• Les points communs et fréquents différenciant l’enfant intellectuellement précoce des autres enfants ont été référencés à différents stades de développement. Chez le tout petit (0-24 mois), chez l'enfant (2-10 ans) puis chez l’adolescent, on note des différences et décalages majeurs pour les centres d’intérêts, l’apprentissage, l’affectif, l’attitude et le comportement.
    Attention, ces indices sont relatifs : y compris chez l’enfant précoce, toutes les étapes du développement ne sont pas franchies précisément aux âges mentionnés…
     
      • CHEZ LE TOUT PETIT (0-24 mois) :
     
    C’est de façon générale un bébé qui diffère par son avance notable du point de vue de son développement psychomoteur. Selon Madame VAIVRE DOURET, cette avance s’amenuise progressivement. Le développement intellectuel prime alors.
     
     
     Comparaison entre les items observés du développement moteur de notre échantillon d’enfants à «hautes potentialités» suivis en longitudinal (n = 60) et les normes développementales françaises sur les deux premières années de vie
     
    D’après l’article  de L. Vaivre-Douret « Les caractéristiques développementales d'un échantillon d'enfants tout venant « à hautes potentialités » (surdoués) : suivi prophylactique » paru dans Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’Adolescence Volume 52, Issue 3, May 2004, pages 129-141
     
    • CHEZ L'ENFANT (2-10 ans) :
    La précocité s'exprime à travers diverses facettes

     Ses centres d’intérêt
    • Curieux, l’enfant veut toujours savoir le pourquoi de tout. Ses questions sont originales et variées, mais il ne se contente pas d’une réponse banale, et veut approfondir jusqu’à lasser l’autre.
    • Il est passionné par l’univers, la préhistoire, les limites du temps et de l’espace, la mythologie, l’informatique, l’histoire, l’histoire de l’art, la biologie, mais toutes ces connaissances ne seront pas toujours restituées à l’école dans la mesure où il a dépassé, par passion personnelle, le niveau d’exigence de l’enseignant. Il change souvent de centre d’intérêt.
    • Certains enfants se passionnent pour les encyclopédies, les dictionnaires.
    • Il aime les jeux compliqués et y réussit (échecs, Mastermind, jeux de stratégie en général, etc.).
     
     Dans l’apprentissage
    • Une parole précoce est un bon indice de développement.
    Cependant, une parole tardive ne peut exclure une éventuelle précocité puisque certains enfants « explosent » vers 3 ans avec un langage structuré et concis et un large vocabulaire. Ils peuvent avoir un débit langagier, soit très rapide, soit presque inaudible. L’âge de 6 ans et du C.P. est souvent, le moment d’une déception. L’enfant ne trouve pas à l’école ce à quoi il s’attendait en terme d’apprentissage et de compréhension de la part de l’environnement scolaire. Le décalage semble s’accentuer. De fait, peuvent apparaitre des tics ou bégaiements, preuves du malaise de l’enfant.
    • Il a souvent appris à lire très jeune (seul ou aidé), mais maîtrise plus tardivement l’écriture (surtout chez les garçons).
    • Il a besoin de stimulations et s’ennuie dans les activités de routine et les obligations (rangement, hygiène, …)
    • Il est souvent distrait, mais est capable d’une concentration intense quand il est intéressé. Il se montre perfectionniste dans les domaines qui l'intéresse et travaille, dans ce cas, de manière indépendante et en autodidacte.
    • Il est plus à l’aise dans les activités compliquées que dans les activités simples, où il commet des « erreurs bêtes ». Il sait prendre des risques dans un devoir en proposant des solutions nouvelles mais parfois plus longues ou compliquées parce que celles attendues lui paraissent trop simples.
    • Il apprend vite, mais ne supporte pas d’apprendre « bêtement » (sans comprendre le contexte). Il a une mémoire étonnante.
    • Il manque de méthode, et a de la difficulté face à l'effort (assimilée souvent à de la fainéantise).
     
     
     Dans l’affectif
     

    • Il est hypersensible et hyperémotif ; il est sensible à l’harmonie de ce qui l’entoure. Ceci est constitutif de sa personnalité et donne une fausse impression d'immaturité affective.
    • Il est anxieux de façon constante.
    • Il a besoin d’être accepté et reconnu dans ses particularités.
    • Il sollicite beaucoup l’attention de ses parents à tel point qu’il est vécu comme épuisant, voire vampirisant. Il en est de même pour les adultes de son environnement scolaire ou social. Il a tendance, de ce fait, à penser, quand ceux-ci ne peuvent se rendre disponibles ou se montrent impatients ou le réprimandent, qu’il n'est  plus aimé, ni apprécié.
    • Il est très sensible à l’injustice, y compris à celle que peuvent subir les autres et il est prêt à s’engager contre les "autorités".
    • Il recherche le dialogue avec les adultes ou avec des camarades plus âgés que lui.
    • Il juge rapidement les gens.
    • Il a tendance à être solitaire, préfère travailler seul.
    • Certains enfants jeunes ou adolescents paraissent " scotchés " à leur mère.
    • Il est en grande demande affective avec réclamations incessantes de preuves d’amour des parents ou de l’affection de son entourage.
    • Il peut se montrer particulièrement possessif.
     
     
     Dans son attitude et son comportement

     


    • Il étonne par le niveau de ses réflexions.
    • Il est en opposition de façon répétée.
    • Il intervient de manière pertinente dans des discussions alors qu’on le croyait concentré sur autre chose.
    • Il manie la critique que beaucoup prennent pour de l’insolence ou de l’arrogance. Mais aussi une autocritique sévère et très déstabilisante que l’on peut constater par sa propension à se dire nul ou à le penser.
    • Il est observateur,  très empathique, jusqu’à se rendre compte, comme le disait un petit garçon de 4 ans, d’une personne avec laquelle il avait parlé, que "ses yeux ne disent pas pareil que sa bouche".
    • Il ne met que rarement ses opinions dans sa poche et en général elles sont très tranchées.
    • Il veut souvent avoir le dernier mot, et ce très jeune, ou par l’usage de nombreux arguments avoir raison; c’est ainsi qu’il manifeste de grandes capacités à une certaine forme de manipulation.
    • Il s’ennuie vite.
    • Il est souvent « dans la lune ».
    • Il a du mal choisir rapidement.
    • Il a besoin pour se concentrer de faire plusieurs choses à la fois.
    • Les enseignants le décrivent, soit comme un enfant peu actif, replié sur lui-même, inconsistant et rêveur à l’excès, soit au contraire comme hyperactif, poseur, hostile, d’humeur changeante, provocateur, agressif et de contact difficile.
    • L’acquisition des activités motrices de base n’est pas forcément en avance par rapport aux autres enfants du même âge.
    • Si on l'interroge sur ses centres d’intérêt, il peut se montrer intarissable et laisser entrevoir la profondeur et la densité de ses connaissances.
    • Il a le sens de l’humour et joue avec les mots mais il est très atteint par l’ironie. Il a, d’autre part, de la peine à supporter les comportements puérils qui n’ont rien à voir avec l’humour.
    • La qualité de son regard, mobile, scrutateur, qui donne à tout instant le sentiment de jauger l’autre afin d’évaluer s’il est digne de confiance, ce qui peut aussi être pris pour de l’impertinence.
    • Il manifeste, dès le plus jeune âge, une indépendance d’esprit et un esprit d’indépendance ainsi qu’une tendance à être un tant soit peu entêté.
    • Il a tendance au refus de toute compromission et à se comporter de manière trop rapidement qualifiée de peu adaptée.
    • Il ne se rallie pas à tout prix à la majorité.
    • Ce sont des êtres singuliers, à la personnalité fortement marquée dès le plus jeune âge.
    • Ce qui peut aussi le caractériser, c’est l’excès en tout. Tantôt Ange ou Démon, tantôt Tout ou Rien ; il n'est jamais dans la tiédeur mais plutôt dans le " j’adore ou je déteste ".
    • Il semble se montrer plus " difficile ", pour son environnement que la plupart des enfants, plus exigeant dans ses désirs ou sa demande affective, plus obstiné, plus angoissé dans sa vie intérieure mais aussi plus vulnérable.
    • On a tendance à le percevoir comme un enfant "à problème", simplement parce qu’il existe une différence marquée par rapport aux enfants de son âge.
    • Les troubles du sommeil sont fréquents. On retrouve des insomnies (difficultés au coucher, éveils nocturnes), des cauchemars et un sommeil agité.
    • Il est souvent malade en période scolaire (maux de ventre, de tête, problèmes dermatologiques), notamment lors de la reprise (le lundi ou après les vacances).
    • La souffrance de certains s’exprime par l’énurésie, l’encoprésie, les troubles alimentaires
     
    • CHEZ L'ADOLESCENT
    • Il peut avoir d'excellents résultats scolaires sans effort et sans travail
    • Il est parfois en échec scolaire au collège, au lycée alors qu’il a suivi un primaire sans difficulté. Les classes de 4ème et de 2nde peuvent être un tournant : un élève qui n’a jamais appris à apprendre peut rencontrer des difficultés dans ces classes-là.
    • Il a des résultats en dents de scie de façon inexpliquée.
    • Il est déprimé, isolé, voire en dépression,
    • Il a des idées noires et exprime sa souffrance par de la boulimie, des scarifications, des conduites à risque.
    • Il est en conflit avec certains professeurs, qu'il ne juge pas "à la hauteur".
    • Il a des camarades plus âgés que lui.
    • Il se désintéresse de la scolarité.
    • Il n'a pas la notion de l'effort, rechigne à faire ses devoirs.
    • Il semble ne pas exploiter ses capacités.
    • Il n'a pas de méthode de travail, il a des lacunes profondes dans certains domaines.
    • Il manque d'estime de lui, d'assurance, se sent nul, se dévalorise.

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  • Pour devenir AVS, il y a deux entrées possibles :
    - celle des AVS / Assistants d'éducation, qui est présentée dans cette page
    - et celle des EVS / contrats aidés (mais qu'on appelle aussi AVS) présentée page Emplois Vie Scolaire (EVS)
      Il existe deux associations des AVS et des EVS :
    - l'UNAÏSSE : Union Nationale pour l’Avenir de l’Inclusion Scolaire, Sociale et Educative
    - et l'ANEAVS : Union Nationale des Employés, Auxiliaires de Vie Scolaire et d'Assistants de scolarisation
     
    Cette page commente les circulaires du 11 juin 03 et du 15 juillet 04
    circulaires d'application de la loi
    la question de l'accompagnement des enfants handicapés par un auxiliaire de vie scolaire est traitée à la page suivante : accompagnement des enfants handicapés par un auxiliaire de vie scolaire

    Les assistants d'éducation doivent être titulaires du baccalauréat ou de son équivalence sauf s'ils ont trois ans d'expérience auprès d'enfants handicapés dans le cadre des contrats des aides-éducateurs.
    Circ. n° 2003-092 du 11 juin 2003 - Titre 2 - II - Recrutement
    peuvent être recrutés pour exercer ces fonctions, des candidats non titulaires du baccalauréat mais justifiant d’une expérience de trois ans de services dans le domaine de l’aide à l’intégration scolaire des élèves handicapés, accomplis en application d’un contrat conclu dans le cadre du dispositif “emplois-jeunes

    Note ISP

    Dans la pratique, cette règle est appliquée avec une certaine souplesse...
    La loi de 2005 avait précisé qu'aucune condition de diplôme n'était exigée "si l'aide individuelle nécessaire à l'enfant handicapé ne comporte pas de soutien pédagogique"
    Loi 2005-102 du 11 février 20015 - art. 21-IV (Code de l'éducatiçon L351-3)
    Si l'aide individuelle nécessaire à l'enfant handicapé ne comporte pas de soutien pédagogique, ces assistants peuvent être recrutés sans condition de diplôme.
    Mais la circulaire 2003-092 du 11 juin 2003 n'a pas été abolie.
    Note ISP En fait les AVS dont la mission ne comporterait pas de soutien pédagogique doivent être extrêmement rares. Mais cette éventualité deviendra peut-être plus effective dans le cadre de la circulaire du circulaire n° 2010-139 du 31 août 2010, quand des AVS recrutés par des associations seront appelés à remplir des missions d'accompagnement scolaire sans soutien pédagogique (accompagnement aux toilettes, etc.).
    Les assistants d'éducation devront avoir au moins 20 ans s'ils travaillent en internat. (circ. du 11 juin 03)
     
    Concernant les emplois d'Auxiliaires de vie scolaire, le ministère recommande que "ces emplois s’adressent en premier lieu à des personnes qui souhaitent accéder à des carrières du travail social et qui peuvent trouver dans ces fonctions l’occasion d’une première expérience professionnelle rémunérée, pouvant donner lieu à une validation des acquis de l’expérience." Circ. du 15 juillet 04.
    Sur les conditions à remplir, voir "échanges" en bas de page
    Les candidats qui ne remplissent pas les conditions pour solliciter un emploi d'AVS peuvent parfois solliciter un emploi d'EVS. Voir les EVS


    t
     Recueil des candidatures

    Le recrutement des AVS relève de la compétence des Inspecteurs d'Académie. Le rectorat se charge de rassembler et de réguler toutes les candidatures et de communiquer ensuite aux Inspections académiques et aux établissements la liste et les coordonnées des candidats.
    è dans tous les cas, la première démarche du candidat sera donc de faire acte de candidature auprès du Rectorat.
    et pour faire acte de candidature, cliquer d'abord sur http://www.education.gouv.fr/personnel/assistant_education.htm
    Une carte de France apparaît. Cliquez votre région : vous obtenez le site de votre rectorat.
    La démarche d'inscription ne peut se faire que par internet, sur le site du Rectorat. On n'oubliera pas que les AVS sont des Assistants d'Education ! Sur certains sites il faut chercher la rubrique Assistant d'Education ou, le plus souvent, la rubrique SIATEN !
    SIATEN = Système d'Information des Agents Temporaires de l'Education Nationale
      Le plus simple est donc souvent de remplir SIATEN dans la case recherche du site du Rectorat (parfois indiquée par une loupe)
    Attention : un certain nombre de rectorats sont en train de renvoyer les inscriptions aux Inspections académiques, mais cela n'est pas signalé sur le site du Rectorat ! Si le candidat ne parvient pas à s'inscrire sur le sitre du Rectorat, il peut donc poursuivre sa recherche sur le site de son Inspection académique. Si finalement il ne trouve rien, il lui reste la possibilité de téléphoner au Rectorat ou à l'Inspection académique !


    Note ISP
    Certains Rectorats ne facilitent pas le travail !
    Exemple : le Rectorat de Marseille. Une fois que vous êtes sur la page du rectorat, la démarche à suivre est la suivante :
    Accueil > Personnel de l'Académie > Personnel enseignant, d'éducation, d'orientation et de surveillance > Vous êtes ou souhaitez devenir assistant d'éducation > Recrutement des assistants d'éducation > Système d'information des Agents Temporaires de l'Education nationale (SIATEN)
    Mais on peut aussi remplir la case vide indiquée par une loupe par SIATEN et cliquer sur OK > recrutement des assistants d'éducation > siaten
    Autre exemple : le Rectorat de Nice, où le recrutement est géré par l'Inspection académique.
    > http://www.ac-nice.fr/ia-06 > auxiliaire de vie scolaire (en bas de page, au milieu) > 2. les modalités de recrutement > accès à la saisine des candidatures par internet (dans 2. Le recrutement)
    Autre exemple : sur le site de l'Inspection académique du Calvados, on lit : "Aucun diplôme n’est exigé pour déposer une candidature aux fonctions d’Auxiliaire de vie scolaire pour l’intégration individualisée (AVS-i). Celle-ci est recueillie par l’Inspection académique par voie postale (curriculum vitae et lettre de motivation adressés à Monsieur l’Inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’Education nationale)."


    t Procédures de recrutement

    Les Assistants d'Éducation sont recrutés par les chefs d'établissement pour le second degré et par les Inspecteurs d'Académie pour le premier degré. Les chefs d'établissement et les Inspecteurs d'Académie mettront en place des commissions de recrutement, qui entendront les candidats dont la liste leur aura été fournie pas le Rectorat.
      Déroulement de la procédure :
      1. L'Inspection académique répartit son contingent de postes auprès des écoles et des collèges, en fonction des besoins recensés.
    2. Pour chacun des postes à pourvoir, l'Inspection académique retient 2 ou plusieurs dossiers parmi la liste que lui a fournie le Rectorat. Ce nombre de dossiers peut varier en fonction du nombre de postes à pourvoir et du nombre de candidats. (La moyenne paraît être de trois dossiers pour un poste).
    3. Les candidats sont reçus par une commission d'entretien, présidée par le Principal du collège, s'il s'agit de postes en collège, ou par l'IEN de la circonscription, s'il s'agit de postes en école primaire.
    4. Les candidats retenus sont placés sous l'autorité du principal ou du directeur d'école tout en étant rattachés, à un "tablissement public" qui assure leur gestion administrative (problèmes de traitement, etc.).
    5. Quant aux candidats non retenus, ou bien ils sont éliminés, s'ils ne paraissent pas aptes à remplir les fonctions d'assistant d'éducation, ou bien ils seront présentés devant une nouvelle commission d'entretien.
      Concernant les AVS, la commission d'entretien a été fixée dans la circulaire citée en références : directeur d’école, chef d’établissement, enseignant spécialisé et personnalités qualifiées ayant une expérience dans le domaine de la gestion ou de la formation des AVS-I, notamment représentants d’associations.
    è nous conseillerons donc aux candidats de prendre également contact, dans tous les cas, avec le service de l'Inspection académique de leur département chargé des Assistants d'éducation et/ou des Auxiliaires de Vie scolaire.
      Nous conseillons même aux candidats de se rendre personnellement à l'Inspection académique. Les Inspections académiques, en effet, doivent dispatcher les candidats dans les différentes commissions de recrutement : une connaissance directe des candidats peut leur faciliter cette tâche et leur permettre un meilleur ajustement entre le profil du candidat et les besoins du terrain...
    Tous les Inspecteurs d'Académie ont désigné aussi un responsable chargé de la coordination du dispositif départemental des AVS. On peut s'informer auprès de ce responsable des besoins du département. Voir : coordonnateur départemental.
      On peut présumer aussi qu'un chef d'établissement ou un Inspecteur de l'Éducation nationale peut avoir son mot à dire dans le choix des candidats retenus pour être entendus dans l'une des commissions de recrutement qu'il présidera et qu'un contact préalable sera parfois utile pour la raison indiquée ci-dessus.


    t Procédures d'embauche

    Tous les assistants d'éducation sont rattachés à un établissement du second degré. Les écoles primaires n'ayant pas de personnalité juridique, les assistants d'éducation y exerçant sont rattachés à un collège-support désigné par l'inspecteur d'académie.

    Des AVS recrutés par les parents ?


    Note ISP

    Il n'appartient pas aux parents de recruter les AVS. Il arrive par contre que des parents puissent recommander aux service de l'Inspection académique telle personne dont ils savent qui'elle serait tout à fait compétente pour accompagner leur enfant.
    Et dans l'enseignement privé, il arrive que ce soit les parents qui trouvent l'AVS qui sera ensuite prise en charge par l'école
    .
    Voir aussi : un principe de gratuité
    Embauche par les parents hors temps scolaire
    La situation est différente s'il s'agit pour des parents d'embaucher un(e) AVS en dehors du temps scolaire, car dans ce cas ils deviennent les employeurs de l'accompagnant embauché, qui n'a plus, durant les temps d'embauche par les parents, le statut d'AVS. Parfoisz des parents embauchent ainsi un(e) ex-AVS.
     

     

     

     


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  • Aide à la vie quotidienne dans l'établissement, l'auxiliaire de vie scolaire (AVS) intervient pour permettre à l'enfant handicapé d'accomplir des gestes qu'il ne peut faire seul, travaille en collaboration avec l'enseignant, facilite le contact entre l'élève et ses camarades de classe, tout en veillant à l'encourager dans ses progrès en autonomie. La fonction d'auxiliaire de vie scolaire évolue aujourd'hui vers la reconnaissance d'un nouveau métier.

    Une AVS porte le cartable d'une élève dans l'établissement

     

    Qui sont les AVS ?

    Titulaires du bac ou équivalent, les AVS ont au moins 20 ans s'ils exercent en internat.

    • Les AVS-i facilitent l'inclusion scolaire individualisée d'un seul élève.
    • Les AVS-M : depuis la rentrée 2012, des auxiliaires de vie scolaire pour l’aide mutualisée interviennent dans les établissements auprès des élèves qui ne nécessitent pas une attention soutenue et continue. Ils offrent une aide souple, disponible à proximité immédiate en fonction de leurs besoins.
    • Les AVS-co ont une fonction collective ; ils aident une équipe intégrant plusieurs jeunes handicapés : Clis (classe pour l'inclusion scolaire) ou Ulis (unité localisée pour l'inclusion scolaire).

    Que font les AVS ?

    Les AVS-i, chargés du suivi individuel d’un élève handicapé, peuvent avoir à :

    • intervenir dans la classe : aide aux déplacements, à l'installation ou à la manipulation de matériel, aux cours de certains enseignements, facilitation et stimulation de la communication entre le jeune handicapé et son entourage, ou toute aide définie avec l'enseignant ;
    • participer aux sorties de classe occasionnelles ou régulières ;
    • accomplir des gestes techniques ne requérant pas une qualification médicale ou paramédicale particulière (aide aux gestes d’hygiène, par exemple) ;
    • participer à la mise en œuvre et au suivi des projets personnalisés de scolarisation en tant que membres de l'équipe de suivi de la scolarisation.

    Les AVS n'ont pas vocation à se substituer aux professionnels de l'enseignement ou du soin. Ils sont en charge d'un accompagnement "généraliste", uniquement dans le cadre scolaire et périscolaire, sans intervenir au domicile de l'élève.

    Comment se fait la demande ?

    Les parents, dans le cadre du PPS (projet personnalisé de scolarisation) font la demande d'AVS à la MDPH (maison départementale des personnes handicapées).

    Le dossier est transmis à la CDAPH (commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées) qui attribue un AVS-i ou un AVS-M et définit des domaines d’activité ainsi qu'un quota d'heures.

    C'est ensuite au rectorat de procéder au recrutement en fonction des candidats disponibles (souvent en nombre insuffisant). A noter : côté établissement scolaire, la présence de l'AVS ne peut être considérée comme condition pour l'inscription de l'élève.

    Vers une professionnalisation des AVS

    Recrutés jusqu’ici en CDD (contrat à durée déterminée) limité à six ans d’exercice, plus de 28000 AVS recrutés sur des contrats d’assistant d’éducation pourront progressivement bénéficier d’un CDI (contrat à durée indéterminée) après validation des acquis de l’expérience. Ils obtiendront par équivalence un diplôme d’accompagnant en cours d’élaboration.

    Ce diplôme d’état, de niveau V, offrira des passerelles entre les différents métiers d’accompagnement : à domicile, en établissement et en milieu scolaire. Il s’appuiera sur les réseaux de formation existants pour les métiers du social. Un tronc commun suivi d’une spécialisation débouchera sur les diplômes d’auxiliaire de vie sociale, d’aide médico-psychologique et d’auxiliaire de vie scolaire. Les accompagnants pourront ainsi bénéficier d’une évolution de carrière.

    A terme, cette professionnalisation permettra d’éviter la multiplication des intervenants autour des jeunes handicapés.


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  • Pour résumer et visualiser les dispositifs 

    • Les éléments du PPRE (programme personnalisé de réussite éducative) : aide en classe, aide personnalisée (AP), stages de remise à niveau (SRAN)
    • Le projet d’aide spécialisée en relation avec la classe (PAS)
    • Le PAI élargi (projet d’accueil individualisé non médicalisé) : organise des aménagements légers de la scolarité, et concerne notamment les troubles des apprentissages et les troubles spécifiques du langage (TSL) ; il peut concerner des élèves en situation de handicap non reconnu.

    Le PPS (projet personnalisé de scolarisation) permet des aménagements importants de la scolarité (accompagnement par un AVS, par un service ou un établissement médico-social ou sanitaire, aménagement de l’emploi du temps …)

    dispositifs

    Cette articulation des dispositifs en système permet la prise en compte d’une typologie des difficultés et offre un choix d’actions parmi des dispositifs variés.
    Chacun de ces dispositifs peut être articulé avec l’accompagnement à la scolarité (hors temps scolaire).


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  • Il a succédé au PIIS (projet individualisé d'intégration scolaire) dont la CCPE 1 (qui n’existe plus depuis le 1er janvier 2006) était garante. Il est défini par une loi, des décrets, des circulaires.

    Une loi 2

    En fonction des résultats de l'évaluation, il est proposé à chaque enfant handicapé un parcours de formation qui fait l'objet d'un projet personnalisé de scolarisation assorti des ajustements nécessaires en favorisant, chaque fois que possible, la formation en milieu scolaire ordinaire. Le projet personnalisé de scolarisation constitue un élément du plan de compensation prévu dans le code de l'action sociale et des familles. Il propose des modalités de déroulement de la scolarité coordonnées, avec les mesures permettant l'accompagnement de celle-ci figurant dans le plan de compensation.

    Un décret sur les dispositifs d’aide et de soutien pour la réussite des élèves à l’école3

    Le projet personnalisé de scolarisation de l’élève est élaboré à l’issue d’une évaluation de ses compétences et de ses besoins par l’équipe pluridisciplinaire d’évaluation de la MDPH à partir des propositions de la famille, et des équipes pédagogique, éducative et thérapeutique ; il aboutit à des mesures effectivement mises en œuvre. Des adaptations pédagogiques et des aides spécialisées sont mises en œuvre pour les élèves présentant un handicap ou un trouble de la santé invalidant. Suivant la nature ou la spécificité des besoins, diverses interventions peuvent être prévues dans le PPS : celles des maîtres des classes fréquentées par l’élève, celles des maîtres spécialisés, éventuellement au sein de dispositifs adaptés, ou celles de spécialistes extérieurs à l’école.

    Un décret sur le parcours de formation des élèves présentant un handicap4

    Si l’équipe éducative d’une école souhaite qu’un projet personnalisé de scolarisation soit élaboré pour un élève, le directeur de l’école en informe les parents pour qu’ils en fassent la demande. Il leur propose de s’informer des aides qui peuvent être apportées dans le cadre de ce projet auprès de l’enseignant référent affecté sur le secteur dont dépend l’école. Si les parents, ne donnent pas suite dans un délai de 4 mois, l’inspecteur d’académie informe de la situation de l’élève la maison départementale des personnes handicapées qui prend toutes mesures utiles pour engager un dialogue avec les parents. L’équipe pluridisciplinaire élabore le projet personnalisé de scolarisation de l’enfant, à la demande de ses parents, et après avoir pris connaissance de son projet de formation, élément du projet de vie. Avant décision de la commission (la CDA, la commission des droits et de l’autonomie), le projet personnalisé de scolarisation est transmis aux parents.

    Le projet personnalisé de scolarisation définit les modalités de déroulement de la scolarité et les actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, sociales, médicales et paramédicales répondant aux besoins particuliers de l’élève présentant un handicap.

    Si nécessaire, le projet personnalisé de scolarisation est révisé à la demande de la famille ou de l’équipe éducative de l’école concerné. Hormis les aménagements prévus dans le cadre du projet individualisé, la scolarité de l’élève se déroule dans les conditions ordinaires.

     Il est enfin défini par une circulaire relative à la mise en œuvre et au suivi du projet personnalisé de scolarisation qui reprend ces différents éléments.5


    1. Commission de Circonscription de l'enseignement Préélémentaire et Elémentaire.
    2. Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées
    3. Décret n ° 2005-1014 du 24 août 2005, BO n° 31 du 1er septembre 2005
    4. Décret n° 2005-1752 du 30 décembre 2005, BO n° 10 du 9 mars 2006
    5. Circulaire n°2006-126 du 17 août 2006, BO n°32 du 7 septembre 2006 


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