• Comment communiquer avec lui, l’aider à mieux appréhender son quotidien et l’emmener sur le chemin de l’autonomie ? Parents d’enfant autiste, atteint du syndrome d’Asperger ou autre forme de trouble envahissant du développement, vous trouverez dans ce guide tous les conseils dont vous avez besoin pour accompagner votre enfant.  

    Pourquoi ce guide ? Les familles dont un enfant est concerné par l'autisme, le syndrome d'Asperger ou une autre forme de trouble envahissant du développement (TED) ont besoin de réponses précises, concrètes et fiables : - pour comprendre les difficultés très spécifiques de leur enfant, - pour détecter et soigner d'éventuels troubles associés, - pour trouver les méthodes éducatives et rééducatives qui lui conviennent tout au long de sa vie, - pour lui donner toutes les chances d'être scolarisé, formé professionnellement et d'acquérir l'autonomie la plus complète possible à l'âge adulte, - pour mieux vivre en famille l'arrivée d'un enfant différent et les aléas de son parcours de vie.  GUIDE I Mon enfant est autiste

     

     

     


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  • Si votre enfant peine à se concentrer, oublie ses affaires, vous ment, se montre difficile à table, fait encore pipi au lit… Vous y trouverez les clés pour comprendre son comportement et adopter l’attitude la plus adéquate. De quoi retrouver de la sérénité au quotidien.

    Par Fabienne Broucaret


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  • "N'aie pas peur si je t'enlace" de Fulvio Ervas- Editions Liana Levi - 19 euros"N'aie pas peur si je t'enlace"


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  • J’ai testé pour vous… être déficitaire attentionnelle

    C’est une appellation barbare, mais l’intitulé complet est pire : j’ai un Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité. Ça en jette bien plus, d’un coup.

    TDAH, vous dites ?

    Kézako ? Le TDAH, c’est un trouble neurologique. Pas grave dans le sens où l’on en meurt pas, mais très agaçant dans une vie quotidienne. Ce n’est pas non plus quelque chose qui se guérit : on rééduque un comportement et un mode de vie mais il y aura toujours quelque chose qui ne tournera pas vraiment rond.

    Pour parler plus scientifiquement, les malades ont un trouble dans le rôle des transporteurs de dopamine… Vous savez, l’hormone qui sert (en gros) à réveiller le cerveau ? Bah c’est celle-là.

    Kessafé ? Physiquement, rien. C’est plutôt comportemental. Vous voyez le sketch où Florence Foresti parle des gamins dont l’humeur change en permanence ? C’est à peu près ça. Un TDAH va passer d’une activité à une autre, avoir une tonne de projets en cours sans jamais en achever un seul. Il (ou elle) a aussi une capacité d’endormissement frôlant la narcolepsie dès qu’il n’est plus stimulé. Les pensées ne s’arrêtent jamais et question motivation… Faut pas s’attendre à des miracles.

    Mézencor ? On peut ajouter une foule de symptômes : impatience, intolérance à la frustration, inattention, difficulté à se concentrer ou, a contrario, hyper concentration, faible tolérance à l’ennui, difficulté à se mettre au travail, refus du travail en groupe et des règles, troubles addictifs… Bref, de quoi se préparer une bonne vie sociale et professionnelle.

    Jai testé pour vous... être déficitaire attentionnelle  comictdah

    Hyperactivité, dépression et pensées nocturnes

    Ce n’est pas quelque chose qui apparaît comme par magie, un beau jour de printemps. Généralement, quand on a été hyperactif étant gamin, on a de fortes chances d’être TDAH à l’âge adulte (deux sur trois environ). Attention, on ne parle pas des mômes qui courent de partout comme tous les enfants de leur âge, mais des marmots vraiment hyperactifs. Pour ma part, je n’ai jamais été une enfant remuante ; certes, je n’étais pas souvent motivée, je passais d’une chose à une autre, j’étais capable de sécher un livre en une après-midi, je tolérais mal certaines choses… Selon mon neurologue, j’étais néanmoins bel et bien hyperactive.

    Du coup, tant que j’étais dans un environnement structuré (les parents, le collège puis le lycée), tout allait « bien ». Certes, il y avait de choses agaçantes comme les pensées qui ne s’arrêtent pas, la fatigue due à un mauvais sommeil (parce qu’on continue de penser en dormant), l’envie de pas grand-chose… Fatalement, quand l’université est arrivée, c’est devenu encore plus flagrant : je m’endormais en cours quand j’y allais, je restais scotchée sur mon PC toute la journée à jouer ou à écrire, pas sociable pour un sou.

    Puis le premier emménagement avec le petit-ami. Là, c’est la catastrophe annoncée : il veut me faire changer et désespère d’y arriver. Il m’a détruite peu à peu… Avec ma mentalité, je me fais même refouler d’un entretien d’embauche chez la célèbre marque de fast-food au « M » jaune. Le TDAH, non traité, amène souvent des complications psychologiques : la dépression m’a tendu les bras et j’y ai sauté à cœur joie.

    Deux ans plus tard, nouvel emménagement et là, début des antidépresseurs qui ne réglaient rien. Je me sentais un peu mieux, mais les pensées continuaient à tourner sans cesse dans ma tête. Même faire l’amour avec mon compagnon était infernal pour moi, car je ne pouvais pas m’empêcher de penser à autre chose : liste de courses, de tâches ménagères, un écrit à terminer… et évidemment, pas de plaisir à la clé.

    Plutôt qu’une dépression, une révélation en quatre lettres

    J’en ai vu, des médecins, en trois ans. Des psy aussi. Tous m’ont dit que j’étais dépressive. Il fallait dire que les symptômes étaient parlants : envie de rien, des pensées qui ne s’arrêtaient jamais, des projets par-dessus la tête… Jusqu’au jour où en faisant une recherche Google sur mes symptômes, je tombe sur ces quatre lettres qui m’ont paru magiques : TDAH. Vous ne pouvez pas imaginer combien c’est salvateur. Bien sûr, je suis allée rapidement chez le seul spécialiste de ma ville et le diagnostic est rapidement tombé : TDAH. Grave.

    Ce fut libérateur. J’ai viré mes antidépresseurs pour un régulateur d’humeur et de la Ritaline, comme les enfants traités pour de l’hyperactivité. Les pensées cessent de se bousculer, on découvre le plaisir de dormir « en paix ». On a aussi la joie de terminer une chose puis d’en entamer une autre. Il reste toujours la rééducation à faire : c’est-à-dire apprendre à vivre normalement. Chaque tâche accomplie est une victoire en soi, chaque fois que je m’endors et me réveille sans parvenir à retracer le cours de mes pensées nocturne, c’est un petit bonheur que je savoure pleinement.

    Évidemment, les médicaments ne sont qu’une solution à court terme. Durant le laps de temps qu’ils me donnent, je me rééduque petit à petit, je réapprends à vivre comme tout le monde… Et miracle ! N’étant plus frustrée, étant moins en proie à l’ennui, je perds peu à peu du poids… sans le moindre régime !


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