longtemps attendu l’arrivée d’un enfant. « Quand mon fi ls est né, j’ai reçu en cadeau la 7e merveille du monde ! Le voir grandir était un émerveillement de chaque jour. » Alors, quand l’institutrice de troisième maternelle lui parle d’hyperactivité, c’est le choc. La maman ne veut rien entendre. L’année suivante, le petit garçon se met à perdre des cheveux. Un pédiatre confi rme les soupçons de l’institutrice… Aujourd’hui présidente de l’association TDA/H (1), Pascale De Coster avoue avoir longtemps culpabilisé. « Je n’ai rien voulu voir. Résultat : un an perdu avant d’ouvrir les yeux, un désastre pour mon fi ls alors en pleine construction de son estime de soi. Il garde à jamais une fêlure. Mais je reste éternellement reconnaissante à cette institutrice exceptionnelle. » Il y a vingt ans, les enfants « diff érents » étaient le plus souvent écartés, voire ostracisé. Par peur ou ignorance. « Tu es fainéant ! Tu le fais exprès ! » Brimades classiques lancées aux élèves qui n’arrivent pas à suivre. « Jusqu’au début des années 2000, confi rme Virgine M., institutrice, ces enfants étaient rejetés, on parlait immédiatement de handicap. Ils faisaient un peu peur aux profs, qui ne disaient ni ne faisaient rien. » Et pour cause : en Communauté française, la question des troubles de l’apprentissage ne fi gurait pas dans le cursus obligatoire des futurs pédagogues ! Elle n’y fi gure toujours pas…

    Parmi les 120 000 enseignants de maternelle, primaire et secondaire, seuls ceux qui portent un intérêt personnel à la question ont suivi un cours ou une formation sur base volontaire. Ils sont heureusement de plus en plus nombreux. Si les mentalités évoluent, c’est grâce notamment au travail d’associations de terrain. « Les écoles font de réels eff orts, reconnaît Benoît Billemeur de Villettte, président de la Fondation Dyslexie (2). Beaucoup de directeurs et d’enseignants nous appellent pour se renseigner, commandent des brochures ou font appel à nos formatrices. » Béatrice Colson est l’une d’elles. Logopède de formation, elle anime des modules de formation lors de journées pédagogiques. « Les questions : comment détecter les troubles, comment agir, quelles recettes ? Les réponses sont souvent faciles : réduire la longueur des énoncés, donner plus de temps à l’élève, avoir confi ance dans son potentiel, faire preuve d’empathie… » Des aménagements simples qui continuent pourtant à rebuter de nombreux professeurs et directeurs d’établissements.

    Marie-Dominique Simonet, la ministre de l’Enseignement obligatoire, a beau marteler son message : « Chaque enfant doit être traité sur pied d’égalité, l’enfant en diffi culté doit être mieux intégré dans l’enseignement ordinaire », il y a loin de l’intention aux actes. « Certains professeurs pensent faire preuve de favoritisme s’ils aménagent leur cours pour un élève, explique Benoît Billemeur de Villette. On ne demande pourtant pas à un myope d’enlever ses lunettes en classe ! Aider un enfant dyslexique, ce n’est pas faire preuve d’inégalité, c’est juste l’aider à acquérir de l’instruction. C’est la mission première de l’école. » « Les profs ne veulent pas laisser tomber leurs élèves », affi rme François Delsarte, conseiller enseignement spécialisé au cabinet Simonet. La preuve : 800 volontaires ont suivi la nouvelle formation sur la dyslexie fi nancée par la ministre depuis l’année dernière. Formés à devenir des personnes-relais au sein de leur école, ils apprennent à maîtriser les bons outils pour répondre au trouble d’un enfant, à sensibiliser leurs pairs et, surtout, à lancer une dynamique d’ouverture et de dialogue.

    Ils apprennent aux autres à grandir

    Est-ce suffi sant ? Ne faudrait-il pas agir à long terme en assurant une formation obligatoire sur les troubles de l’apprentissage aux futurs pédagogues ? Dans les hautes écoles, l’idée fait son chemin. « On pourrait passer plus de temps sur ces questions et essayer d’off rir une formation uniformisée pour tous, instituteurs comme régents », estime Patrick Godfraind, directeur de la Haute Ecole provinciale de Hainaut-Condorcet d’où sortent chaque année 250 enseignants diplômés. Depuis 4 ans, ils suivent un cours obligatoire consacré aux troubles de l’apprentissage. « On veut démystifi er, explique Patricia Hosselet, coordinatrice pédagogique à Condorcet. « Ce qu’on ne connaît pas fait peur. Il faut aller au delà. » Détenir le savoir, ouvrir les yeux et apprendre à détecter les troubles, c’est bien. Mais attention, avertit la logopède Béatrice Colson : « le rôle du professeur n’est pas de poser un diagnostic. Il peut et doit tirer la sonnette d’alarme, mais c’est tout. » Un avis partagé par l’institutrice Virginie M. « Je ne suis pas suffi samment armée pour affronter ce type de problème, dit-elle, lucide. Mais aujourd’hui, on dédramatise. On sait tous qu’il existe des solutions pour les enfants qui souff rent de troubles ! Alors, on fait tout notre possible pour les intégrer. » L’organisation de la classe en est-elle chamboulée ? « Ces enfants sont souvent couvés par les autres, qui sentent la diff érence et nous alertent avec leurs mots. Avoir des enfants diff érents dans une classe est une richesse, un cadeau. Ils apprennent aux autres à grandir. »


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  • MATERIEL : Ordinateurs et logiciels - Outils - Divers.

     

    Parfois, les outils pédagogiques disponibles ne semblaient pas fonctionner avec nos enfants. Pour chaque étape d'apprentissage : reconnaître son prénom, apprendre l'alphabet, compter, lire, écrire…, il nous fallait les aider pour débloquer les situations. Alors, nous avons recherché un peu partout (Internet, revues…) des outils leur permettant d'avancer dans leur scolarité.

    Ordinateur et logiciels

    Dès la maternelle, l'ordinateur a été notre outil favori. Les enfants l'appréhendent avec aisance. Ils sont plus actifs dans leur apprentissage et rechignent moins à faire des "heures supplémentaires". Avec les applications Adibou ou Lapin Malin, les tâtonnements ou les erreurs sont abordés d'une façon plus décontractée. Nous n'hésitons pas à utiliser les logiciels du niveau de l'année passée. L'enfant révise et n'est pas en situation d'échec. Les logiciels comme Tape touche, Antidote, Dragon speaking, Kurzweil 3000, nous ont été recommandés par l'ergothérapeute comme une aide à leur scolarité.

     

    http://www.dysmoitout.org/pratique/pratique-materiel.html


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  • Les écrans anxiogènes pour les enfants ?

     

    Un rapport britannique alerte sur les conséquences psychologiques d’une utilisation longue durée des écrans. Elle serait cause de stress voire de dépression dans le long terme.

    Le rapport a été commandé par le Public Health England, le département en charge des questions de santé publique du Ministère de la santé du Royaume-Uni. L’étude porte sur le temps passé par les enfants devant un écran par jour. 42 000 enfants de 8 à 15 ans ont été interrogés.

    Les écrans omniprésents chez les enfants

    Les résultats de cette étude sont impressionnants. 62% des jeunes britanniques de 11 ans, 71% des jeunes de 13 ans et 68% des jeunes de 15 ans affirment regarder la télévision plus de deux heures par jour. Des chiffres similaires ont été observés en France en 2009 : les jeunes français passent en moyenne 3h30 par jour devant un écran (télévision, téléphone, jeux vidéo), soit 1200 heures par an, contre 900 à l’école ! Le rapport britannique précise que c’est au bout de 4 heures par jour devant un écran que le niveau de stress et d’anxiété augmente, un chiffre pas si lointain de celui observé en France…

    Un impact négatif sur la santé mentale

    En effet, en passant trop de temps devant la télévision, le téléphone, ce sont les relations de visu qui sont affectées. Cela leur laisse également moins de temps pour pratiquer une activité physique. Or, ces deux éléments de la vie sociale sont essentiels pour lutter contre l’anxiété infantile. De plus, selon le Pr. Fenton, directeur du département santé et bien-être du Public Health England, cette relation est proportionnelle : « Chaque heure supplémentaire de visionnage augmente la probabilité pour les enfants d’avoir des problèmes socio-affectifs et une faible estime de soi ». Inquiétant quand on sait que le temps passé devant les écrans augmente régulièrement chaque année…


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  • Sommeil : la régularité du coucher favorise le développement de l’enfant

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    Sommeil : la régularité du coucher favorise le développement de l’enfantUne récente et vaste étude britannique prouve que le développement des facultés cognitives des enfants est favorisé par une heure de coucher régulière, définie et pas trop tardive.

    Ce sont les chercheurs de l’University College of London qui ont mené cette étude. Ils ont analysé les données recueillies auprès de plus de 11 000 enfants âgés de 7 ans. Leur but : mettre en relation la régularité des heures du coucher et les scores obtenus par les enfants à différents tests cognitifs (lecture, mathématiques et capacité spatiale).

    L’établissement d’un lien direct de cause à effet

    Les chercheurs ont également interrogé les mères de ces enfants sur les heures de coucher à l’âge de 3 ans, 5 ans et 7 ans. Il apparaît qu’à trois ans, les heures de coucher sont globalement irrégulières… surtout dans les milieux défavorisés. En ce qui concerne les tests cognitifs, les filles âgées de 7 ans qui ne se couchent pas à une heure fixe obtiennent de moins bons résultats que celles qui respectent un horaire. Mais ce constat ne se limite qu’aux filles ! En revanche, quel que soit son sexe, un enfant ne respectant pas une heure de coucher ponctuelle à 3 et 5 ans obtiendra de moins bons résultats que les autres…

    Plus les enfants sont jeunes, plus l’impact est grand

    Ces différents résultats parlent d’eux-mêmes : il existe un lien direct entre la régularité de l’heure du coucher et les capacités cognitives de l’enfant. Un horaire de coucher précis favorise le développement… et inversement. Ceci est encore plus vrai pour les enfants âgés de 3 ans. Les horaires irréguliers impacteraient de façon particulièrement négative sur leurs capacités mentales. Bien entendu, cette régularité doit s’accompagner d’une heure de coucher pas trop tardive et d’une nuit de sommeil complète.


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  • http://orthophonielibre.wordpress.com/


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