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Par Enfants Différents le 1 Août 2014 à 14:48
Parent attentif pour enfant inattentif TDAH
Le déficit d’attention est une réalité bien présente aujourd’hui. Certains enfants en manifestent les signes, qu’ils aient reçu un diagnostic ou non. Cette série de rencontres s’adresse à leurs parents. Pas besoin d’être dépassé par la situation… Le simple désir de mieux comprendre et accompagner son enfant est une belle motivation.
«Le déficit d’attention, qu’en est-il?» est une conférence qui sera donnée par Luc Lacroix, psychologue.
Suite à cette conférence, M. Lacroix animera des rencontres d’échange pour permettre aux parents d’en connaître davantage sur la réalité du déficit de l’attention. Le groupe d’échange sera composé d’un nombre limité de parents. Veuillez vous inscrire en téléphonant chez Parents-Ressources.
Luc Lacroix est psychologue, chercheur sur les processus et styles d’apprentissage depuis plus de trente ans, animateur d’ateliers et coauteur. Durant plus de 35 ans, il est intervenu auprès d’un grand nombre d’élèves éprouvant des difficultés de tous ordres (apprentissages scolaires, problèmes comportementaux ou familiaux, problèmes de personnalité, etc.) De plus, il est coauteur d’un ouvrage en 3 tomes sur le «Modèle d’apprentissage et d’intervention psychopédagogique» (MAIP).
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Par Enfants Différents le 28 Mai 2014 à 18:47TDAH - LES PANDAS DU FINISTERELe TDAH s'est invité chez nous (mari et fils) . Ce blog est en sorte ma prise de notes de ce que je trouve au fil du temps sur le sujet , y compris des témoignages ( trouvé ou recueillis) . Pour les aider au mieux je dois maitriser le sujet : that's ME !
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Par Enfants Différents le 25 Avril 2014 à 17:38
Autisme : une association saisit le Conseil d'Etat
L'association Vaincre l'autisme a saisi le Conseil d'Etat pour demander l'annulation d'une récente circulaire d'application du 3e Plan autisme, lui reprochant notamment de réserver encore une trop grande place à la prise en charge psychiatrique de ce handicap, a-t-elle annoncé mercredi 23 avril 2014.
Dans sa requête en annulation, dont le dépôt a été confirmé à l'AFP par la haute juridiction administrative, l'association estime que cette circulaire du 13 février 2014 "affirme une place prépondérante aux structures de psychiatrie dans le suivi des personnes avec autisme ou autres TED" (troubles envahissants du développement).
La circulaire envoyée par les ministères de l'Education nationale et de la Santé aux recteurs d'académie et directeurs des agences régionales de santé (ARS) porte sur la mise en œuvre des plans d'actions régionaux, sur les créations de places en établissements ou services médico-sociaux, et sur les unités d'enseignement en maternelle prévus par le Plan autisme 2013-2017.
Un accompagnement des structures psychiatriques
Concernant les plans d'actions, ce texte indique qu'il est "primordial de s'assurer de la mobilisation de l'ensemble des acteurs concernés, notamment les structures de psychiatrie (infanto-juvénile et générale) dont le rôle (...) doit être soutenu et dont l'évolution doit être accompagnée".
"Derrière une bonne volonté affichée, c'est tout un système qui perdure", dénonce Vaincre l'Autisme dans un communiqué. L'association rappelle qu'en 2012, la Haute autorité de santé (HAS) avait mis sur la touche les approches psychanalytiques, qui considèrent que ce handicap est causé par un trouble de la relation entre la mère et l'enfant, au profit des méthodes éducatives et comportementales, qui travaillent sur les apprentissages.
L'ex-ministre en charge des personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, avait exprimé sa volonté de développer les méthodes comportementales dans le cadre du 3e plan autisme.
Un accès dans les établissements ordinaires aux autistes
Vaincre l'Autisme reproche par ailleurs à la circulaire de "bloquer" la possibilité de placer "au sein des établissements scolaires ordinaires" les unités d'enseignement prévues pour la maternelle.
Globalement, elle affirme que la circulaire "attribue des places nouvelles uniquement au sein de structures médicosociales préexistantes", ce qui "ne s'inscrit nullement dans une démarche expérimentale".
En février 2014, dix mois après l'annonce du plan, plusieurs associations de familles s'étaient plaintes auprès de Mme Carlotti de l'absence de changements concrets sur le terrain.
La date de l'audience publique n'a pas encore été fixée, a-t-on indiqué au Conseil d'Etat.
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Par Enfants Différents le 21 Février 2014 à 09:50
1996-12-11 • leg/reg • « Loi Chossy » : art. L.246-1 du code de l’action sociale et des familles relatif au « handicap résultant du syndrome autistique » et Textes juridiques mentionnant l’autisme (lois, décrets, …) • (N.b. loi Chossy / L.246-1 CASF : formule législative : « personnes atteintes du handicap résultant du syndrome autistique », à examiner mot-à-mot : le syndrome autistique, l’autisme “en lui-même” n’y est pas qualifié de handicap systématique)
Pour citer : http://sdda.fr/262011-05-16 • jpa/ce • Conseil d’État, Arrêt n° 318501, Autisme, obligation de résultat à la charge de l’État : Annie BEAUFILS en son nom personnel et tutrice de son fils Geoffrey BESTION, majeur protégé : quant à la prise en charge pluridisciplinaire imposée par l’art. L.246-1 du code de l’action sociale et des familles, s’agissant des autistes (formule législative : « personnes atteintes du handicap résultant du syndrome autistique », à examiner mot-à-mot : le syndrome autistique, l’autisme “en lui-même” n’y est pas qualifié de handicap systématique).
1996-12-11 Loi Chossy (dont est issu l’art. L.246-1 du code de l’action sociale et des familles) n° 96-1076 « relative aux institutions sociales et médico-sociales et tendant à assurer une prise en charge adaptée de l’autisme »
Codification : Article actuel L. 246-1 du code de l’action sociale et des familles http://www.legifrance.gouv.fr/affic... — Modifié par Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 - art. 90, JORF 12 février 2005 (qui supprime la mention « et eu égard aux moyens disponibles » et ajoute l’alinéa 3) :
« 1er al. — Toute personne atteinte du handicap résultant du syndrome autistique et des troubles qui lui sont apparentés bénéficie, quel que soit son âge, d’une prise en charge pluridisciplinaire qui tient compte de ses besoins et difficultés spécifiques.
2e al. — Adaptée à l’état et à l’âge de la personne, cette prise en charge peut être d’ordre éducatif, pédagogique, thérapeutique et social.
3e al. — Il en est de même des personnes atteintes de polyhandicap. »- La formule législative : « personnes atteintes du handicap résultant du syndrome autistique » est à examiner mot-à-mot : le syndrome autistique, l’autisme “en lui-même” n’y est pas qualifié de handicap systématique.
Loi initiale (« proposition de loi » du député Jean-François Chossy, adoptée, J. Chirac étant président de la République promulguant, A. Juppé premier ministre) : NOR : TASX9601781L — http://www.legifrance.gouv.fr/affic... — « Loi n° 96-1076 du 11 décembre 1996 modifiant la loi n° 75-535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales et tendant à assurer une prise en charge adaptée de l’autisme » — « Article 2 — Toute personne atteinte du handicap résultant du syndrome autistique et des troubles qui lui sont apparentés bénéficie, quel que soit son âge, d’une prise en charge pluridisciplinaire qui tient compte de ses besoins et difficultés spécifiques.
Adaptée à l’état et à l’âge de la personne et eu égard aux moyens disponibles, cette prise en charge peut être d’ordre éducatif, pédagogique, thérapeutique et social. ».N.B. : Dans la décision, arrêt Beaufils, rendue au vu de la rédaction de loi initiale, le Conseil d’État a implicitement considérée comme « non écrite » la mention « et eu égard aux moyens disponibles ». Cette mention a été ensuite supprimée du texte codifié par la loi n° 2005-102 du 11 février 2005, NOR : SANX0300217L, « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », article 90 :
« I. — L’intitulé du chapitre VI du titre IV du livre II du code de l’action sociale et des familles est ainsi rédigé : « Personnes atteintes de syndrome autistique et personnes atteintes de polyhandicap ».
II. — L’article L. 246-1 du même code est ainsi modifié :
1° Dans le dernier alinéa, les mots : ‹ et eu égard aux moyens disponibles › sont supprimés ;
2° Il est complété par un alinéa ainsi rédigé : ‹ Il en est de même des personnes atteintes de polyhandicap. › ».
2004-03-10 Conseil de l’Europe, Comité des ministres, Résolution sur Réclamation collective contre la France
(N.B. : Exception dans la présente recension, il s’agit d’une résolution non normative ni exécutoire, mais “morale et politique”, adoptée dans le cadre du Conseil du l’Europe.)
Source : https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?id=...
Résolution ResChS(2004)1
Réclamation collective n° 13/2002
par Autisme-Europe contre la FranceAdoptée par le Comité des Ministres le 10 mars 2004,
lors de la 875e réunion des Délégués des Ministres(Conformément à l’article 9 du Protocole additionnel à la Charte sociale européenne prévoyant un système de réclamations collectives ont participé au vote les Parties contractantes à la Charte sociale européenne ou à la Charte sociale européenne révisée : Albanie, Arménie, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Moldova, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Turquie et Royaume-Uni.)
« Le Comité des Ministres,
Vu l’article 9 du Protocole additionnel à la Charte sociale européenne prévoyant un système de réclamations collectives,
Considérant la réclamation présentée le 26 juillet 2002 par Autisme-Europe contre la France,
Vu le rapport qui lui a été transmis par le Comité européen des droits sociaux, dans lequel celui-ci conclut que la situation en France en ce qui concerne le droit à l’éducation des enfants et adultes autistes constitue une violation des articles 15§1 et 17§1 tant pris isolement que lus en combinaison avec l’article E de la Charte révisée pour les raisons suivantes :
« … le Comité observe que, s’agissant des enfants et adultes autistes, la France n’a pas, en dépit d’un débat national vieux de plus de vingt ans sur l’importance du groupe concerné et les stratégies pertinentes de prise en charge, marqué des avancées suffisantes, même après la promulgation de la loi du 30 juin 1975 d’orientation des personnes handicapées, dans la prise en charge de l’éducation des personnes autistes.Il observe également que la définition de l’autisme retenue par la plupart des documents officiels français, en particulier ceux produits dans le cadre de la présente réclamation, est toujours restrictive par rapport à celle de l’Organisation mondiale de la Santé, et que nombre de statistiques nécessaires à l’évaluation rationnelle des progrès réalisés au fil du temps font toujours défaut.
Il considère […] comme établi que la proportion d’enfants autistes par rapport à l’effectif total du groupe — conçu extensivement ou restrictivement — scolarisée dans les établissements de droit commun ou spécialisés demeure, ainsi que les autorités elles-mêmes l’admettent, extrêmement faible et significativement inférieur à la proportion constatée pour les autres enfants, handicapés ou non ; il est également établi et non contesté par les mêmes autorités qu’il existe une insuffisance chronique de structures d’accueil ou d’appui pour autistes adultes » (para.54).
1. Prend note de la déclaration du Gouvernement défendeur indiquant que le Gouvernement français s’engage à mettre la situation en conformité avec la Charte révisée et que des mesures sont prises à cet effet (voir Annexe à la présente résolution) ;
2. Appelle de ses vœux que la France fasse état, lors de la présentation du prochain rapport relatif aux dispositions pertinentes de la Charte sociale européenne révisée, d’une amélioration de la situation.
Annexe à la Résolution ResChS(2004)1 (…) »
Décisions préparatoires :
2003-11 : Conseil de l’Europe – Comité européen des droits sociaux – Décision sur le bien-fondé – Réclamation n° 13/2002 – Par Autisme Europe contre la France – Décision positive du Conseil de l’Europe sur le bien fondé de la réclamation.
2002-10 : Conseil de l’Europe – Comité européen des droits sociaux – Décision sur la recevabilité – Réclamation n° 13/2002 – Par Autisme Europe contre la France – Décision positive du Conseil de l’Europe sur la recevabilité de la réclamation.
Suites :
« Le Conseil de l’Europe a effectué un suivi de la décision rendue à l’encontre de la France. Les conclusions du Comité européen des droits sociaux ont été rendues en 2007 et en 2008. Le Comité a constaté à deux reprises que la France ne répond malheureusement toujours pas à ses obligations (voir p. 27 et s. des conclusions de 2007 et p. 19 et s. des conclusions de 2008). »
2005-02-11 Loi n° 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ; rapporteur A.N. : député Jean-François Chossy
Cf. http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/handicapes.asp
Loi n° 2005-102 du 11 février 2005, NOR : SANX0300217L, « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », article 90. Cf. ci-dessus l’item « loi Chossy ».
2011-01-19 Décret n° 2011-77 « portant actualisation de la liste et des critères médicaux utilisés pour la définition des affections ouvrant droit à la suppression de la participation de l’assuré »
NOR : ETSS1027111D – http://www.legifrance.gouv.fr/affic...
Dans l’extrait ci-dessous, repérer « AUTISME INFANTILE » en capitales.
« 23. Critères médicaux utilisés pour la définition de l’affection de longue durée « affections psychiatriques de longue durée »
Trois ordres de critères médicaux doivent être réunis pour ouvrir droit à l’exonération du ticket modérateur : le diagnostic de l’affection, son ancienneté et ses conséquences fonctionnelles.
—
1° Diagnostic établi selon la liste et les critères de la CIM 10 :
a) Les psychoses : schizophrénies, troubles schizo-affectifs et troubles délirants persistants : (…).
b) Les troubles de l’humeur récurrents ou persistants : (…).
c) Les déficiences intellectuelles et les troubles graves du développement durant l’enfance :
Sous cette rubrique, figurent les déficiences intellectuelles primaires (retard mental, psychoses infantiles déficitaires) comportant une réduction notable de l’efficience et intriquées à des troubles psychiatriques ou à des troubles marqués de la personnalité ou du comportement. Les troubles du développement retenus débutent dans la première ou la deuxième enfance, et concernent des fonctions liées à la maturation biologique du SNC, AVEC UNE ÉVOLUTION CONTINUE SANS RÉMISSION (AUTISME INFANTILE, troubles graves des conduites et du fonctionnement social débutant dans l’enfance, troubles envahissants du développement,…).
d) Les troubles névrotiques sévères et les troubles graves de la personnalité et du comportement : (…)
—
2° L’ancienneté de cette affection :
Relèvent de l’exonération du ticket modérateur les affections dont l’ancienneté est supérieure à un an au moment de la demande. Il appartient au médecin traitant de fournir des repères chronologiques sur l’histoire de cette affection.
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3° Conséquences fonctionnelles (aspects cognitifs, affectifs, comportementaux) :
Les affections relevant de l’exonération du ticket modérateur sont celles ayant des conséquences fonctionnelles majeures et en relation directe avec cette affection. Il s’agit de décrire le handicap créé par l’affection dans la vie quotidienne du patient puisque, en psychiatrie, la sévérité du diagnostic n’est pas toujours corrélée à la sévérité du handicap qui en découle.
L’exonération initiale est accordée pour une durée de cinq ans, renouvelable. »
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