• Les centres de ressources handicap

     

    Afin d’aider les personnes en situation de handicap, leur famille et les professionnels qui les accompagnent, des centres ressources et centres référents leur apportent informations, conseils et les aident dans leurs démarches. Handicap par handicap, ce qu’il faut savoir.

    Centres ressources et centres référents pour le handicap

    Les centres de ressources autisme

    Les CRA conseillent, informent et orientent les personnes autistes, leur famille et les professionnels chargés de les accueillir. 24 centres régionaux sont regroupés en association nationale, l’ANCRA. Gérés pour la plupart par un centre hospitalier, ces centres travaillent en liaison avec les équipes hospitalières qui réalisent diagnostics et évaluations. La majorité des demandes concernent les enfants et adolescents et sont faites soit directement par les familles soit par des professionnels (accompagnateurs).

    Elles portent sur les démarches en vue d’un diagnostic ou des questions d’ordre social, des conseils d’orientation, besoins d’accompagnement… Leur organisation varie en fonction des régions. Certains sont organisés en pôles par âge (enfants/adultes), d’autres par missions (diagnostics et évaluations, information, conseil, orientation des familles et des professionnels).

    Centres référents pour les troubles du langage et des apprentissages

    Pour les jeunes présentant des troubles du langage et des apprentissages et leur famille, des centres référents, rattachés à des services hospitaliers apportent conseils et informations. Ils permettent également d’établir un diagnostic ou de prendre en charge des troubles spécifiques et participent à la formation des professionnels. La spécialité de ces centres varie en fonction de la nature du service hospitalier (service neurologique, ORL, service de rééducatrice motrice…).

    Ils sont composés d’équipes pluridisciplinaires également variables en fonction du service hospitalier. Ils sont destinés aux enfants dans une limite d’âge propre à chaque centre (jusqu’à 12 ou 15 ans en moyenne). Les critères d’admission sont valables pour tous les centres. L’enfant doit être adressé obligatoirement par un professionnel qui a eu l’enfant en charge pendant un certain temps.

    Ressources et nouvelles technologies pour les jeunes sourds : Surdi info

    Un site d’information pour les personnes sourdes et malentendantes vient d’être lancé à l’initiative du gouvernement.

    Ce centre national d’information sur la surdité est composé d’une plateforme téléphonique (0812 040 040 ) et d’un site internet www.surdi.info. Il propose des informations et des conseils pour mieux vivre avec son enfant (dépistage, vie quotidienne, scolarisation, insertion sociale et professionnelle…), choisir un projet linguistique pour lui (LSF, LPC, communication bilingue…) et mieux comprendre la surdité. Il permet également de trouver de l’aide si nécessaire, une association ou un professionnel près de chez soi.

    Centres de référence et centres de compétence pour les maladies rares

    Destinés à mettre en relation les malades avec les structures de soins, 131 centres labellisés concernent les personnes atteintes de maladies rares dont les handicaps sont souvent complexes.

    Un centre de référence maladies rares a un rôle d’expertise pour une maladie ou un groupe de maladies rares, et assure notamment une liaison avec les structures existantes de soin appelées "centres de compétences". Ces derniers assurent le suivi des patients à proximité de leur domicile. Les centres de référence prennent en compte la prise en charge dans ses dimensions thérapeutique, psychologique et d’accompagnement social.


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    Le bilan ergo en 7 questions Version imprimable Suggérer par mail
    17-06-2012
    bilan ergoNombre d’enfants autistes souffrent de troubles de la motricité fine, qui influent sur les actes du quotidien en rendant certains gestes précis difficiles. L’ergothérapeute est le mieux placé pour les évaluer, et les aider à développer leurs habiletés motrices.

    Qui prescrit le bilan ?

    Dans l’idéal, les différents bilans paramédicaux sont coordonnés par le médecin qui suit votre enfant, souvent le pédopsychiatre ou le neuropédiatre. Il établit leur ordre en fonction de ses premières observations et de l’âge de Lulu. Vous serez également questionné pour repérer ses difficultés au quotidien et pour déterminer si ses perceptions sensorielles sont plus ou moins développées, des données très utiles à l’ergothérapeute. Ce dernier peut être plus particulièrement formé à l’appréhension des spécificités liées à l’autisme, notamment les aspects sensoriels qui pénalisent ou au contraire aident un enfant autiste dans ses activités.

    Quelles fonctions sont évaluées ?

    Le bilan porte sur la motricité fine, la force musculaire en fonction de l’âge, la coordination des membres supérieurs et des mains, mais aussi sur les difficultés à exécuter un geste et sur les troubles d’ordre praxique. L’enfant arrive-t-il à se représenter, à planifier et à enchaîner les différents gestes nécessaires à la réalisation d’une tâche ? Arrête-t-il son mouvement au bon moment ? A-t-il tendance à persévérer même si cela ne marche pas ? L’ergothérapeute repère aussi les gestes stéréotypés de Lulu, sa façon de détourner l’utilisation d’un objet, souvent pour se stimuler. Sur le plan visuospatial, il évalue la capacité à coordonner regard et mouvements, à situer les choses dans l’espace, à fixer et à suivre des yeux…

    Comment mesurer ses difficultés ? Combien de temps faut-il prévoir ? A quoi ça sert ? Quels aménagements peuvent être proposés ?


    Retrouvez toutes les réponses dans Déclic n°148 (juillet-août 2012)

    Parents d’enfant autiste, atteint du syndrome d’Asperger ou autre forme de trouble envahissant du développement, vous trouverez dans le guide déclic "Mon enfant est autiste " tous les conseils dont vous avez besoin pour accompagner votre enfant.

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  •  Il s’agit à la fois d’une science et d’une discipline clinique

     

    La neuropsychologie en tant que science

    En tant que science, la neuropsychologie est issue des champs de la neurologie et de la psychologie. Ainsi, la neuropsychologie est une science qui étudie la relation entre le cerveau et le comportement humain. Il est important de retenir qu’elle s’intéresse à la fois au fonctionnement normal et anormal du cerveau. En ce qui a trait au fonctionnement normal, des chercheurs investiguent par exemple le rôle de différentes structures cérébrales dans l’acquisition de nouvelles connaissances ou la reconnaissance d’objets dans l’environnement. Par ailleurs, les chercheurs en neuropsychologie étudient également comment les troubles neurologiques développementaux (p. ex: dyslexie, trouble de déficit de l’attention), acquis (p. ex: accident vasculaire cérébral, traumatisme crânien) ou dégénératifs (p. ex: maladie d’Alzheimer) affectent la cognition, le comportement, la personnalité et les émotions d’une personne.

    La neuropsychologie en tant que discipline clinique

    En tant que discipline clinique, la neuropsychologie vise à appliquer les connaissances cliniques et scientifiques de la psychologie et des neurosciences dans le but de venir en aide aux personnes qui ont un trouble neurologique développemental, acquis ou dégénératif. Cette aide peut prendre la forme d’une évaluation, d’un suivi ou de réadaptation.


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  • Me Sophie Janois vous accompagne, vous guide et vous défend afin que vos droits ou les droits de vos proches soient respectés.

    http://www.sophiejanois.fr/domaines-dintervention/droit-de-lautisme/

    Vous rencontrez un problème lié à la prise en charge d’une personne avec autisme, mineure ou majeure, un problème de diagnostic, de scolarisation, d’établissement non adapté, d’octroi d’un AVS qualifié, d’octroi d’une allocation…

    Me Sophie Janois vous accompagne, vous guide et vous défend afin que vos droits ou les droits de vos proches soient respectés.

     

    Chargée du contentieux contre le Packing, auteur du Guide juridique « Les droits des enfants autistes », conférencière auprès de plusieurs associations, Me Sophie Janois connaît parfaitement les problématiques de l’autisme.

    En effet, si l’autisme ou TED ou TSA, est un handicap dont les expressions, sévères ou non, sont extrêmement diverses, il est malheureusement courant que les familles touchées connaissent les mêmes problèmes, et notamment liés à/au :

    • l’obtention d’un diagnostic,
    • la scolarisation en milieu ordinaire, et la scolarisation après 16 ans,
    • l’octroi d’un AVSi formé et compétent,
    • refus des MDPH de faire droit aux souhaits des parents en dépit des avis des professionnels qui prennent en charge l’enfant,
    • manque d’établissement adapté proche du domicile,
    • la prise en charge au sein d’un établissement non adapté dans lequel la personne régresse,
    • refus des MDPH d’octroyer un complément substantiel à l’AEEH ou problème liés à la PCH,
    • signalement abusif en vue d’une mesure d’assistance éducative,
    • rémunération et contrats des aidants familiaux
    • défaut de prise en charge,

     

    Il existe des procédures, notamment devant la CDAPH, les tribunaux de l’incapacité, les tribunaux administratifs ou devant le juge pour enfants, qui peuvent permettre d’obtenir gain de cause.

    L’avocat, après avoir procédé à une étude minutieuse de votre affaire, vous conseille et vous guide dans le montage de votre dossier et vers la procédure qui vous est la mieux adaptée.

    Me Sophie Janois se déplace dans toute la France et peut se rendre, le cas échéant, à votre domicile.

     

    Lors du premier rendez-vous, il est essentiel que vous vous munissiez de tous les documents médicaux et administratifs qui concernent la personne.

     

    En outre, d’autres problèmes indirects peuvent survenir et notamment :

    • un divorce
    • des problèmes liés à la garde de l’enfant
    • un licenciement
    • un dépôt de bilan

     

    Me Sophie Janois s’adjoint alors les compétences de confrères spécialisés en droit de la famille, en droit du travail ou des sociétés, et votre affaire est traitée par deux avocats, à la fois sous l’angle d’un de ces droits spécifiques et sous l’angle de l’autisme. Cette particularité a fait ses preuves et permet de plus grandes chances de succès.


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