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    Vous trouverez ici toutes sortes d'informations concernant le Tdah, les Ted, l'Autisme, Les Dys, La scolarisation, Les lois, Les décrets, ...etc... Vous retrouverez sur ce blog un condensé de mes pages qui seront supprimées au fur et à mesure J'espère que vous apprécierez.

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  • "Je sais bien que ton papa n'est pas d'accord, mais c'est comme ça" : propos tenus lors de la rentrée à mon fils (9 ans) par son institutrice annonçant qu'ils auraient à faire des devoirs. Ce n'est pas ce que vous auriez dû dire, madame l'institutrice, le propos exact aurait été "je sais bien que c'est illégal, mais je m'en fiche".

    Cela fait plus d'un demi siècle que cette interdiction existe, que tous les constats, recherches, statistiques la confirment. A tel point, que même les ministres réformateurs en marche arrière de la dernière décennie n'ont pas osé l'abroger, alors que cela leur aurait mis la majorité des enseignants et des parents dans leur poche.

    Même au collège : une toute récente enquête américaine menée sur 25 000 élèves de 12 ans dans 1 032 écoles, constate  que les devoirs à la maison, non seulement ont "peu d'effet ou pas du tout", y compris la mémorisation de leçons, mais creusent un peu plus les inégalités. Prudemment, ils disent "d'un point de vue politique, il est prématuré de conclure que l'augmentation de la somme de travail du soir est le levier à activer pour accroître l'efficacité du système  !!" (www.unlv.edu/projects/RePEc/pdf/0907.pdf)

    Constatés sans relàche comme inutiles, nocifs tant aux points de vue cognitifs, psychologiques, sociaux tout aussi bien que de celui de la santé, interdits, la majorité des enseignants continue imperturbablement à distiller ses devoirs, la majorité des parents à l'accepter passivement ou à l'approuver. Si on peut avoir quelque clémence pour les seconds en mettant en avant leur ignorance, il n'en est pas de même pour les premiers, qu'on les considère comme des fonctionnaires ou comme des professionnels.

    Comme fonctionnaires, il est pour le moins curieux qu'ils s'asseoient sans état d'âme sur des instructions officielles alors que, dans le même temps, ils se réfugient prudemment derrière elles (base élève, évaluations, réglement, réglement...). Il est tout aussi curieux que leur hiérarchie qui n'hésite pas à sanctionner au moindre écart qui met en cause son autorité souveraine et l'application tâtillonne de ses instructions, ferme les yeux sur des actions reconnues comme nocives pour les enfants. Il est vrai que personne n'a encore été traîné en justice pour ce fait qui relève de la mise en danger des enfants ! Toute proportion gardée, mais la proportionnalité dans ce domaine et appliquée à des millions d'enfants est d'une appéciation élastique.

    Comme professionnels, il est tout aussi curieux que les enseignants ne soient pas au courant d'un demi siècle de constats, y compris dans les pays portés aux nues pour l'efficacité de leur système éducatif... sans devoirs et sans stress. Curieux qu'ils n'aient pas constaté qu'aucun devoir n'a sorti un élève des difficultés pour lesquelles ils sont soi disant donnés. Bien au contraire. Dans le domaine de la santé, dans n'importe quel autre domaine, on appellerait cela de l'incompétence, voire de l'indigence. Et on entendrait, peut-être mais pas sûr, ministres et politiques s'égosiller dans toutes les tribunes. Peut-être aussi (mais ce n'est pas plus sûr) nos intellectuels moralistes habituels.

    Ce qui est tout aussi curieux, c'est que donner des devoirs, donc prolonger l'école au-delà de ses heures obligatoires, empiéter dans le domaine familial, c'est reconnaître de facto l'échec professionnel pendant le temps scolaire. De très nombreux parents m'écrivent qu'à la maison, pour faire faire cette corvée obligatoire, il faut qu'ils expliquent... ce qui n'a pas été compris en classe ! Parfois, ce sont même des punitions que l'enfant doit accomplir à la maison, probablement pour que le père ou la mère rajoute une couche d'opprobe ! Et je suppose que les enseignants ne toléreraient pas que, d'une manière ou d'une autre, les élèves et les parents s'immiscient quotidiennement dans leur espace personnel ou familial !

    On nous dit : "mais c'est un moyen de tenir les parents au courant, d'établir une relation". Si c'est le seul moyen dont l'école dispose pour établir une relation, alors c'est dramatique pour l'école et ceux qui y occupent une fonction. Et c'est révélateur du gheto qu'elle constitue et dans lequel elle se complaît.

    On nous dit aussi "pour les préparer à la masse de travail qu'ils vont avoir au collège" Raisonnement des plus étonnant : là, c'est cette fois la quasi totalité des parents qui constate que ce qui est demandé aux enfants à partir du collège est démesuré. Depuis des années une grande partie du corps médical tire les sonnettes d'alarme sur l'atteinte à la santé des collégiens du fait de la prolongation sans fin et inutile d'une journée de travail. Alors, parce que les enfants vont avoir à subir une incroyable absurdité maintenue par simple tradition, il faudrait leur faire subir avant les préjudices qui les attendent ? il n'y a plus qu'à les enfermer dès la naissance !

    Il n'empêche qu'il y a un interdit. Si cet interdit est jugé contestable, j'admets que l'on puisse demander son abrogation, mais en attendant, on l'applique. Comme le font les partisans de la peine de mort, ceux contre l'avortement... On peut penser que fumer un pétard n'est pas dangereux, on peut militer pour la légalisation du cannabis, mais en attendant, si on se fait prendre on est sanctionné et pas une personne disposant d'une fonction d'autorité ne se permettrait d'en distribuer, même si elle pensait que ce n'est pas dangereux.

    Alors ? les devoirs à la maison ne relèvent certainement pas de la pédagogie, ni de la citoyenneté. De la bêtise ? De l'abus de pouvoirs ? j'ai envie de dire : de la psychanalyse.

    Quelques rappels de textes :

    Déjà, en 1912 (!!!)

    Circulaire (novembre 1912) - Académie de la Haute-Marne (l’Inspecteur d’Académie de la Haute-Marne)
    Objet : suppression des devoirs écrits dans la famille.
    L’inspecteur d’académie
    Mes chers collaborateurs,
    J’ai appelé déjà votre attention sur les devoirs écrits faits dans la famille. Je vous ai dit que l’utilité en était fort contestable, qu’ils risquaient, après une journée scolaire de six heures, de fatiguer l’enfant, que les conditions matérielles où ils sont la plupart du temps exécutés, pouvaient les rendre nuisibles à la santé de nos élèves ; et je vous ai recommandé de les donner très courts, si vous ne les supprimiez pas tout à fait. J’estime, expériences faites, que leur suppression absolue s’impose.
    Il y avait encore des supérieurs hiérarchiques humainstes et soucieux... des enfants. Mais cela n'était pas encore une prescription nationale.

    Elle l'est devenue en 1956 et n'a jamais été démentie depuis, y compris par la succession de ministres, de Chevennement à Luc Chatel, prônant un retour aux "méthodes d'antan". Donner des devoirs écrits à la maison reste toujours illégal :

    Les circulaires du 29/12/1956, du 28/01/1958 et du 28/01/ 1971 interdisant les devoirs écrits à la maison pendant l'école primaire, si elles ont été abrogées par la circulaire n° 94-226 du 6 septembre 1994, celle-ci, en précisant "des études dirigées, d’une durée quotidienne de trente minutes, sont mises en place, dans chaque classe, pendant le temps scolaire, à la suite des séquences d’enseignement proprement dites et avant le début des activités péri-scolaires éventuelles" insiste lourdement : "Dans ces conditions, les élèves n’ont pas de devoirs écrits en dehors du temps scolaire"
    Ces dispositions sont confirmées dans le document d'accompagnement des programmes 2002 : "Dans les classes élémentaires, le travail scolaire à faire à la maison est limité : les devoirs écrits sont proscrits "


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  • la routine

     

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  • Sommaire : Les troubles du traitement sensoriel (retenez l’expression apparentée : dysfonction du traitement de l’information sensorielle) surviennent quand une personne éprouve de la difficulté à interpréter les stimuli sensoriels, ce qui a pour conséquence de déclencher chez cette personne des troubles de l’humeur et du comportement. Les personnes touchées semblent submergées par ce qui paraît être pour toute autre personne un niveau normal de stimuli sensoriels (par ex., un bruit ordinaire, de la lumière, un simple toucher). Il est important de savoir à quel moment une personne éprouve des troubles du traitement sensoriel, car il y a des façons de déterminer quels sont les déclencheurs sensoriels et de fournir un meilleur « régime sensoriel ».

     

    Les troubles du traitement sensoriel chez les enfants et les adolescents

    Introduction

    Un jeune garçon est si sensible au toucher qu’il ne peut pas supporter d’être enlacé ou touché. Ses parents doivent même retirer les étiquettes de ses vêtements. Une fillette est si sensible au bruit que lorsque celui-ci devient trop fort, elle fond en larmes ou pique une colère. Une autre fillette ne tient pas en place une seconde à un tel point qu’elle finit par déranger les professeurs et les autres élèves par ses mouvements incessants. Qu’arrive‑t‑il à ces enfants ? S’agit-il simplement d’enfants combatifs ou difficiles ? Est-ce les parents qui ne savent pas s’y prendre ? Ou y aurait-il une autre réponse ...

    Troubles du traitement sensoriel

    Avoir des troubles du traitement sensoriel, qui est le fait que la personne interprète mal l’information perçue par les sens, comme le toucher, le bruit ou le mouvement, est un état de santé complexe.

     

    Nos sens nous envoient continuellement de l’information.

     

    On dénombre les types de stimuli sensoriels suivants :

    • Stimuli visuels : ce que vous voyez;
    • Stimuli auditifs : les bruits que vous entendez;
    • Stimuli tactiles : les sensations au toucher ou sur la peau, etc.;
    • Stimuli olfactifs : les odeurs que vous sentez;
    • Stimuli gustatifs : le goût de la nourriture ou du liquide que vous avalez;
    • Stimuli vestibulaires : la sensation que vous donne le mouvement, par exemple le fait de remuer les bras, les jambes ou tout votre corps.

    Grâce à l’action réunie de tous nos sens, nous pouvons accomplir nos tâches quotidiennes. Nous le faisons automatiquement, sans y penser, pourtant il ne se passe pas un instant sans que nous traitions des stimuli sensoriels.

     

    Chaque personne a ses préférences sensorielles qui lui sont propres. Pensez à l’histoire de Boucles d’or et les Trois Ours et ce qui se passe quand elle goûte les bols de gruau ? Le premier était « trop froid »; le deuxième, « trop chaud »; mais, heureusement le dernier était « juste bien ».

     

    Quand nous avons la capacité de traiter adéquatement les stimuli sensoriels, notre système nerveux contrôle les stimuli sans effort. Nous nous sentons « juste bien ». Dans cet état de « juste bien‑être », nous sommes calmes, éveillés, concentrés et prêts à travailler et à apprendre.

    À quoi reconnaît-on les troubles du traitement sensoriel ?

    Voici certains types courants de troubles du traitement sensoriel :

     

    1. Défenses sensorielles

     

    Les enfants dans ce cas deviennent submergés par un trop-plein d’informations sensorielles, car leur système nerveux perçoit les choses très rapidement ou intensément. Il leur semble que tout est trop bruyant, trop rapide ou trop brillant.

     

    Les différents types d’hypersensibilité sensorielle sont les suivants :

    • Hypersensibilité tactile / toucher : Ces enfants réagissent vivement à toute sensation tactile, comme par exemple les étiquettes des vêtements ou la texture des aliments, trop mous ou trop croquants, d’où le risque pour ces enfants de se montrer difficiles sur la nourriture.
       
    • Hypersensibilité visuelle : Toute sensation visuelle produit un effet de sur stimulation chez ces enfants. Ce peut être, par exemple, l’éclairage fluorescent ou intense ou les lieux où les stimuli visuels sont nombreux, comme les salles de classe, les centres commerciaux, les foires.
    • Hypersensibilité statique : (impression que les choses « vont trop vite ») : Ces enfants ont tendance à ressentir les mouvements trop intensément, ce qui fait qu’ils sont souvent malades en voiture ou qu’ils ont peur de pratiquer des activités où l’un des pieds ne touche pas le sol. Ils ne monteront pas à une échelle ou dans un manège.
    • Hypersensibilité auditive : Ces enfants sont vivement incommodés par le bruit des appareils ménagers, d’une tondeuse à gazon, de l’autobus scolaire ainsi que par tout le bruit à l’intérieur d’une salle de classe ou d’une assemblée d’élèves. Souvent les enfants ayant une hypersensibilité auditive peuvent se mettre à faire eux-mêmes du bruit (par ex. leurs propres sons ou du bruit blanc) pour tenter de noyer tout autre bruit qui les dérange.

    Combat, fuite ou apathie

     

    Un enfant submergé par les stimuli sensoriels peut réagir d’une des façons suivantes :

     

    • Combat :
    • Fuite :
    • Apathie :

    il se fâche, se montre irritable, pique une colère ou explose de rage;
    il est pris de panique, s’enfuit ou se replie sur lui-même; Il est tellement submergé qu’il n’est tout simplement plus capable de parler ou de remuer.

     

    2. Enfants recherchant plus de stimuli

     

    Certains enfants, dont le système nerveux a besoin de plus de stimuli sensoriels, peuvent donner l’impression d’éprouver un besoin insatiable de stimulation sensorielle. Ils peuvent par exemple rechercher une stimulation par le mouvement en se balançant rythmiquement sur leur chaise. Ils peuvent chercher à obtenir une stimulation par le mouvement de la bouche en mâchonnant leur chemise. Ceux qui ne parviennent pas à combler leurs propres besoins sensoriels risquent de se plaindre de « s’ennuyer à mourir ». 

     

    3. Enfants ayant une insuffisance de sensibilité sensorielle
      (hyposensibilité sensorielle)

     

    Les enfants ayant une insuffisance de sensibilité sensorielle sont peu remuants et semblent passifs. Ils ne pas font l’effort d’obtenir une stimulation sensorielle et semblent accomplir leurs activités quotidiennes de façon léthargique et sans motivation. Ces enfants semblent avoir besoin de plus de stimuli sensoriels avant de pouvoir saisir l’information. On peut par exemple faire faire quelques exercices physiques à l’enfant avant qu’il s’assoie pour ses cours, ou lui faire faire des travaux pratiques.

     

    Mauvaise coordination motrice

     

    En raison des difficultés qu’ils éprouvent à traiter l’information sensorielle, un certain nombre d’enfants ayant ce type de problèmes peuvent paraître empruntés et maladroits dans leurs activités quotidiennes. Ainsi l’enfant dont le système tactile transmet mal l’information aura une moindre capacité à bien tenir des objets dans la main. D’autres pourront avoir de la difficulté à monter les escaliers, faire du vélo ou patiner.

    Quelques mots sur le diagnostic

    À l’heure actuelle, la sensibilisation aux troubles de traitement sensoriels est restreinte, car n’étant pas reconnus comme une affection, ils ne figurent pas (encore) au Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). Toutefois, une campagne est en cours pour faire reconnaître officiellement les troubles de traitement sensoriels comme l’état pathologique nommé « Dysfonction du traitement de l’information sensorielle ».

     

    S’il est possible qu’un enfant ait uniquement des troubles du traitement sensoriel, bien souvent ceux-ci vont de pair avec d’autres troubles comme le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention, les troubles du développement, les troubles d’apprentissage, les troubles du spectre autistique.

    En cas de soupçons de troubles du traitement sensoriels

    Faites examiner votre enfant par votre médecin de famille (ou par un pédiatre) pour vérifier qu’il n’existe pas d’autres problèmes médicaux. Même si le médecin exclut tout autre problème médical, n’oubliez pas qu’un grand nombre de médecins ne sont pas toujours au courant des troubles du traitement sensoriel.

     

    La prochaine démarche sera de prendre un rendez-vous avec un ergothérapeute pour évaluation. Pour ce faire, l’ergothérapeute rencontre l’enfant et ses parents, dans le but d’établir l’historique sensoriel de l’enfant depuis sa naissance, l’historique de son développement, les symptômes actuels et sa façon de fonctionner. Il demande aux parents de remplir divers rapports de mesures relatifs aux conséquences des troubles du traitement sensoriel sur le bon fonctionnement de l’enfant. Il se peut que l’ergothérapeute conduise également une évaluation de l’enfant au moyen de normes d’évaluation, qu’il procède à un examen clinique de ses réactions à des stimuli sensoriels et de ses capacités de coordination et de mobilité.

    Comment traite-t-on les dysfonctions liées au traitement sensoriel ?

    Au Canada, dans la plupart des établissements financés par des fonds publics (comme les hôpitaux pour enfants) ce sont les ergothérapeutes qui traitent les dysfonctions de l’information sensorielle. Pour ce faire, ils utilisent les méthodes suivantes : 

     

    1. Adaptations de l’environnement et aménagement, comme :

    • De permettre à un enfant sensible au bruit de s’assoir dans sa classe à une distance éloignée de l’agitation de la porte;
    • D’enlever les étiquettes des vêtements d’un enfant sensible au toucher;
    • De savoir reconnaître le moment où l’enfant montre des signes de surstimulation et lui réserver un endroit paisible où il pourra retrouver son calme.

    2. Interactions suggérées

     

    Par exemple, pour un enfant qui a besoin de plus de stimuli sensoriels pour pouvoir se concentrer, on utilise un ensemble de stimuli sensoriels, comme :

    • La voix (par ex., la parole, le bruit, la musique);
    • Des stimuli visuels (par ex., les dessins, les images);
    • Des stimuli par la manipulation (des objets que l’enfant peut physiquement tenir dans la main ou pétrir, comme des balles antistress, etc.).

    3. Activités incorporées dans les activités quotidiennes/Régimes sensoriels

     

    L’enfant prend part à des activités apaisantes ou stimulantes qui l’aident à se maintenir à un niveau de vigilance optimal dans l’accomplissement de ses activités quotidiennes.

     

    Ce peut être, par exemple, des activités comme :

    • Sauter sur un mini-trampoline, le matin, pour être bien réveillé;
    • Faire des exercices de« musculation » pour se relaxer avant un rendez‑vous chez le dentiste.

    Dans l’idéal, un ergothérapeute certifié devrait prendre part à l’élaboration du plan de traitement de l’enfant.

    Autorégulation

    On définit l’autorégulation comme la capacité à maintenir un niveau de vigilance optimal en fonction de la tâche à accomplir. C’est, par exemple, la capacité à demeurer concentré pendant un cours. Les enfants qui ont des troubles du traitement sensoriel ont souvent des problèmes d’autorégulation.

     

    En bref, il y a trois niveaux principaux de vigilance :

     

    Sous-stimulé

    <-->

    « Juste Bien »

    <-->

     

    Surstimulé

    Somnolent, léthargique; distrait; difficultés à se concentrer.

     

    Calme, éveillé et concentré. Prêt à jouer et à apprendre.

     

    Hyperactif, surexcité, colérique, inquiet, impossible à maîtriser, difficultés à se concentrer.

     

     

     

     

     

     

    Un ergothérapeute peut identifier et montrer à votre enfant les moyens qui l’aideront à s’autoréguler.


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  •   La phobie sociale :Qu’est-ce que c’est ?

    La phobie sociale, également appelée « anxiété sociale », fait partie des troubles anxieux, tout comme l'état de stress post-traumatique et les TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs).

    Elle se caractérise par une peur intense des situations dans lesquelles la personne phobique est confrontée aux regards des autres. Cette peur devient rapidement une angoisse profonde lorsqu'elle est amenée à prendre la parole devant un groupe de personnes ou simplement lorsqu'elle est observée par des personnes ne faisant pas partie de son entourage.

    Le fait d'être exposée au regard et au jugement des autres crée, pour la personne souffrant de phobie sociale, une anxiété importante nourrie par la crainte d'agir de façon humiliante ou embarrassante. Elle s'isole donc peu à peu afin d'éviter ces situations qui provoquent chez elle un malaise important.  

    La phobie sociale pourrait s'apparenter à une timidité extrême et pathologique ayant un impact important sur la vie sociale, familiale et professionnelle des personnes qui en sont atteintes. Les personnes souffrant de phobie sociale cherchent à éviter à tout prix les situations angoissantes où elles doivent entrer en contact avec d'autres individus. Elles sont tout à fait conscientes de leur difficulté et tarderont souvent à consulter car elles ont souvent honte de leur trouble. Elles ont d'ailleurs très souvent une faible estime d'elles-mêmes.

    Prévalence

    Selon des études récentes, 2 à 4% de la population serait atteinte de phobie sociale. Elle toucherait davantage les femmes que les hommes et débuterait à l'adolescence1.

    Diagnostic

    Pour poser le diagnostic de phobie sociale, il faut s'assurer que la personne présente une peur persistante des situations dans lesquelles elle est exposée au regard des autres.

    La personne souffrant de phobie sociale est terrifiée à l'idée de dire ou faire quelque chose qui pourrait amener les autres à avoir un jugement négatif à son encontre. Cette peur va rapidement devenir une angoisse permanente qui amènera la personne à éviter ces situations par des conduites d’évitement.

    Le professionnel de la santé pourra se référer aux critères de diagnostic de la phobie sociale figurant dans le DSM IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders – 4ème édition) ou la CIM-10 (Classification Statistique Internationale des maladies et des problèmes de santé connexes – 10ème révision). Il mènera un entretien clinique précis afin de rechercher les signes de manifestation de ce trouble.

    De nombreuses échelles telles que l'échelle de phobie sociale de Liebowitz2, sont à la disposition des médecins et des psychologues. Ils pourront les utiliser afin de valider objectivement leur diagnostic et d'évaluer l'intensité de la phobie sociale présentée par le patient.

    Phobie sociale ou trac ?

    Lorsque nous n'exerçons pas une profession qui nous amène à prendre régulièrement la parole, à débattre ou encore à argumenter en public, nous sommes tous confrontés au trac. Qui ne se rappelle pas avoir eu très peur le jour d'un examen oral ou d'une soutenance ? Cet état est tout à fait normal. D'ailleurs, cette anxiété importante qui apparaît avant l'événement en question, disparaît rapidement après sa réalisation. Dans le cadre de la phobie sociale, l'anxiété ne diminue pas, mais elle peut augmenter durant l'événement et peut même parfois aboutir à une attaque de panique faisant perdre tous moyens et toute possibilité de performance et de réussite. La honte envahit la personne après la présentation. Enfin, la peur que cet événement malheureux se répète envahit les pensées de la personne phobique sociale encore longtemps après l'événement.

    Causes

    A l'heure actuelle, il semble que des facteurs neurobiologiques, éducatifs, environnementaux et psychologiques entreraient en jeu dans l'apparition de l'anxiété sociale. 

    Bien qu'aucun gène n'ait été clairement identifié, des études mettent en avant un risque familial. Si l’un des membres d’une famille souffre de phobie sociale, il y a plus de chances qu'un autre membre de cette famille soit atteint par ce trouble, que dans une famille où personne n'est atteint. Une étude3 menée sur des jumeaux identiques (monozygotes) montre que si un des jumeaux souffre d'anxiété sociale, il y a 12,6% de chances pour que son jumeau en soit également atteint. Cette probabilité passe à 9,8% s'il s'agit de jumeaux différents (dizygotes).

    D'autres études mettent en avant des perturbations hormonales chez des personnes souffrant de phobie sociale. Elles révèlent un taux hormonal de cortisol (= hormone du stress) perturbé chez les phobiques sociaux4.

    Des recherches se sont aussi intéressées à la perturbation des neuromédiateurs chez les phobiques sociaux ; elles relèvent un hyperfonctionnement du système noradrénergique et une hypoactivité du système dopaminergique5,6.

    L'éducation et l'environnement semblent également jouer un rôle dans la survenue d'une phobie sociale. Des études montrent que les phobiques sociaux sont souvent issus de familles dans lesquelles il y a peu d'interactions avec l'environnement extérieur. Dans leur enfance, ils auraient souvent bénéficié d'une surprotection parentale qui ne les aurait pas incités à aller au contact des autres. Enfin, on retrouve souvent une expérience traumatisante en lien avec l'exposition au regard et à l'évaluation des autres qui peut avoir précipité l'apparition de ce trouble.

    Troubles associés

    Les personnes qui souffrent de phobie sociale présentent souvent d'autres troubles psychologiques associés, tels que :

    • un autre trouble anxieux comme une éreutophobie (= peur de rougir en public) ou une agoraphobie (= peur de la foule);
    • une dépression8 ;
    • une faible estime de soi ;
    • une consommation excessive de substances ayant des propriétés anxiolytiques, tel que l'alcool9 ;
    • un trouble de la personnalité du type « personnalité évitante ».

    Complications

    Le retentissement de cette phobie sur la sphère sociale (réduction des activités de loisir ou difficultés à avoir des relations amoureuses) et sur la sphère professionnelle (difficultés à assister à des réunions ou à interagir avec les collègues) est notable. La qualité de vie de ces personnes est dégradée13.

    Dans de rares cas, ce trouble normalement présent dans des situations très précises, comme parler devant un auditoire ou manger en public, peut se généraliser à toutes les situations d’interactions sociales et de performance en public. On parle alors de phobie sociale généralisée.

    La phobie sociale est à l'origine d'une grande souffrance pour les personnes qui en sont atteintes. Le risque de passage à l'acte suicidaire est important.

     

    Les personnes souffrant d'anxiété sociale ont des pensées négatives vis à vis d'elles-mêmes et une anxiété importante les amenant petit à petit à éviter les situations où elles doivent entrer en contact avec d'autres personnes.

    Les personnes atteintes de cette phobie prêtent une grande attention aux comportements des autres et les interprètent toujours négativement. Elles ont l'impression que les autres les rejettent et les critiquent. Elles ont souvent une faible estime d’elles-mêmes ainsi que de nombreuses pensées négatives du type : 

    • « je suis nul(le) » 
    • « je ne vais pas y arriver » 
    • « je vais encore m'humilier »

    Les principales peurs et situations redoutées par les personnes souffrant de phobie sociale sont :

    • la peur de prendre la parole en public ;
    • la peur de rougir en public ;
    • la peur de manger ou de boire en public ;
    • la peur de participer à des réunions ;
    • la peur des situations de performances (examens, tests, etc...) ;
    • la peur d'être taquiné(e)
    • la peur de devoir téléphoner à des personnes non-familières.

    Face à ces peurs, la personne tente dans un premier temps de tenir bon en se contrôlant, mais ce stress permanent l’amène petit à petit à fuir et éviter ces situations sociales.

    Enfin, l'anxiété importante générée par une situation redoutée évolue souvent en attaque de panique avec des symptômes physiques tels qu’une augmentation du rythme cardiaque, la survenue de vertiges, une sensation d'étouffement, des tremblements, des rougissements, etc…

     

    Personnes à risque

    L'anxiété sociale apparaît le plus souvent au cours de l'adolescence même si des signes avant-coureurs comme l'inhibition peuvent apparaître durant l'enfance. Elle peut également débuter à l'âge adulte, suite à un traumatisme.

    Des études ont montré que les personnes célibataires, veuves, divorcées ou séparées sont davantage touchées par cette forme de phobie.

    Facteurs de risque

    La phobie sociale peut débuter brutalement suite à un événement traumatisant et/ou humiliant, comme les moqueries d’amis à l'école lors d'une présentation orale.

    Elle peut également débuter de façon insidieuse : la personne ressent d’abord une gêne lorsqu'elle est confrontée au regard d'autrui qui se transforme petit à petit en angoisse.

    Elle peut apparaître dans une situation précise (parler en public) ou se généraliser à toutes les situations où la personne est confrontée au regard des autres.

    Prévention

    Les personnes qui souffrent de phobie sociale sont souvent rongées par la honte. Elles ne consultent que très rarement à ce sujet car elles ont peur du jugement que le médecin peut avoir à leur encontre. Devant toute manifestation de stress liée au jugement et au regard d'autrui et qui s'installe dans le temps, il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste afin d'éviter qu’un cercle vicieux ne se mette en place et au sein duquel la peur d'avoir peur prendra le dessus.

    Les parents peuvent être vigilants face à des comportements qui pourraient faire penser que leur enfant vit mal les situations de groupe et d'évaluation. Une timidité extrême combinée à une faible estime de soi est à surveiller.

    Traitements médicaux

    Thérapies

    • Les TCC

    Les psychothérapies cognitivo-comportementales ont montré leur efficacité dans le traitement de la phobie sociale. Le thérapeute pourra entres autres aider la personne qui souffre de cette phobie à affronter sa peur des situations sociales.

    Le psychothérapeute expose progressivement la personne aux situations redoutées. Grâce à la relaxation et au travail effectué en parallèle sur les pensées et les émotions ressenties par la personne phobique, le thérapeute va établir une liste d'objectifs à atteindre tout au long de la thérapie. L'objectif final est que le patient arrive à affronter ses plus grosses peurs sans anxiété.

    • L'affirmation de soi

    Les thérapies d'affirmation de soi ont pour but d'aider la personne à interagir de façon plus efficace avec les autres. Elles sont très utiles et assez efficaces pour lutter contre l'anxiété sociale. Le but de ces thérapies est d'amener les personnes à exprimer et à affirmer leurs opinions et leurs sentiments sans anxiété. 

    Elles se déroulent souvent en groupe et les jeux de rôle font partie des outils utilisés pour mettre les personnes dans des situations proches de situations réelles.

    Médicaments

    Associés à une psychothérapie, les médicaments sont utilisés afin de réduire les symptômes physiques de l’anxiété, ainsi que les pensées et les émotions négatives.

    Les principaux médicaments recommandés  dans le traitement de la phobie sociale sont les antidépresseurs tels que la phénelzine, la paroxétine (DEROXAT®), l'escitalopram, la sertraline et la venlafaxine (EFFEXOR®).

    Les anxiolytiques tels que les benzodiazépines (XANAX®) sont utilisés de façon occasionnelle. Leur efficacité sur l'anxiété est notable mais l'utilisation des benzodiazépines aurait tendance à renforcer les évitements et empêcher les phases d'expositions nécessaires à l'extinction et à l'habituation de l’anxiété.

    Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dre Céline Brodar, psychologue, vous donne son avis sur la phobie sociale :


    La phobie sociale s'apparente à un véritable handicap pour les personnes qui en sont atteintes. Il ne faut pas banaliser cette souffrance ni la mettre sur le compte d'une importante timidité. Alors que la personne timide a peur d'être ignorée par les autres et n'a que la volonté d'être acceptée par autrui, la personne phobique sociale est envahie par la peur d'être humiliée par les autres et cherche à se faire oublier. Plus qu'une gêne, c'est une véritable panique qui envahit la personne phobique dans les situations où elle se sent observée. Persuadée qu'elle n'est pas à la hauteur ou qu'elle est « nulle », elle s'isole petit à petit et peut alors sombrer dans la dépression. Devant des manifestations de ce type, il ne faut surtout pas hésiter à consulter un psychologue ou un psychiatre qui connait bien ce trouble. En travaillant sur l'estime de soi et l'affirmation de soi, de véritables changements et améliorations sont plus que possibles.

    Céline Brodar, psychologue

     

     

    En traitement

    Efficacité probable

    Relaxation, art-thérapie, hypnothérapie

    Voir la légende des symboles

    Efficacité probable Relaxation. La relaxation peut être efficace afin de lutter contre l'anxiété qui accompagne la phobie sociale. Différents types de relaxation peuvent être utilisés, comme la relaxation de Jacobson, dans le but d'obtenir une détente musculaire et une bonne respiration.

    Efficacité probable Art-thérapie. L'art-thérapie est une thérapie qui utilise la création artistique pour permettre à la personne de se connecter avec son inconscient. La personne pourra alors permettre à son inconscient de s'exprimer via ses productions artistiques. Guidée par un art-thérapeute, la personne pourra résoudre des problématiques par un autre moyen que la parole.
    Concernant, la prise en charge des phobies, l'art-thérapie pourrait aider les personnes à mieux gérer les symptômes qui accompagnent l'anxiété.

    Efficacité probable Hypnothérapie. Dans un état d'hypnose, l'inconscient occuperait l'avant-plan, laissant en veilleuse le conscient habituellement hyperactif. Grâce à l'expertise de l'hypnothérapeute et aux techniques de l'hypnothérapie, on pourrait rendre accessible au sujet des ressources peu exploitées de son cerveau, en activant notamment ses pouvoirs d'autoguérison.
    De nombreuses études ont montré que l'hypnose était efficace pour réduire l'anxiété qui accompagne

    Pour en savoir plus au sujet de la phobie sociale, Passeportsanté.net vous propose une sélection d’associations et de sites gouvernementaux traitant du sujet de la phobie sociale. Vous pourrez ainsi y trouver des renseignements supplémentaires et contacter des communautés ou des groupes d’entraide vous permettant d’en apprendre davantage sur la maladie.


    Sites d'intérêt

    ACTA
    Association Canadienne des troubles anxieux.
    www.anxietycanada.ca

    ATAQ
    Association des Troubles Anxieux du Québec.
    www.ataq.org/

    Groupes de soutien

    Médiagora
    L'association pour celles et ceux qui souffrent d'anxiété.
    www.inpes.sante.fr

    Revivre-France
    Ce site propose des groupes d'accueil, d'écoute, d'entraide et de compréhension.
    www.revivre-france.org

     

     

    Recherche et rédaction : Céline Brodar, psychologue

    Fiche créée : novembre 2012

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Natural Standard (Ed). Medical Conditions ou Foods, Herbs & Supplements – social anxiety, Nature Medicine Quality Standards. [Consulté le 29 mars 2011]. www.naturalstandard.com

    Notes

    1 Solyom L, Leewidge B, Solyom C. Delineating social phobia. Br J Psychiatry 1986 ; 149 : 464-70.
    2. Yao SN, Note I, Fanget F, Albuisson E, Bouvard M, Jalenques I. Social anxiety in patients with social phobia: validation of the Liebowitz social anxiety scale: the French version. Encephale.1999 Sep-Oct ; 25(5):429-435
    3. Kendler KS, Myers J, Prescott CA et al. The genetic epidemiology of irrational fears and phobias in men. Arch Gen Psychiatry 2001 ; 58 (3) : 257-65
    4. Potts NL, Davidson JR, Krishnan KR, Doraiswamy PM, Ritchie JC. Levels of urinary free cortisol in social phobia. J Clin Psychiatry. 1991;52(Suppl):41–42
    5. Stein MB, Tancer ME, Uhde TW. Heart rate and plasma norepinephrine responsivity to orthostatic challenge in anxiety disorders. Comparison of patients with panic disorder and social phobia and normal control subjects. Arch Gen Psychiatry 1999 ; 49 (4) : 311-7.
    6. Stein MB, Heuser IJ, Juncos JL et al. anxiety disorders in patients with Parkinson’s disease. Am J Psychiatry 1990 ; 147 (2) : 217-20
    7. Barlow DH, Dinardo PA, Vermilyea BB, Vermilyea J, Blanchard E. Comorbidity and depresion among the anxiety disorders: issues in diagnosis and classification. J Nerv Ment Dis 1986 ; 174 : 63-72.
    8. Lepine JP, Lellouch J. Classification and epidemiology of social phobia. Eur Arch Psychiatr Clin Neurosci 1995 ; 244 : 290-6.
    9. Mullaney JA, Trippett CJ. Alcohol dependence and phobias: clinical description and relevance.The British Journal of psychiatry (1979) 135: 565-573
    11. Pelissolo A, Huron C, Fanget F, Servant D, Stiti S, Richard-Berthe C, Boyer P. Les phobies sociales en psychiatrie:caractéristiques cliniques et modalités de prise en charge (étude Phoenix). L’encéphale 2006 ; 32 : 106-12.
    12. Schneier FR, Johnson J, Hornig C. Social phobia : comorbidity and morbidity in an epidemiologic sample. Arch. Gen. Psychiatr 1992 ; 49 : 282-8.
    13. Wittchen HU, Fuetsch M, Sonntag H, Muller N, Liebowitch M. Disability and quality of life in pure and comorbid social phobia. Findings from a controlled study. Eur Psychiatry 2000 ; 15 : 46-58.
    14. Julien-Daniel. Le bon usage des antidépresseurs dans les troubles dépressifs et les troubles anxieux de l'adulte / Guelfi,. 2007, vol. 165, n° 8. - 589-592

     

     

     


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