• La cinquième édition des
    Chiffres clés de
    l’aide à l’autonomie
    met à la disposition des
    acteurs et des décideurs du secteur médico-
    social les données disponibles en 2014.
    La CNSA consacre, par ses ressources
    propres et les crédits d’assurance maladie
    qu’elle gère, près de 22 milliards d’euros
    au financement des politiques d’aide à
    l’autonomie, à peu près à parité entre
    personnes âgées et personnes handicapées.
    S’y ajoutent, notamment, des financements
    de l’État, de la Sécurité sociale et des
    conseils généraux. Soit un ensemble de
    réponses qui doivent progresser et mieux
    s’articuler pour renforcer la solidarité pour
    l’autonomie.
     
    CNSA
     
     
     
     
     

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  • Renforcer son estime de soi

     

    L’estime de soi est la clé de la réussite dans la vie, au travail, mais aussi en amour. De quoi dépend-elle ? Comment la muscler ?

    Qu’est-ce que l’estime de soi ?

    Elle rassemble les jugements que nous portons sur nous-même. Ce sentiment n’a rien à voir avec la réussite sociale, mais correspond à une satisfaction réelle et profonde. La personne dotée de ce précieux capital pense avoir de la valeur. Une erreur ne l’accable pas définitivement. Si elle est en difficulté, elle ne se sent pas diminuée de demander de l’aide. Sans être prétentieuse, elle est consciente de ses qualités comme de ses limites.

    D’où vient-elle ?

    Elle puise sa force dans le regard et le discours des parents durant l’enfance. Si vos échecs étaient systématiquement relevés, vos réussites passées sous silence, ou considérées comme évidentes, il y a un risque pour que votre estime de soi demeure faible. Heureusement, tout ne se joue pas avant 6 ans ! Les signes de reconnaissance, les compliments, les réussites ultérieures viennent réparer ces regards peu gratifiants, même s’il subsiste souvent un doute… On ne redira jamais assez l’importance des encouragements durant l’enfance.

    Devenez indulgent avec vous-même

    Pensez à vous parler avec bienveillance, celle dont on n’a pas fait preuve envers vous. Une fois adulte, nous devenons nos propres parents. Quand vous doutez ou que vous subissez un échec, rappelez-vous aussitôt une de vos réussites. Non, vous ne ratez pas toujours tout. Vous avez juste failli lors de cet examen… Bref, évitez les généralisations négatives.

    Ne vous réduisez pas à vos comportements

    Bien souvent, une personne qui a une mauvaise estime d’elle-même se confond avec son comportement. Ainsi, si vous ratez un plat, ne vous dites pas « de toute façon, je ne suis pas bonne cuisinière ». Faites toujours la différence entre ce que vous faites et qui vous êtes.

    Poursuivez des projets qui vous tiennent à cœur

    Chercher à réaliser un projet, le mener à bien, rien de tel pour booster l’estime de soi. Centrez-vous sur vos progrès, relativisez les obstacles. Et n’oubliez pas de vous féliciter à chaque progression.
     

    Prenez soin de vous

    Vous donnez de la valeur à votre personne en prenant soin de vous. Nourrissez-vous correctement, habillez-vous avec soin, allez chez le coiffeur régulièrement. Et n’oubliez pas de faire du sport : toutes les études montrent qu’il améliore considérablement l’image de soi.
     

    Consultez en cas de trop grande souffrance

    Si votre estime de vous-même est trop basse, les bons conseils ne suffiront pas. Mieux vaut consulter un thérapeute pour guérir avec lui vos blessures d’enfant.


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  • Le poney au service de l’autisme

     

    Les centres équestres sont de plus en plus nombreux à accueillir des enfants autistes, pour le plus grand bonheur des petits cavaliers et de leurs parents. Une belle voie pour s’ouvrir aux autres et grandir.

    L’enfant autiste : muré dans son monde

    L’enfant autiste a peur d’entrer dans le monde, de communiquer, pour se protéger, il ferme toutes les portes. C’est pourquoi, bien souvent, il évite le regard, se bouche les oreilles, fuyant au maximum tout contact. Mais ce faisant, il se coupe aussi de ses sensations et de ses émotions. Faire du poney va l’aider à se connecter en douceur.

    Un ami qui ne lui fait pas peur

    Très vite, l’enfant autiste va être en confiance avec son poney. Celui-ci ne le regarde pas dans les yeux, ne lui demande pas de parler, respecte son silence… Ne se sentant pas acculé à communiquer, c’est l’enfant autiste lui-même qui va se mettre à lui « parler » par la voix ou les coups de talon, pour le faire avancer ou s’arrêter. « Dans le manège, le regard doit se porter au loin, sur les autres poneys, ce qui convient parfaitement à un enfant qui se méfie souvent des sensations trop proches de lui. Progressivement, il découvre le plaisir d’apprendre, lui qui s’y refuse bien souvent car, pour apprendre, il faut prendre de l’autre humain. Trop risqué… », explique la psychanalyste Catherine Vanier.

    À la conquête de l’autonomie

    Chaque enfant rêve en secret d’autonomie, de liberté, même l’enfant autiste, mais il en est empêché. « En se promenant sur sa monture, balancé par le mouvement, il se laisse porter pour aller de l’avant, là où il n’oserait pas le faire lui-même », poursuit la spécialiste. Le plus souvent, les moniteurs constatent que le poney ne se comporte pas de la même façon avec lui: il est précautionneux, ne rue pas, comme s’il était conscient de la mission qui est la sienne. Juché sur ce compagnon de confiance, l’enfant autiste se sent fort, prêt à affronter ce monde qui l’effraie tant. Et les parents s’émerveillent de voir leur enfant s’éloigner sans crainte.


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  • Le Défenseur des droits inquiet du sort des élèves handicapés

    Par Aurélie Collas "Le Monde"

     

     

    Alors que les communes s'affairent à organiser pour la rentrée prochaine de nouvelles activités périscolaires, dans le cadre de la réforme des rythmes, le Défenseur des droits, autorité constitutionnelle indépendante, vient leur rappeler une de leurs obligations : celle de tenir compte des besoins spécifiques des élèves handicapés.

     

    De fait, si la scolarisation de ces enfants a progressé depuis la loi de 2005 sur le handicap, leur participation aux activités autour de la classe est encore très incertaine. C'est en tout cas ce que mettent en lumière les résultats, à paraître, de l'appel à témoignages du Défenseur des droits sur les « temps de vie scolaire et périscolaire des enfants en situations de handicap ».

     

    Lire : Rythmes scolaires : le décret Hamon a-t-il ouvert la boîte de Pandore ?

    65 % des 1 146 familles ayant répondu à son questionnaire (entre octobre 2013 et janvier 2014) indiquent ne pas avoir accès aux activités de loisirs, culturelles ou sportives, organisées par les communes après la classe.


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  • Votre enfant est léthargique, rêveur, lent? Les médecins ont un nouveau nom de trouble pour ça

     

    Alors que l'on craignait une définition trop étendue de l'hyperactivité et des troubles déficitaires de l'attention (ADD en anglais) risquant de conduire à un surtraitement chez les enfants, le New York Times rapporte que de nouvelles études dans le domaine de la santé mentale, «avec des chiffres solides» vont vers l'identification d'un nouveau désordre «qui pourrait grossir substantiellement les rangs des jeunes gens traités pour des troubles de l'attention».

    Ce trouble est nommé «sluggish cognitive tempo» ou rythme cognitif lent en français. Il se caractérise par une léthargie, des rêveries, et un processus mental lent. «Selon certaines estimations, il serait présent chez peut-être deux millions d'enfants» aux Etats-Unis, note le New York Times. Ce trouble serait spécifique: il ne s'agirait pas d'une sous-catégorie de l'hyperactivité, même si les symptômes, qui doivent être davantage étudiés pour être plus clairement définis, se recoupent en partie.

    Mais plusieurs chercheurs mettent en garde contre une trop grande lumière mise sur ce trouble sans recherches plus avancées: ils s'inquiètent de ce que les enfants soient de nouveau facilement diagnostiqués, et se voient prescrits trop promptement des médicaments très lourds, avec des effets secondaires importants, comme pour l'hyperactivité.

    «Nous voyons là un engouement pour la maladie: de même que le trouble du déficit de l'attention a été le diagnostic à la mode pendant environ 15 ans, c'est le commencement d'un nouveau trouble dans l'air du temps», prévient Allen Frances, professeur de psychiatrie à l'université de Duke aux Etats-Unis. «C'est une expérience de santé publique sur des millions d'enfants.»

    Le traitement principal pour soigner les troubles du déficit de l'attention, et qui pourrait parfois être prescrit pour ce «rythme cognitif lent» est le méthylphénidate (Ritaline®, Concerta®…) Comme le rappellait l'AFP en 2013, il peut avoir «un effet toxique sur le foie et engendrer des pensées suicidaires ou de l'anorexie», et l'on soupçonne qu'il puisse y avoir des risques d'addiction. En France, son usage est encore limité, mais en croissance.


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